Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
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Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
C'est curieux . Je pensais au tambour parce qu'Athéna est également déesse guerrière . Il y a toujours des tambours dans les armées, n'est-ce pas . Mais je me trompe peut-être ? ... une bobine, un dévidoir ?
Nous devrions demander à A. C. une interprétation de génie
Nous devrions demander à A. C. une interprétation de génie
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Mme de Sabran a écrit:Nous devrions demander à A. C. une interprétation de génie
Pitié, chère Eléonore, assez!
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" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
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Localisation : Le Maine
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Nous avions signalé dans l'un de nos précédents messages la vente aux enchères d'une copie d'un célèbre meuble de Marie-Antoinette.
Cette fois-ci, il s'agit du non moins célèbre bureau de Louis XV à Versailles.
Je cite la présentation de la maison de vente :
Rare bureau à cylindre en marqueterie toutes faces, réalisé d’après le modèle exécuté par Oeben puis Riesener pour le roi Louis XV à Versailles.
H : 147 ; L : 192 ; P : 105 cm
Reproduction
Atelier R. Daïdé, 1992
Note au catalogue :
Ce chef d’œuvre emblématique de l’art du meuble français réalisé entre 1760 et 1769 a mobilisé, à l’époque, pas moins de 14 corps de métiers et 26 500 heures de travail.
La passion de Jean François Oeben pour la serrurerie se reflète dans ce meuble d’une grande complexité à travers de nombreux mécanismes cachés. Ainsi l’unique clef nous dévoile les secrets du roi en libérant l’abattant du cylindre, ses trois tiroirs cachés et les six petits tiroirs disposés en deux colonnes latérales.
En 1988, un collectionneur américain fait appel aux ateliers Daïdé de Revel pour réaliser une copie du "bureau du Roi".
Revel, capitale du meuble d’art née en 1342 de la volonté de Philippe IV le Bel, est alors la seule à pouvoir accomplir un tel projet compte tenu du degré d’investissement matériel et humain nécessaires. 17 500 heures de labeur seront ainsi nécessaires pour relever pareil défi !
Mais cet exploit sera renouvelé une seconde fois peu de temps après, sous la direction de René Daïdé (notre bureau).
Le large cylindre à lattes en tulipier est orné de tableaux en marqueterie représentant divers attributs comme l’astronomie, la musique, la poésie, la royauté ou le théâtre et repose sur deux caissons à tiroirs chacun, ornés de décors floraux.
En partie supérieure, ces attributs sont accompagnés de bouquets de fleurs réalisés en bois exotiques et une balustrade à oves en bronze marquetée de quartefeuilles agrémente le dessus du secrétaire.
Au centre de celle-ci, se trouve une pendule double face identique à celle créée par Jean-Antoine Lépine pour le meuble d’origine avec ces deux enfants symbolisant les Arts, les guirlandes fleuries, les feuilles d’acanthes et les deux cassolettes en bronze.
Le côté droit du bureau présente les attributs de la guerre en dessous desquels sont représentés les produits de la terre et de la mer avec au centre, un bas-relief en porcelaine imitant le Wedgwood et représentant Hyménée sortant du bain dans un médaillon en bronze doré.
Sur le côté gauche, on distingue les attributs de la marine qui sont représentés également avec un rappel des produits de la terre et de la mer, et au centre, un bas-relief en porcelaine imitant le Wedgwood et figurant les Trois Grâces.
A l’arrière du bureau, se trouve deux tableaux de marqueterie, avec pour celui de droite une réserve où il est inscrit "Riesener. inv. 1769. R. Daïdé reproduction 1992" en l’honneur de l’éblouissant décor de marqueterie inventé par Riesener et reproduit à la perfection par les ateliers Daïdé. Au centre de la façade arrière, se trouve un bas-relief en bronze figurant Minerve entourée de sept chérubins symbolisant les sept qualités de l’être humain.
Le bureau repose enfin sur quatre pieds cambrés richement décorés et ornés de dépouilles de lion et l’ensemble présente une très riche décoration de bronzes ciselés et dorés qui épousent les courbes typiques du style Louis XV.
Pour finir, notre bureau est sublimé en partie supérieure par deux bras de lumières à deux branches chacun, représentant Calliope déesse de la poésie et de l’éloquence, et Apollon dieu grec de la lumière, des arts et de la divination.
Note :
A notre connaissance, les ateliers Daïdé n’ont produit que trois exemplaires de la réplique du bureau du Roi dont la nôtre, réalisée pour un collectionneur monégasque (commandée en 1988 et livrée en 1993, suivant copie de la facture d’achat jointe), et celle précédemment évoquée pour le collectionneur américain. Il paraît aujourd’hui inconcevable d’envisager de reproduire encore une fois un tel chef d’œuvre, tout d’abord pour des raisons évidentes de coût mais aussi parce que cette tradition du savoir-faire de l’artisanat français tend malheureusement à disparaître…
Copies connues du bureau du roi : Beurdeley (1889), Crozatier et Dreschler, Dasson (vers 1875), Jansen (vers 1896), Linke (1901, 1910, 1922, vers 1940), Zwiener (1884 et 1889).
Copies exposées : Expositions universelles (Paris, 1878, Dasson ; Paris, 1889, Beurdeley, Zwiener), Exposition universelle (Chicago, 1893, Beurdeley), Salon des industries du mobilier (Paris, 1902, Jansen ; Paris, 1905, Linke).
Bibliographie : publié dans "Revel, Capitale du Meuble d'Art", Olivier Miquel, Création-Edition-Diffusion 2003, pp. 84-97
* Sources et infos complémentaires : Cannes Enchères - Vente du 16 octobre 2020
Cette fois-ci, il s'agit du non moins célèbre bureau de Louis XV à Versailles.
Je cite la présentation de la maison de vente :
Rare bureau à cylindre en marqueterie toutes faces, réalisé d’après le modèle exécuté par Oeben puis Riesener pour le roi Louis XV à Versailles.
H : 147 ; L : 192 ; P : 105 cm
Reproduction
Atelier R. Daïdé, 1992
Note au catalogue :
Ce chef d’œuvre emblématique de l’art du meuble français réalisé entre 1760 et 1769 a mobilisé, à l’époque, pas moins de 14 corps de métiers et 26 500 heures de travail.
La passion de Jean François Oeben pour la serrurerie se reflète dans ce meuble d’une grande complexité à travers de nombreux mécanismes cachés. Ainsi l’unique clef nous dévoile les secrets du roi en libérant l’abattant du cylindre, ses trois tiroirs cachés et les six petits tiroirs disposés en deux colonnes latérales.
En 1988, un collectionneur américain fait appel aux ateliers Daïdé de Revel pour réaliser une copie du "bureau du Roi".
Revel, capitale du meuble d’art née en 1342 de la volonté de Philippe IV le Bel, est alors la seule à pouvoir accomplir un tel projet compte tenu du degré d’investissement matériel et humain nécessaires. 17 500 heures de labeur seront ainsi nécessaires pour relever pareil défi !
Mais cet exploit sera renouvelé une seconde fois peu de temps après, sous la direction de René Daïdé (notre bureau).
Le large cylindre à lattes en tulipier est orné de tableaux en marqueterie représentant divers attributs comme l’astronomie, la musique, la poésie, la royauté ou le théâtre et repose sur deux caissons à tiroirs chacun, ornés de décors floraux.
En partie supérieure, ces attributs sont accompagnés de bouquets de fleurs réalisés en bois exotiques et une balustrade à oves en bronze marquetée de quartefeuilles agrémente le dessus du secrétaire.
Au centre de celle-ci, se trouve une pendule double face identique à celle créée par Jean-Antoine Lépine pour le meuble d’origine avec ces deux enfants symbolisant les Arts, les guirlandes fleuries, les feuilles d’acanthes et les deux cassolettes en bronze.
Le côté droit du bureau présente les attributs de la guerre en dessous desquels sont représentés les produits de la terre et de la mer avec au centre, un bas-relief en porcelaine imitant le Wedgwood et représentant Hyménée sortant du bain dans un médaillon en bronze doré.
Sur le côté gauche, on distingue les attributs de la marine qui sont représentés également avec un rappel des produits de la terre et de la mer, et au centre, un bas-relief en porcelaine imitant le Wedgwood et figurant les Trois Grâces.
A l’arrière du bureau, se trouve deux tableaux de marqueterie, avec pour celui de droite une réserve où il est inscrit "Riesener. inv. 1769. R. Daïdé reproduction 1992" en l’honneur de l’éblouissant décor de marqueterie inventé par Riesener et reproduit à la perfection par les ateliers Daïdé. Au centre de la façade arrière, se trouve un bas-relief en bronze figurant Minerve entourée de sept chérubins symbolisant les sept qualités de l’être humain.
Le bureau repose enfin sur quatre pieds cambrés richement décorés et ornés de dépouilles de lion et l’ensemble présente une très riche décoration de bronzes ciselés et dorés qui épousent les courbes typiques du style Louis XV.
Pour finir, notre bureau est sublimé en partie supérieure par deux bras de lumières à deux branches chacun, représentant Calliope déesse de la poésie et de l’éloquence, et Apollon dieu grec de la lumière, des arts et de la divination.
Note :
A notre connaissance, les ateliers Daïdé n’ont produit que trois exemplaires de la réplique du bureau du Roi dont la nôtre, réalisée pour un collectionneur monégasque (commandée en 1988 et livrée en 1993, suivant copie de la facture d’achat jointe), et celle précédemment évoquée pour le collectionneur américain. Il paraît aujourd’hui inconcevable d’envisager de reproduire encore une fois un tel chef d’œuvre, tout d’abord pour des raisons évidentes de coût mais aussi parce que cette tradition du savoir-faire de l’artisanat français tend malheureusement à disparaître…
Copies connues du bureau du roi : Beurdeley (1889), Crozatier et Dreschler, Dasson (vers 1875), Jansen (vers 1896), Linke (1901, 1910, 1922, vers 1940), Zwiener (1884 et 1889).
Copies exposées : Expositions universelles (Paris, 1878, Dasson ; Paris, 1889, Beurdeley, Zwiener), Exposition universelle (Chicago, 1893, Beurdeley), Salon des industries du mobilier (Paris, 1902, Jansen ; Paris, 1905, Linke).
Bibliographie : publié dans "Revel, Capitale du Meuble d'Art", Olivier Miquel, Création-Edition-Diffusion 2003, pp. 84-97
* Sources et infos complémentaires : Cannes Enchères - Vente du 16 octobre 2020
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Merci LNLN de nous annoncer cette vente ! Parmi les copies connues que tu cites, on retiendra :
- celle de la Wallace, par Carl Dreschler, dûment autorisée par l'impératrice Eugénie qui appréciait le 4ème marquis de Hertford (il obtint l'autorisation de faire surmouler les bronzes):
Clichés personnels
- celle de Herrenchiemsee, par Joseph- Emmanuel Zwiener, commandée pour Louis II, qui l'a évidemment voulue "enrichie", comme le reste :
https://www.herrenchiemsee.de/englisch/tourist/admiss.htm
Pour la reproduction par Beurdeley, ci-dessus mentionnée :
https://www.christies.com/features/5-minutes-with-The-Bureau-du-Roi-9133-1.aspx
Pour celle de Dasson, également mentionnée ci-dessus :
https://www.drouot.com/lot/publicShow/3773689?controller=lot&&action=publicShow&id=3773689&lang=en
Enfin n'oublions pas la plus originale, et surprenante - celle de Scarlett rue des Pêchers à Atlanta ! :
(cliché à suivre !)
- celle de la Wallace, par Carl Dreschler, dûment autorisée par l'impératrice Eugénie qui appréciait le 4ème marquis de Hertford (il obtint l'autorisation de faire surmouler les bronzes):
Clichés personnels
- celle de Herrenchiemsee, par Joseph- Emmanuel Zwiener, commandée pour Louis II, qui l'a évidemment voulue "enrichie", comme le reste :
https://www.herrenchiemsee.de/englisch/tourist/admiss.htm
Pour la reproduction par Beurdeley, ci-dessus mentionnée :
https://www.christies.com/features/5-minutes-with-The-Bureau-du-Roi-9133-1.aspx
Pour celle de Dasson, également mentionnée ci-dessus :
https://www.drouot.com/lot/publicShow/3773689?controller=lot&&action=publicShow&id=3773689&lang=en
Enfin n'oublions pas la plus originale, et surprenante - celle de Scarlett rue des Pêchers à Atlanta ! :
(cliché à suivre !)
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Oui j'y verrai plutôt ce qui sert à enrouler le fil de laine une fois passé au rouet .
A gauche c'est une ruche et à droite une chouette .
A gauche c'est une ruche et à droite une chouette .
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Je m'en remets donc à vous deux, Messieurs !hastur a écrit:Oui j'y verrai plutôt ce qui sert à enrouler le fil de laine une fois passé au rouet .
A gauche c'est une ruche et à droite une chouette .
La chouette est indissociable d'Athéna bien-sûr.
Et c'est bien une petite ruche toute mignonne qui couronne Démeter.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Gouverneur Morris a écrit:Parmi les copies connues que tu cites, on retiendra (...)
Merci pour ces recherches et images...
Il fallait oser...Gouverneur Morris a écrit:
- celle de Herrenchiemsee, par Joseph- Emmanuel Zwiener, commandée pour Louis II, qui l'a évidemment voulue "enrichie" (...)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Ca fait pas riche riche, mais ça fait aisé ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Bravo !!Gouverneur Morris a écrit:
Voici la copie de Scarlett, comme promis :
Merci. Figure-toi que je n'avais pas remarqué ce bureau.
Comme quoi, je n'ai pas bien regardé ce film...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
En vente chez Ader le 19 novembre 2020, cette lettre de Louis XVI à la comtesse de Châlons du 24 février 1792, dans laquelle il fait allusion à l'impopularité de la Reine :
L.A., Paris 24 février 1792, à Mme de CHÂLONS, à l’Ambassade de France à Lisbonne ; 1 page et demie in-4, adresse, marque postale, traces de cachet de cire rouge (petits trous d’épingle avec rouille).
Très belle lettre de l’époque révolutionnaire, faisant allusion à l’impopularité de la Reine. [La lettre est adressée à la femme de l’ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHÂLON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d’être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794. Sa femme JeanneFrançoise-Aglaé d’ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d’Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France. La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides.]
Transcription :
« J’espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m’occuperai toujours avec bien de l’interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n’apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous. J’avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m’avoit dit en mesme temps qu’elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j’esperois vous faire mon compliment lorsque j’ai appris la perte que vous avez faitte. On m’a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n’en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet. Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu’à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n’en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l’esperance ne venoit pas. Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n’avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu’on oubliat totalement ce coin de terre la »…
L.A., Paris 24 février 1792, à Mme de CHÂLONS, à l’Ambassade de France à Lisbonne ; 1 page et demie in-4, adresse, marque postale, traces de cachet de cire rouge (petits trous d’épingle avec rouille).
Très belle lettre de l’époque révolutionnaire, faisant allusion à l’impopularité de la Reine. [La lettre est adressée à la femme de l’ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHÂLON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d’être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794. Sa femme JeanneFrançoise-Aglaé d’ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d’Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France. La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides.]
Transcription :
« J’espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m’occuperai toujours avec bien de l’interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n’apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous. J’avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m’avoit dit en mesme temps qu’elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j’esperois vous faire mon compliment lorsque j’ai appris la perte que vous avez faitte. On m’a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n’en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet. Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu’à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n’en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l’esperance ne venoit pas. Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n’avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu’on oubliat totalement ce coin de terre la »…
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Voilà qui confirme les thèses d’Aurore Chéry
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Gouverneur Morris a écrit:Voilà qui confirme les thèses d’Aurore Chéry
Louis XVI a écrit: Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu’on oubliat totalement ce coin de terre la
Quelqu'un sait-il ce que Louis XVI a voulu dire par là ? Je ne comprends pas le sens de "qu'on oubliât totalement ce coin de terre-là"... parle-t-il de la France ?
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Oui, de la France. Du moins à ce que je comprends. Il voudrait que l'ébullition retombe ( que l'on oublie ) . Le début de la phrase n'est pas moins sibyllin : on dit que la Reine tourmente beaucoup les François.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
J'aimerais bien savoir quelle est l'occasion qui aurait provoqué ce "on dit" ...
Est-ce à cause des pamphlets, d'une action, d'un mot de Marie-Antoinette ?
Louis n'a même pas pris la peine de discréditer ces rumeurs dans la lettre à la comtesse.
Est-ce à cause des pamphlets, d'une action, d'un mot de Marie-Antoinette ?
Louis n'a même pas pris la peine de discréditer ces rumeurs dans la lettre à la comtesse.
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Difficile aujourd'hui de d'ignorer " l'extraordinaire " nouvelle reprise dans de nombreux médias :
Un miroir de Marie-Antoinette découvert dans les toilettes d'une famille britannique (Le Figaro) ou encore Un miroir de Marie-Antoinette trônait dans des toilettes anglaises (L'Union)
Et je vous passe les journaux anglais...
Je ne sais pas qui est l'attachée de cette presse de cette maison de vente, mais elle est très douée !
Alors ce miroir de Marie-Antoinette, qu'est ce donc ?
Je cite le descriptif de la maison de vente :
Formerly the property of Marie Antoinette - an antique 18th century French mirror glass by repute owned and used by Marie Antoinette, Queen of France.
Purchased from the Estate of Napoleon III, whose wife, Empress Eugenie owned items from Antoinette.
Lot Essay :
The mirror plate mounted in a later 19th century fine Walnut carved frame, labelled by means of an engraved silver plaque, reading 'This Glass Formerly Belonged To - Marie Antoinette - And Was Purchased At The Sale Of Napoleon's Effects'.
The finely carved ebonised surround decorated with leaves and carved vines, and likely originally an easel frame but the stand now lost to antiquity.
Total size approx; 53cm x 38cm.
Visible Mirror Size: 38cm x 21.5cm.
A rare and unique piece of Revolutionary France related history.
Provenance :
Has been in the collection of the same family for approximately fifty years, where it was inherited by the vendor's wife from a friend of her Grandmothers, c1980. To the rear of the mirror is a small note written in the hand of the Grandmother which reads, in part; 'Sold with effects of Empress Eugene....Camden House, Chislehurst, Kent'.
(This original note is included in the sale, but is no longer attached to the back of the mirror).
A copy of a catalogue for the auction at Camden Place, which was held on Wednesday 12th June 1889 by Christie, Manson & Woods, 'By Order Of The Executors Of Nathaniel WJ Strode, Esq. Deceased, Who Lent The Place Furnished To The Late Emperor Napoleon III For Eleven Years', is supplied with the mirror and it is presumed that this mirror is detailed in lot 318 as 'A toilet-glass, in frame of Indian Blackwood, pierced and carved with foliage.'
A small archive of research into Camden House, conducted by the vendor, is also included.
Empress Eugenie (Napoleon III's wife) worshipped Marie-Antoinette. The tragic end of that 'martyr queen' obsessed the Empress throughout her reign, and especially after the fall of the Second Empire, when Eugénie began strongly to identify herself with her royal predecessor.
Eugénie followed Marie-Antoinette almost step for step. She lived in the same palaces and she even surrounded herself with furniture and objects which had belonged to the guillotined queen, so much so that the very ornate Louis XVI style came back into fashion, Eugénie organising an exhibition in the Marie-Antoinette's memory. (source: https://www.napoleon.org/en/history-of-the-two-empires/paintings/the-empress-eugenie-in-18th-century-costume/)
* Source et infos complémentaires : East Bristol Auctions - Auction Sale 13 Nov. 2020
Bref, pour résumer :
Ce qui aurait appartenu à Marie-Antoinette serait la glace seule.
Qui le dit ?
Personne ! Si ce n'est cette étiquette en métal ajustée sur ce cadre (lui du XIXe siècle).
Un cadre présumé être celui vendu en 1889 lors d'une vente aux enchères d'effets ayant appartenu à l'impératrice Eugénie et l'empereur Napoléon III à Camden Place.
C'est tout ? Oui, c'est tout...
Un miroir de Marie-Antoinette découvert dans les toilettes d'une famille britannique (Le Figaro) ou encore Un miroir de Marie-Antoinette trônait dans des toilettes anglaises (L'Union)
Et je vous passe les journaux anglais...
Je ne sais pas qui est l'attachée de cette presse de cette maison de vente, mais elle est très douée !
Alors ce miroir de Marie-Antoinette, qu'est ce donc ?
Je cite le descriptif de la maison de vente :
Formerly the property of Marie Antoinette - an antique 18th century French mirror glass by repute owned and used by Marie Antoinette, Queen of France.
Purchased from the Estate of Napoleon III, whose wife, Empress Eugenie owned items from Antoinette.
Lot Essay :
The mirror plate mounted in a later 19th century fine Walnut carved frame, labelled by means of an engraved silver plaque, reading 'This Glass Formerly Belonged To - Marie Antoinette - And Was Purchased At The Sale Of Napoleon's Effects'.
The finely carved ebonised surround decorated with leaves and carved vines, and likely originally an easel frame but the stand now lost to antiquity.
Total size approx; 53cm x 38cm.
Visible Mirror Size: 38cm x 21.5cm.
A rare and unique piece of Revolutionary France related history.
Provenance :
Has been in the collection of the same family for approximately fifty years, where it was inherited by the vendor's wife from a friend of her Grandmothers, c1980. To the rear of the mirror is a small note written in the hand of the Grandmother which reads, in part; 'Sold with effects of Empress Eugene....Camden House, Chislehurst, Kent'.
(This original note is included in the sale, but is no longer attached to the back of the mirror).
A copy of a catalogue for the auction at Camden Place, which was held on Wednesday 12th June 1889 by Christie, Manson & Woods, 'By Order Of The Executors Of Nathaniel WJ Strode, Esq. Deceased, Who Lent The Place Furnished To The Late Emperor Napoleon III For Eleven Years', is supplied with the mirror and it is presumed that this mirror is detailed in lot 318 as 'A toilet-glass, in frame of Indian Blackwood, pierced and carved with foliage.'
A small archive of research into Camden House, conducted by the vendor, is also included.
Empress Eugenie (Napoleon III's wife) worshipped Marie-Antoinette. The tragic end of that 'martyr queen' obsessed the Empress throughout her reign, and especially after the fall of the Second Empire, when Eugénie began strongly to identify herself with her royal predecessor.
Eugénie followed Marie-Antoinette almost step for step. She lived in the same palaces and she even surrounded herself with furniture and objects which had belonged to the guillotined queen, so much so that the very ornate Louis XVI style came back into fashion, Eugénie organising an exhibition in the Marie-Antoinette's memory. (source: https://www.napoleon.org/en/history-of-the-two-empires/paintings/the-empress-eugenie-in-18th-century-costume/)
* Source et infos complémentaires : East Bristol Auctions - Auction Sale 13 Nov. 2020
____________________
Bref, pour résumer :
Ce qui aurait appartenu à Marie-Antoinette serait la glace seule.
Qui le dit ?
Personne ! Si ce n'est cette étiquette en métal ajustée sur ce cadre (lui du XIXe siècle).
Un cadre présumé être celui vendu en 1889 lors d'une vente aux enchères d'effets ayant appartenu à l'impératrice Eugénie et l'empereur Napoléon III à Camden Place.
C'est tout ? Oui, c'est tout...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Cher La Nuit, la neige, on me met sur une piste intéressante...
L'attachée de presse en question serait une certaine Aurore C.
Je me suis laissé dire que cette dame avait une imagination des plus fécondes...
Que voulez-vous! Si cela peut contribuer à soutenir le commerce par ces temps difficiles...
L'attachée de presse en question serait une certaine Aurore C.
Je me suis laissé dire que cette dame avait une imagination des plus fécondes...
Que voulez-vous! Si cela peut contribuer à soutenir le commerce par ces temps difficiles...
_________________
" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Vous plaisantez, non ?!
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Le cadre est très laid. Un vrai goût de ch**tte.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Indeed
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Sotheby's New-York - The Collection of Ezra & Cecile Zilkha
A feuilleter, le catalogue de la vente aux enchères organisée par Sotheby's New York, ce 20 novembre prochain :
True Connoisseurship: The Collection of Ezra & Cecile Zilkha
Image : Sotheby's
Présentation (extraits) :
Fifth Avenue has long been one of the world’s greatest repositories of 18th and 19th century French Fine and Decorative arts outside of France.
Rich holdings are found both in the public institutions of the Metropolitan Museum, Frick and Cooper-Hewitt, and also in the private collections of its illustrious residents.
The Zilkha collection represents one of the last and most accomplished flowerings of this noble New York tradition.
Ezra and Cecile Zilkha created exquisite interiors overlooking Central Park in the classic French grand goût that rival the best Parisian townhouses or the great Rothschild châteaux, and their inspired taste now forms the basis of the most important sale of French furniture held in New York for nearly a decade.
Images : Sotheby's
Informations complémentaires : Sotheby's : The Collection of Ezra & Cecile Zilkha
Quelques lots choisis, parmi ceux de cette vente fleuve...
A LOUIS XV GILT BRONZE MOUNTED AMARANTH, TULIPWOOD, SATINÉ, SYCAMORE AND FRUITWOOD MARQUETRY TABLE À ÉCRIRE BY RVLC, CIRCA 1760
stamped R.V.L.C. JMERoger Vandercruse, called Lacroix (1728-1799), maître 1755
(...)
This magnificent table à écrire epitomizes the flawless quality French ébénistes such as Roger van der Cruse dit Lacroix (1728-1799) produced during the middle of the 18th century.
Lacroix’s talent and mastery of the marquetry and parquetry techniques are evident in the present example, as well as his acumen for well-proportioned and elegant designs where fluidity and the purity of line prevail.
Catalogue Note (extrait) : Table mécanique à écrire
This model belongs to a group of tables à écrire executed by Lacroix, circa 1750 and is derived from the mechanical tables à écrire that Jean-François Oeben (1721-1763) created in the 1750s, notably one for Madame de Pompadour in the collections of the Louvre Museum (inv. no. OA10404).
Privileged cabinetmaker to the Crown, Oeben specialized in the manufacture of mechanical furniture equipped with ingenious systems which combined several functions.
As with Oeben’s examples, once the mechanism is in motion, it simultaneously moves the top back to reveal a larger drawer fitted with a writing surface, a small drawer and two lateral compartments.
(...)
PORTRAIT OF AN ELEGANT FAMILY IN A COURTYARD
Swiss or French School, circa 1790
watercolor with gouache highlights over graphite on vellum
(...)
Catalogue Note (extrait) :
Though the identity of the artist who created this lovely family portrait is unknown, the watercolor is stylistically similar to the works of Wolfgang Adam Töpffer (1766 - 1847) in the late 1780s/1790. His early style, developed in Paris in the years before the French Revolution, is picturesque, with influences from Dutch genre painting and country landscapes.
He returned to Paris in 1804 and worked on commission for Maria Feodorovna, Mother Empress of Russia and Empress Joséphine, and was the latter's art instructor.
(...)
TWO LATE LOUIS XIV/EARLY REGENCE GILT BRONZE MOUNTED EBONY, TORTOISESHELL AND BRASS MARQUETRY CONSOLE TABLES ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE OR HIS WORKSHOP
CIRCA 1720
one in première-partie with central drawer flanked by two short sprung drawers, stamped twice IDUBOIS JME, the other in contre-partie with one central drawer stamped JOSEPH and J.F.LELEU; variations to chasing of bronzes, feet slightly reduced in height, tapering legs and back of curved legs of première-partie table later veneered
Joseph Baumhauer (d.1772), marchand-ébéniste privilégié du roi c.1749
René Dubois (1737-1799), maître in 1755
Jean-François Leleu (1729-1807), maître in 1764
(...)
Catalogue Note (extraits) :
The table à six pieds is one of Boulle’s most innovative creations and enjoyed widespread success throughout the 18th century, appearing in the inventories and sale catalogues of important collectors including Randon de Boisset, Julienne and Dubois. Despite changing fashion much of Boulle’s output continued to be collected and used well after his death, which necessitated periodic repairs, and it is not unusual to find furniture from Boulle or his workshop bearing the stamps of later 18th-century restorers, as here.
Six-legged tables were acquired both separately and as pairs and were sometimes veneered and inlaid on the back, suggesting they were not always intended to be placed against a wall. The design corresponds to a pen drawing attributed to Boulle in the Musée des Arts Décoratifs, Paris (inv. 723 B1) [Fig.1], which was later engraved in Plate V of the Nouveaux dessins de meubles et ouvrages de bronze et de marqueterie inventés et gravés par André-Charles Boulle, a series of Boulle’s designs for furniture and objects published by Mariette in c.1720.
(...)
A LOUIS XV GILT BRONZE AND CHINESE PORCELAIN POT POURRI
THE CHINESE PORCELAIN 18TH CENTURY, THE MOUNTS MID-18TH CENTURY
the circular Chinese Export pot pourri bowl and cover painted in the 'Pompadour' pattern with a pierced collar fitted with Mennecy porcelain flowerheads, above a Chinese glazed biscuit recumbent stag
(...)
A RARE PAIR OF MEISSEN OVAL MONTEITHS MOUNTED WITH ARRANGEMENTS OF TÔLE-PEINTE AND PORCELAIN FLOWERS
THE MONTEITHS CIRCA 1740, THE TÔLE-PEINTE AND PORCELAIN FLOWERS 18TH CENTURY AND LATER
the deep bowls painted on either side in a slightly expanded Kakiemon palette in the 'Koreanischer Löwe' pattern with exotic bird in flight between an insect by a flowering plant and a mythical beast between the Sulkowski-molded foot and rim, the latter painted with further sprays of indianische Blumen and small insects beneath eight scallop shells rising from the rim edge, the S-scroll handles heightened in puce and with brown-haired female-head terminals, crossed swords marks in underglaze-blue, one with impressed numeral 25, now with removable gilt-metal mounts securing gold and green tôle-peinte leafy stems affixed with a profusion of colorful soft- and hard-paste blossoms
(...)
Catalogue Note (extraits) :
In 1749, the Dauphine of France Marie-Josèphe of Saxony, whom had just recently married the Dauphin in 1747, sent her father Augustus III a gift of Vincennes porcelain. It was a large confection of Vincennes porcelain flowers on tôle-peinte stems issuing from a flower encrusted white vase, mounted in gilt-bronze, the so-called ‘Bouquet de la Dauphine’.
This imposing masterpiece standing 115 cm high is now in the Dresden porcelain collection (...)
Luxurious porcelain flowers became exceptionally fashionable in the mid-18th century with the French Royal family and aristocracy, accelerated by the marchands-merciers who used porcelain flowers to decorate gilt-bronze candelabra, chandeliers, candlesticks and clocks.
Soft-paste porcelain flowers began to be made at the Vincennes manufactory in about 1745 and these brightly coloured flowers were intended to be used as table ornaments. In winter months when fresh flowers were not available these porcelain flowers could be scented with perfumes and rose-water.
By 1750, flowers accounted for five-sixths of the manufactory's output and this success was assisted by the royal privilège which prevented any other manufactory from making or painting them.
(...)
A LATE LOUIS XVI GILT BRONZE-MOUNTED MAHOGANY COMMODE, AFTER A DESIGN BY PERCIER AND FONTAINE
CIRCA 1790-95
attributable to Jean-Ferdinand Schwerdfeger
(...)
Provenance
Likely acquired by Albert Casimir (1738-1822) and Maria-Christina (1742-1798), Duke and Duchess of Saxe-Teschen
Thence by descent to their nephew and adopted son Archduke Charles of Austria, Duke of Teschen (1771-1847) (...)
Catalogue Note (extraits) :
Several clues point towards Jean-Ferdinand Schwerdfeger as the possible author of this work. Amongst the German cabinetmakers who worked in Paris on the eve of the Revolution, Jean-Ferdinand Schwerdfeger remains one of the least well known.
Born in Lower Saxony in 1734, he moved to rue Saint-Sébastien, Paris in the 1780s. On 26 May 1786, at the age of 52, he became a master in the Cabinetmakers' Guild.
A few pieces of furniture bearing his stamp are known, including the celebrated jewellery cabinet delivered to Queen Marie-Antoinette in 1787 [Fig. 2], proving that the remarkable quality of his production was already recognised by the Crown Garde-Meuble.
Image : RMN GP Château de Versailles / Christophe Fouin
(...)
It is probable that Schwerdfeger was able to take advantage of Riesener's disgrace in 1784, as after this date, in 1786, the Queen commissioned furniture for her bedroom at the Petit Trianon from Schwerdfeger.
Comprising a commode, a table and a console, this ensemble was delivered in 1788 and today it is partially preserved in its original location, as the commode is now in the collection of the Museum of Fine Arts, Boston.
(...)
The Habsburg provenance of the commode further supports an attribution to Schwerdfeger, as there is a strong possibility it was acquired by the Duke and Duchess of Saxe-Teschen.
The Saxon prince Albert Casimir, son of King Augustus III of Poland, married Archduchess Maria-Christina, fifth child of Empress Maria-Theresa of Austria and elder sister of Marie-Antoinette, in 1766, and was granted the Imperial title of Duke of Saxe-Teschen.
The couple were well traveled and cosmopolitan in outlook, serving as governors of Hungary and traveling to Italy in the 1770s, where they began their collection of works of art, particularly drawings and prints, which would become a lifelong passion.
(...)
The Roter Salon, Palais Erzherzog Friedrich (now The Albertina), Vienne
before 1919
JEAN-BAPTISTE LE PRINCE
PORTRAIT OF A WOMAN ON A DIVAN
signed and dated lower left: Le Prince 1772
oil on canvas, unlined
(...)
Provenance : Pierre Joseph Victor, Baron de Besenval de Brünstatt, by 1773, probably acquired directly from the artist ; his sale, Paris, Baillet, 10 August 1795, lot 70, with incorrect dimensions (...)
A LATE LOUIS XVI GILT AND PATINATED BRONZE CHINOISERIE MANTEL CLOCK
CIRCA 1790, THE GILT BRONZE CONCAVE BASE ADDED LATER
dial re-enamelled, signed Mauduit A PARIS;
anchor escapement with silk suspension operated by a key from the front
(...)
Catalogue Note (extraits) :
Two other examples of this model are recorded. The first, in the Musée Nissim de Camondo in Paris, has a much simpler marble base and a later onyx bowl suspended between the palm columns rather than a Chinese canopy and weathervane. The second is in the Royal Collection (RCIN 2868) and was probably supplied by Daguerre to the Prince Regent for the Chinese Room at Carlton House in the late 1780s or early 1790s.
A LOUIS XIV GILT-BRONZE MOUNTED BRASS AND TORTOISESHELL CONTRE-PARTIE MARQUETRY BUREAU PLAT ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE
CIRCA 1715
(...)
Provenance : Acquired by Jean Baptiste de Machault d'Arnouville, Comte d'Arnouville (1701-1794) and placed in the Grand Cabinet of the Château d'Arnouville, together with a cartonnier and clock by Pierre Gaudron (...)
A LOUIS XV GILT BRONZE-MOUNTED MEISSEN AND CHINESE EXPORT PORCELAIN POT POURRI
MID-18TH CENTURY
centered by a lidded Chinese Export bowl flanked by a pair of Meissen pheasants on a rusticated base
(...)
A LATE LOUIS XV GILTWOOD CANAPE A CHASSIS
CIRCA 1765
with two-tone gilding and 18th-century Aubusson tapestry cover depicting putti and scenes from La Fontaine's Fables, along with two tapestry pillows
(...)
MARGUERITE GÉRARD
LA CORRESPONDANCE FAMILIALE
signed on the stool lower left: Mle gérard
oil on canvas
(...)
A RÉGENCE GILT BRONZE-MOUNTED AMARANTH AND CHINESE COROMANDEL LACQUER ARMOIRE A DOUCINE
SECOND QUARTER 18TH CENTURY
the lacquer associated; remounted and feet later
(...)
JEAN-MARC NATTIER (1685 - 1766)
PORTRAIT OF MADAME ROYER, HALF-LENGTH, WITH A MASK AND FAN
pastel on paper, mounted on canvas
(...)
TWO MEISSEN FIGURES OF ROLLERS
CIRCA 1745
modelled by Johann Joachim Kändler and Johann Gottlieb Ehder, each with blue and black plumage, perched on high leafy stumps, one applied with a smaller bird and the other with a large beetle, one with impressed numeral 26
(...)
L'ensemble du catalogue de cette vente est consultable, ici :
Sotheby's New-York - The Collection of Ezra & Cecile Zilkha (20 November 2020)
True Connoisseurship: The Collection of Ezra & Cecile Zilkha
Image : Sotheby's
Présentation (extraits) :
Fifth Avenue has long been one of the world’s greatest repositories of 18th and 19th century French Fine and Decorative arts outside of France.
Rich holdings are found both in the public institutions of the Metropolitan Museum, Frick and Cooper-Hewitt, and also in the private collections of its illustrious residents.
The Zilkha collection represents one of the last and most accomplished flowerings of this noble New York tradition.
Ezra and Cecile Zilkha created exquisite interiors overlooking Central Park in the classic French grand goût that rival the best Parisian townhouses or the great Rothschild châteaux, and their inspired taste now forms the basis of the most important sale of French furniture held in New York for nearly a decade.
Images : Sotheby's
Informations complémentaires : Sotheby's : The Collection of Ezra & Cecile Zilkha
Quelques lots choisis, parmi ceux de cette vente fleuve...
A LOUIS XV GILT BRONZE MOUNTED AMARANTH, TULIPWOOD, SATINÉ, SYCAMORE AND FRUITWOOD MARQUETRY TABLE À ÉCRIRE BY RVLC, CIRCA 1760
stamped R.V.L.C. JMERoger Vandercruse, called Lacroix (1728-1799), maître 1755
(...)
This magnificent table à écrire epitomizes the flawless quality French ébénistes such as Roger van der Cruse dit Lacroix (1728-1799) produced during the middle of the 18th century.
Lacroix’s talent and mastery of the marquetry and parquetry techniques are evident in the present example, as well as his acumen for well-proportioned and elegant designs where fluidity and the purity of line prevail.
Catalogue Note (extrait) : Table mécanique à écrire
This model belongs to a group of tables à écrire executed by Lacroix, circa 1750 and is derived from the mechanical tables à écrire that Jean-François Oeben (1721-1763) created in the 1750s, notably one for Madame de Pompadour in the collections of the Louvre Museum (inv. no. OA10404).
Privileged cabinetmaker to the Crown, Oeben specialized in the manufacture of mechanical furniture equipped with ingenious systems which combined several functions.
As with Oeben’s examples, once the mechanism is in motion, it simultaneously moves the top back to reveal a larger drawer fitted with a writing surface, a small drawer and two lateral compartments.
(...)
PORTRAIT OF AN ELEGANT FAMILY IN A COURTYARD
Swiss or French School, circa 1790
watercolor with gouache highlights over graphite on vellum
(...)
Catalogue Note (extrait) :
Though the identity of the artist who created this lovely family portrait is unknown, the watercolor is stylistically similar to the works of Wolfgang Adam Töpffer (1766 - 1847) in the late 1780s/1790. His early style, developed in Paris in the years before the French Revolution, is picturesque, with influences from Dutch genre painting and country landscapes.
He returned to Paris in 1804 and worked on commission for Maria Feodorovna, Mother Empress of Russia and Empress Joséphine, and was the latter's art instructor.
(...)
TWO LATE LOUIS XIV/EARLY REGENCE GILT BRONZE MOUNTED EBONY, TORTOISESHELL AND BRASS MARQUETRY CONSOLE TABLES ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE OR HIS WORKSHOP
CIRCA 1720
one in première-partie with central drawer flanked by two short sprung drawers, stamped twice IDUBOIS JME, the other in contre-partie with one central drawer stamped JOSEPH and J.F.LELEU; variations to chasing of bronzes, feet slightly reduced in height, tapering legs and back of curved legs of première-partie table later veneered
Joseph Baumhauer (d.1772), marchand-ébéniste privilégié du roi c.1749
René Dubois (1737-1799), maître in 1755
Jean-François Leleu (1729-1807), maître in 1764
(...)
Catalogue Note (extraits) :
The table à six pieds is one of Boulle’s most innovative creations and enjoyed widespread success throughout the 18th century, appearing in the inventories and sale catalogues of important collectors including Randon de Boisset, Julienne and Dubois. Despite changing fashion much of Boulle’s output continued to be collected and used well after his death, which necessitated periodic repairs, and it is not unusual to find furniture from Boulle or his workshop bearing the stamps of later 18th-century restorers, as here.
Six-legged tables were acquired both separately and as pairs and were sometimes veneered and inlaid on the back, suggesting they were not always intended to be placed against a wall. The design corresponds to a pen drawing attributed to Boulle in the Musée des Arts Décoratifs, Paris (inv. 723 B1) [Fig.1], which was later engraved in Plate V of the Nouveaux dessins de meubles et ouvrages de bronze et de marqueterie inventés et gravés par André-Charles Boulle, a series of Boulle’s designs for furniture and objects published by Mariette in c.1720.
(...)
A LOUIS XV GILT BRONZE AND CHINESE PORCELAIN POT POURRI
THE CHINESE PORCELAIN 18TH CENTURY, THE MOUNTS MID-18TH CENTURY
the circular Chinese Export pot pourri bowl and cover painted in the 'Pompadour' pattern with a pierced collar fitted with Mennecy porcelain flowerheads, above a Chinese glazed biscuit recumbent stag
(...)
A RARE PAIR OF MEISSEN OVAL MONTEITHS MOUNTED WITH ARRANGEMENTS OF TÔLE-PEINTE AND PORCELAIN FLOWERS
THE MONTEITHS CIRCA 1740, THE TÔLE-PEINTE AND PORCELAIN FLOWERS 18TH CENTURY AND LATER
the deep bowls painted on either side in a slightly expanded Kakiemon palette in the 'Koreanischer Löwe' pattern with exotic bird in flight between an insect by a flowering plant and a mythical beast between the Sulkowski-molded foot and rim, the latter painted with further sprays of indianische Blumen and small insects beneath eight scallop shells rising from the rim edge, the S-scroll handles heightened in puce and with brown-haired female-head terminals, crossed swords marks in underglaze-blue, one with impressed numeral 25, now with removable gilt-metal mounts securing gold and green tôle-peinte leafy stems affixed with a profusion of colorful soft- and hard-paste blossoms
(...)
Catalogue Note (extraits) :
In 1749, the Dauphine of France Marie-Josèphe of Saxony, whom had just recently married the Dauphin in 1747, sent her father Augustus III a gift of Vincennes porcelain. It was a large confection of Vincennes porcelain flowers on tôle-peinte stems issuing from a flower encrusted white vase, mounted in gilt-bronze, the so-called ‘Bouquet de la Dauphine’.
This imposing masterpiece standing 115 cm high is now in the Dresden porcelain collection (...)
Luxurious porcelain flowers became exceptionally fashionable in the mid-18th century with the French Royal family and aristocracy, accelerated by the marchands-merciers who used porcelain flowers to decorate gilt-bronze candelabra, chandeliers, candlesticks and clocks.
Soft-paste porcelain flowers began to be made at the Vincennes manufactory in about 1745 and these brightly coloured flowers were intended to be used as table ornaments. In winter months when fresh flowers were not available these porcelain flowers could be scented with perfumes and rose-water.
By 1750, flowers accounted for five-sixths of the manufactory's output and this success was assisted by the royal privilège which prevented any other manufactory from making or painting them.
(...)
A LATE LOUIS XVI GILT BRONZE-MOUNTED MAHOGANY COMMODE, AFTER A DESIGN BY PERCIER AND FONTAINE
CIRCA 1790-95
attributable to Jean-Ferdinand Schwerdfeger
(...)
Provenance
Likely acquired by Albert Casimir (1738-1822) and Maria-Christina (1742-1798), Duke and Duchess of Saxe-Teschen
Thence by descent to their nephew and adopted son Archduke Charles of Austria, Duke of Teschen (1771-1847) (...)
Catalogue Note (extraits) :
Several clues point towards Jean-Ferdinand Schwerdfeger as the possible author of this work. Amongst the German cabinetmakers who worked in Paris on the eve of the Revolution, Jean-Ferdinand Schwerdfeger remains one of the least well known.
Born in Lower Saxony in 1734, he moved to rue Saint-Sébastien, Paris in the 1780s. On 26 May 1786, at the age of 52, he became a master in the Cabinetmakers' Guild.
A few pieces of furniture bearing his stamp are known, including the celebrated jewellery cabinet delivered to Queen Marie-Antoinette in 1787 [Fig. 2], proving that the remarkable quality of his production was already recognised by the Crown Garde-Meuble.
Image : RMN GP Château de Versailles / Christophe Fouin
(...)
It is probable that Schwerdfeger was able to take advantage of Riesener's disgrace in 1784, as after this date, in 1786, the Queen commissioned furniture for her bedroom at the Petit Trianon from Schwerdfeger.
Comprising a commode, a table and a console, this ensemble was delivered in 1788 and today it is partially preserved in its original location, as the commode is now in the collection of the Museum of Fine Arts, Boston.
(...)
The Habsburg provenance of the commode further supports an attribution to Schwerdfeger, as there is a strong possibility it was acquired by the Duke and Duchess of Saxe-Teschen.
The Saxon prince Albert Casimir, son of King Augustus III of Poland, married Archduchess Maria-Christina, fifth child of Empress Maria-Theresa of Austria and elder sister of Marie-Antoinette, in 1766, and was granted the Imperial title of Duke of Saxe-Teschen.
The couple were well traveled and cosmopolitan in outlook, serving as governors of Hungary and traveling to Italy in the 1770s, where they began their collection of works of art, particularly drawings and prints, which would become a lifelong passion.
(...)
The Roter Salon, Palais Erzherzog Friedrich (now The Albertina), Vienne
before 1919
JEAN-BAPTISTE LE PRINCE
PORTRAIT OF A WOMAN ON A DIVAN
signed and dated lower left: Le Prince 1772
oil on canvas, unlined
(...)
Provenance : Pierre Joseph Victor, Baron de Besenval de Brünstatt, by 1773, probably acquired directly from the artist ; his sale, Paris, Baillet, 10 August 1795, lot 70, with incorrect dimensions (...)
A LATE LOUIS XVI GILT AND PATINATED BRONZE CHINOISERIE MANTEL CLOCK
CIRCA 1790, THE GILT BRONZE CONCAVE BASE ADDED LATER
dial re-enamelled, signed Mauduit A PARIS;
anchor escapement with silk suspension operated by a key from the front
(...)
Catalogue Note (extraits) :
Two other examples of this model are recorded. The first, in the Musée Nissim de Camondo in Paris, has a much simpler marble base and a later onyx bowl suspended between the palm columns rather than a Chinese canopy and weathervane. The second is in the Royal Collection (RCIN 2868) and was probably supplied by Daguerre to the Prince Regent for the Chinese Room at Carlton House in the late 1780s or early 1790s.
A LOUIS XIV GILT-BRONZE MOUNTED BRASS AND TORTOISESHELL CONTRE-PARTIE MARQUETRY BUREAU PLAT ATTRIBUTED TO ANDRE-CHARLES BOULLE
CIRCA 1715
(...)
Provenance : Acquired by Jean Baptiste de Machault d'Arnouville, Comte d'Arnouville (1701-1794) and placed in the Grand Cabinet of the Château d'Arnouville, together with a cartonnier and clock by Pierre Gaudron (...)
A LOUIS XV GILT BRONZE-MOUNTED MEISSEN AND CHINESE EXPORT PORCELAIN POT POURRI
MID-18TH CENTURY
centered by a lidded Chinese Export bowl flanked by a pair of Meissen pheasants on a rusticated base
(...)
A LATE LOUIS XV GILTWOOD CANAPE A CHASSIS
CIRCA 1765
with two-tone gilding and 18th-century Aubusson tapestry cover depicting putti and scenes from La Fontaine's Fables, along with two tapestry pillows
(...)
MARGUERITE GÉRARD
LA CORRESPONDANCE FAMILIALE
signed on the stool lower left: Mle gérard
oil on canvas
(...)
A RÉGENCE GILT BRONZE-MOUNTED AMARANTH AND CHINESE COROMANDEL LACQUER ARMOIRE A DOUCINE
SECOND QUARTER 18TH CENTURY
the lacquer associated; remounted and feet later
(...)
JEAN-MARC NATTIER (1685 - 1766)
PORTRAIT OF MADAME ROYER, HALF-LENGTH, WITH A MASK AND FAN
pastel on paper, mounted on canvas
(...)
TWO MEISSEN FIGURES OF ROLLERS
CIRCA 1745
modelled by Johann Joachim Kändler and Johann Gottlieb Ehder, each with blue and black plumage, perched on high leafy stumps, one applied with a smaller bird and the other with a large beetle, one with impressed numeral 26
(...)
L'ensemble du catalogue de cette vente est consultable, ici :
Sotheby's New-York - The Collection of Ezra & Cecile Zilkha (20 November 2020)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Merci de partager avec nous ces merveilles !
LNLN, on devrait t’interdire de posts à moins de nous faire des chèques !!!
LNLN, on devrait t’interdire de posts à moins de nous faire des chèques !!!
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Gouverneur Morris a écrit:
LNLN, on devrait t’interdire de posts à moins de nous faire des chèques !!!
C'est clair.
La commode attribuée à Schwerdfeger est divine.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
Le plaisir des yeux, mes amis...
A lire : ICI
Je recommande la lecture complète de sa présentation sur le site de la maison de vente. Je n'ai pas tout recopié, c'eût été bien trop long ici, mais l'article est intéressant.Duc d'Ostrogothie a écrit:
La commode attribuée à Schwerdfeger est divine.
A lire : ICI
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)
La nuit, la neige a écrit:Le plaisir des yeux, mes amis...
Ah, tais-toi ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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