Ventes aux enchères (années 2020 et 2021)

Désolé, mais je ne vois pas une vieille paire de pantoufles usée, même ayant appartenu à la reine, sous ton beau fauteuil Jacob

Le gilet a fait 18.750 euros avec les frais (source : Noblesse & Royautés)

Comte d'Hézècques a écrit:Désolé, mais je ne vois pas une vieille paire de pantoufles usée, même ayant appartenu à la reine, sous ton beau fauteuil Jacob

Ah bon?

Gouverneur Morris a écrit:Le gilet a fait 18.750 euros avec les frais (source : Noblesse & Royautés)

Oui c'est ce que nous a dit DP2020. Mais le fichu de la reine ?...

Duc d'Ostrogothie a écrit:

Comte d'Hézècques a écrit:Désolé, mais je ne vois pas une vieille paire de pantoufles usée, même ayant appartenu à la reine, sous ton beau fauteuil Jacob

Ah bon?

...  même comme ça ?

Duc d'Ostrogothie a écrit:Oui c'est ce que nous a dit DP2020.   Mais le fichu de la reine ?...

Ooops... my bad et mes excuses à DP2020.

Par contre aucune idée pour ce fichu fichu !

La réponse dans son sujet : ICI...

Bien évidemment, le Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier sera également " commémoré " par les acteurs du monde marchand, à l'occasion de la vente " L'Empire à Fontainebleau ", organisée par la maison Osenat, le jour d'anniversaire de la mort de Napoléon.  



Catalogues à consulter, ici :

Osenat - L'Empire à Fontainebleau, vente du 5 mai 2021

Osenat - L'Empire à Fontainebleau, vente du 6 mai 2021

A suivre la présentation de quelques lots intéressants, ici ou là dans nos sujets.

En attendant de placer quelques lots de la vente dans nos sujets, voici quelques exemples de " reliques ", fort nombreuses dans cette vente.
Cette idolâtrie me surprendra toujours.  

Je ne donne ici que des extraits des descriptifs. Tout recopier serait bien trop long, et je vous renvoie donc à la consultation du catalogue pour les informations complémentaires.  


- Souvenirs rapportés de Sainte Hélène par Monsieur GUIOL chef de timonerie de la Belle Poule en 1840 Importante réunion de huit souvenirs sous verre avec annotations manuscrites sur papier fort (rousseurs).

1- Morceau de bois du cercueil de Napoléon pris sur le dessus.
2- Bois vivant coupé sur le saule de la tombe de l’Empereur.
3- Vis et morceau de bois du dessous du cercueil de Napoléon.
4- Morceau du premier saule pleureur planté sur la tombe de Napoléon à Sainte Hélène.
5- Plantes cueillies dans le jardin de Napoléon à Longwood. 6- Feuille de chêne sous lequel Napoléon allait souvent lire à Longwood.
7- Plusieurs plants cueillis à Longwood.
8- Bois de la maison de Napoléon à Longwood.(...)


- Provenant de la tombe de l'Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène : fragment de cercueil en acajou ; trois morceaux de végétaux et une fleur(...)



- Souvenirs de Sainte-Hélène provenant du Grand maréchal Bertrand : pierre du tombeau de l'empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène
- Morceaux du bois de son cercueil (...)
- Dans une enveloppe manuscrite à la plume : « Fleurs immortelles du plateau de Longwood et branche du chêne du jardin de l’Empereur sous lequel il déjeunait. Rapporté par M.Octave Aubry. 1933. » (...)




- Longue chemise ayant appartenu à Napoléon Ier (...) brodée la célèbre marque au « N » sous couronne impériale en fils de soie rouge.(...)
- Paire de bas tissés en soie teintée rouge (en partie décolorés) ayant appartenu à l'Empereur Napoléon Ier. Brodés à la cheville d'une baguette sommée de motifs fleuris et, en partie supérieure, brodés à jours au «N» sous couronne. (...)




- Paire de bas de soie blanche ayant appartenu à l'empereur Napoléon Ier, provenant de Joseph Archambault (...)



- Masque mortuaire en cire, tirage du modèle dit du Docteur Arnott. Marqué au dos « D. Arnot St Helena 6 mai 1821 (...)



- Bande en batiste tâchée du sang de l'empereur Napoléon Ier, utilisée lors de son autopsie (...)
- Mouchoir de l'empereur Napoléon Ier, en batiste, à deux angles brodés du chiffre « N » sous couronne impériale (...)
- Mèche de cheveux de l'empereur Napoléon Ier dans un papier plié



- Gratte langue de l’empereur Napoléon Ier par le Gal Montholon (...)  



- Chaine de cheveux de l'empereur
Fin collier formé d’une torsade de fils d’or et de cheveux. Fermoir en or poinçonné tête de bélier (1819-1838). Longueur totale : 66 cm.

Il parait que tout s'achète et tout se vend. Je suis toujours très impressionnée de voir les objets parfois très bizarres que l'on vend  aux enchères  et que l'on achète bien sûr ......

Passe bientôt en vente chez Audap une belle paire d'encoignure par Carlin livrée pour le garde meuble privé de Marie Antoinette

Merci, cher Capin.

Nous présentons ces encoignures plus en détail dans cet autre sujet :

Marques du mobilier et sceau du Garde-Meuble de Marie-Antoinette

Voici un objet qui passera le 7 juin à Drouot chez Pierre Bergé & Associés :

PRÉCIEUX PORTE-PLUME D'ENFANT en nacre montée en or (750 millièmes).
De forme tubulaire, la pointe destinée à recevoir la plume en métal, le bouchon se fermant à vis.
Bon état. XVIIIe siècle.
L_8,3 cm
Poids brut : 6,37 g.
Présenté sur fond de velours de soie bleue dans un coffret-reliquaire en bois de loupe sous verre (un manquant).
L_14 cm P_7,5 cm
On y joint un papier manuscrit daté de février 1897 et signé par I. Martineau : «Ce porte-plume est celui dont se servait la reine
Marie-Antoinette quand elle était enfant. Il est offert à Millie Moore par Mademoiselle Martineau comme un haut témoignage de satisfaction pour les progrès de sa chère petite élève».
Provenance :
- Ce porte-plume aurait servi à Marie-Antoinette (1755-1793) pendant son enfance, en tant qu'archiduchesse d'Autriche.
- Selon le catalogue de l'exposition «Marie Antoinette et sa cour» de 1927 à la Bibliothèque de Versailles, où cette relique fut présentée sous le n°398, ce porte-plume aurait été donné par la Reine de France, épouse du roi Louis XVI, à un médecin de la Cour de Versailles.
- Puis à Mademoiselle Martineau, professeur à la fin du XIXe siècle.
- Puis en février 1897 à Millie Moore «en haut témoignage de satisfaction pour (sa) chère petite élève».
- Puis collection Millie-Berthe Moore, mariée à Maurice Cauderay.
- Puis par descendance.
Exposition : «Marie Antoinette et sa cour», mai-juin 1927, Bibliothèque de Versailles, cat. n° 398 : «Porte-plume dont se servait l'Archiduchesse Marie-Antoinette pendant son enfance. Provient d'un médecin de la Cour. À Mme. M(aurice) Cauderay». Le catalogue original d'exposition sera joint au présent lot.

Bonjour LazareDuvaux, soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette !

Je vous remercie pour ce premier message et la présentation de ce touchant porte-plume avec lequel la petite archiduchesse Antonia a peut-être fait des pages d'écriture ponctuées de pâtés . Sa traçabilité est-elle bien sûre ? Il me semble si moderne déjà ! ... mais trop précieux, en tous cas, pour ne pas avoir appartenu à une élève de qualité .

Merci à vous!
Il est présenté comme étant du XVIIIe siècle, on retrouve sa trace jusqu'en 1897, avec notamment sa présence à l'exposition sur la Reine de 1927, pour ce qui est des 100 ans auparavant, en revanche, malheureusement on perd sa trace... Je trouve cet objet touchant!

Voici un portrait présenté prochainement en vente aux enchères.
Les traits de cette femme me font penser à ceux de la princesse de Lamballe, tels que visibles sur quelques-uns de ses portraits.
Ceci dit la tenue, très pauvrette, me refroidit un peu ;  de même que cet aspect " échevelé " de la dame ou la bouche trop grande.

Ce pourrait-il que ce tableau soit un portrait de la princesse ? Qu'en pensez-vous ?  

Jean-Baptiste André Gautier d'Agoty (Paris 1740 - 1786)
Portrait de dame au panier fleuri
Toile ovale Signé et daté à droite Peint par le / Chr D’Agoty / Peintre de la / Reine en / 1785
Sans cadre. (Restaurations anciennes)



Note au catalogue

Jean-Baptiste André GAUTIER-DAGOTY, ou GAUTIER D’AGOTY (Paris, 1740 - Paris, 1786), peintre français, spécialisé dans l’art du portrait.
Fils du graveur Jacques Gautier d’Agoty, il a quatre frères, tous artistes : Honoré-Louis, Jean-Fabien, Édouard (dont le fils Pierre-Édouard Dagoty deviendra aussi artiste), et Arnauld-Éloi Gautier-Dagoty. Chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Latran, il est parfois appelé « Le Chevalier Dagoty ».
Il est également l’auteur d’ouvrages laissés inachevés : Galerie des hommes et des femmes célèbres qui ont paru en France (1770), et La Monarchie française (1770).

Faisant sa carrière à Paris, il devient le protégé de Marie-Antoinette, qui lui commande un portrait pour l’envoyer à Vienne. Ce tableau sera finalement offert par la reine au prince Georg Adam von Starhemberg en 1777, puis donné au musée national du château de Versailles par le commandant Paul-Louis Weiller en 1954.

Gautier-Dagoty a aussi réalisé les portraits de la comtesse de Provence et de la comtesse d’Artois, les belles-sœurs de la reine. La majorité de ses œuvres sont aujourd’hui conservées au musée national du château de Versailles.
Gautier-Dagoty est l’auteur d’une gouache sur papier le représentant peignant la reine (il réalise le dessin du portrait de 1775), tandis que celle-ci joue de la harpe dans sa chambre en compagnie de ses amis et de sa suite. Une femme tend à la reine un billet sur lequel Gautier-Dagoty lui demande de le nommer son peintre personnel.

* Source et infos complémentaires : Osenat, Versailles - Vente du 11 juillet 2021








Marie-Thérèse-Louise de Savoie Carignan, princesse de Lamballe
Par Joseph Ducreux
Anciennement attribué à l'atelier d'Antoine-François Callet
Huile sur toile, 1778
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin



Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
signé et daté 'V. Re. Le Moine. 1779' (en bas à gauche)
huile sur toile, ovale
Image : Christie's


Portrait présumé de la princesse de Lamballe
Adélaïde Labille-Guiard
Pastel, c. 1783
Stiebel, London, Jules Ferral 1902
Lit. : Portalis, 1902, repr. ; Passez 1973 n°50
Photo : http://www.pastellists.com


Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
Louis-Edouard Rioult
D'après le portrait disparu de la princesse par F.H Drouais
Huile sur toile, 1843
RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot


Vous retrouverez d'autres portraits de la princesse de Lamballe (avec de tout et son contraire ) dans notre sujet iconographique :

Portraits de la princesse de Lamballe

Tous nos sujets consacrés aux oeuvres des frères Dagoty, dont celles évoquées dans le descriptif de la maison de vente, se retrouvent ici :

Marie-Antoinette par et d'après les frères Gautier-Dagoty

Enfin, notre sujet biographique consacré à ce peintre :

Le chevalier Dagoty : Jean-Baptiste André Gautier Dagoty

Je transmets ici le message transmis par l'étude Magnin Wedry, au sujet d'un lot prochainement présenté en vente aux enchères :

Nous présentons dans notre vente du 9 juillet prochain une exceptionnelle série de 12 fixés sous verres représentant les différentes étapes de fin de la monarchie française à Drouot en salle 5.
Je vous adresse le lien internet afin de consulter notre site.
https://www.mw-encheres.com/lot/112055/15580341?
Pour tous renseignements complémentaires n'hésitez pas à me contacter au 01 47 70 41 41
Bien cordialement.

Adresse e-mail de l'expéditeur: wedry@mw-encheres.com

Merci pour la communication de cette information.  

Bien entendu, nous avions déjà signalé la mise vente aux enchères de ces oeuvres, en les détaillant et les illustrant dans notre sujet   :

La peinture sur / sous verre au XVIIIe siècle - Fixés sous verre illustrant la fin de la monarchie française

Et en aperçu ici :

Très prochainement à Drouot aura lieu une vente exceptionnelle d'un tableau de Ribeira


Mais ce n'est pas de lui dont je veux parler mais plutôt d une robe de Worth ( en vente aussi le même jour) qui utilise une réplique du lampas tissé pour Mme du Barry fait de roses et de boutons de pivoines

Magnifique !

Splendide en effet ! On la verrait bien portée dans un Boldini...


https://inspirationsdeco.blogspot.com/2012/07/madame-de-florian-un-tresor-decouvert.html

ou un Laszlo !


https://fr.wahooart.com/@@/8YDNZK-Philip-Alexius-De-Laszlo-portrait-de-dame-Illingworth

Passe en vente ce mardi à Drouot




La note de la maison de vente :
Petite table à écrire marquetée sur le plateau des attributs de la musique encadrés
de branchages fleuris et feuillagés sur fond d’amarante , les ceintures plaquées de
bois de rose encadrée d’amarante souligné de filets de buis , de forme rectangulaire,
elle ouvre par un tiroir latéral à droite et repose sur des pieds cambrés. Elle porte la
marque du Garde-Meuble privé de Marie-Antoinette, la marque « GRW » des Greniers
des Récollets du château de Versailles, la marque au grand pinceau « W » du château
de Versailles au XVIIIe siècle et le numéro d’inventaire « Du N° 193 ».
Époque Louis XV
Garniture de bronze ciselé et doré tels que galerie ajourée, chutes, entrées et sabots.
H : 71 – L : 61- P : 35 cm

La composition relative simple de cette élégante table à écrire n’est pas en rapport avec sa
provenance versaillaise. En effet, le meuble porte sous son plateau de nombreuses et précieuses indications permettant de le rattacher à l’ameublement du château de Versailles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ne passant pas alors par la voie classique des livraisons au Garde-Meuble de la Couronne.
Tout d’abord, attardons-nous sur la marque « GRW », longtemps restée énigmatique. Il
s’agit en fait du Garde-Meuble privé des Dauphines créé pour Marie Leszczynska et situé,
lorsqu’accompagné de la lettre « W », à proximité du château de Versailles. Ainsi, concernant la table que nous proposons, certainement achetée vers 1765-1770, cette marque indique qu’elle figura probablement dans un premier temps dans le Garde-Meuble privé de Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), alors Dauphine de France dans les Greniers Récollets du château de Versailles , relevons toutefois qu’il est également possible qu’elle entra aux Récollets au cours des quelques années au cours de laquelle Marie-Antoinette était Dauphine (1770-1774), puis, elle reçu la marque circulaire du Garde-Meuble privé de la reine dans les dernières années de l’Ancien Régime. Pendant ces deux décennies, elle fut de toute évidence rattachée au service de la Maison de la reine Marie-Antoinette et fut employée au château de Versailles où elle reçut la marque au grand pinceau du château, ainsi que le numéro d’inventaire 193, numéro désignant probablement un lot de meubles ou un appartement.
De nos jours, parmi les rares meubles connus portant la marque des Greniers des Récollets
du château de Versailles, marque souvent associée à celle du Garde-Meuble privé de Marie-
Antoinette, citons notamment : une table à écrire, estampillée de Pierre Macret, mais rattachée à l’oeuvre de Charles Topino, qui fut acquise par le château de Versailles dans une vente monégasque en décembre 1994 , ainsi qu’une table à jeu en placage d’acajou, portant également l’estampille de Pierre Macret, qui fut achetée dans une vente parisienne en 1950 par le château de Versailles (les deux meubles sont illustrés dans « Le Garde-Meuble de Marie-Antoinette, Dauphine, puis Reine » dans P. Arizzoli-Clémentel, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 2, Editions Faton, Dijon, 2002, p.148-149, catalogue n°50-51). Enfin, mentionnons particulièrement le célèbre coffre à bijoux de Martin Carlin à plaques de porcelaine de Sèvres livré en 1770 à la dauphine Marie-Antoinette à l’occasion de son mariage qui retourna dans les collections du château de Versailles en 1997 (voir « Le coffre à bijoux (1770) de Marie-Antoinette revient à Versailles » dans Versailles, deux siècles d’histoire de l’art, Etudes et chroniques de Christian Baulez, p.215-217 , article dans lequel l’auteur dénoue le mystère de l’énigmatique marque « GRW »)

Acheté en octobre dans une vente aux enchères en province : ouvrage de Madame la Dauphine pendant sa réclusion au Temple. Je l’ai fait encadrer dans un petit cadre d’époque et je trouve le résultat du plus bel effet !

Pardon, DP 2020, mais le libellé me semble un peu singulier...   Il n'y avait pas de Dauphine au Temple pendant la réclusion de la famille royale.   La reine était entourée de la princesse Elisabeth ( sa belle-soeur ) et la princesse Marie-Thérèse ( Madame Royale ).

Mme de Sabran a écrit:Pardon, DP 2020, mais le libellé me semble un peu singulier...   Il n'y avait pas de Dauphine au Temple pendant la réclusion de la famille royale.   La reine était entourée de la princesse Elisabeth ( sa belle-soeur )  et la princesse Marie-Thérèse ( Madame Royale ).

De toute évidence l’inscription date de la Restauration : Marie-Thérèse devient dauphine une fois mariée au dauphin, le duc d’Angoulême.

Voilà, c'est certainement cela !