Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu

... désolée !

charenton a écrit:
Selectionnez le lien qui est dans le message de Madame de Sabran et vous irez sur le site Ebay.    

J'essaie d'y aller le moins possible, sinon mon compte bancaire se viderait à coup d'oeil

petite conf Canal Académie sur

Emilie du Chatelet avec des anecdotes du duc et duchesse de Richelieu

par Hélène Rinard

et mme de Graffigny

https://www.canalacademies.com/emissions/au-fil-des-pages/le-tricentenaire-de-la-naissance-demilie-du-chatelet

La maréchal aime Bourette ......... comme dirait Renée Dunan, "reliée en veau"

Charlotte Reynier, épouse Curé, puis Bourette
• La Muse limonadière. Paris : Sébastien Jorry, 1755.

https://www.gazette-drouot.com/lots/23430169-bourette-charlotte-reynier-epouse-cure-puis-1714-1784-




provient probablement de
22 novembre 2023, 14h VENTE EN LIGNE:
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Les de Montalembert sont de vieilles épées de France qui, une fois ayant fait la guerre toujours pour le roi, reviennent chez eux , sans trainer à la cours et tiennent des charges locales.
On a donné le prénom de Marc-René et la famile le redonnera en pensant à sa parenté avec d'Argenson. Il passe plus de 4 ans à étudier avant de s'abstraire dans le militaire comme font les nobles habituellement.Il prend le virus des sciences et des techniques et se fait fort d'être un noble entrepreneur.

Il achète à coté de chez lui une forge et mines à Ruelle, au bord de la Charente, au tout début, à un certain Saint-Simon, duc ...Et tout de suite il pousse à fond son entreprise à faire des canons pour la Marine, pour le port de La Rochelle qui est en bas de la Charente. Les ministres de Marine du roi lui donnent force argent car on manque de canons et Montalembert promet quasiment de couvrir les besoins. Au lecteur de voir ce qu'il en advient. Ses canons sont pas très bons et les ministres le doublent par Jean Maritz (Berthoud 1680 - 1743) qui inventa une machine à aléser qui révolutionna la fabrique des canons.Bref ...

Margré tout il fait un carrière militaire classique sous la protection de Conti et va en guerre avec lui, à l'époque où on ne regarde que les batailles de Saxe. Il restera toute sa vie gradé dans la Maison du Roi.
Il envoie force mémoires aux ministres insistant souvent sur les meilleures défenses à prendre dans telle ou telle question militaire ou tel ville ou place. Proposant sa "Fortification Perpendiculaire". Les militaires de la Révolution tel Carnot en discuteront encore.

Vers la fin 1757, il est envoyé militaire près de la Suède pour pousser à debarquer, faire un front ouest à la Prusse. Il y a un peu de correspondance avec le maréchal de Richelieu. Mais la Suède ne veut bouger ni faire ce qui serait le mieux militairement, le siège de Stettin, la plus grande forteresse d'Europe. Inlassable il fera l'envoyé militaire près de la Russie pour la lier à la Suéde pour marcher vers Berlin. L'autriche ne veut pas non plus l'écouter dans cette guerre au Nord et à L'ouest. Choiseuil, de Vienne participe à conseiller ce qu'il faut faire avec Montalembert et Richelieu.

Il ira avec le duc d'Aiguillon essayer de défendre Belle-Isle de l'attaque anglaise en 1761.. Finalement l'ile sera prise et servira de pièce à échanger contre Minorque conquise par le Maréchal de Terre et de mer, le duc de Richelieu en 1756.

Les mémoires rencontrant les préoccupations, de plus ou moins loin, de défense cotières des ministres, Choiseil va lui demander de fortifier la cote ouest, l'Aunis-Saintonge. En particulier l'ile d'Aix où le ministère va y muter un officier du nom de Chaderlos de Laclos qui va bien comprendre Montalembert, va s'épanouir dans la société de La Rochelle et debuter la confection de sa mine littéraire exposive, les Liaisons Dangereuses, conforme à sa formation à l'artillerie. En 1795, il peaufinera le boulet explosif ...., c'est dire!

En 1770, il se marie.Le maréchal duc de Richelieu et le duc d'Aiguillon signe au contrat après lecture du notaire.

Le combat d’Ouessant, en 1778, marque le retour en force des français des défaites de la guerre de Sept-ans. Le Comte d’Orvilliers, chef d’escadre, charentais lui aussi de pleine terre à Cherves (Cherves-Richemont. 16370) au chateau Chesnel, a dans sa cabine les 2 premiers tomes de la Fortification Perpendiculaire de de Montalembert. Il semble qu'il y fut aussi.

Riche,vers les années 1780, il se fait construire un Hotel rue de la Roquette à Paris. Drole d'idée car on était plus au temps des petites maisons. Avant-cour, cour, grand jardin derrière. On disait à l'époque que les plus beaux parquets étaient Versailles, Chantilly ou Montalembert. La place Voltaire ou Leon Blum dans le 75011 est à l'emplacement de cet Hotel qu'il est pas facile de trouver en carte et plan.
Conforme aux temps, il y a fait du théatre, des fêtes, et de la musique. Avec la mode des Ballons, il fera le sien dans les jardins de la Roquette, en faisant monter, grande première, des femmes.
Y. Pierron, en quelques très bonnes pages, expose l'explosion de la Franc-Maçonnerie à la vieille de la revolution. On n'a pas la preuve que Montalembert fut F. M. mais son hotel servi de réunion à une grande Loge. Montalembert fonce toujours dans ses travaux et ses visions de fortifications malgré l'adversité. Mirabeau le contacte pour le faire entrer dans un comité militaire. Là encore quelques mots sur la conjonture militaire de la révolution, le Comité Militaire de Mirabeau et Dubois de Crancé, dont on parle peu d'habitude. Montalembert demande à Carnot (que capitaine) de l'assister ... on le retrouvera donc au Comité de défense présidé cette fois par Carnot qui tient le sort de la France.

L'auteur de cette biographie est un fils naturel charentais de Guez de Balzac (cf wikipedia).
Cette biographie a le style réthorique noble comme il était requis dans le passé pour le plaisir de lire.


Marquis de Montalembert. Les illusions perdues. de Yvon Pierron. Ed. Arlea.

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VOLTAIRE (François-Marie Arouet, dit). Lettre... - Lot 123 - Osenat
VOLTAIRE (François-Marie Arouet, dit). Lettre signée « Voltaire » au maréchal-duc Louis-François-Armand de Vignerot Du Plessis de Richelieu. Ferney, 28 janvier 1772. 2 pp. in-8 carré. « Permettez que je vous interrompe un moment pour vous remercier de ce que vous voulez bien faire pour mon gendre Dupuits. Car je dois appeller mon gendre celui que j'ai marié à Mlle Corneille. Je viens de lire dans un discours prononcé à l'Académie française, un digne éloge de l'encouragement que vous avez donné aux soldats. C'est une des plus belles institutions qu'on avait jamais faittes, et qui doit être consacrée dans l'histoire... » Voltaire, qui avait donné une édition commentée des œuvres de Pierre Corneille, avait adopté l'arrière-petite-nièce du dramaturge, Marie-Françoise, l'avait dotée et lui avait fait épouser en 1763 l'officier des armées du roi Pierre Jacques Claude Dupuits de Maconnex. Le maréchal-duc de Richelieu était membre de l'Académie-Française depuis 1720. Il refusa d'y recevoir Pierre-Laurent Buirette de Belloy, lequel rapporta pourtant dans son discours de réception, le 9 janvier 1772, que lors de l'expédition de Minorque qu'il avait dirigé contre les Anglais en 1757, Richelieu avait remédié au relâchement de ses troupes en publiant une déclaration selon laquelle tout soldat pris en faute sur la discipline serait privé de l'assaut. AMI ET PROTECTEUR DE VOLTAIRE LE DUC DE RICHELIEU, l'invita à séjourner dans son domaine dès 1720, prit les eaux avec lui à Forges en 1724, et lui commanda en 1745 La Princesse de Navarre pour le mariage du Dauphin. En 1757, Voltaire le félicita pour la prise de Minorque, et, à partir de 1763, le harcela pour tenter d'obtenir son soutien dans l'affaire Calas. Libre-penseur, le duc de Richelieu fut l'un des principaux correspondants du philosophe.
https://www.osenat.com/lot/113832/14867653-voltaire-francoismarie-arouet

The English Historical Review. 1977 Vol. XCII; Iss. CCCLXIV
Louis-Adrien Lepaige and the attack on De l'esprit and the Encyclopédie in 1759
ROGISTER, J. M. J. En anglais


Il faut aller chercher en domaine anglais un étude du janséniste et parlementaire Lepaige qui inspira de ses vues juridiques et constitutionnelles la nouvelle doctrine (non-publiée alors, dans les années 1754) des Parlementaires et du Parlement qui vont être en lutte contre le Roi. Jusqu'à la mort de deux en 1789!!!

En 1753-54 Le maréchal duc de Richelieu ira pour le Roi mener des négociations pour essayer d'oeuvrer à la résolution du conflit entre le Roi et les Parlements. Ainsi que d'autres.
Allez conquerir Minorque. _ Donner moi la carte.
Allez voir les parlements. _  Donnez-moi du Le Paige.


Les ministres essayeront de lui jeter Montesquieu dans les jambes mais Montesquieu est trop hautain pour participer et faire pièce aux parlementaires. Voltaire semble regarder passer les avions.
Il faudra la venue de Maupeou qui comprend 5/5 ce que fait Le Paige du sort de la royauté.


voir p.524. Note N°2
https://fr.zlib-articles.se/ireader/45453837

Belles rérérences pour creuser le sujet. Et essayer de le ramener en France .... l'exposer au public qui attend de

comprendre ce qu'est la représentation.

Voisenon (Charle Henri de Fusée de). Anecdotes littéraires.


.................
Favart l’admira, l’aima et l’épousa. Ce mariage leur causa bien de chagrins ; le maréchal, de Saxe leur
donna la direction de sa troupe de l’armée. Il devint éperdu de la femme,
qui, par contrariété, redoubla d’amour pour son mari, et prit le maréchal
dans la plus grande aversion. Elle se déroba et vint à Paris, où elle débuta,
sur le Théâtre Italien, dans le ballet des Savoyards ; elle attira toute la
France. Le maréchal, piqué, la fit enlever, et la menaça de faire périr Favart
si elle ne se rendait pas. Elle fut effrayée, et, par amour pour son mari, elle
lui fut infidèle. Le pauvre Favart, désespéré, craignant les menaces
continuelles du général, se cacha dans une espèce de souterrain, où il gagna
le scorbut, et ne vécut que du talent qu’il avait de peindre à la lumière des
éventails. Le maréchal mourut ; et, comme la Chantilly mêlait à ses faveurs
qu’on lui arrachait les reproches les plus cruels, elle ne tira guère d’autres
avantages de sa situation que sa liberté. Elle en profita pour rentrer à la
Comédie Italienne. Son mari revint avec elle ; elle le pressa, le presse et le
pressera toujours de composer des pièces. Favart est d’une paresse
insurmontable, promet sans cesse, tient rarement, et se laisse éternellement
gagner par le temps. C’est lui et sa femme qui ont fait le tort au bon goût
d’introduire les pièces à ariettes. Le Bajoco fut la première ; il donna
ensuite Ninette à la Cour, dont sa femme avait choisi tous les airs, et qui
sont parodiés singulièrement bien. Comme elle a l’imagination
extrêmement gaie, elle communiquait ses idées à Favart et à quelques-uns
de ses amis, qui les mettaient en œuvre de concert avec elle ; et ce sont ces
productions, qui, avec raison, paraissent sous son nom, parce qu’elle y a la
meilleure part. M. le duc de Praslin chargea son mari, au dernier traité de
paix, de faire une comédie sur cet évènement. Le sujet était scabreux ;
cependant l’Anglais à Bordeaux parut avec éclat, et valut à son auteur une
pension de mille livres. L’année dernière, M. de Richelieu lui fit faire, pour
Fontainebleau, la fée Urgelle, où sa femme joue la vieille d’une manière
inimitable. On fut assez content de ce spectacle pour donner à Favart le titre
de compositeur de la cour, avec mille livres d’appointement. Cette charge,
créée pour lui, le forcera de travailler. C’est ainsi qu’on devrait toujours
faire tourner au profit du public les récompenses des gens de lettres.

du livre de 1885. Gallica. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1083501/f9.item

https://www.daguerre.fr/lot/123219/17675378-richelieu-ragonneau-francois-p

[Richelieu]. RAGONNEAU (François). Plaintes de la ville de Richelieu corrigées, augmentées, et traduites du latin S.l., s.n., 1760.

Très rare édition - vraisemblablement la première - de cet ouvrage composé à la gloire de la ville et du château de Richelieu, dédié au maréchal L.-F. Armand Duplessis de Richelieu. Il s'agit d'un poème latin intitulé « Ricolocus dolens », qui figure ici accompagné de sa traduction française en regard. L'on n'en signale aucun exemplaire dans les grands catalogues de bibliothèques (BnF, CCfr, Worldcat), où seule figure la 2ème édition de 1764.



https://www.bm-tours.fr/index.php/notices/plaintes-de-la-ville-de-richelieu-par-m-francois-ragonneau-lieutenant-particulier-assesseur

bio
https://books.google.dz/books?id=xEwMAQAAMAAJ&pg=PA422&lpg=PA422&dq=RAGONNEAU+(Fran%C3%A7ois).+Plaintes+de+la+ville+de+Richelieu&source=bl&ots=pWyHU9iQky&sig=ACfU3U1hRzQeotKZkxTIS09LGB5nx_Iwaw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi7oNTR6_iCAxWUU6QEHa2GBXQ4ChDoAXoECAQQAw#v=onepage&q=RAGONNEAU%20(Fran%C3%A7ois).%20Plaintes%20de%20la%20ville%20de%20Richelieu&f=false