Notre jeu de l'été

Écartelé entre Lecréateur et Lucius, et de gueule n’en ayant plus

Pour Lucius, Dominique... et tout le monde ! J'arrive, j'arrive...avec seulement un premier dossier!
Tous les renseignements que j'ai déjà donnés hier et donne ici sur cette branche bâtarde des Le Hardy de Beaulieu, après les avoir collationnés soigneusement, viennent surtout, mais pas tous, d'une volumineuse et très précieuse étude que j'ai pu dénicher chez un bouquiniste en Belgique et parue dans : L'intermédiaire des généalogistes, numéro 60, novembre 1955, qui contient une foule prodigieuse de renseignements (dont des reproductions d'archives, tableaux, gravures, anciennes photos de châteaux disparus, pierres tombales etc) : Marcel Bergé, Les bâtards de la Maison de Bourgogne et leur descendance. (ndlr : on s'aperçoit au passage, au vu de ces nombreuses dames et demoiselles "élues" par les ducs, qu'ils les choisissaient bien... ou bien que les artistes choisis pour les pourtraicturer ne manquaient pas de talent !). L'auteur n'est pas allé au delà du petit-fils (donc de la main gauche) du duc Philippe le Hardy parce que, dit-il (en 1955 !) : "A la demande du vicomte Robert le (sic) Hardy de Beaulieu, nous n'avons pas développé la généalogie de cette famille au sujet de laquelle un important ouvrage est en préparation". Je n'ai pas encore trouvé la trace de cet ouvrage, mais j'ai comme l'impression qu'il s'agi(rai)t d'une publication à diffusion restreinte. Toujours au passage, je signale que cet auteur (M. Bergé) fait preuve d'un professionnalime remarquable d'historien, ce qui est rare !
Sans plus tarder, voici donc déjà de quoi apaiser un peu votre soif :
Mère du bâtard du duc Philippe-le-Hardy: Marie d'Auberchicourt, dame du Risoir (morte le 31-10-1401, épouse de Gilles de Silly mort en 1388), fille de Baudouin V d'Auberchicourt,seigneur d'Estaimbourg, et de Marguerite de Mortagne-Landas, dame de Bouvignies. Le beau-père et l'un des oncles de  cette Marguerite furent tués à la bataille de Poitiers, aux côtés de Philippe-le-Hardy.
Ce bâtard (tantôt appelé Henry le Hardy, tantôt Henry du Risoir),né vers1360,mort vers la Noël 1409,fut chargé de missions de confiance par le duc son père.
Fils de ce bâtard : Jehan du Risoir (ou Jehan le Hardy). Epoux de Marie de Mussain, morte en octobre 1439, dont naquit un fils appelé également tantôt Jehan du Risoir tantôt Jehan le Hardy.C'est de cette branche que sont issus les actuels vicomtes le Hardy de Beaulieu.
Philippe-le-Hardy n'a certainement pas reconnu son bâtard, sans quoi nous le saurions, cela va de soi. Cette absence de reconnaissance est même assez étrange, car ses successeurs n'ont pas hésité à reconnaitre plusieurs des leurs qui, reconnus ou non, ont occupé des fonctions importantes et  entretenaient des rapports étroits avec les ducs et ensuite avec les princes espagnols ou autrichiens qui étaient à la tête des Pays-Bas espagnols. Je vois par exemple que Charles de Bourgogne, arrière-petit-fils du duc Philippe-le-Bon, fut nommé gouverneur de Zélande, et que son petit-fils obtint du roi Charles II (d'Espagne) la permission de porter les armes pleines de Bourgogne "brisées en pointe d'or". Il me semble que la pointe est une pièce honorable... mais cette brisure ne rappellerait-elle pas, malgré tout, même si c'est fait discrètement, qu'après le bâtard initial issu de Philippe-le-Bon invervient encore un bâtard dans la filiation du solliciteur ? Je ne suis pas un grand spécialiste de l'héraldique, Lucius pourra sans doute nous éclairer ! Malgré tout ça, Charles II n'entretenait que de bons rapports avec ce lointain cousin de ses Pays-Bas. Et tout ça pour faire comprendre que les Le Hardy de Beaulieu sont comme perdus dans la foule des bâtards et descendants des bâtards des grands ducs d'Occident !

Les bâtards reconnus de Bourgogne portent diverses brisures.
Contrairement à ce que l'on dit souvent, il n'y a pas de brisure de bâtardise officiellement, même sa la barre s'est imposée officieusement à partir de la fin du Moyen-Âge. Mais une fois qu'elle est donnée à un bâtard, il faut trouver d'autres brisures pour ceux qui suivent !

La non-reconnaissance par contre empêche de porter les armes de Bourgogne. Cela ressemble de plus en plus à un ajout postérieur. N'étant pas spécialiste de la période, je ne vais pas me lancer dans une recherche des armes des Risoir, mais cela serait intéressant.



Je ne savais pas que

Puisque nous sommes dans l'emblématique bourguignonne, voici une petite devinette pas difficile :

Les ordres de chevalerie médiévaux développent une emblématique toujours très spécifique. Pourtant, un détail est commun à l'emblématique de l'ordre de la Toison d'Or et du Saint-Esprit, lequel ?

Sont-ce les flammes que l'on trouve à la fois sur le manteau de l'ordre français et au-dessus de la toison dans l'ordre bourguignon ?

Votre réponse doit être formulée avec des mots, sinon ce serait trop facile !

Lecréateur a écrit:Pour Lucius, Dominique... et tout le monde ! J'arrive, j'arrive...avec seulement un premier dossier!

...   mais du roboratif !     Merci, cher Lecréateur.
Wikiwand nous offre une jolie image .
https://www.wikiwand.com/fr/Auberchicourt

Lucius a écrit:Votre réponse doit être formulée avec des mots, sinon ce serait trop facile !

On y trouve briquets, pierre-à-feu et flammes ?

Madame de Sabran a écrit:.   mais du roboratif !  

Mais c'est tout près de Beaulieu ! Encore un peu plus vers l'ouest, là-bas juste après la crête, et vous y êtes! Merci

Où voyez-vous des pierres à feu dans l'ordre du Saint-Esprit ?

Mais vous avez trouvé : les deux, par des voies différentes, adoptent l'emblème du feu. À vous Gouverneur !

Je pense que c'est assez simple (peut-être trop ?!):des deux côtés figurent les flammes qui symbolisent les langues de feu descendues sur les apôtres le jour de la Pentecôte

Lucius a écrit:Où voyez-vous des pierres à feu dans l'ordre du Saint-Esprit ?

Mais vous avez trouvé : les deux, par des voies différentes, adoptent l'emblème du feu. À vous Gouverneur !

Ok je planche sur une nouvelle colle pour vous !!!

Lecréateur a écrit:Je pense que c'est assez simple (peut-être trop ?!):des deux côtés figurent les flammes qui symbolisent les langues de feu descendues sur les apôtres le jour de la Pentecôte

Gouverneur a déjà trouvé

Merci Le Créateur et Lucius pour vos arguments. 

Momo, vous proposez quoi de beau ? 

Où suis-je ?

Bâtiment du XVIIe, XVIIIe siècle ?

... France, Paris, étranger ?

Au pif, l'Hôtel de Toulouse, Banque de France depuis 1811 ?

XIXè, en France, en Province

Etrangement l'Hôtel de Toulouse n'est pas sans lien avec ce bâtiment

Ce bâtiment serait il lié au monde de la banque, des affaires ou à l'histoire des princes légitimés issus de Louis XIV et de Mme de Montespan ?

A l'histoire des princes légitimés !

D'accord. 

Du côté des filles :

- Mademoiselle de Blois, duchesse d'Orléans ? 
- Mademoiselle de Nantes, princesse de Condé ? 

Du côté des garçons :

- Le duc du Maine ? 
- Le comte de Toulouse ?

Je cite seulement les enfants qui sont devenus adultes. J'omet par exemple le comte de Vexin ou Mademoiselle de Tours.

A moins qu'il s'agisse des enfants de Louis XIV et de Mlle de La Valliere, comme la princesse de Conti ?

De plus, s'agit-il d'un bâtiment ayant appartenu parmi les noms cités ou d'un de leurs descendants ?

avec une belle cascade ...