Notre Jeu de l'été !

Il fallait absolument pouvoir se couvrir, en conséquence il fallait au préalable pouvoir se découvrir, donc il fallait se présenter avec un chapeau... afin de pouvoir ensuite l'ôter ! Tout cela pour les messieurs ?!

Lecréateur a écrit:Il fallait absolument pouvoir se couvrir, en conséquence il fallait au préalable pouvoir se découvrir, donc il fallait se présenter avec un chapeau... afin de pouvoir ensuite l'ôter ! Tout cela pour les messieurs ?!

Ces messieurs ne portaient pas sur eux ce qui faisait l'originalité de leur ambassade.

...    pas sur eux donc à côté d'eux !

Ils présentaient chacun d'eux un animal de leur pays ? des fruits de saison, des fleurs, un portrait de son souverain ?!

Lecréateur a écrit:
Ils présentaient chacun d'eux un animal de leur pays ?
des fruits de saison, des fleurs, un portrait de son souverain ?!

Vous brûûûûûlez, cher ami !!!        

Donc chacun d'eux a présenté un animal de son pays... mais sans qu'ils se fussent concertés au préalable... sans quoi gare au complotisme !

Lecréateur a écrit:Donc chacun d'eux a présenté un animal de son pays... mais sans qu'ils se fussent concertés au préalable... sans quoi gare au complotisme !

Euh ...
... animal, au sens très très large .

Cela pouvait très bien être dit de n'importe quel humanoide.... par exemple un roi de France : il suffit de se rappeler la scène offerte à l'ambassadeur d'Espagne par Henri IV à quatre pattes !

Lecréateur a écrit:Cela pouvait très bien être dit de n'importe quel humanoide.... par exemple un roi de France : il suffit de se rappeler la scène offerte à l'ambassadeur d'Espagne par Henri IV à quatre pattes !

Vous vous égarez !

Cherchez tout simple tout simple : qu'est-ce qu'un monsieur peut avoir auprès de lui ?!!

Heu.... une belle dame ou demoiselle... une belle-mère... je n'y crois pas trop, encore que ?!

Lecréateur a écrit:Heu.... une belle dame ou demoiselle... une belle-mère... je n'y crois pas trop, encore que ?!

BRAVO !!!  

Cher Créateur, vous prenez la main !

Les affaires étrangères, à l’époque moderne, étaient au centre de l’attention des souverains européens. Les ambassades permanentes apparurent au XVIe siècle et elles concernaient surtout les puissances européennes telles que l’Espagne ou les Etats italiens.
Au XVIIIe siècle, le système d’ambassade était bien installé et on pouvait distinguer deux types d’ambassadeurs à la Cour, les ambassadeurs ordinaires qui résidaient à Paris et les ambassadeurs extraordinaires qui étaient envoyés à la Cour pour une mission particulière ou pour un événement important.

Grâce au Journal de Louis XVI, nous avons pu répertorier 20 visites d’ambassadeurs à Versailles et parmi elles, 13 ne sortaient pas de l’ordinaire. Louis XVI fait mention de cinq visites d’ambassadrices à la cour de Versailles entre 1776 et 1787, deux originaires d’Angleterre, une de Suède, une de Naples et enfin une d’Espagne. Les femmes d’ambassadeurs étaient présentées au roi et à la famille royale à leur arrivée à la Cour comme en témoigne le Mercure de France.

La cérémonie de présentation se déroulait toujours de la même manière. L’ambassadrice était conduite à la salle des ambassadeurs par l’introducteur des ambassadeurs pour être présentée à leurs majestés et à la famille royale. Le jour même, elles étaient conviées à la table d’un officier de la cour comme ce fut le cas pour la duchesse de Manchester le 22 juillet 1783 qui fut reçu à la table du marquis de Talaru, premier maitre d’hôtel de la Reine.
Cette présentation suivait, en général, la présentation des ambassadeurs mais nous ne trouvons pas mention de ces présentations dans le Journal sauf dans le dernier cas, celui de 1787 où la comtesse de Fernand-Nunnès fut présentée à la famille royale le 30 octobre 1787 après que son mari fut présenté au roi le 14 octobre.

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02899714/document

Merci pour cette main, ainsi que pour la dernière énigme, très intéressante ! J’ai pu ainsi constater qu’en France, vers la fin du 18e, nous étions parmi les tout premiers à galoper vers la parité ! Hourra!
Voici la nouvelle énigme.
Au cours d’un bal chez la duchesse de Berry, une toute jeune et plus que ravissante princesse du sang attira l’attention de Charles X. Il s’empressa de venir l’embrasser, la tint par la main en la regardant longtemps et se tournant vers le père de ladite princesse, il lui dit : «Monsieur ! Si j’avais quarante ans de moins, votre fille serait reine de France….» et il l’embrassa derechef ! Cela rappelle assez une rencontre de même type que fit un des ancêtres de ce roi. Quel pourrait être cet ancêtre….et qui était cette toute jeune princesse ?

Une princesse du sang française ? Une Orléans ? Louise, Marie, Clémentine...?

L'ancêtre de Charles X, est-il roi de France ?

Une princesse du sang française ? Oui. Une Orléans ? Oui,forcément. Si l'ogre corsico-génois n'avait pas fait assassiner le duc d'Enghien, probablement y aurait-il eu aussi quelques belles Condés lors de ce bal. Reste donc à choisir entre les belles Orléans Louise, Marie, et Clémentine... Cher Dominique, soyez galant homme, ne choisissez pas comme ferait quelque fonctionnaire indifférent ne consultant qu'une liste de noms ! Ayez du coeur, voyez leurs portraits peints par exemplebouquet39

L'ancêtre de Charles X, est-il roi de France ? Oui, mais là le choix est grand !

L'ancêtre de Charles X est-il Henry IV ?

Qui n'a lu les mémoires du prince de Joinville qui parle de sa soeur Clémentine ....;

Clémentine d'Orleans est bien la princesse d'Orléans que l'on cherche.

Pour l'ancêtre de Charles X et une princesse du sang beaucoup plus jeune, je propose Louis XIV. Je sais qu'il avait le béguin pour la reine d'Angleterre, Marie de Modene. Mais je crains de me fourvoyer.

Oui, cher Dominique, il s'agissait bien de Clémentine d'Orléans, bravo ! Certes, en l'élisant,vous confirmiez le choix du Roi... et celui de la cour de l'époque : des trois soeurs, elle était la plus belle... et la plus jeune ! Au travers des siècles, rien de nouveau sous le soleil.... surtout celui des mâles ! Cette espèce de proverbe-ci commençait peut-être à légèrement fléchir au début du règne de Louis XIV, car il aurait été de plus en plus impossible-et outrecuidant !- d'aller enlever à l'étranger une princesse, comme cela pouvait encore se faire peu avant. - Je viens seulement de remarquer que Mme de Sabran parlait déjà hier soir de ce genre de cas en citant le propre grand-père de Louis xiv : Henri iv, prêt à passer aux Pays-Bas pour y ravir la princesse de Condé. Désolé, cher Dominique, elle vous a devancé ! - Lancerons-nous une main... ex aequo ?!

Donnons la préséance à Eleonore de très bonne grâce.

Salomon n'aurait sans doute pas fait mieux !

Merci, les amis, je l'accepte avec plaisir et vous soumets une toute petite devinette de rien dont vous n'allez faire qu'une bouchée :

Nous savons qu'à Versailles Joseph ne voulut pas résider au Château. Où choisit-il de dormir

A l'auberge, non ?

Moi,il me semblait que c'était carrément dans les champs justement "parce qu'il n'y avait pas de place à l'auberge

Je crois qu'il a dormi chez un homme ayant profession de "baigneur-etuviste", quelque chose comme ça de mémoire...
J'ai farfouillé... son nom : Touchet.

Dominique Poulin a écrit:Je crois qu'il a dormi chez un homme ayant profession de "baigneur-etuviste", quelque chose comme ça de mémoire...
J'ai farfouillé... son nom : Touchet.

Mais oui, Domi, c'est bien cela !