Notre Jeu de l'été !

Ni...ni... et je cale déjà ! Serait-il déjà question de Ninon de... bien que je n'y croie pas !

Lecréateur a écrit:Ni...ni... et je cale déjà ! Serait-il déjà question de Ninon de... bien que je n'y croie pas !

Non, non, suivez Domi, il chauffe !

Ils ont tout les deux opté pour la politique du pire ?

Gouverneur Morris a écrit:Ils ont tout les deux opté pour la politique du pire ?

...

Je me concentre sur Louis XVIII, donc.
Ce terrain politique est-il omniprésent sous Louis XVI, la Révolution et l'Empire, la Restauration ?
Et s'il s'agissait de la chambre des députés dominée par les Ultras, qualifiée "d'Introuvable" par Louis XVIII et finalement dissoute ?

Le mot "dissolution" ne pouvait évidemment que faire mouche... mais au creux de ce mot il y en a un autre : "solution"....

Dominique Poulin a écrit:Je me concentre sur Louis XVIII, donc.
Ce terrain politique est-il omniprésent sous Louis XVI, la Révolution et l'Empire, la Restauration ?
Et s'il s'agissait de la chambre des députés dominée par les Ultras, qualifiée "d'Introuvable" par Louis XVIII et finalement dissoute ?

L’histoire méconnue de la première dissolution, quand Louis XVIII a renversé la Chambre des députés

Par Juliette ORIOT.

La dissolution de l’Assemblée nationale, une tradition bien française... Bien avant Emmanuel Macron, ce dimanche 9 juin 2024, ou Chirac en 1997, Louis XVIII fut le premier à avoir utilisé ce mécanisme en 1816.

Une invention napoléonienne

C’est Napoléon Bonaparte qui institua ce pouvoir de dissolution, en 1802. Pour s’assurer le contrôle sur le Corps législatif et le Tribunat, le premier consul inscrit dans la Constitution un mécanisme lui permettant de dissoudre ces deux assemblées. Un pouvoir de soumission qui rappelle celui des rois, au Moyen Âge, de révoquer les conseils de nobles et de religieux.

Si Napoléon ne l’a pas utilisé, Louis XVIII oui. Lorsqu’il arrive sur le trône, en 1814, l’héritier de la maison de Bourbon exerce son pouvoir dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle. Avec le gouvernement, il possède le pouvoir exécutif ; le pouvoir législatif est entre les mains de deux Chambres (des Pairs et des députés).

Mais lors de l’écriture de la charte constitutionnelle en 1814, le Sénat, conservateur, inclut un article protégeant le monarque : « Le Roi convoque chaque année les deux Chambres ; il les proroge, et peut dissoudre celle des députés des départements ; mais, dans ce cas, il doit en convoquer une nouvelle dans le délai de trois mois. » Au départ, ce texte visait à empêcher la Chambre des députés d’empiéter sur les prérogatives du roi, mais finalement il va l’utiliser pour d’autres raisons.

« Plus royaliste que le roi »

En août 1815 a lieu la première élection de la chambre des députés. Et les résultats sont plus que favorables pour la royauté. Le droit de vote étant limité aux plus aisés, le roi se retrouve avec une majorité parlementaire composée d’ultraroyalistes partisans du retour à l’Ancien Régime (350 sièges sur les 402 disponibles).

Louis XVIII lui donne le nom de « Chambre introuvable », tant il n’aurait pas pu rêver mieux. Mais voilà, rapidement, les députés essaient d’imposer leur contre-révolution, en effaçant l’héritage révolutionnaire, en appliquant notamment la Terreur Blanche (répression des opposants à la monarchie). Au point de vouloir dominer le gouvernement.

Après la Révolution française, retourner à l’Ancien Régime semble impossible. Le roi, par peur de finir guillotiné comme son frère Louis XVI, décide de dissoudre la Chambre des députés en septembre 1816. De nouvelles élections ont lieu dès octobre. Elles donnent une majorité de monarchistes modérés.

Mais pour une courte durée. Louis XVIII usera de son pouvoir de dissolution, une nouvelle fois en 1824. Les élections donneront une écrasante majorité aux ultras. Un durcissement royaliste qui mènera les Bourbons à sa perte. Du 27 au 29 juillet 1830, Paris se soulève et renverse la famille royale.

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-06-10/l-histoire-meconnue-de-la-premiere-dissolution-quand-louis-xviii-a-renverse-la-chambre-des-deputes-6869b9e9-89a4-4955-a5b5-a332046ee8d0

A vous la main, mon cher Dominique, et bravo !!!

Nouvelle énigme !

Caroline-Mathilde de Grande-Bretagne (1751-1775), Reine de Danemark et Catherine d'Aragon (1485-1536), Reine d'Angleterre ont un destin en partie similaire.
Contre leur gré, elles ont un point commun autour de la question de leurs répudiations.
Quel est ce point commun

Dominique Poulin a écrit:.
Contre leur gré, elles ont un point commun autour de la question de leurs répudiations.

Ce point commun, Domi, réside-t-il dans les causes ou bien dans les conséquences des répudiations de ces deux reines ?

C'est fou : nous les connaissons très bien, l'une et l'autre, mais la réponse à votre énigme ne saute pas à l'esprit ...
Est-ce un point politique ? ... privé ? ... religieux ?

Ce n’est seulement que grâce à l’intervention de leur royale parentèle que ces deux répudiées ne furent pas exécutées ?

Plutôt dans les conséquences de leurs répudiations.
C'est un point relatif à leur vies quotidiennes après la répudiation qui en découle.

Faut-il chercher cette similarité dans la manière dont ont été traités leurs enfants ?

Non, dans leurs vies quotidiennes respectives après leurs répudiations.

... leurs lieux de vie ? ... leurs domesticité ? ... un passe-temps ? ... un hobby ? ... leurs pratiques religieuses ?

Je donne la réponse que j'attendais car je pense que ma question était soit trop ciblée pour les uns ou trop vague pour d'autres.
Au XVIe et au XVIIIe siècle, les reines d'Angleterre et de Danemark, Catherine d'Aragon et Caroline-Mathilde de Grande-Bretagne, furent repudiées, la première en raison de l'absence d'héritiers mâles et de la liaison de Henri VIII et de Anne Boleyn, la seconde en raison de la liaison de la reine de Danemark avec le ministre Strunsee.
Bien que dechues de leurs titres royaux, elles continuèrent à être traitées comme des princesses.
Certes, leurs maisons et leurs trains de vie furent considérablement reduits, mais elles ne se retrouvèrent pas dans le denuement.
L'ex-épouse de Henri VIII fut transférée au château de Kimbolton ou elle mourut en 1536 tandis que l'ex-épouse de Christian VII de Danemark fut installée au château de Celle dans le Hanovre.
Caroline-Mathilde était entourée d'une petite Cour. Elle disposa des moyens nécessaires pour faire construire un théâtre dans le château et disposa d'une importante bibliothèque.

Je donne la main bien volontiers à qui voudra bien la prendre.

... deux destinées bien tragiques !
Merci, cher Dominique.

Eh bien, les amis, voici la nouvelle énigme !

Cette dame  
qui illustre notre dernier portrait " au manchon " ,
la princesse Daria Galitzine  ( deuxième plus grande et plus noble maison princière de Russie )  compte, dans sa descendance, un monsieur qui nous est très connu.
Qui donc

Gabriel Attal ?

Gouverneur Morris a écrit:
Gabriel Attal ?

et à toi la main !!! plus vite que ton ombre !


Du côté maternel, Gabriel Attal a pour ancêtres des membres de la famille Galitzine, l’une des plus importantes familles princières de l’Empire russe. Son grand-père, Alexandre de Couriss, époux d’Anne-Marie de La Forest Divonne, était le fils de la baronne Maria de Meyendorff, dont l’arrière-arrière-grand-mère était la princesse Daria Galitzine (1761-1828).
Avec son patronyme, rien ne laisse soupçonner que Gabriel Attal a de nobles ancêtres. Barons, comtes et princes se côtoient pourtant dans son arbre généalogique, dont la plupart sont issus de la plus haute noblesse russe et de la noblesse française. Gabriel Attal est même un cousin éloigné du roi Charles III du Royaume-Uni, du roi Harald V de Norvège et du roi Felipe VI d’Espagne ainsi que de tous les souverains ayant Christian IX de Danemark comme ancêtre. Excusez du peu !  

Vous brûlez de connaître les ancêtres royaux de Gabriel Attal, bande de petits curieux que vous êtes ?  
C'est ici :
https://histoiresroyales.fr/cousins-royaux-gabriel-attal-nobles-origines/

Oh merci Eléo, mais je suis peu présent en ce moment, alors je te laisse nous coller encore !!!

... ou bien, disons le premier d'entre nous qui aura une inspiration ?!

L'inspiration m'est venue.

Pourquoi l'empereur Joseph II séjourne à Turin en 1769 ?

Est-ce un voyage d'Etat ? ... un voyage privé ?

Disons entre les deux je pense : le but officiel était d'accompagner sa sœur Marie-Amelie destinée à épouser le duc de Parme, mais dans un premier temps, il s'arrêta à Turin.

Y avait-il anguille amoureuse sous roche ?!