Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
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La nuit, la neige
Monsieur de la Pérouse
Mme de Sabran
7 participants
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Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
...... On a retrouvé le Collier de la Reine !!!
... hum !
By AFP
23 sept. 2024
Unique et mystérieux: un collier de diamants du 18e siècle aux enchères chez Sotheby'sBusiness
Immeuble Sotheby's. Credits: Image: CFDA
Londres - La maison de ventes Sotheby's a annoncé lundi la vente d'un impressionnant collier composé de 500 diamants datant du 18e siècle, une pièce d'une maitrise technique inégalée pour l'époque et aux origines mystérieuses.
Issu d'une collection privée asiatique, ce bijou sera proposé à la vente le 11 novembre à Genève. Les enchères en ligne ouvriront dès le 25 octobre sur le site internet de la maison de ventes.
Composé de trois rangées de diamants terminées par une houppe de diamants à chaque extrémité, ce collier, qui sera présenté pour la première fois au public en 50 ans, est estimé entre 1,8 et 2,8 millions de dollars (soit entre 1,6 et 2,5 millions d'euros).
"C'est une merveilleuse découverte, car normalement, les bijoux du 18e siècle étaient brisés afin d'être réutilisés (...) Il est donc absolument fabuleux d'avoir une pièce intacte de l'époque géorgienne de cette importance", a souligné auprès de l'AFP Andres White Correal, président de la section bijoux de Sotheby's.
"Le bijou est passé de famille en famille. On peut remonter au début du 20e siècle, lorsqu'il faisait partie de la collection des marquis d'Anglesey", poursuit-il.
Cette famille d'aristocrates aurait porté le bijou à deux reprises. Une fois lors du couronnement du roi George VI (1937) et la seconde lors du couronnement de la reine Elizabeth II (1953), fille aînée de George VI.
Marjorie Paget, marquise d'Anglesey, photographiée en 1937 par Cecil Beaton
portant ce collier pour le couronnement à Londres du roi George VI Condé Nast; Royalty-Free - Sotheby’s
Les certitudes autour de cet objet s'arrêtent là. Qui était à l'origine de la commande ? Pour le compte de qui ?
Pour la maison de ventes, un bijou ancien aussi impressionnant n'a pu être créé que pour une famille royale. Il aurait par ailleurs "probablement été créé au cours de la décennie précédant la Révolution française".
Sotheby's dit penser "que certains des diamants figurant sur ce bijou proviendraient du célèbre collier lié à +l'affaire du collier+", une escroquerie qui s'est déroulée de 1784 à 1786 impliquant le vol d'une rivière de diamants, qui était censée parvenir à Marie-Antoinette.
Mais la maison de ventes admet dans le même temps, qu'à ce jour, aucune source historique ne valide cette hypothèse.
Sur la provenance des diamants, Sotheby's estime qu'ils sont "probablement originaires des légendaires mines de Golconde", situées dans le sud de l'Inde. Les diamants de ces mines sont encore considérés aujourd'hui comme les plus purs et les plus éblouissants jamais extraits.
Le collier est exposé au public à Londres jusqu'au 25 septembre. Il entamera ensuite une tournée qui l'emmènera notamment à Hong Kong, New-York et Taïwan.
(AFP)
https://fashionunited.fr/actualite/business/unique-et-mysterieux-un-collier-de-diamants-du-18e-siecle-aux-encheres-chez-sothebys/2024092336013
https://www.parismatch.com/royal-blog/un-sublime-collier-en-vente-chez-sothebys-pourrait-etre-lie-la-reine-marie-antoinette-241966
... hum !
By AFP
23 sept. 2024
Unique et mystérieux: un collier de diamants du 18e siècle aux enchères chez Sotheby'sBusiness
Immeuble Sotheby's. Credits: Image: CFDA
Londres - La maison de ventes Sotheby's a annoncé lundi la vente d'un impressionnant collier composé de 500 diamants datant du 18e siècle, une pièce d'une maitrise technique inégalée pour l'époque et aux origines mystérieuses.
Issu d'une collection privée asiatique, ce bijou sera proposé à la vente le 11 novembre à Genève. Les enchères en ligne ouvriront dès le 25 octobre sur le site internet de la maison de ventes.
Composé de trois rangées de diamants terminées par une houppe de diamants à chaque extrémité, ce collier, qui sera présenté pour la première fois au public en 50 ans, est estimé entre 1,8 et 2,8 millions de dollars (soit entre 1,6 et 2,5 millions d'euros).
"C'est une merveilleuse découverte, car normalement, les bijoux du 18e siècle étaient brisés afin d'être réutilisés (...) Il est donc absolument fabuleux d'avoir une pièce intacte de l'époque géorgienne de cette importance", a souligné auprès de l'AFP Andres White Correal, président de la section bijoux de Sotheby's.
"Le bijou est passé de famille en famille. On peut remonter au début du 20e siècle, lorsqu'il faisait partie de la collection des marquis d'Anglesey", poursuit-il.
Cette famille d'aristocrates aurait porté le bijou à deux reprises. Une fois lors du couronnement du roi George VI (1937) et la seconde lors du couronnement de la reine Elizabeth II (1953), fille aînée de George VI.
Marjorie Paget, marquise d'Anglesey, photographiée en 1937 par Cecil Beaton
portant ce collier pour le couronnement à Londres du roi George VI Condé Nast; Royalty-Free - Sotheby’s
Les certitudes autour de cet objet s'arrêtent là. Qui était à l'origine de la commande ? Pour le compte de qui ?
Pour la maison de ventes, un bijou ancien aussi impressionnant n'a pu être créé que pour une famille royale. Il aurait par ailleurs "probablement été créé au cours de la décennie précédant la Révolution française".
Sotheby's dit penser "que certains des diamants figurant sur ce bijou proviendraient du célèbre collier lié à +l'affaire du collier+", une escroquerie qui s'est déroulée de 1784 à 1786 impliquant le vol d'une rivière de diamants, qui était censée parvenir à Marie-Antoinette.
Mais la maison de ventes admet dans le même temps, qu'à ce jour, aucune source historique ne valide cette hypothèse.
Sur la provenance des diamants, Sotheby's estime qu'ils sont "probablement originaires des légendaires mines de Golconde", situées dans le sud de l'Inde. Les diamants de ces mines sont encore considérés aujourd'hui comme les plus purs et les plus éblouissants jamais extraits.
Le collier est exposé au public à Londres jusqu'au 25 septembre. Il entamera ensuite une tournée qui l'emmènera notamment à Hong Kong, New-York et Taïwan.
(AFP)
https://fashionunited.fr/actualite/business/unique-et-mysterieux-un-collier-de-diamants-du-18e-siecle-aux-encheres-chez-sothebys/2024092336013
https://www.parismatch.com/royal-blog/un-sublime-collier-en-vente-chez-sothebys-pourrait-etre-lie-la-reine-marie-antoinette-241966
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Les pendeloques rappellent celles du maudit collier, c'est vrai. On croirait une plus modeste copie. A part ça, je doute fort comme vous de la réapparition des diamants dudit collier . A d'autres !
Monsieur de la Pérouse- Messages : 504
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Ah ! Quelle aventure ! Attendons que la maison de vente communique davantage au sujet de ce collier, assez spectaculaire, il faut bien le dire...
J'en profite pour rappeler nos sujet :
L'affaire du collier de la reine
Le collier dit de Marie-Antoinette (affaire du collier de la reine) et ses répliques
Les bijoux et atours de Marie-Antoinette
Et je rappelle la toute récente publication du roman (très) historique :
La reine du labyrinthe - La vérité sur l'affaire du collier de la reine
J'en profite pour rappeler nos sujet :
L'affaire du collier de la reine
Le collier dit de Marie-Antoinette (affaire du collier de la reine) et ses répliques
Les bijoux et atours de Marie-Antoinette
Et je rappelle la toute récente publication du roman (très) historique :
La reine du labyrinthe - La vérité sur l'affaire du collier de la reine
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Une documentation sur les origines et la traçabilité de ce collier s'avère indispensable pour qui désire des sources historiques.
Dores et déja, cette parure certes très somptueuse me paraît assez inesthétique.
Dores et déja, cette parure certes très somptueuse me paraît assez inesthétique.
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
La nuit, la neige a écrit:
Et je rappelle la toute récente publication du roman (très) historique :
La reine du labyrinthe - La vérité sur l'affaire du collier de la reine
Et schpounk ! ... commandé il y a deux jours : je l'attends, ainsi que les deux autres dont nous discutions.
Tu vois comme je suis toujours tes conseils ...
Dominique Poulin a écrit:Une documentation sur les origines et la traçabilité de ce collier s'avère indispensable pour qui désire des sources historiques.
Dores et déja, cette parure certes très somptueuse me paraît assez inesthétique.
A vrai dire, noué par devant je le trouve très épais, très voyant, un tantinet vulgaire. Il est beaucoup plus chic cascadant doucement de la nuque de la princesse.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Rien ne démontre qu'il pourrait s'agir du collier réalisé par Boehmer & Bassenge.
Entendu il y a deux jours sur une chaîne d'information en continu : un journaliste (Eric de Riedmatten pour ne pas le citer) s'indignant que ce collier qui a selon lui "appartenu à Marie-Antoinette" et qui a été "volé lors de la Révolution" ne soit pas retourné à la France. J'ai failli recracher mon café.
Entendu il y a deux jours sur une chaîne d'information en continu : un journaliste (Eric de Riedmatten pour ne pas le citer) s'indignant que ce collier qui a selon lui "appartenu à Marie-Antoinette" et qui a été "volé lors de la Révolution" ne soit pas retourné à la France. J'ai failli recracher mon café.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Quelques autres images de ce collier...
18th century jewel, weighing approximately 300-carat
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds, length approximately 670mm, fitted case.
Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey.
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
18th century jewel, weighing approximately 300-carat
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds, length approximately 670mm, fitted case.
Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey.
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
Image : Sotheby's
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Le nom de Marie-Antoinette est toujours très "vendeur"...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Bien-sûr, tu penses ! Quel prestige inouï pour ce bijou que la référence à l'affaire du Collier, qui perdit inéluctablement Marie-Antoinette.
Et toujours pas de livre dans ma boite aux lettres ... je piaffe !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
C'est un bijou à se faire assommer dans le métro, non ? Un peu voyant à mon goût.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 504
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Je crois, cher Monsieur de la Pérouse que, lorsque l'on a les moyens de porter un tel collier, on a aussi
de quoi se payer le taxi.
de quoi se payer le taxi.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Des nouvelles de la vente qui s'annonce comme un événement exceptionnel :
Le 11 novembre à Genève passera sous le marteau ce joyau qui pourrait comprendre de pierres du légendaire «collier de la reine».
On en parle. On a même pu le voir jusqu’à ce mardi 25 septembre à Londres, avant son départ pour un «World Tour». Il faut dire que Sotheby’s sait faire sa publicité, avec un étonnant mélange de sensationnalisme et d’obséquiosité.
Le collier semble donc magique. Il se doit de faire rêver toutes les femmes, même si le prix d’estimation reste modestement coincé entre 1,6 et 2,5 millions de francs suisses, la vente devant avoir lieu à Genève le 11 novembre. Il faut dire que ce serpent de brillants, qui tient du harnachement pour chien de luxe, présente son lot de mystères. Non résolus comme il se doit, d’autant plus que tous les articles que j’ai lus en français, en anglais ou en italien reprennent fidèlement le même communiqué de presse ou alors une identique dépêche d’agence.
Etienne Dumont
Publié: 25.09.2024, 18h42
https://www.bilan.ch/story/ed-collier-737829194025
Ce mystérieux collier en diamants lié à Marie-Antoinette dépassera-t-il les 2,5 millions d'euros ?
De Marie-Antoinette à la Marquise d'Anglesey via un mystérieux collectionneur asiatique, ce collier du XVIIIème siècle est la sensation haute joaillerie mise en vente par Sotheby's au mois de novembre prochain.
Par Pierre Groppo
25 septembre 2024
Marie-Antoinette, les mines de Golcondes, le couronnement d'un roi d'Angleterre et un collectionneur anonyme : voici les ingrédients de la vente de haute joaillerie la plus attendue de cette saison. Vous l'aurez compris : il s'agit d'une pièce vintage, réalisée il y a plus de deux cent cinquante ans, et depuis sa révélation, les connaisseurs sont en alerte. La maison d'enchères Sotheby's vient en effet d'annoncer, depuis Londres, la mise en vente d'un collier de haute joaillerie unique en sont genre, composé de 300 carats de diamants dont certains pourraient être liés à des pièces portées par la reine Marie-Antoinette. Présenté comme « l'un des colliers de diamants les plus rares et les plus importants sur le plan historique jamais mis aux enchères », le collier, jusque là soigneusement gardé au sein d'une collection asiatique, reprend le chemin de la lumière. Exposé chez Sotheby's à Londres, il partira ensuite dans une tournée mondiale digne de Taylor Swift, à Singapour, Dubaï, Taipei ou encore New York, avant la vente du 11 décembre organisée à Genève.
Un « négligé » précieux et chargé d'histoire
Ce qui est sûr, c'est que ce trésor est apparu, cent cinquante ans après, au cou de la Marquise d'Anglesey. Cette aristocrate britannique, issue d'une ligné anglo-galloise longtemps proche de la famille royale et fille aînée du 8e duc de Rutland, se fait photographier, le fameux collier au cou, lors du couronnement du roi George VI, le père de la future Reine Elizabeth II, en 1937. L'image, signée Cecil Beaton, a été retrouvé dans les archives de Condé Nast, l'éditeur de Vogue et Vanity Fair. Seize ans plus tard, le collier fait son come-back officiel, porté cette fois ci par la belle-fille de la Marquise, avant que la famille ne s'est sépare au cours des années 1960. Entrevu dans un musée new-yorkais, il a ensuite été acquis par un collectionneur asiatique dont le nom reste secret. Comme la plupart des bijoux importants de la fin du XVIIIème siècle, ce collier joue autant avec l'opulence des volumes que les portés différents : pièce précieuse autant qu'accessoire de mode, il pouvait être porté noué sur le devant ou simplement posé autour du cou, d'où son surnom de « négligé ».
https://www.vanityfair.fr/article/ce-mysterieux-collier-en-diamants-lie-a-marie-antoinette-depassera-t-il-les-25-millions-deuros
Le 11 novembre à Genève passera sous le marteau ce joyau qui pourrait comprendre de pierres du légendaire «collier de la reine».
On en parle. On a même pu le voir jusqu’à ce mardi 25 septembre à Londres, avant son départ pour un «World Tour». Il faut dire que Sotheby’s sait faire sa publicité, avec un étonnant mélange de sensationnalisme et d’obséquiosité.
Le collier semble donc magique. Il se doit de faire rêver toutes les femmes, même si le prix d’estimation reste modestement coincé entre 1,6 et 2,5 millions de francs suisses, la vente devant avoir lieu à Genève le 11 novembre. Il faut dire que ce serpent de brillants, qui tient du harnachement pour chien de luxe, présente son lot de mystères. Non résolus comme il se doit, d’autant plus que tous les articles que j’ai lus en français, en anglais ou en italien reprennent fidèlement le même communiqué de presse ou alors une identique dépêche d’agence.
Etienne Dumont
Publié: 25.09.2024, 18h42
https://www.bilan.ch/story/ed-collier-737829194025
Ce mystérieux collier en diamants lié à Marie-Antoinette dépassera-t-il les 2,5 millions d'euros ?
De Marie-Antoinette à la Marquise d'Anglesey via un mystérieux collectionneur asiatique, ce collier du XVIIIème siècle est la sensation haute joaillerie mise en vente par Sotheby's au mois de novembre prochain.
Par Pierre Groppo
25 septembre 2024
Marie-Antoinette, les mines de Golcondes, le couronnement d'un roi d'Angleterre et un collectionneur anonyme : voici les ingrédients de la vente de haute joaillerie la plus attendue de cette saison. Vous l'aurez compris : il s'agit d'une pièce vintage, réalisée il y a plus de deux cent cinquante ans, et depuis sa révélation, les connaisseurs sont en alerte. La maison d'enchères Sotheby's vient en effet d'annoncer, depuis Londres, la mise en vente d'un collier de haute joaillerie unique en sont genre, composé de 300 carats de diamants dont certains pourraient être liés à des pièces portées par la reine Marie-Antoinette. Présenté comme « l'un des colliers de diamants les plus rares et les plus importants sur le plan historique jamais mis aux enchères », le collier, jusque là soigneusement gardé au sein d'une collection asiatique, reprend le chemin de la lumière. Exposé chez Sotheby's à Londres, il partira ensuite dans une tournée mondiale digne de Taylor Swift, à Singapour, Dubaï, Taipei ou encore New York, avant la vente du 11 décembre organisée à Genève.
Un « négligé » précieux et chargé d'histoire
Ce qui est sûr, c'est que ce trésor est apparu, cent cinquante ans après, au cou de la Marquise d'Anglesey. Cette aristocrate britannique, issue d'une ligné anglo-galloise longtemps proche de la famille royale et fille aînée du 8e duc de Rutland, se fait photographier, le fameux collier au cou, lors du couronnement du roi George VI, le père de la future Reine Elizabeth II, en 1937. L'image, signée Cecil Beaton, a été retrouvé dans les archives de Condé Nast, l'éditeur de Vogue et Vanity Fair. Seize ans plus tard, le collier fait son come-back officiel, porté cette fois ci par la belle-fille de la Marquise, avant que la famille ne s'est sépare au cours des années 1960. Entrevu dans un musée new-yorkais, il a ensuite été acquis par un collectionneur asiatique dont le nom reste secret. Comme la plupart des bijoux importants de la fin du XVIIIème siècle, ce collier joue autant avec l'opulence des volumes que les portés différents : pièce précieuse autant qu'accessoire de mode, il pouvait être porté noué sur le devant ou simplement posé autour du cou, d'où son surnom de « négligé ».
https://www.vanityfair.fr/article/ce-mysterieux-collier-en-diamants-lie-a-marie-antoinette-depassera-t-il-les-25-millions-deuros
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Mme de Sabran a écrit:(...) La maison d'enchères Sotheby's vient en effet d'annoncer, depuis Londres, la mise en vente d'un collier de haute joaillerie unique en sont genre, composé de 300 carats de diamants dont certains pourraient être liés à des pièces portées par la reine Marie-Antoinette. Présenté comme « l'un des colliers de diamants les plus rares et les plus importants sur le plan historique jamais mis aux enchères », le collier, jusque là soigneusement gardé au sein d'une collection asiatique, reprend le chemin de la lumière.
L'auteur de l'article du Vanity Fair est plus prudent que les autres et n'évoque pas le fameux collier qui, faut-il le rappeler, n'a jamais été porté par Marie-Antoinette.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Ah merci !La nuit, la neige a écrit:L'auteur de l'article du Vanity Fair est plus prudent que les autres et n'évoque pas le fameux collier qui, faut-il le rappeler, n'a jamais été porté par Marie-Antoinette.
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Alors que quelques articles comme celui-ci, en date d'hier, continuent de nous servir la sauce commerciale et médiatique du "collier de la reine", la première mention dudit collier sur le site de la maison de vente est bien moins...bavarde.
Attendons la version définitive de l'expertise et du texte de présentation mais, pour l'instant, le collier est donc décrit comme suit :
Rare, Historic and Highly Important 18th century jewel
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds
length approximately 670mm, fitted case.
Provenance : Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey
Literature
- Cf.: Diana Scarisbrick, Ancestral Jewels – Treasures of Britain’s Aristocracy, Vendome Press, New York, 1989, pg. 89.
- Cf.: Diana Scarisbrick, Diamond Jewelry – 700 years of Glory and Glamour, Thames & Hudson, London, 2019, New York, pg. 128- 159, for an in-depth assay on 18th century jewellery.
- Cf.: Olga W. Gorewa, Irina F. Polynina, Nikolai Rachmanov and Alfons Raimann (eds.), Joyaux du Trésor de Russia, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1990, pg. 52-55, for the cordelières jewel from the Russian crown jewels, the pair of épaulettes and the archive images of the parementures tressées.
- Cf.: Bernard Morel, Les Joyaux de la Couronne de France, Fonds Mercator, Antwerp, 1988, pg. 205 – 211 for a text on the private jewels of Marie-Antoinette.
- Cf.: Madame Campan, Mémoires de Madame Campan – Première Femme de Chambre de Marie Antoinette, Mercure de France, Parsi 1988, pg. 234 – 251, for a first hand account of the affair of the necklace.
- Cf.: Simon Heffer (ed.), Henry ‘Chips’ Channon – The diaries 1943-57, London, 2024, pg. 375 for a Chips Channon’s assumption that the so-called Anglesey tassels were once part of the necklace refused by Marie Antoinette.
Sources from the Paget and Plas Nywedd papers held at Bangor University:
- Box of cheque books, bills and receipts (many of the latter from foreign suppliers)(PAG/2/6).
- An inventory & Valuation for the purpose of probate of jewellery and silver, September 1947 (PAG/3/575).
- File of miscellaneous financial papers, including schedule of life policies (PAG/3/286).
- Folder of tributes and newspaper cuttings relating to Marjorie Anglesey following her death in 1946 (PAG/5/24).
Exhibited
In 1959, the jewel was exhibited in London as part of The Ageless Diamond Loan exhibition, alongside many famous Royal and aristocratic diamond jewels including the Williamson Pink Diamond and the brooch set with the Cullinan III and IV diamonds belonging to Queen Elizabeth II.
In 1979, the jewel featured in the American Museum of Natural History’s Bicentennial Exhibition. At the time it was claimed that it was created 1776 by Collingwood and that George III reportedly gifted it to the Duchess of Marlborough.
* Source et infos complémentaires : Sotheny's - Genève, vente du 13 novembre 2024
Attendons la version définitive de l'expertise et du texte de présentation mais, pour l'instant, le collier est donc décrit comme suit :
Rare, Historic and Highly Important 18th century jewel
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds
length approximately 670mm, fitted case.
Provenance : Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey
Literature
- Cf.: Diana Scarisbrick, Ancestral Jewels – Treasures of Britain’s Aristocracy, Vendome Press, New York, 1989, pg. 89.
- Cf.: Diana Scarisbrick, Diamond Jewelry – 700 years of Glory and Glamour, Thames & Hudson, London, 2019, New York, pg. 128- 159, for an in-depth assay on 18th century jewellery.
- Cf.: Olga W. Gorewa, Irina F. Polynina, Nikolai Rachmanov and Alfons Raimann (eds.), Joyaux du Trésor de Russia, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1990, pg. 52-55, for the cordelières jewel from the Russian crown jewels, the pair of épaulettes and the archive images of the parementures tressées.
- Cf.: Bernard Morel, Les Joyaux de la Couronne de France, Fonds Mercator, Antwerp, 1988, pg. 205 – 211 for a text on the private jewels of Marie-Antoinette.
- Cf.: Madame Campan, Mémoires de Madame Campan – Première Femme de Chambre de Marie Antoinette, Mercure de France, Parsi 1988, pg. 234 – 251, for a first hand account of the affair of the necklace.
- Cf.: Simon Heffer (ed.), Henry ‘Chips’ Channon – The diaries 1943-57, London, 2024, pg. 375 for a Chips Channon’s assumption that the so-called Anglesey tassels were once part of the necklace refused by Marie Antoinette.
Sources from the Paget and Plas Nywedd papers held at Bangor University:
- Box of cheque books, bills and receipts (many of the latter from foreign suppliers)(PAG/2/6).
- An inventory & Valuation for the purpose of probate of jewellery and silver, September 1947 (PAG/3/575).
- File of miscellaneous financial papers, including schedule of life policies (PAG/3/286).
- Folder of tributes and newspaper cuttings relating to Marjorie Anglesey following her death in 1946 (PAG/5/24).
Exhibited
In 1959, the jewel was exhibited in London as part of The Ageless Diamond Loan exhibition, alongside many famous Royal and aristocratic diamond jewels including the Williamson Pink Diamond and the brooch set with the Cullinan III and IV diamonds belonging to Queen Elizabeth II.
In 1979, the jewel featured in the American Museum of Natural History’s Bicentennial Exhibition. At the time it was claimed that it was created 1776 by Collingwood and that George III reportedly gifted it to the Duchess of Marlborough.
* Source et infos complémentaires : Sotheny's - Genève, vente du 13 novembre 2024
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Le soufflet retombe avec la publication en ligne de la présentation du collier dont je vais citer quelques extraits.
Il s'agissait bien entendu de "faire le buzz" avec le nom de Marie-Antoinette...
Rare, Historic and Highly Important 18th century jewel
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds, length approximately 670mm, fitted case.
Provenance :
Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey
Exhibited
In 1959, the jewel was exhibited in London as part of The Ageless Diamond Loan exhibition, alongside many famous Royal and aristocratic diamond jewels including the Williamson Pink Diamond and the brooch set with the Cullinan III and IV diamonds belonging to Queen Elizabeth II.
In 1979, the jewel featured in the American Museum of Natural History’s Bicentennial Exhibition. At the time it was claimed that it was created 1776 by Collingwood and that George III reportedly gifted it to the Duchess of Marlborough.
Catalogue Note
This rare and important diamond jewel, is a sublime survivor from the opulent court life of the Georgian era, defined by its pomp and splendour and its grand jewellery tradition. It stands head and shoulders above all other documented Royal and Imperial jewels of the period thanks to its highly articulated and supple form. It is arguably one of the most outstanding Georgian jewels in private hands.
(...)
The diamonds are set à jour, a significant innovation for the period, their open-work mounting allowing more light to enter the stones, enhancing their colour and scintillation, thereby making them appear more lively.
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Very few 18th century jewels survive intact. As fashions changed, they were often dismantled, the gems repurposed and fitted into new designs. This makes the survival of this necklace a miracle not least because it is set with nearly 500 diamonds weighing a total of approximately 300 carats, a fortune only Royalty and the very richest members of the nobility could then afford. Due to their high value and their scarcity, diamond jewels were created to be versatile, and transformable, to be worn in a variety of ways. This diamond jewel can be worn as a necklace, tied around the neck or as a simple negligé. Alternatively, it can also be worn over the shoulder as an épaulette, or as a ras-de-cou to adorn the décolleté, across the corset as a devant-de-corsage or even as a belt around the waist. Its clever design took into account all these possibilities of wear.
It formed the cornerstone of the collection of the Paget family, the Marquesses of Anglesey. In the 20th century it was worn at King George VI’s coronation (1937), and at Queen Elizabeth II’s (1953). Sir Cecil Beaton photographed the Anglesey Necklace, as it was then known, being worn as a négligé by the glamorous and sophisticated Marjorie Paget, Marchioness of Anglesey (...)
In his diary, American-born British conservative politician, author and society figure, Sir Henry “Chips” Channon, refers to a part of Queen Marie Antoinette’s infamous necklace as belonging to the Dukes of Sutherland, “at least two ropes of it, the rest, according to history, was broken up before the French Revolution but I believe the Anglesey tassels, which Marjorie sometimes wears, are a part of it.”
(...)
Today, it is as relevant, alluring and appealing as when it was made over two hundred years ago. Quite simply, this jewel is the nec plus ultra in 18th century jewellery design.
* Source et notice complète à lire ici : Sotheby's - Genève, vente du 13 novembre 2024
Il s'agissait bien entendu de "faire le buzz" avec le nom de Marie-Antoinette...
Rare, Historic and Highly Important 18th century jewel
Designed as a pair of old cushion-shaped diamond tassels connected by three rows of collet-set old cushion-shaped and circular-cut diamonds, length approximately 670mm, fitted case.
Provenance :
Formerly in the Collection of the Marquess of Anglesey
Exhibited
In 1959, the jewel was exhibited in London as part of The Ageless Diamond Loan exhibition, alongside many famous Royal and aristocratic diamond jewels including the Williamson Pink Diamond and the brooch set with the Cullinan III and IV diamonds belonging to Queen Elizabeth II.
In 1979, the jewel featured in the American Museum of Natural History’s Bicentennial Exhibition. At the time it was claimed that it was created 1776 by Collingwood and that George III reportedly gifted it to the Duchess of Marlborough.
Catalogue Note
This rare and important diamond jewel, is a sublime survivor from the opulent court life of the Georgian era, defined by its pomp and splendour and its grand jewellery tradition. It stands head and shoulders above all other documented Royal and Imperial jewels of the period thanks to its highly articulated and supple form. It is arguably one of the most outstanding Georgian jewels in private hands.
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The diamonds are set à jour, a significant innovation for the period, their open-work mounting allowing more light to enter the stones, enhancing their colour and scintillation, thereby making them appear more lively.
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Very few 18th century jewels survive intact. As fashions changed, they were often dismantled, the gems repurposed and fitted into new designs. This makes the survival of this necklace a miracle not least because it is set with nearly 500 diamonds weighing a total of approximately 300 carats, a fortune only Royalty and the very richest members of the nobility could then afford. Due to their high value and their scarcity, diamond jewels were created to be versatile, and transformable, to be worn in a variety of ways. This diamond jewel can be worn as a necklace, tied around the neck or as a simple negligé. Alternatively, it can also be worn over the shoulder as an épaulette, or as a ras-de-cou to adorn the décolleté, across the corset as a devant-de-corsage or even as a belt around the waist. Its clever design took into account all these possibilities of wear.
It formed the cornerstone of the collection of the Paget family, the Marquesses of Anglesey. In the 20th century it was worn at King George VI’s coronation (1937), and at Queen Elizabeth II’s (1953). Sir Cecil Beaton photographed the Anglesey Necklace, as it was then known, being worn as a négligé by the glamorous and sophisticated Marjorie Paget, Marchioness of Anglesey (...)
In his diary, American-born British conservative politician, author and society figure, Sir Henry “Chips” Channon, refers to a part of Queen Marie Antoinette’s infamous necklace as belonging to the Dukes of Sutherland, “at least two ropes of it, the rest, according to history, was broken up before the French Revolution but I believe the Anglesey tassels, which Marjorie sometimes wears, are a part of it.”
(...)
Today, it is as relevant, alluring and appealing as when it was made over two hundred years ago. Quite simply, this jewel is the nec plus ultra in 18th century jewellery design.
* Source et notice complète à lire ici : Sotheby's - Genève, vente du 13 novembre 2024
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Vente Sotheby's : on (n') a (pas) retrouvé le Collier de la Reine !
Merci LNLN ! Je note qu'à nouveau, les pauvres Sutherland se retrouvent mêlés (malgré eux cette fois ?) à une histoire de bijoux ayant prétendument appartenu à la reine
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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