Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
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MARIE ANTOINETTE
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Mme de Sabran- Messages : 54620
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Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Nous avions évoqué cette célèbre manufacture (historique) au début de ce sujet.
Elle réédite de nombreux décors.
Voici son site internet, où sont présentées quelques rééditions ou créations : http://www.zuber.fr/index_fr.html
Elle réédite de nombreux décors.
Voici son site internet, où sont présentées quelques rééditions ou créations : http://www.zuber.fr/index_fr.html
La nuit, la neige- Messages : 17778
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Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
c'est très beau, c'est très cher, et il faut surtout avoir la pièce qui permette de faire une présentation de grande qualité ..... il existe des pans de papier peint imagés permettant d'être placés au fond d'un couloir en perspective ou simplement comme une image encadrée en plein centre d'un panneau
il est nécessaire d'avoir de l'imagination et de bien visualiser l'effet recherché.
MARIE ANTOINETTEbouquet39
avec peu de moyens voici la chambre d'ami(e)s
avec du papier peint, d'origine anglaise, en toile de jouy - le dessus de lit est aussi en fausse toile de jouy (à cause des finances)
MARIE ANTOINETTE
il est nécessaire d'avoir de l'imagination et de bien visualiser l'effet recherché.
MARIE ANTOINETTEbouquet39
avec peu de moyens voici la chambre d'ami(e)s
avec du papier peint, d'origine anglaise, en toile de jouy - le dessus de lit est aussi en fausse toile de jouy (à cause des finances)
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3718
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Mme de Sabran- Messages : 54620
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Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
C'est superbe, en effet.
Quel régal que ce sujet ! :;\':;\':;
Bien à vous.
Quel régal que ce sujet ! :;\':;\':;
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
On peut aussi avoir recours à un peintre, par exemple ici = http://www.artomur.com/decors-et-panoramiques
qui au choix peint des panoramiques modernes ou classiques;
Chez Zuber, que j'avais consulté il y a longtemps, une trentaine d'année, il y a ( il y avait) une grande place consacrée aux décors exotiques, j'ignore si c'est encore le cas;
Pour ma part, je préfère les panoramiques "en grisaille" ici, par exemple, http://www.papiersdeparis.com/papiers-peints-panoramiques-1/marine-en-grisaille-papier-peint-99.html;
Mais je caresse toujours l'idée ( quoique ceux-ci soient peu coûteux à partir de 400 € ) de réaliser moi même le panoramique de mon choix, redessiné à fresque à partir de dessins de Watteau, pour les sujets humains et de gravures de bateaux de pêcheurs; reste, oui, à trouver la place.......
qui au choix peint des panoramiques modernes ou classiques;
Chez Zuber, que j'avais consulté il y a longtemps, une trentaine d'année, il y a ( il y avait) une grande place consacrée aux décors exotiques, j'ignore si c'est encore le cas;
Pour ma part, je préfère les panoramiques "en grisaille" ici, par exemple, http://www.papiersdeparis.com/papiers-peints-panoramiques-1/marine-en-grisaille-papier-peint-99.html;
Mais je caresse toujours l'idée ( quoique ceux-ci soient peu coûteux à partir de 400 € ) de réaliser moi même le panoramique de mon choix, redessiné à fresque à partir de dessins de Watteau, pour les sujets humains et de gravures de bateaux de pêcheurs; reste, oui, à trouver la place.......
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
C'est très joli et cela porte bien son nom.
Je crois quand même qu'il faut avoir de grandes.pièces pour certains papiers.
Les anglais ont toujours de TRÈS jolies choses à vendre en papiers peints liant le présent et le passé. Comme vous Éléonore, j'adore.
Votre chambre d'ami(e)s Marie-Antoinette est si romantique et pleine de charme, et là comme ça on a envie d'y passer une nuit.
Je crois quand même qu'il faut avoir de grandes.pièces pour certains papiers.
Les anglais ont toujours de TRÈS jolies choses à vendre en papiers peints liant le présent et le passé. Comme vous Éléonore, j'adore.
Votre chambre d'ami(e)s Marie-Antoinette est si romantique et pleine de charme, et là comme ça on a envie d'y passer une nuit.
Trianon- Messages : 3301
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
TOUR D’HORIZONS, PAYSAGES EN PAPIER PEINT
Exposition ouverte du 3 décembre 2016 au 31 décembre 2017
L’exposition Tour d’horizons. Pmpp_expohorizons_affiche-mdaysages en papier peint présente près de trois siècles de décors agrestes, maritimes ou urbains. De la vignette au panoramique, du domino du 18e siècle à l’impression numérique contemporaine, c’est l’évolution de la vision du monde et de la société qui se reflète dans ces décors tantôt luxueux, tantôt modestes. Représenter un paysage n’est jamais anodin. Cela suppose le choix d’un site, d’un point de vue et d’un cadrage, ainsi que la sélection des éléments qui y figureront. Le paysage peut être investi d’une connotation nostalgique sur la pureté perdue de la nature d’antan, il peut être porteur d’espoir dans le progrès technologique, ou bien simplement support d’un rêve d’évasion.
Les papiers peints à motifs répétitifs de la fin du 18e siècle intègrent au sein de compositions en rinceaux ou en arabesques de petits paysages pittoresques, témoins d’un goût nouveau pour la nature. Le panoramique apparaît au début du 19e siècle alors qu’émerge une nouvelle façon de concevoir l’aménagement et le décor de la maison. Dans le salon ou la salle à manger, nouveaux espaces de réception de la bourgeoisie naissante, le mur s’ouvre pour révéler un ailleurs exotique, permettant à l’imagination de parcourir des paysages sublimes, de découvrir une flore et une faune inconnues. Dans les années 1840-1850, le papier peint témoigne de la fascination de l’époque pour les moyens de transport modernes qui facilitent le voyage. D’autres motifs célèbreront, de façon continue jusqu’à aujourd’hui, le paysage européen traditionnel avec ses vergers, ses villages et ses animaux, décors garants d’un monde inchangé.
L'article en entier est ici : https://www.museepapierpeint.org/exposition-a-venir-tours-dhorizons-paysages-papier-peint/
Exposition ouverte du 3 décembre 2016 au 31 décembre 2017
L’exposition Tour d’horizons. Pmpp_expohorizons_affiche-mdaysages en papier peint présente près de trois siècles de décors agrestes, maritimes ou urbains. De la vignette au panoramique, du domino du 18e siècle à l’impression numérique contemporaine, c’est l’évolution de la vision du monde et de la société qui se reflète dans ces décors tantôt luxueux, tantôt modestes. Représenter un paysage n’est jamais anodin. Cela suppose le choix d’un site, d’un point de vue et d’un cadrage, ainsi que la sélection des éléments qui y figureront. Le paysage peut être investi d’une connotation nostalgique sur la pureté perdue de la nature d’antan, il peut être porteur d’espoir dans le progrès technologique, ou bien simplement support d’un rêve d’évasion.
Les papiers peints à motifs répétitifs de la fin du 18e siècle intègrent au sein de compositions en rinceaux ou en arabesques de petits paysages pittoresques, témoins d’un goût nouveau pour la nature. Le panoramique apparaît au début du 19e siècle alors qu’émerge une nouvelle façon de concevoir l’aménagement et le décor de la maison. Dans le salon ou la salle à manger, nouveaux espaces de réception de la bourgeoisie naissante, le mur s’ouvre pour révéler un ailleurs exotique, permettant à l’imagination de parcourir des paysages sublimes, de découvrir une flore et une faune inconnues. Dans les années 1840-1850, le papier peint témoigne de la fascination de l’époque pour les moyens de transport modernes qui facilitent le voyage. D’autres motifs célèbreront, de façon continue jusqu’à aujourd’hui, le paysage européen traditionnel avec ses vergers, ses villages et ses animaux, décors garants d’un monde inchangé.
L'article en entier est ici : https://www.museepapierpeint.org/exposition-a-venir-tours-dhorizons-paysages-papier-peint/
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Mme de Sabran- Messages : 54620
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 54620
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Joli !
Le cliché des vaches sur leur plancher ! : (J'adore)
Le cliché des vaches sur leur plancher ! : (J'adore)
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Fin XVIIIe siècle, le premier âge d’or du papier peint
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les Anglais sont les seuls en Europe à produire du papier peint qu’ils exportent en grande quantité vers le Nord du continent, la péninsule ibérique et l’Amérique. Les français ne sont pas tout à fait indifférents à ces beaux « papiers anglois », notamment ceux imitant les luxueux papiers peints à la main en Chine. A cette époque, la France n’a aucune production équivalente.
Papier à motif répétitif.
Il ne faut en effet pas confondre le papier peint et le papier dominoté, que les artisans français impriment en revanche en grande quantité depuis le début du siècle. Vendu en feuilles, il n’est jamais employé pour orner les murs : on l’utilise plutôt pour habiller l’intérieur d’un placard ou d’un coffre, protéger un livre ou couvrir un cartonnage. Son décor est caractérisé par de petits motifs répétitifs, imprimés à l’encre grasse puis coloriés au pochoir.
Jacquemart et Bénard, papier à motif répétitif, 1802
Au contraire, le papier peint se présente en rouleau de 10 mètres composés de feuilles raboutées. Les motifs qui l’ornent sont tous imprimés à la détrempe, excluant le coloriage au pochoir. L’appellation de « papier peint » est donc très trompeuse puisque rien n’est peint ! D’ailleurs, jusqu’au milieu du XIXe siècle, le terme pour désigner cette production n’était pas fixé, les contemporains parlant indifféremment de « papier de tenture » et de « papier peint ».
Jacquemart et Bénard , papier peint à motif répétitif, 1803
Ce n’est donc qu’à partir de 1760 qu’une production de « papier peint » est attestée en France. La guerre de Sept ans n’est pas étrangère à la rapide croissance de ce secteur économique. En effet, l’interruption des relations commerciales entre la France et l’Angleterre, qui empêche l’importation des « folckpapers » et autres papiers londoniens, concoure grandement à l’essor des manufactures françaises, qui se multiplient de façon fulgurante. En 1788, l’Almanach de Paris recense 48 « papetiers en meubles » dans la capitale ! Si elles sont nombreuses, ces fabriques sont aussi de tailles très diverses, allant du modeste atelier comptant deux employés à l’immense manufacture où œuvrent 400 ouvriers. En quelques années, l’offre comme la demande ont explosé et le papier peint touche désormais un pan assez large de la société.
Manufacture Duserre et Cie. Papier à motif répétitif de trois scènes traitées en silhouette, 1799
Un nouveau mode de décor
L’essor du papier peint en France dans le dernier tiers du XVIIIe siècle accompagne et participe de l’évolution de l’habitat. La société, notamment dans les classes moyennes et supérieures, aspire à plus de confort et d’intimité. On observe le développement d’appartements privés qui, au contraire des grands appartements d’apparat hérités du siècle précédent, s’articulent autour de pièces plus petites, plus confortables et destinées à des usages spécifiques (cabinets, boudoirs…). Aux lourdes tapisseries, aux boiseries et aux peintures, on préfère maintenant le charme douillet des nouveaux matériaux que sont les indiennes et le papier peint. Le logement est désormais mieux isolé, mieux aéré et mieux chauffé. La généralisation des poêles et l’amélioration des cheminées contribuent à réduire l’humidité des bâtiments : c’est là une condition essentielle pour pouvoir employer le papier peint, matériau si sensible aux conditions hygrométriques.
En savoir plus plus plus : http://peccadille.net/2014/01/27/papier-peint-xviiie-siecle-gallica/
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les Anglais sont les seuls en Europe à produire du papier peint qu’ils exportent en grande quantité vers le Nord du continent, la péninsule ibérique et l’Amérique. Les français ne sont pas tout à fait indifférents à ces beaux « papiers anglois », notamment ceux imitant les luxueux papiers peints à la main en Chine. A cette époque, la France n’a aucune production équivalente.
Papier à motif répétitif.
Il ne faut en effet pas confondre le papier peint et le papier dominoté, que les artisans français impriment en revanche en grande quantité depuis le début du siècle. Vendu en feuilles, il n’est jamais employé pour orner les murs : on l’utilise plutôt pour habiller l’intérieur d’un placard ou d’un coffre, protéger un livre ou couvrir un cartonnage. Son décor est caractérisé par de petits motifs répétitifs, imprimés à l’encre grasse puis coloriés au pochoir.
Jacquemart et Bénard, papier à motif répétitif, 1802
Au contraire, le papier peint se présente en rouleau de 10 mètres composés de feuilles raboutées. Les motifs qui l’ornent sont tous imprimés à la détrempe, excluant le coloriage au pochoir. L’appellation de « papier peint » est donc très trompeuse puisque rien n’est peint ! D’ailleurs, jusqu’au milieu du XIXe siècle, le terme pour désigner cette production n’était pas fixé, les contemporains parlant indifféremment de « papier de tenture » et de « papier peint ».
Jacquemart et Bénard , papier peint à motif répétitif, 1803
Ce n’est donc qu’à partir de 1760 qu’une production de « papier peint » est attestée en France. La guerre de Sept ans n’est pas étrangère à la rapide croissance de ce secteur économique. En effet, l’interruption des relations commerciales entre la France et l’Angleterre, qui empêche l’importation des « folckpapers » et autres papiers londoniens, concoure grandement à l’essor des manufactures françaises, qui se multiplient de façon fulgurante. En 1788, l’Almanach de Paris recense 48 « papetiers en meubles » dans la capitale ! Si elles sont nombreuses, ces fabriques sont aussi de tailles très diverses, allant du modeste atelier comptant deux employés à l’immense manufacture où œuvrent 400 ouvriers. En quelques années, l’offre comme la demande ont explosé et le papier peint touche désormais un pan assez large de la société.
Manufacture Duserre et Cie. Papier à motif répétitif de trois scènes traitées en silhouette, 1799
Un nouveau mode de décor
L’essor du papier peint en France dans le dernier tiers du XVIIIe siècle accompagne et participe de l’évolution de l’habitat. La société, notamment dans les classes moyennes et supérieures, aspire à plus de confort et d’intimité. On observe le développement d’appartements privés qui, au contraire des grands appartements d’apparat hérités du siècle précédent, s’articulent autour de pièces plus petites, plus confortables et destinées à des usages spécifiques (cabinets, boudoirs…). Aux lourdes tapisseries, aux boiseries et aux peintures, on préfère maintenant le charme douillet des nouveaux matériaux que sont les indiennes et le papier peint. Le logement est désormais mieux isolé, mieux aéré et mieux chauffé. La généralisation des poêles et l’amélioration des cheminées contribuent à réduire l’humidité des bâtiments : c’est là une condition essentielle pour pouvoir employer le papier peint, matériau si sensible aux conditions hygrométriques.
En savoir plus plus plus : http://peccadille.net/2014/01/27/papier-peint-xviiie-siecle-gallica/
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Mme de Sabran- Messages : 54620
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:
Il ne faut en effet pas confondre le papier peint et le papier dominoté
Loin de nous l'idée ! :
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Comtesse Diane a écrit:Loin de nous l'idée !
: :\\\\\\\\: MDR !!!!!
surtout lorsqu'on ignore ( c'est de moi que je parle) ce qu'est le papier dominoté.........
Invité- Invité
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Nous en discutions cet après-midi, mon cher Momo, et je ne me trompais pas en te disant que nous évoquions La marqueterie de papier ou arte povera dans le sujet des papiers peints de rêve .
C'est bien ici, à la première page .
L'art du meuble peint en Arte Povera au XVIIIème siècle
Pratiquée dans toute l’Europe au XVIIIe siècle, la technique de l’arte povera demeure avant tout l’un des symboles de Venise, dont elle est originaire.
En plus vois donc, nous restons à Venise ! :n,,;::::!!!:
C'est bien ici, à la première page .
L'art du meuble peint en Arte Povera au XVIIIème siècle
Pratiquée dans toute l’Europe au XVIIIe siècle, la technique de l’arte povera demeure avant tout l’un des symboles de Venise, dont elle est originaire.
En plus vois donc, nous restons à Venise ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 54620
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 54620
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Ce sont des papiers peints Éléonore ? En tout cas, c'est très beau.
Trianon- Messages : 3301
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Oui, chère Trianon, c'est un papier peint panoramique ( énorme ) imprimé à la planche !
Mais Renaud dans le jardin d'Armide, de Fragonard, est un tableau .
Mais Renaud dans le jardin d'Armide, de Fragonard, est un tableau .
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Mme de Sabran- Messages : 54620
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
C'est qui ça, Armide ? Une copine à vous, Eléo ?
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Armide est la copine de Renaud pas d'Eléo ...
Lucius- Messages : 11658
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
... une histoire qui se tasse !
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Mme de Sabran- Messages : 54620
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 54620
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Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Magnifique !
Merci...
Merci...
La nuit, la neige- Messages : 17778
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
;
TONTISSE, papier de tenture
Le procédé du « veloutage » qui permet d'obtenir les papiers « tontisses » est toujours en usage. Il consiste à saupoudrer d'une manière égale, avec des hachures d'étoffes et des poudres colorées, des toiles ou des papiers sur lesquels on imprime au préalable, au moyen de bois gravés ou de cylindres, un mordant incolore sur lequel se fixent les poussières de « tontures ». Ainsi apprêtés, tissus et papiers imitent tapisseries et riches étoffes. Cette technique, dont l'usage est attesté à Nuremberg vers 1470, s'appliquera avec beaucoup d'imperfection à des tentures murales dès le XVIe siècle, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. Au début du XVIIe siècle, Le François, à Rouen, et Lanyer, en Angleterre, font progresser un genre qui s'épanouit en Angleterre à la fin du siècle et dans la première moitié du XVIIIe siècle. À cette époque, les imitations de broderies, de damas et de velours anglais (flock papers) sont introduites un peu partout et jusqu'en Amérique. En France, elles trouvent leur emploi à Versailles et dans les châteaux. Jean-Baptiste Réveillon commencera sa carrière en apprenant à les poser sur des toiles tendues sur des châssis, puis à les copier, à sa manière. Cependant, à peine ont-ils commencé à régner que les papiers dits tontisses, ou veloutés, ou floqués, ou soufflés se voient préférer les papiers peints à la détrempe dont Réveillon assure le succès. Pour autant, les tontisses n'ont jamais été abandonnées ; elles font bon voisinage, sur un même lé, avec des impressions à la détrempe, et elles demeurent la meilleure imitation possible des étoffes les plus riches.
— Jean-Pierre SEGUIN
https://www.universalis.fr/encyclopedie/tontisse-papier-de-tenture/
Almanach général des marchands, négocians et commerçants de la France ...
https://books.google.fr/books?id=COfCSEeNrT8C
1772
tontisse [ tɔ̃tis ] adj.
• 1690; tondiche XIIIe; d'un a. p. p. de tondre
Techn. Qui vient de la tonture du drap. Bourre tontisse : poussière de laine faite des poils des draps rasés. Toile, papier tontisse : toile et papier à tapisser sur lesquels on applique de la bourre tontisse, pour leur donner un aspect velouté.
● tontisse nom féminin (de tondre) Panneau fait de particules de laines de couleur, hachées, fixées par un mordant sur une toile suivant un dessin déterminé (début du XVIIIe s.).
⇒TONTISSE, subst. fém.
A. — TEXT. Bourre qui vient du tondage du drap. Depuis près de dix ans on fait des tondeuses où l'aspiration se fait par les tourillons du porte-lame, qui est creux et forme lui-même hotte pour aspirer les tontisses (A. LAMBRETTE, Les Apprêts textiles, t. 1, 1949-50, p. 419).
B. — P. méton. Tenture faite de toile sur laquelle cette bourre est appliquée pour lui donner un aspect velouté. Une belle tontisse; tapisserie de tontisse (Ac. 1835, 1878).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1798-1878. Étymol. et Hist. a) 1290 adj. (doc ds R. DE LESPINASSE, Métiers et corporations de Paris, t. 2, 1892, p. 692: bourre laniche et non condiche [lire tondiche]); 1410 bourre tondice (doc. Arch. Chauny ds GDF.); 1416 Corbie bourre tontiche (doc. ds THIERRY, Monuments inéd. hist. Tiers État, 1re série, t. 3, 1856, p. 537); 1690 bourre tontisse (FUR., s.v. bourre); b) 1762 subst. toiles et papiers de tontisses (L'Avant-coureur, 20 sept. d'apr. HAVARD 1890, col. 1368); 1780 papier tontisse (Journal gén. de France, 30 mars, ibid., col. 1369); c) 1759 subst. tentures de tontisse (Ann., aff. et avis div., 6 sept., ibid., col. 1368); 1766 p. ell. tontisse (Arrêt du Conseil d'État, 1er déc., ibid.). Dér. de tondre; suff. -isse (lat. -icia); la forme tontisse, d'apr. tonte.
TONTISSE, papier de tenture
Le procédé du « veloutage » qui permet d'obtenir les papiers « tontisses » est toujours en usage. Il consiste à saupoudrer d'une manière égale, avec des hachures d'étoffes et des poudres colorées, des toiles ou des papiers sur lesquels on imprime au préalable, au moyen de bois gravés ou de cylindres, un mordant incolore sur lequel se fixent les poussières de « tontures ». Ainsi apprêtés, tissus et papiers imitent tapisseries et riches étoffes. Cette technique, dont l'usage est attesté à Nuremberg vers 1470, s'appliquera avec beaucoup d'imperfection à des tentures murales dès le XVIe siècle, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. Au début du XVIIe siècle, Le François, à Rouen, et Lanyer, en Angleterre, font progresser un genre qui s'épanouit en Angleterre à la fin du siècle et dans la première moitié du XVIIIe siècle. À cette époque, les imitations de broderies, de damas et de velours anglais (flock papers) sont introduites un peu partout et jusqu'en Amérique. En France, elles trouvent leur emploi à Versailles et dans les châteaux. Jean-Baptiste Réveillon commencera sa carrière en apprenant à les poser sur des toiles tendues sur des châssis, puis à les copier, à sa manière. Cependant, à peine ont-ils commencé à régner que les papiers dits tontisses, ou veloutés, ou floqués, ou soufflés se voient préférer les papiers peints à la détrempe dont Réveillon assure le succès. Pour autant, les tontisses n'ont jamais été abandonnées ; elles font bon voisinage, sur un même lé, avec des impressions à la détrempe, et elles demeurent la meilleure imitation possible des étoffes les plus riches.
— Jean-Pierre SEGUIN
https://www.universalis.fr/encyclopedie/tontisse-papier-de-tenture/
Almanach général des marchands, négocians et commerçants de la France ...
https://books.google.fr/books?id=COfCSEeNrT8C
1772
tontisse [ tɔ̃tis ] adj.
• 1690; tondiche XIIIe; d'un a. p. p. de tondre
Techn. Qui vient de la tonture du drap. Bourre tontisse : poussière de laine faite des poils des draps rasés. Toile, papier tontisse : toile et papier à tapisser sur lesquels on applique de la bourre tontisse, pour leur donner un aspect velouté.
● tontisse nom féminin (de tondre) Panneau fait de particules de laines de couleur, hachées, fixées par un mordant sur une toile suivant un dessin déterminé (début du XVIIIe s.).
⇒TONTISSE, subst. fém.
A. — TEXT. Bourre qui vient du tondage du drap. Depuis près de dix ans on fait des tondeuses où l'aspiration se fait par les tourillons du porte-lame, qui est creux et forme lui-même hotte pour aspirer les tontisses (A. LAMBRETTE, Les Apprêts textiles, t. 1, 1949-50, p. 419).
B. — P. méton. Tenture faite de toile sur laquelle cette bourre est appliquée pour lui donner un aspect velouté. Une belle tontisse; tapisserie de tontisse (Ac. 1835, 1878).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1798-1878. Étymol. et Hist. a) 1290 adj. (doc ds R. DE LESPINASSE, Métiers et corporations de Paris, t. 2, 1892, p. 692: bourre laniche et non condiche [lire tondiche]); 1410 bourre tondice (doc. Arch. Chauny ds GDF.); 1416 Corbie bourre tontiche (doc. ds THIERRY, Monuments inéd. hist. Tiers État, 1re série, t. 3, 1856, p. 537); 1690 bourre tontisse (FUR., s.v. bourre); b) 1762 subst. toiles et papiers de tontisses (L'Avant-coureur, 20 sept. d'apr. HAVARD 1890, col. 1368); 1780 papier tontisse (Journal gén. de France, 30 mars, ibid., col. 1369); c) 1759 subst. tentures de tontisse (Ann., aff. et avis div., 6 sept., ibid., col. 1368); 1766 p. ell. tontisse (Arrêt du Conseil d'État, 1er déc., ibid.). Dér. de tondre; suff. -isse (lat. -icia); la forme tontisse, d'apr. tonte.
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Mme de Sabran- Messages : 54620
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Re: Papiers peints de rêve au XVIIIe siècle
Ne reste plus qu'à trouver un exemple concret. Intéressante façon de proceder cependant.
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
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