Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
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Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Plat du service perles et barbeaux de Marie-Antoinette. Adjugé 18.000 GBP chez Bonhams le 25 mai 2011.
A Sèvres boat-shaped dish from a service made for Marie Antoinette, circa 1781
Painted with a spray of cornflowers in the centre, both sides of the rim painted with a band of cornflowers between borders of gilt dots and 'pearl' bands against a green ground, gilt-edged rim, 28.6cm across, interlaced LL monogram enclosing date letters dd
FOOTNOTES
This extensive service, which may have been intended for one of the minor royal residences, included only two bateaux at a cost of 42 livres each (see Peters 2005, III, pp. 645f., for a comprehensive discussion of the service). Another boat-shaped dish was sold by Christie's New York on 21 April 1982, lot 137 (Peters, ibid.). Part of the service was probably sold at Christie's by Lord Revelstoke on 28 June 1893, lots 373 and 374, though this did not include either of the bateaux.
In addition to the examples recorded by Peters in museum collections and auction records, single plates from the service were sold by Sotheby's Paris on 23 March 2006, lot 91, and on 29 March 2007, lot 74; and by Christie's London on 14 July 2006, lot 68. A pot à jus from the service was sold by Sotheby's Paris, 29 March 2007, lot 71.
SALEROOM NOTICES
Please note that this lot has a restored rim chip.
A Sèvres boat-shaped dish from a service made for Marie Antoinette, circa 1781
Painted with a spray of cornflowers in the centre, both sides of the rim painted with a band of cornflowers between borders of gilt dots and 'pearl' bands against a green ground, gilt-edged rim, 28.6cm across, interlaced LL monogram enclosing date letters dd
FOOTNOTES
This extensive service, which may have been intended for one of the minor royal residences, included only two bateaux at a cost of 42 livres each (see Peters 2005, III, pp. 645f., for a comprehensive discussion of the service). Another boat-shaped dish was sold by Christie's New York on 21 April 1982, lot 137 (Peters, ibid.). Part of the service was probably sold at Christie's by Lord Revelstoke on 28 June 1893, lots 373 and 374, though this did not include either of the bateaux.
In addition to the examples recorded by Peters in museum collections and auction records, single plates from the service were sold by Sotheby's Paris on 23 March 2006, lot 91, and on 29 March 2007, lot 74; and by Christie's London on 14 July 2006, lot 68. A pot à jus from the service was sold by Sotheby's Paris, 29 March 2007, lot 71.
SALEROOM NOTICES
Please note that this lot has a restored rim chip.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Mme de Sabran a écrit:
Je lui trouverais volontiers un petit coin !
Moi aussi - c'est si joli! Marie-Antoinette avait quatorze ans sur ce portrait, mais on voit très clairement la reine au chapeau de paille, ici.. .
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
L’étude Rouillac, à Cheverny, proposait à la vente, le 26 juin 2011 :
Une bague en or, anneau bandeau ornée d'un médaillon en émail aux initiales entrelacées " M.A. " et cheveux tressés sur le pourtour.
Dans un écrin-vitrine en cuir et vitre biseautée, avec cartouche ancien en cuivre à inscription gravée : "Cheveux de la Reine Marie- Antoinette. BAGUE donnée par la Reine, en 1792, à la Marquise de Soucy, née de Mackau, sous-gouvernante des enfants de France. »
Poids brut : 1,9 g. (petits accidents et manques).
Cependant, le lot a été retiré de la vente aux enchères à la dernière minute et n'a donc pas été adjugé !
Une bague en or, anneau bandeau ornée d'un médaillon en émail aux initiales entrelacées " M.A. " et cheveux tressés sur le pourtour.
Dans un écrin-vitrine en cuir et vitre biseautée, avec cartouche ancien en cuivre à inscription gravée : "Cheveux de la Reine Marie- Antoinette. BAGUE donnée par la Reine, en 1792, à la Marquise de Soucy, née de Mackau, sous-gouvernante des enfants de France. »
Poids brut : 1,9 g. (petits accidents et manques).
Cependant, le lot a été retiré de la vente aux enchères à la dernière minute et n'a donc pas été adjugé !
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
A la même vente Rouillac du 26 juin 2011, le lot suivant était également proposé :
Papier plié contenant des cheveux noués avec un ruban vert, il porte une inscription manuscrite ancienne : "cheveux des Augustes enfants de France".
Provenance : marquise de Soucy, par descendance. Propriété de Touraine.
Papier plié contenant des cheveux noués avec un ruban vert, il porte une inscription manuscrite ancienne : "cheveux des Augustes enfants de France".
Provenance : marquise de Soucy, par descendance. Propriété de Touraine.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Le 18 Juin 2011, l’étude Sarthe Enchères, au Mans, proposait à la vente...
A nouveau des souvenirs et reliques de la marquise de Soucy (avec la bague présentée il y a peu), et par descendances :
- Porte billets brodé par Madame Elisabeth en soie ivoire.
Brodé sur les plats de fleurs en filet soie multicolore.
Ouvert, il présente deux faces brodées de fleurs et quatre poches dont deux à rabats. On y joint l'étiquette d'exposition de ce porte billets (n°677) par la Réunion des musées nationaux, en 1955, pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine'’.
Ce porte billets contient quatre lettres et transcription de Madame Elisabeth: - Lettre à Madame de Brassens. Non datée. Une page autograghe (14 x 9,5 cm) avec une petite enveloppe cachetée. ''J'ignorais absolument mon chère coeur l'accident de quatre pate (...)'' - Lettre de jeunesse à Madame de Brassens. Non datée. [...]
- Souvenir de Marie-Antoinette
Pochette en soie ivoire bordée de fils de soie travaillée en dentelle (éffilochée) et brodée sur une face de frise et de chutes de fleurs maintenues par des noeuds en fils et soie de couleur, encadrant le chiffre FDC dans un médaillon, en canetille et paillettes d’argent sur l'autre face d'un bouquet de fleurs en soie noué par un ruban en fils blanc, mauve, bleu et argent. A.B.E. Epoque Fin XVIIIème siècle.
On y joint l'étiquette d'exposition de cette pochette (n°674) par la Réunion des musées nationaux, en 1955 pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine''. Provenance: -Comtesse de Daumeray, née Soucy puis descendance. -Vicomte de Blois.
- Pendentif en forme de coeur contenant deux mèches de cheveux de Madame Elisabeth.
Monture en laiton ciselé présentant sous verresur fond de soie moirée ivoire, sur une face une mèche de cheveux contenues dans un billet ancien écrit ''cheveux de ... la Pricesse Elisabeth seure de louis saise roi de france.''. A.B.E., un verre cassé. 10 x 11 cm.
On y joint une lettre de 1784 de Madame Elisabeth à Madame la Comtesse de Brassens au Mont de Marsan évoquant un envoi de mèche de cheveux et une reproduc tion d'un portrait de madame Elisabeth enfant. Encadré sous verre (9,4 x 7 cm). Provenance: Vicomte de Blois.
A nouveau des souvenirs et reliques de la marquise de Soucy (avec la bague présentée il y a peu), et par descendances :
- Porte billets brodé par Madame Elisabeth en soie ivoire.
Brodé sur les plats de fleurs en filet soie multicolore.
Ouvert, il présente deux faces brodées de fleurs et quatre poches dont deux à rabats. On y joint l'étiquette d'exposition de ce porte billets (n°677) par la Réunion des musées nationaux, en 1955, pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine'’.
Ce porte billets contient quatre lettres et transcription de Madame Elisabeth: - Lettre à Madame de Brassens. Non datée. Une page autograghe (14 x 9,5 cm) avec une petite enveloppe cachetée. ''J'ignorais absolument mon chère coeur l'accident de quatre pate (...)'' - Lettre de jeunesse à Madame de Brassens. Non datée. [...]
- Souvenir de Marie-Antoinette
Pochette en soie ivoire bordée de fils de soie travaillée en dentelle (éffilochée) et brodée sur une face de frise et de chutes de fleurs maintenues par des noeuds en fils et soie de couleur, encadrant le chiffre FDC dans un médaillon, en canetille et paillettes d’argent sur l'autre face d'un bouquet de fleurs en soie noué par un ruban en fils blanc, mauve, bleu et argent. A.B.E. Epoque Fin XVIIIème siècle.
On y joint l'étiquette d'exposition de cette pochette (n°674) par la Réunion des musées nationaux, en 1955 pour l'exposition '' MARIE- ANTOINETTE, Archiduchesse, dauphine et reine''. Provenance: -Comtesse de Daumeray, née Soucy puis descendance. -Vicomte de Blois.
- Pendentif en forme de coeur contenant deux mèches de cheveux de Madame Elisabeth.
Monture en laiton ciselé présentant sous verresur fond de soie moirée ivoire, sur une face une mèche de cheveux contenues dans un billet ancien écrit ''cheveux de ... la Pricesse Elisabeth seure de louis saise roi de france.''. A.B.E., un verre cassé. 10 x 11 cm.
On y joint une lettre de 1784 de Madame Elisabeth à Madame la Comtesse de Brassens au Mont de Marsan évoquant un envoi de mèche de cheveux et une reproduc tion d'un portrait de madame Elisabeth enfant. Encadré sous verre (9,4 x 7 cm). Provenance: Vicomte de Blois.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
La maison Pescheteau-Badin proposait aux enchères, le 21 juin 2011 :
1 / Seau à verre en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre cp pour Chappuis, marque de doreur de Laroche. XVIIIè siècle, année 1781 Haut.: 10,5 cm. Accident. Quatre pièces du service à perles et barbeaux de Marie-Antoinette Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles. Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et Bordure merde d'oie ou simplement Service perles et barbeaux. Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12.420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune, 24 seaux à verre et 24 pots à jus à 18 livres chaque. Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger. A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine. Le musée national du Château de Versailles conserve une assiette unie, un plateau de pots à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99); un coquetier est récemment passé en vente publique (Paris, Hôtel Drouot, Pescheteau-Badin, 11 avril 2011, lot 71). Une importante partie de ce service était dans les collections de Lord Revelstoke ( Vente Londres, Christie's, 28 juin 1893, lots 373 et 374). Ce même ensemble est à nouveau apparu en vente publique en 1976 (Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1976, lot 113 puis Genève, 14 mai 1977, lot 384). Bibliographie C. Baulez, «Vers un Retour des Sèvres», Revue du Louvre, décembre 1991, pp. 69-70 et D. Peters, Sevres Plates and Services of the 18th century, 2005, vol. III, n°81-13, pp. 645-646.
Adjugé 8.000 euros. Un même seau a ensuite été adjugé 20.000 euros le 7 octobre 2013 chez Pescheteau-Badin.
2 / Pot à jus couvert en porcelaine dure provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre bq pour Louis Thomas Bauquerre. XVIIIème siècle, année 1781. Haut.: 7,5 cm.
Adjugé 11.000 euros (chacun).
3 / Assiette unie en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux, à décor polychrome au centre d'un bouquet de barbeaux et sur l'aile de deux bandes à fond vert olive portant un rang de perles grises encadrant un galon à semis de barbeaux et deux filets perlés or. Marquée en bleu: LL entrelacés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre P' pour Pierre Jeune. XVIIIème siècle, année 1781. D. 24 cm.
Adjugée 26.000 euros.
1 / Seau à verre en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre cp pour Chappuis, marque de doreur de Laroche. XVIIIè siècle, année 1781 Haut.: 10,5 cm. Accident. Quatre pièces du service à perles et barbeaux de Marie-Antoinette Commandé en juillet 1781 et probablement exécuté sur des échantillons fournis par Michel Gabriel Commelin le 7 août suivant, le service à perles et barbeaux est livré à la Reine le 2 janvier 1782, lors de l'exposition à Versailles. Il est mentionné dans les archives de la manufacture de Sèvres sous les dénominations de Service de la Reine, Service à Perles pour la Reine, Service de la Reine à perle et Bordure merde d'oie ou simplement Service perles et barbeaux. Il comprenait 295 pièces, pour un montant de 12.420 livres, incluant 96 assiettes et 24 à potage valant 30 livres chacune, 24 seaux à verre et 24 pots à jus à 18 livres chaque. Le service à perles et barbeaux pourrait avoir été livré pour Trianon où la Reine disposait de deux vastes salles à manger. A la différence des services à frise riche, perles et roses livrés à Marie Antoinette et Gustave III de Suède en 1784 puis à la comtesse d'Artois en 1789, le service à perles et barbeaux de 1781 a été exclusivement réalisé pour la Reine. Le musée national du Château de Versailles conserve une assiette unie, un plateau de pots à jus et un saladier exposés au Petit Trianon, un plateau Bouret est au musée du Louvre, une autre assiette au Victoria and Albert Museum, deux tasses à glace et un pot à jus dans l'ancienne collection Cossé Brissac (Paris, Hôtel Drouot, Piasa, 29 juin 1999, lots 98 et 99); un coquetier est récemment passé en vente publique (Paris, Hôtel Drouot, Pescheteau-Badin, 11 avril 2011, lot 71). Une importante partie de ce service était dans les collections de Lord Revelstoke ( Vente Londres, Christie's, 28 juin 1893, lots 373 et 374). Ce même ensemble est à nouveau apparu en vente publique en 1976 (Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1976, lot 113 puis Genève, 14 mai 1977, lot 384). Bibliographie C. Baulez, «Vers un Retour des Sèvres», Revue du Louvre, décembre 1991, pp. 69-70 et D. Peters, Sevres Plates and Services of the 18th century, 2005, vol. III, n°81-13, pp. 645-646.
Adjugé 8.000 euros. Un même seau a ensuite été adjugé 20.000 euros le 7 octobre 2013 chez Pescheteau-Badin.
2 / Pot à jus couvert en porcelaine dure provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux à décor polychrome de semis de barbeaux encadrés de galons à fond vert olive portant un rang de perles grises deux filets or. Marqué en bleu: LL entrelacés couronnés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre bq pour Louis Thomas Bauquerre. XVIIIème siècle, année 1781. Haut.: 7,5 cm.
Adjugé 11.000 euros (chacun).
3 / Assiette unie en porcelaine tendre provenant du service de la Reine Marie Antoinette, à perles et barbeaux, à décor polychrome au centre d'un bouquet de barbeaux et sur l'aile de deux bandes à fond vert olive portant un rang de perles grises encadrant un galon à semis de barbeaux et deux filets perlés or. Marquée en bleu: LL entrelacés, lettre-date DD pour 1781, marque de peintre P' pour Pierre Jeune. XVIIIème siècle, année 1781. D. 24 cm.
Adjugée 26.000 euros.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Table à écrire, par Riesener, livrée pour le Petit Trianon en août 1777. Adjugée 79.250£ le 7 juillet 2011 chez Christie's London.
Lot Description
A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY TABLE-A-ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, DELIVERED TO THE PETIT TRIANON 6 AUGUST 1777 FOR USE BY LOUIS XVI AND SUBSEQUENT USE BY MARIE-ANTOINETTE
The rectangular grey mottled white marble top with three-quarter pierced gallery above a panelled frieze fitted to the front with a leather-lined writing slide and an ink well drawer, to the left a further drawer, above square tapering panelled legs joined by a rectangular platform with a pierced gallery and terminating in brass caps with horn casters, branded with the circular mark of the Garde-Meuble de la Reine, stencilled to the underside with a crowned 'C.T', inscribed 'du No 17 I.' and partially obliterated inscription 'No 2?09', the undertier and small inkwell drawer possibly added (see below)
31 in. (78.5 cm.) high; 25½ in. (65 cm.) wide; 19¼ in. (49 cm.) deep
Provenance
Supplied on 6 August 1777 to Louis XVI at the Petit Trianon, Versailles by Jean-Henri Riesener.
Succession de Madame R. de Lorraine, Sotheby's, Monaco, 23 June 1985, lot 770.
Lot Description
A ROYAL LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY TABLE-A-ECRIRE
BY JEAN-HENRI RIESENER, DELIVERED TO THE PETIT TRIANON 6 AUGUST 1777 FOR USE BY LOUIS XVI AND SUBSEQUENT USE BY MARIE-ANTOINETTE
The rectangular grey mottled white marble top with three-quarter pierced gallery above a panelled frieze fitted to the front with a leather-lined writing slide and an ink well drawer, to the left a further drawer, above square tapering panelled legs joined by a rectangular platform with a pierced gallery and terminating in brass caps with horn casters, branded with the circular mark of the Garde-Meuble de la Reine, stencilled to the underside with a crowned 'C.T', inscribed 'du No 17 I.' and partially obliterated inscription 'No 2?09', the undertier and small inkwell drawer possibly added (see below)
31 in. (78.5 cm.) high; 25½ in. (65 cm.) wide; 19¼ in. (49 cm.) deep
Provenance
Supplied on 6 August 1777 to Louis XVI at the Petit Trianon, Versailles by Jean-Henri Riesener.
Succession de Madame R. de Lorraine, Sotheby's, Monaco, 23 June 1985, lot 770.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Le 7 Novembre 2011, l’étude Audap et Mirabaud proposait à la vente ce portrait de la princesse de Lamballe par Mme Vigée-Lebrun.
Préempté à 130 116 frais compris par le château de Versailles.
Extrait de la note de la maison de vente :
VIGÉE-LEBRUN Elisabeth (Paris 1755-1842).
« Portrait de la princesse de Lamballe ».
Toile de forme ovale.
Signée en bas à droite et datée, à la plume :
Lse. Vigee LeBrun f 1782.
78 x 64 cm
Provenance :
- Collection du Prince Tuffiakin avant 1845 (d'après Pierre de Nolhac).
- Sa vente Paris 2-7 avril 1845, n° 40.
Bibliographie :
- Pierre de NOLHAC : Madame Vigée-Lebrun, peintre de Marie-Antoinette, (Paris, 1912) ; (Portrait présumé de la princesse de Lamballe, coiffée d'un chapeau de paille) p. 137.
- André BLUM : Madame Vigée-Lebrun, peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, (Paris, 1919), cité pp. 24-25 (non repr.).
- Geneviève HAROCHE-BOUZINAC : Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs (1755-1842), (Paris, 2008), pp. 177-178 (non repr.).
En 1782, Elisabeth Vigée-Lebrun profita d'un séjour en Flandre pour étudier les tableaux de Rubens et fut très impressionnée par le Chapeau de paille découvert dans la galerie d'un amateur à Anvers : “ Ce tableau me ravit et m'inspira au point que je fis mon portrait à Bruxelles en cherchant le même effet ”.
Elle se représenta donc coiffée d'un chapeau de paille orné d'une plume et d'une guirlande de fleurs des champs, une palette à la main.
La même année, elle fit les portraits de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac.
(...)
Nous remercions Joseph Baillio qui a confirmé l'attribution de notre portrait après examen, il sera inclus dans le catalogue raisonné à paraître.
Préempté à 130 116 frais compris par le château de Versailles.
Extrait de la note de la maison de vente :
VIGÉE-LEBRUN Elisabeth (Paris 1755-1842).
« Portrait de la princesse de Lamballe ».
Toile de forme ovale.
Signée en bas à droite et datée, à la plume :
Lse. Vigee LeBrun f 1782.
78 x 64 cm
Provenance :
- Collection du Prince Tuffiakin avant 1845 (d'après Pierre de Nolhac).
- Sa vente Paris 2-7 avril 1845, n° 40.
Bibliographie :
- Pierre de NOLHAC : Madame Vigée-Lebrun, peintre de Marie-Antoinette, (Paris, 1912) ; (Portrait présumé de la princesse de Lamballe, coiffée d'un chapeau de paille) p. 137.
- André BLUM : Madame Vigée-Lebrun, peintre des grandes dames du XVIIIe siècle, (Paris, 1919), cité pp. 24-25 (non repr.).
- Geneviève HAROCHE-BOUZINAC : Elisabeth Vigée-Le Brun, Souvenirs (1755-1842), (Paris, 2008), pp. 177-178 (non repr.).
En 1782, Elisabeth Vigée-Lebrun profita d'un séjour en Flandre pour étudier les tableaux de Rubens et fut très impressionnée par le Chapeau de paille découvert dans la galerie d'un amateur à Anvers : “ Ce tableau me ravit et m'inspira au point que je fis mon portrait à Bruxelles en cherchant le même effet ”.
Elle se représenta donc coiffée d'un chapeau de paille orné d'une plume et d'une guirlande de fleurs des champs, une palette à la main.
La même année, elle fit les portraits de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac.
(...)
Nous remercions Joseph Baillio qui a confirmé l'attribution de notre portrait après examen, il sera inclus dans le catalogue raisonné à paraître.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Adjugé 15.000 GBP chez Christie's London le 16 novembre 2011, ce portrait de Marie-Antoinette par la marquise de Bréhan.
Description du lot :
Attributed to Anne-Flore Millet, marquise de Bréhan ( -1826 Paris), after Alexandre Kucharsky (Warsaw 1741-1819 Paris)
Portrait of Marie Antoinette, Queen of France (1755-1793), three-quarter-length, seated, at the Conciergerie, Paris, in mourning, with a cameo pendant portraying the Dauphin, holding a life of Mary, Queen of Scots, a bust of Louis XVI and the Testament of 23 December 1792 on the draped table beside
inscribed 'HIS.DE LA.M. DE STUAR[T]' (lower centre, on the book)
oil on canvas
29 x 23 in. (73.5 x 58.5 cm.)
with the monogram 'MM' below a ducal coronet (on a red wax seal on the recto, lower right)
Saleroom Notice
Please note that the 'MM' seal may be that of Grand Duchess Maria Maximilianovna von Leuchtenberg, subsequently Princess of Baden (1841-1914), great-granddaughter of Empress Josephine of the French, granddaughter of Emperor Nicholas I of Russia and wife of Prince Wilhelm of Baden.
La note de l’expert :
This celebrated depiction of Marie Antoinette, wife of Louis XVI and Queen of France, in her last days, is known from a version with minor differences in the Musée Carnavalet, Paris.
Following the execution by guillotine of Louis XVI on 21 January 1793, Marie Antoinette was separated from her children and, on 1 August of that year, moved from the tower of the Temple fortress to the Conciergerie as 'Prisoner no. 280'. Already infamous as a prison before the French Revolution, the Conciergerie came to be known as the 'antichambre of the guillotine' during the bloody years of the Reign of Terror.
Marie Antoinette was to spend little more than two months there, suspended in uncertainty until she was finally brought before a Revolutionary Tribunal on 14 October, with less than a day to prepare herself, in a brief sham trial during which list of scandalous, unfounded accusations was brough against her.
After two days of deliberations, she was declared guilty of treason in the early hours of 16 October; she was driven through Paris in an open cart, dressed in a simple white shift, her hair cut publicly on the way.
At 12.15, two weeks before her thirty-eighth birthday, she too died at the guillotine.
The attributes surrounding her in this commemorative image - the bust of Louis XVI, the profile portrait of the Dauphin, the touching document written by her husband in anticipation of his death and the book she holds, recounting the tragic life of another executed queen (unidentified in the Carnavalet version) - all speak of her loyalty to her family, her awareness of her impending demise and her dignity as she prepares to face it.
A lady-and-waiting in happier times and a friend to the Queen, the marquise de Bréhan may have received artistic training from another court favourite, Elisabeth Louise Vigée-LeBrun.
Her husband, the marquis Jean-François-René-Almaric de Bérhan (1730-1813), had married Anne-Flore Millet, daughter of the receiver general of Moulins, in 1766; twenty years her senior, he too was an amateur artist, known for his copies in oil and pastel of artists such as Fragonard and Hallé.
The marquise formed a life-long attachment to her widowed brother-in-law, Elénor-François-Elie, comte de Moustier (1751-1817); when he was named ambassador to the United States in 1787, and the marquise and her son accompanied him to New York, where their relationship was to scandalise the society ladies.
Invited with the comte to visit Mount Vernon in November 1788, however, she would form a friendship with George and Martha Washington; one of her finest works is a pair of delicate miniature portraits, virtuosically painted en grisaille as trompe-l'oeil cameos of Washington and his grand-daughter Eleanor (Nelly) Parke Curtis (New Haven, Yale University Art Gallery, inv. no. 1947.220).
The cameo portrait of the Dauphin in the present work (of the Dauphin and one of his sisters in the Carnavalet version) is analogous in style to the Washington cameo, and it may be that Marie Antoinette possessed a similar locket or pendant from the hand of the marquise.
The marquise and the comte de Moustier returned to Paris in 1789, and went into exile during the French Revolution, travelling to Moustier's ambassadorial posts in Berlin, Constantinople and London, where the marquise is thought to have completed the Carnavalet version of the portrait, based on a pastel by Alexandre Kucharsky, Marie Antoinette's last court artist.
The marquise returned to France only in 1814, upon the restoration of the monarchy. The duchesse d'Abrantés described her as having 'un ravissant talent de peinture'.
Description du lot :
Attributed to Anne-Flore Millet, marquise de Bréhan ( -1826 Paris), after Alexandre Kucharsky (Warsaw 1741-1819 Paris)
Portrait of Marie Antoinette, Queen of France (1755-1793), three-quarter-length, seated, at the Conciergerie, Paris, in mourning, with a cameo pendant portraying the Dauphin, holding a life of Mary, Queen of Scots, a bust of Louis XVI and the Testament of 23 December 1792 on the draped table beside
inscribed 'HIS.DE LA.M. DE STUAR[T]' (lower centre, on the book)
oil on canvas
29 x 23 in. (73.5 x 58.5 cm.)
with the monogram 'MM' below a ducal coronet (on a red wax seal on the recto, lower right)
Saleroom Notice
Please note that the 'MM' seal may be that of Grand Duchess Maria Maximilianovna von Leuchtenberg, subsequently Princess of Baden (1841-1914), great-granddaughter of Empress Josephine of the French, granddaughter of Emperor Nicholas I of Russia and wife of Prince Wilhelm of Baden.
La note de l’expert :
This celebrated depiction of Marie Antoinette, wife of Louis XVI and Queen of France, in her last days, is known from a version with minor differences in the Musée Carnavalet, Paris.
Following the execution by guillotine of Louis XVI on 21 January 1793, Marie Antoinette was separated from her children and, on 1 August of that year, moved from the tower of the Temple fortress to the Conciergerie as 'Prisoner no. 280'. Already infamous as a prison before the French Revolution, the Conciergerie came to be known as the 'antichambre of the guillotine' during the bloody years of the Reign of Terror.
Marie Antoinette was to spend little more than two months there, suspended in uncertainty until she was finally brought before a Revolutionary Tribunal on 14 October, with less than a day to prepare herself, in a brief sham trial during which list of scandalous, unfounded accusations was brough against her.
After two days of deliberations, she was declared guilty of treason in the early hours of 16 October; she was driven through Paris in an open cart, dressed in a simple white shift, her hair cut publicly on the way.
At 12.15, two weeks before her thirty-eighth birthday, she too died at the guillotine.
The attributes surrounding her in this commemorative image - the bust of Louis XVI, the profile portrait of the Dauphin, the touching document written by her husband in anticipation of his death and the book she holds, recounting the tragic life of another executed queen (unidentified in the Carnavalet version) - all speak of her loyalty to her family, her awareness of her impending demise and her dignity as she prepares to face it.
A lady-and-waiting in happier times and a friend to the Queen, the marquise de Bréhan may have received artistic training from another court favourite, Elisabeth Louise Vigée-LeBrun.
Her husband, the marquis Jean-François-René-Almaric de Bérhan (1730-1813), had married Anne-Flore Millet, daughter of the receiver general of Moulins, in 1766; twenty years her senior, he too was an amateur artist, known for his copies in oil and pastel of artists such as Fragonard and Hallé.
The marquise formed a life-long attachment to her widowed brother-in-law, Elénor-François-Elie, comte de Moustier (1751-1817); when he was named ambassador to the United States in 1787, and the marquise and her son accompanied him to New York, where their relationship was to scandalise the society ladies.
Invited with the comte to visit Mount Vernon in November 1788, however, she would form a friendship with George and Martha Washington; one of her finest works is a pair of delicate miniature portraits, virtuosically painted en grisaille as trompe-l'oeil cameos of Washington and his grand-daughter Eleanor (Nelly) Parke Curtis (New Haven, Yale University Art Gallery, inv. no. 1947.220).
The cameo portrait of the Dauphin in the present work (of the Dauphin and one of his sisters in the Carnavalet version) is analogous in style to the Washington cameo, and it may be that Marie Antoinette possessed a similar locket or pendant from the hand of the marquise.
The marquise and the comte de Moustier returned to Paris in 1789, and went into exile during the French Revolution, travelling to Moustier's ambassadorial posts in Berlin, Constantinople and London, where the marquise is thought to have completed the Carnavalet version of the portrait, based on a pastel by Alexandre Kucharsky, Marie Antoinette's last court artist.
The marquise returned to France only in 1814, upon the restoration of the monarchy. The duchesse d'Abrantés described her as having 'un ravissant talent de peinture'.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ce tableau n'était-il pas au musée Carnavalet?
C'est du moins là que je l'ai vu lors d'expositions, notamment en 1993...
Bien à vous.
C'est du moins là que je l'ai vu lors d'expositions, notamment en 1993...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Oui Majesté, il existe un exemplaire de ce même tableau à Carnavalet. Celui vendu chez Christie's en 2011 est un autre exemplaire qui se trouvait dans une collection privée (collection de 2 designers italiens ).
En vente chez Piasa le 6 décembre 2011 :
De la main de Louis XVI. LETTRE DE L'EPOQUE REVOLUTIONNAIRE, FAISANT ALLUSION A L'IMPOPULARITE DE LA REINE.
Le 24 février 1792, à Mme de CHALONS, à l'Ambassade de France à Lisbonne ; 1 page et demie in-4, adresse, marque postale, traces de cachet cire rouge (petits trous d'épingle avec rouille).
La lettre est adressée à la femme de l'ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHALON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d'être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794.
Sa femme Jeanne-Françoise-Aglaé d'ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d'Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France.
La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides.
« J'espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m'occuperai toujours avec bien de l'interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n'apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous.
J'avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m'avoit dit en mesme temps qu'elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j'esperois vous faire mon compliment lorsque j'ai appris la perte que vous avez faitte. On m'a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n'en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet.
Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu'à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n'en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l'esperance ne venoit pas.
Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n'avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu'on oubliat totalement ce coin de terre la »…
En vente chez Piasa le 6 décembre 2011 :
De la main de Louis XVI. LETTRE DE L'EPOQUE REVOLUTIONNAIRE, FAISANT ALLUSION A L'IMPOPULARITE DE LA REINE.
Le 24 février 1792, à Mme de CHALONS, à l'Ambassade de France à Lisbonne ; 1 page et demie in-4, adresse, marque postale, traces de cachet cire rouge (petits trous d'épingle avec rouille).
La lettre est adressée à la femme de l'ambassadeur de France au Portugal, Jacques Hardouin, comte de CHALON (1738-1794) ; il avait été ambassadeur à Venise avant d'être nommé en mars 1789 à Lisbonne, où il arriva en septembre ; révoqué le 5 décembre 1792, il resta à Lisbonne, où il mourut le 19 juillet 1794.
Sa femme Jeanne-Françoise-Aglaé d'ANDLAU (1746-1825) venait de perdre sa mère la comtesse Marie-Henriette d'Andlau, née de Polastron (1716-1792), qui avait été sous-gouvernante des Enfants de France.
La belle comtesse de Châlon, cousine de Yolande de Polastron, faisait partie du cercle des intimes de Marie-Antoinette à Trianon ; des rumeurs couraient même sur une liaison de la comtesse avec Louis XVI ; la comtesse se remaria en 1795 avec François-Henri de Franquetot, duc de Coigny (1737-1821), le futur maréchal et gouverneur des Invalides.
« J'espere bien, Madame que vous ne douttez pas de toute la part que je prends a votre juste douleur, et que dans quelque situation ou je me trouve je m'occuperai toujours avec bien de l'interest de ce qui vous regarde, et que la prolongation de nostre separation n'apportera aucun changement dans mes sentiments pour vous.
J'avois appris la maladie de madame vostre Mere et on m'avoit dit en mesme temps qu'elle etoit beaucoup mieux, je comptois sur sa bonne constitution et j'esperois vous faire mon compliment lorsque j'ai appris la perte que vous avez faitte. On m'a dit que sa maladie avoit esté bien longue et bien penible, je desirerois bien scavoir que malgré toutes vos douleurs vostre santé n'en ait pas souffert et que vous continuiez à vous porter aussi bien que vostre etat vous le permet.
Vous me reprocheriez peut etre de ne pas vous dire qu'à quelques rhumes pres, malgré toutes nos peines nos santés se soutiennent assez bien, ces separations dont il est bien difficile de prevoir le terme n'en sont pas une des plus petites, et on succomberoit si l'esperance ne venoit pas.
Vous avez appris Madame les changements presque total dans le corps diplomatique, je dois croire que le Roy au moins a eu de la satisfaction de n'avoir pas la main forcée sur le changement de la mission de Portugal. Mais depuis quelques jours on dit que la Reine tourmente beaucoup les François, ce qui seroit le plus à desirer fut qu'on oubliat totalement ce coin de terre la »…
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ah! me voilà rassuré...
J'aurais eu le sentiment d'être volé si je n'avais plus eu la possibilité de voir ce tableau par cette vente !
Bien à vous.
J'aurais eu le sentiment d'être volé si je n'avais plus eu la possibilité de voir ce tableau par cette vente !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ne t'inquiète pas ! :
Les portraits étaient souvent répliqués par l'artiste lui-même. Songe à Mme Vigée-Lebrun qui a fait plusieurs portraits de Marie-Antoinette à la rose, Marie-Antoinette au livre etc... De même, pour Callet, qui a peint plusieurs répliques du grand portrait de Louis XVI en costume de sacre (à tel point qu'aujourd'hui, on ne sait plus quel est l'original).
Les portraits étaient souvent répliqués par l'artiste lui-même. Songe à Mme Vigée-Lebrun qui a fait plusieurs portraits de Marie-Antoinette à la rose, Marie-Antoinette au livre etc... De même, pour Callet, qui a peint plusieurs répliques du grand portrait de Louis XVI en costume de sacre (à tel point qu'aujourd'hui, on ne sait plus quel est l'original).
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
C'est très vrai!
Mais j'imaginais que la Marquise de Bréhan était plus amateure que les artistes professionnels que tu cites et que donc ce tableau était unique.
Je suis heureux d'avoir été détrompé ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Mais j'imaginais que la Marquise de Bréhan était plus amateure que les artistes professionnels que tu cites et que donc ce tableau était unique.
Je suis heureux d'avoir été détrompé ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Ils l'ont tous fait ou presque. Surtout pour les personnages royaux comme Louis XVI et Marie-Antoinette.
Marie-Antoinette se faisait joliment peindre le portrait, en plusieurs exemplaires, par Mme Vigée-Lebrun et ensuite elle envoyait ça à toutes ses copines, ambiance "t'as vu comme je suis belle". Le Facebook de l'époque !
Marie-Antoinette se faisait joliment peindre le portrait, en plusieurs exemplaires, par Mme Vigée-Lebrun et ensuite elle envoyait ça à toutes ses copines, ambiance "t'as vu comme je suis belle". Le Facebook de l'époque !
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Oui, : c'est une sorte de croisement bizarre entre Marie-Antoinette au livre d'EVLB et Marie-Antoinette en veuve de Kucharsky. Je ne suis pas très fan de ce tableau à vrai dire. La reine a l'oeil vide. Elle n'a jamais posé pour la marquise de Bréhan, comme on le sait...
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Cosmo a écrit:Oui, : c'est une sorte de croisement bizarre entre Marie-Antoinette au livre d'EVLB et Marie-Antoinette en veuve de Kucharsky. Je ne suis pas très fan de ce tableau à vrai dire. La reine a l'oeil vide. Elle n'a jamais posé pour la marquise de Bréhan, comme on le sait...
Je ne l'aime point. On n'y trouve pas une étincelle de vie.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Moi j'ai une affection particulière pour ce tableau car c'est un croisement de portraits... comme ce que j'aime à faire dans mes compositions...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Je le trouve très raide et froid .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
sans âme !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Le 24 mars 2012, avait lieu une vente importante de souvenirs historiques à l'hôtel des ventes de Toulon.
Etaient tout d'abord proposées à la vente, cette paire de mules ayant appartenu à la reine :
Elles furent adjugées 35.000 EUR, soit 47.550 EUR avec les frais.
La presse en a parlé, notamment ici : http://www.varmatin.com/article/home-page/encheres-a-toulon-35000€-pour-les-mules-de-marie-antoinette.816303.html
A la même vente, ce pastel attribué à Gautier-Dagoty :
Description
GAUTIER-DAGOTY Jean-Baptiste-André (1740-1786), attribué à.
Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette à l’âge de vingt ans.
Pastel ovale sur châssis, conservé dans un encadrement en bois doré.
Pastel : H.: 39 cm - L.: 30, 5 cm.
Cadre : H.: 49 cm - L.: 40, 5 cm.
Ce ravissant portrait inédit de la reine, couronnée depuis quelques mois, est une étude d’expression certainement à mettre en rapport avec l’un ou l’autre des grands portraits de Marie-Antoinette exécuté par Gautier-Dagoty et exposé à la galerie des glaces à Versailles en juillet 1775. Cet artiste avait été remarqué par la cour pour avoir réalisé un dessin représentant un « trait d’héroïsme » de la jeune souveraine, mais son succès, qui fut largement exploité par la gravure, dura le temps d’une saison.
Bibliographie : Olivier Blanc, Portraits de femmes, Paris, Carpentier, 2006, p. 121-124.
Adjugé 7.500 EUR si ma mémoire est bonne !
Etaient tout d'abord proposées à la vente, cette paire de mules ayant appartenu à la reine :
Elles furent adjugées 35.000 EUR, soit 47.550 EUR avec les frais.
La presse en a parlé, notamment ici : http://www.varmatin.com/article/home-page/encheres-a-toulon-35000€-pour-les-mules-de-marie-antoinette.816303.html
A la même vente, ce pastel attribué à Gautier-Dagoty :
Description
GAUTIER-DAGOTY Jean-Baptiste-André (1740-1786), attribué à.
Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette à l’âge de vingt ans.
Pastel ovale sur châssis, conservé dans un encadrement en bois doré.
Pastel : H.: 39 cm - L.: 30, 5 cm.
Cadre : H.: 49 cm - L.: 40, 5 cm.
Ce ravissant portrait inédit de la reine, couronnée depuis quelques mois, est une étude d’expression certainement à mettre en rapport avec l’un ou l’autre des grands portraits de Marie-Antoinette exécuté par Gautier-Dagoty et exposé à la galerie des glaces à Versailles en juillet 1775. Cet artiste avait été remarqué par la cour pour avoir réalisé un dessin représentant un « trait d’héroïsme » de la jeune souveraine, mais son succès, qui fut largement exploité par la gravure, dura le temps d’une saison.
Bibliographie : Olivier Blanc, Portraits de femmes, Paris, Carpentier, 2006, p. 121-124.
Adjugé 7.500 EUR si ma mémoire est bonne !
Invité- Invité
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Adjugé 7.500 GBP le 1er avril 2012 chez Christie's London, ce portrait de la princesse de Lamballe attribué à Pierre Claude François Delorme (1783-1859) .
Lot Description
Attributed to Pierre Claude François Delorme (1783-1859)
Portrait of Princess Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan (1749-1792), Princess de Lamballe, bust-length, in a white gown, with a gauze wrap, a blue and white striped ribbon in her straw hat
oil on canvas
23 5/8 x 21 5/8 in. (60 x 55 cm.)
the reverse stamped with crowned monogram above '285 bis' and with lengthy stencilled identifying inscription, 'Marie-Thèrése Louise de Savoie-Carignan,/Princesse de Lamballe.../Copié par Delorme'
Lot Description
Attributed to Pierre Claude François Delorme (1783-1859)
Portrait of Princess Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan (1749-1792), Princess de Lamballe, bust-length, in a white gown, with a gauze wrap, a blue and white striped ribbon in her straw hat
oil on canvas
23 5/8 x 21 5/8 in. (60 x 55 cm.)
the reverse stamped with crowned monogram above '285 bis' and with lengthy stencilled identifying inscription, 'Marie-Thèrése Louise de Savoie-Carignan,/Princesse de Lamballe.../Copié par Delorme'
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Panorama avr 2011/sep 2012 des ventes aux enchères
Oui, très joli mais XIXème...
Voici le portrait de la princesse de Lamballe par Marie-Victoire Lemoine (1754-1820), adjugé 67.000 EUR à la vente Christie's du 16 avril 2012 à Paris :
Lot Description
MARIE-VICTOIRE LEMOINE (PARIS 1754-1820)
Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
signé et daté 'V. Re. Le Moine. 1779' (en bas à gauche)
huile sur toile, ovale
61 x 49,5 cm. (24 x 19½ in.)
Provenance
Vente anonyme, H. Baudoin, Paris, Galerie Georges Petit, 6-7 décembre 1926, no. 112.
Vente anonyme, H. Baudoin, Paris, Galerie Georges Petit, 22 mai 1930, no. 15.
Wildenstein, Paris et New York.
Literature
F.-C.-C. Pahin Champlain de la Blancherie, Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, Paris, no. VI, 1779-1780, pp. 63-64.
L. Benoist, "Les Ventes", Beaux-Arts, IV, 15 décembre 1926, p. 336, ill.
U. Thieme et F. Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler, Leipzig, 1929, XXIII, p. 34.
M. Garland, "Rose Bertin: Mistress of Fashion", Apollo, LXXXVII, no. 71, janvier 1968, p. 45, fig. 9, ill.
A. Sutherland Harris, Women Artists: 1550-1950, cat. expo., Los Angeles County Museum of Art et autres lieux, 1976-1977, p. 188, note 1.
J. Baillio, "Vie et oeuvre de Marie Victoire Lemoine (1754-1820)", La Gazette des Beaux-Arts, avril 1996, no. 127, pp. 126-127 et p. 145, cat. no. 1, ill.
Exhibited
Paris, Hôtel Villayer, Salon de la Correspondance, 1779.
New York, Wildenstein, The French Revolution, décembre 1943, no. 27.
New York, Wildenstein, French XVIIIth Century Paintings, 1948, no. 29.
Ce portrait a été préempté par l'Etat et se trouve aujourd'hui dans le bureau du Gouverneur de la banque de France, à l'hôtel de Toulouse.
J'ai pu moi-même le vérifier lors des journées du patrimoine l'année dernière : :n,,;::::!!!:
Ce papier peint molletonné d'époque Vincent Auriol / René Coty est d'un goût !... enfin, bref passons ! :!,,,!!!:
https://marie-antoinette.forumactif.org/t378-l-hotel-de-toulouse
Voici le portrait de la princesse de Lamballe par Marie-Victoire Lemoine (1754-1820), adjugé 67.000 EUR à la vente Christie's du 16 avril 2012 à Paris :
Lot Description
MARIE-VICTOIRE LEMOINE (PARIS 1754-1820)
Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
signé et daté 'V. Re. Le Moine. 1779' (en bas à gauche)
huile sur toile, ovale
61 x 49,5 cm. (24 x 19½ in.)
Provenance
Vente anonyme, H. Baudoin, Paris, Galerie Georges Petit, 6-7 décembre 1926, no. 112.
Vente anonyme, H. Baudoin, Paris, Galerie Georges Petit, 22 mai 1930, no. 15.
Wildenstein, Paris et New York.
Literature
F.-C.-C. Pahin Champlain de la Blancherie, Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, Paris, no. VI, 1779-1780, pp. 63-64.
L. Benoist, "Les Ventes", Beaux-Arts, IV, 15 décembre 1926, p. 336, ill.
U. Thieme et F. Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler, Leipzig, 1929, XXIII, p. 34.
M. Garland, "Rose Bertin: Mistress of Fashion", Apollo, LXXXVII, no. 71, janvier 1968, p. 45, fig. 9, ill.
A. Sutherland Harris, Women Artists: 1550-1950, cat. expo., Los Angeles County Museum of Art et autres lieux, 1976-1977, p. 188, note 1.
J. Baillio, "Vie et oeuvre de Marie Victoire Lemoine (1754-1820)", La Gazette des Beaux-Arts, avril 1996, no. 127, pp. 126-127 et p. 145, cat. no. 1, ill.
Exhibited
Paris, Hôtel Villayer, Salon de la Correspondance, 1779.
New York, Wildenstein, The French Revolution, décembre 1943, no. 27.
New York, Wildenstein, French XVIIIth Century Paintings, 1948, no. 29.
Ce portrait a été préempté par l'Etat et se trouve aujourd'hui dans le bureau du Gouverneur de la banque de France, à l'hôtel de Toulouse.
J'ai pu moi-même le vérifier lors des journées du patrimoine l'année dernière : :n,,;::::!!!:
Ce papier peint molletonné d'époque Vincent Auriol / René Coty est d'un goût !... enfin, bref passons ! :!,,,!!!:
https://marie-antoinette.forumactif.org/t378-l-hotel-de-toulouse
Invité- Invité
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