Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
+10
Lucius
Mr de Talaru
Gouverneur Morris
MARIE ANTOINETTE
Olivier
Comtesse Diane
La nuit, la neige
CLIOXVIII
attachboy
Mme de Sabran
14 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 5 sur 7
Page 5 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
La Pôvre a droit a son véritable prénom de baptême ou à mademoiselle Bertin.
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Mme de Sabran a écrit:
Qui donc étaient ces héritiers Bertin, chère Marie-Jeanne ?
Vous seriez-vous mariée ? Avez vous eu des enfants ?
... ou bien des neveux et nièces, peut-être .
Indépendante Melle Bertin resta célibataire. Elle fut toute sa vie le soutient d'une nombreuse famille, frère, sœurs, neveux et nièces dont elle assura l'avenir. En terme de biens, son patrimoine était confortable sans être énorme comme l'indique son inventaire après décès. La plus grosse partie de son héritage résidait dans les fameuses factures impayées.
Leur recouvrement s'étala durant des années, je n'ai pas les détails en mémoire mais globalement les héritiers y trouvèrent leur compte en cédant les créances à leur chargé d'affaire qui continua avec acharnement à faire rentrer l'argent pour son propre compte.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Vous avez bien de la chance de posséder ces documents
Il faudra tout de même que je vérifie si cette comtesse a bien réglé son mémoire
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Marie-Jeanne a écrit:
Il faudra tout de même que je vérifie si cette comtesse a bien réglé son mémoire
Il est bien possible que non, car Hélène de Tournon est morte à 25 ans à peine. Elle n'a peut-être pas eu le temps. Elle avait épousé, en 1773, Adolphe du Barry ( le fils du Roué ). Après la mort en duel de son mari, elle voulut renier ce nom honni et il s'engagea entre elle et son beau-père un procès retentissant à l'issue duquel elle eut gain de cause.
Je le raconte ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t902p125-la-famille-du-barry
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Hélène de Tournon n'avait pas de dette chez Bertin, elle ne figure pas dans la liste.
A propos de Marie-Jeanne, et si vous ne l'avez pas encore lu, je vous recommande le superbe travail de Michelle Sapori paru aux Editions du Regard il y a déjà pas mal d'années. Difficile à trouver mais qui vaut la peine de chercher.
La version écourtée parue un peu plus tard en est un très bon résumé mais, pour qui s'intéresse au sujet, l'ouvrage d'origine est incomparablement plus complet.
A propos de Marie-Jeanne, et si vous ne l'avez pas encore lu, je vous recommande le superbe travail de Michelle Sapori paru aux Editions du Regard il y a déjà pas mal d'années. Difficile à trouver mais qui vaut la peine de chercher.
La version écourtée parue un peu plus tard en est un très bon résumé mais, pour qui s'intéresse au sujet, l'ouvrage d'origine est incomparablement plus complet.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Michelle Sapori est l'une de nos références, bien sûr, et grande amie de notre Marie-Antoinette .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
je précise que le travail original était une thèse, mais la biographie parue chez PERRIN est totalement originale, MICHELE a repris à la base ses recherches.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Oui oui la biographie chez Perrin est parfaite mais si on a envie d'en savoir plus, la thèse est encore mieux et reste très accessible pour un travail si approfondi.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Malheureusement, cet ouvrage++ sur les marchands de modes est difficile à trouver maintenant; j'en prends grand soin : première rencontre avec Michelle au Bon marché lors d'une séance de dédicaces , ignorant alors que nous deviendrions amies ...
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
J'en ai trouvé un d'occasion en bon état récemment et l'ai racheté !
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Ah oui tout à fait.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
De l'inédit sur Mlle Bertin !
La découverte, par l'auteure de Marie-Antoinette l'affranchie, d'une sœur de Mlle Bertin jusque là inconnue des historiens, bouleverse ce que nous savions des débuts parisiens de la marchande de modes de la reine.
Prénommée Marguerite-Élisabeth, cette demi-sœur plus âgée de 17 ans, était née posthume du premier mariage de leur mère. Elle avait quitté sa Picardie natale et était couturière lorsqu'elle se maria à Versailles en 1758. Veuve, elle convola en secondes noces à Paris avec Nicolas Doudeuil d'origine picarde. Marie-Jeanne, alors âgée de 16 ans avait ainsi un point de chute dans la capitale doublé d'un probable chaperonnage professionnel.
Ce n'est pas tout, car s'ensuit une autre découverte jusqu'alors tout aussi ignorée des biographes. En 1773, une plainte pour vol de marchandises déposée par Marie-Jeanne avec l'aide de son beau-frère Doudeuil, nous apprend qu'elle était d'ores et déjà établie marchande de modes rue Saint-Denis, vis à vis les innocents, dans la maison du marchand mercier Nicolas Lévêque.
Deux mois après cette plainte, nouveau rebondissement révélé par l'auteure grâce à la découverte aux Archives Nationales de l'acte d'acquisition du célèbre Grand Mogol. C'est avec la caution du dit Lévêque que Marie-Jeanne Bertin acquiert, en nom propre le 15 mai 1773 , le fond de commerce de modes de la rue Saint-Honoré, déjà à l'enseigne du Grand Mogol comme stipulé sur l'acte notarié. Y figure l'inventaire détaillé des locaux et sa configuration en étages, sans vitrine sur rue. Sa décoration et son contenu intérieur sont exactement décrits, ainsi que sa façade avec son fameux balcon d'où, avec toute son équipe, la marchande de modes assista au passage du cortège royal en 1779, et fut saluée par Louis XVI en personne.
Mlle Bertin occupa ces lieux pendant 10 ans. Elle s'installa ensuite rue de Richelieu, et c'est seulement en 1789 qu'elle acquit, dans la même rue, l'immeuble de l'actuel N°26 qui seul subsiste aujourd'hui.
Plus de détails dans Marie-Antoinette l'affranchie, portrait inédit d'une icône de mode, Sylvie Le Bras-Chauvot, Armand Colin, février 2020.
Prénommée Marguerite-Élisabeth, cette demi-sœur plus âgée de 17 ans, était née posthume du premier mariage de leur mère. Elle avait quitté sa Picardie natale et était couturière lorsqu'elle se maria à Versailles en 1758. Veuve, elle convola en secondes noces à Paris avec Nicolas Doudeuil d'origine picarde. Marie-Jeanne, alors âgée de 16 ans avait ainsi un point de chute dans la capitale doublé d'un probable chaperonnage professionnel.
Ce n'est pas tout, car s'ensuit une autre découverte jusqu'alors tout aussi ignorée des biographes. En 1773, une plainte pour vol de marchandises déposée par Marie-Jeanne avec l'aide de son beau-frère Doudeuil, nous apprend qu'elle était d'ores et déjà établie marchande de modes rue Saint-Denis, vis à vis les innocents, dans la maison du marchand mercier Nicolas Lévêque.
Deux mois après cette plainte, nouveau rebondissement révélé par l'auteure grâce à la découverte aux Archives Nationales de l'acte d'acquisition du célèbre Grand Mogol. C'est avec la caution du dit Lévêque que Marie-Jeanne Bertin acquiert, en nom propre le 15 mai 1773 , le fond de commerce de modes de la rue Saint-Honoré, déjà à l'enseigne du Grand Mogol comme stipulé sur l'acte notarié. Y figure l'inventaire détaillé des locaux et sa configuration en étages, sans vitrine sur rue. Sa décoration et son contenu intérieur sont exactement décrits, ainsi que sa façade avec son fameux balcon d'où, avec toute son équipe, la marchande de modes assista au passage du cortège royal en 1779, et fut saluée par Louis XVI en personne.
Mlle Bertin occupa ces lieux pendant 10 ans. Elle s'installa ensuite rue de Richelieu, et c'est seulement en 1789 qu'elle acquit, dans la même rue, l'immeuble de l'actuel N°26 qui seul subsiste aujourd'hui.
Plus de détails dans Marie-Antoinette l'affranchie, portrait inédit d'une icône de mode, Sylvie Le Bras-Chauvot, Armand Colin, février 2020.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Marie-Jeanne, c'est formidable !!! BRAVO !!!
Un descriptif complet des lieux et du fonds de commerce, quelle découverte fabuleuse !!! Avec sa configuration en étages, le Grand Mogol est déjà l'ancêtre du Bonheur des Dames ( que je me figure très bien, là pour le coup ) ! A quoi ressemblaient la décoration intérieure ( très froufroutante, j'imagine ), la façade, le balcon ?
Il faudrait enrichir de tous ces inédits une prochaine édition de Marie-Antoinette, l'affranchie !
Ce témoignage d'un salut du roi au ministre des Modes de sa femme, à son balcon, serait à poster dans notre sujet sur " la bonhommie du roi " ! J'adore ce genre de détails si vivants .
Marie-Jeanne a écrit: C'est avec la caution du dit Lévêque que Marie-Jeanne Bertin acquiert, en nom propre le 15 mai 1773 , le fond de commerce de modes de la rue Saint-Honoré, déjà à l'enseigne du Grand Mogol comme stipulé sur l'acte notarié. Y figure l'inventaire détaillé des locaux et sa configuration en étages, sans vitrine sur rue. Sa décoration et son contenu intérieur sont exactement décrits, ainsi que sa façade avec son fameux balcon d'où, avec toute son équipe, la marchande de modes assista au passage du cortège royal en 1779, et fut saluée par Louis XVI en personne.
Un descriptif complet des lieux et du fonds de commerce, quelle découverte fabuleuse !!! Avec sa configuration en étages, le Grand Mogol est déjà l'ancêtre du Bonheur des Dames ( que je me figure très bien, là pour le coup ) ! A quoi ressemblaient la décoration intérieure ( très froufroutante, j'imagine ), la façade, le balcon ?
Il faudrait enrichir de tous ces inédits une prochaine édition de Marie-Antoinette, l'affranchie !
Ce témoignage d'un salut du roi au ministre des Modes de sa femme, à son balcon, serait à poster dans notre sujet sur " la bonhommie du roi " ! J'adore ce genre de détails si vivants .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Chère Marie-Jeanne, merci pour ces informations inédites...
Publié au début du 20e siècle dans Le Style Empire : Décoratations, Extérieures et Intérieures, Mobilier, Bronzes, en 5 volumes, de J. Vacquier and Paul Marmotta.
Demi planche issue de la Collection des Maisons de Commerce de Paris et intérieurs les mieux décorés parue vers 1810.
Boutique de M. Bertin, Ministre des Modes, rue de la Loi N°26
Image : 1stdibs
Entre 1793 et 1806 la rue de Richelieu avait été rebaptisée rue de la Loi.
Publié au début du 20e siècle dans Le Style Empire : Décoratations, Extérieures et Intérieures, Mobilier, Bronzes, en 5 volumes, de J. Vacquier and Paul Marmotta.
Demi planche issue de la Collection des Maisons de Commerce de Paris et intérieurs les mieux décorés parue vers 1810.
Boutique de M. Bertin, Ministre des Modes, rue de la Loi N°26
Image : 1stdibs
Entre 1793 et 1806 la rue de Richelieu avait été rebaptisée rue de la Loi.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Merci LNLN, c'est bien la devanture du magasin acheté avec l'immeuble de 1789, il n'en reste rien aujourd'hui.
Concernant le premier Grand Mogol de la rue Saint-Honoré, on est encore bien loin des magasins du XIXe siècle. Sa configuration en hauteur sur cinq étages était un dédale de pièces et de recoins plutôt compliqué. Quelqu'un ayant des notions d'architecture ancienne serait bienvenue pour tenter de reconstituer les lieux. Un encadré du livre en donne néanmoins un descriptif assez détaillé page 142.
Pour les amateurs de décoration, l'atelier/boutique fréquenté par la clientèle, et qui donnait sur le balcon du premier étage côté rue, était couvert de boiseries peintes en jaune, avec de larges miroirs à baguettes dorées et des lampes de cristal, ainsi qu'une cheminée en chêne à manteau cintré. S'y trouvaient aussi une pendule verte à sonnerie signée Gilles Laisné, sur son socle doré en forme de pot de fleur.
Lors de l'achat du fond de commerce par Melle Bertin, l'enseigne extérieure datant de la propriétaire précédente, avait été crée par un artiste de l'Académie Royale de peinture qui n'est pas nommé dans l'inventaire.
Concernant le premier Grand Mogol de la rue Saint-Honoré, on est encore bien loin des magasins du XIXe siècle. Sa configuration en hauteur sur cinq étages était un dédale de pièces et de recoins plutôt compliqué. Quelqu'un ayant des notions d'architecture ancienne serait bienvenue pour tenter de reconstituer les lieux. Un encadré du livre en donne néanmoins un descriptif assez détaillé page 142.
Pour les amateurs de décoration, l'atelier/boutique fréquenté par la clientèle, et qui donnait sur le balcon du premier étage côté rue, était couvert de boiseries peintes en jaune, avec de larges miroirs à baguettes dorées et des lampes de cristal, ainsi qu'une cheminée en chêne à manteau cintré. S'y trouvaient aussi une pendule verte à sonnerie signée Gilles Laisné, sur son socle doré en forme de pot de fleur.
Lors de l'achat du fond de commerce par Melle Bertin, l'enseigne extérieure datant de la propriétaire précédente, avait été crée par un artiste de l'Académie Royale de peinture qui n'est pas nommé dans l'inventaire.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Belles découvertes, bravo !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Merci, Marie-Jeanne, pour toutes ces précisions.
Ah ! Il ne faut pas aiguiser ma curiosité avec des pendules !
Ainsi donc une pendule verte, socle doré en forme de pot de fleurs. Je n'ai jamais vu d'exemplaire de ce genre...
Ah ! Il ne faut pas aiguiser ma curiosité avec des pendules !
Ainsi donc une pendule verte, socle doré en forme de pot de fleurs. Je n'ai jamais vu d'exemplaire de ce genre...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Réussi le coup la pendule !
Mon ordinateur étant en réparation, je n'ai pas accès aux images de l'inventaire. Je vous posterai le descriptif exact de la pendule prochainement.
Mon ordinateur étant en réparation, je n'ai pas accès aux images de l'inventaire. Je vous posterai le descriptif exact de la pendule prochainement.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
La pendule du Grand Mogol de 1773
« une pendule a sonnerie faite par Gilles lainé avec sa boïte peinte en vert garnie de cuivre doré en feuille avec son pied et couronnement en cuivre aussi doré en feuille représentant un pot de fleurs, ensemble portant quarante pouces de haut sur quinze de large »
(dimensions approximatives 120cm de haut, 40cm de large)
« une pendule a sonnerie faite par Gilles lainé avec sa boïte peinte en vert garnie de cuivre doré en feuille avec son pied et couronnement en cuivre aussi doré en feuille représentant un pot de fleurs, ensemble portant quarante pouces de haut sur quinze de large »
(dimensions approximatives 120cm de haut, 40cm de large)
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Merci Marie-Jeanne !
Il nous faut trouver un modèle ressemblant...
Il nous faut trouver un modèle ressemblant...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
La boëte en cuivre dorée en feuilles ne devait pas être d'une extraordinaire qualité. En revanche le cadran et le mouvement de Gille L'Ainé * l'étaient puisqu'on les retrouve rue de Richelieu en 1813, dans l'inventaire après décès de Melle Bertin.
La boite est alors nommée cage en ? avec ornement de cuivre doré. La prisée n'est que de 20 Frs.
* Pierre Gille, fils de Pierre François Gille, reçu maître horloger en 1756, signait ses pendules Gille l'Ainé.
La boite est alors nommée cage en ? avec ornement de cuivre doré. La prisée n'est que de 20 Frs.
* Pierre Gille, fils de Pierre François Gille, reçu maître horloger en 1756, signait ses pendules Gille l'Ainé.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Mademoiselle Marie-Jeanne Bertin, dite Rose Bertin
Peut-être ressemblait-elle à cet exemplaire...
Cartel d'époque Louis XVI à cadran signé Gilles Lainé
Cartel à poser de forme violonée, à décor marqueté de feuilles et de fleurs en corne rouge et laiton sur fond de corne verte.
S’y ajoute une riche ornementation de bronzes dorés à motifs de volutes, rocaille, feuillage et dragon à l’amortissement.
Le cadran, signé «Gilles Lainé à Paris», présente vingt-cinq plaquettes émaillées
Image : Gazette Drouot
Cartel d'époque Louis XVI à cadran signé Gilles Lainé
Cartel à poser de forme violonée, à décor marqueté de feuilles et de fleurs en corne rouge et laiton sur fond de corne verte.
S’y ajoute une riche ornementation de bronzes dorés à motifs de volutes, rocaille, feuillage et dragon à l’amortissement.
Le cadran, signé «Gilles Lainé à Paris», présente vingt-cinq plaquettes émaillées
Image : Gazette Drouot
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 5 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Marie-Jeanne Rose Bertin, pour la jeunesse
» Rose Bertin - Couturière de Marie-Antoinette
» Mémoires de Rose Bertin sur Marie-Antoinette
» Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
» Manga : Rose Bertin, la couturière fatale
» Rose Bertin - Couturière de Marie-Antoinette
» Mémoires de Rose Bertin sur Marie-Antoinette
» Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, impératrice Joséphine, dite Joséphine de Beauharnais
» Manga : Rose Bertin, la couturière fatale
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 5 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum