Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Comment l'entendez-vous ?
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Mme de Sabran- Messages : 55506
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Et bien, disons qu'il n'était pas comme moi à soutenir bec et ongles une cause.
C'était plutôt un traître sans réelles convictions qui allait là où le vent tournait, et qui surtout ne servait que ces intérêts.
Le genre de personnage avec lesquels j'ai vraiment du mal, surtout dans la situation qu'est la notre où la seule cause à défendre est celle du peuple.
C'était plutôt un traître sans réelles convictions qui allait là où le vent tournait, et qui surtout ne servait que ces intérêts.
Le genre de personnage avec lesquels j'ai vraiment du mal, surtout dans la situation qu'est la notre où la seule cause à défendre est celle du peuple.
Manon Roland- Messages : 108
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Justement il n'y avait pas plus démagogue qu'Orléans, au point de renier sa caste et se dire le fils du facteur ! J'exagère à peine.
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Mme de Sabran- Messages : 55506
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Je crois qu'il n'a pas compris que ce n'est pas de démagogues dont a besoin la Révolution mais de personnes qui agissent.
Tout le monde sait qu'Orléans est un imposteur.
Renier sa caste n'est que pure trahison.
*Gigi en mode rageux.*
Manon Roland- Messages : 108
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
La Fayette a écrit:
*Gigi en mode rageux.*
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Mme de Sabran- Messages : 55506
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Je n'ai pas présenté ce portrait dans notre sujet consacré au peintre Louis-Léopold Boilly, mais je ne suis pas sûr qu'il reste longtemps dans celui-ci...karl:
En effet, de nombreuses sources internet (mais aucune qui ne soit "de référence") présentent ce tableau ainsi :
Portrait de Louis-Philippe Joseph d'Orléans, dit Philippe Egalité, en uniforme de la garde nationale française
Louis-Léopold Boilly
Huile sur toile
c. 1790 - 1792
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Source : Community.artauthourity.net
Source : International portrait gallery (blogspot)
Je précise tout d'abord que je ne l'ai pas retrouvé sur le site des collections en ligne dudit Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Aussi, on se demande bien qu'est-ce que le duc d'Orléans ferait en uniforme de simple fusilier de la garde nationale ??!!
En effet, de nombreuses sources internet (mais aucune qui ne soit "de référence") présentent ce tableau ainsi :
Portrait de Louis-Philippe Joseph d'Orléans, dit Philippe Egalité, en uniforme de la garde nationale française
Louis-Léopold Boilly
Huile sur toile
c. 1790 - 1792
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Source : Community.artauthourity.net
Source : International portrait gallery (blogspot)
Je précise tout d'abord que je ne l'ai pas retrouvé sur le site des collections en ligne dudit Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Aussi, on se demande bien qu'est-ce que le duc d'Orléans ferait en uniforme de simple fusilier de la garde nationale ??!!
La nuit, la neige- Messages : 18135
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Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Proposé prochainement en ventes aux enchères...
Le duc de Chartres en habit de Saint-Cloud
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Avec inscription 'Louis Philippe Joseph/ Duc d'Orléans' (verso du montage français du XVIIIe siècle)
sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache
28,8 x 18 cm. (11 ¼ x 7 1/8 in.)
Image : Christie's
Provenance :
Atelier de l'artiste ; vente Paris, 17 avril 1807, '750 portraits en pied... C'est en raison de la place que mérite ce grand Ouvrage, qu'il sera suspendu à la Vente publique, jusqu'à ce que des circonstances favorables se présentent' probablement acquis après la vente par Richard de Lédans.
Probablement collection Pierre De la Mésangère (1761-1831) après 1816.
Probablement acquis par la famille d'Orléans.
Dépôt de la famille d'Orléans au musée du Louvre avant 1847 (L. 1886), voir lettre du directeur Alphonse de Cailloux, dit Cailleux, partie du lot 155.
Restitué à la famille d'Orléans entre 1850 et 1852 (voir Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851, Paris, Noblet, 1852) ; Sotheby's, Paris, 29-30 septembre 2015, lot 8.
Présentation :
Agé d’à peine une vingtaine d’années, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, duc de Chartres (1747-1793) est ici représenté en habit de Saint-Cloud orné de la médaille du Saint-Esprit qu’il reçut en 1792 ( ) arborant fièrement son épée, le regard fixé droit vers l’horizon, dans un parc orné de treillages et d’arbres, probablement le parc du château de Saint-Cloud.
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Portraitiste mais également grand paysagiste – en témoignent les célèbres ‘transparents’ panoramiques présentés sous forme de rouleaux – Carmontelle campe son personnage sur un fond végétal au bord d’un chemin arboré qui encadre habilement la composition.
Le baron de Grimm, qui posa lui-même pour Carmontelle en 1769 nous relate précisément les conditions de réalisation de ces nombreux portraits aquarellés avec éloge et reconnait à l’artiste ‘le talent de saisir singulièrement l’air, le maintien, l’esprit de la figure plus que la ressemblance des traits. […] Ces portraits de figures, toutes en pied, se font en deux heures de temps avec une facilité surprenante’ (L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIIe siècle, Paris, 2017, p. 236).
Provenant de la collection de la famille d’Orléans, cette aquarelle était conservée avec un autre portrait dessiné par Carmontelle illustrant les Gentilshommes du Duc d’Orléans en habit de Saint-Cloud dans un paysage avec leurs caractéristiques manteaux rouges (vente Sotheby’s ; Paris, 29-30 septembre 2015, lot 6).
Image : Sotheby's
En effet l’artiste entre au service de la famille d’Orléans en 1763 grâce à Emmanuel de Pons Saint-Maurice puis devient lecteur (ou encore précepteur) du duc de Chartres.
La position est modeste au départ mais lui ouvrira par la suite de grandes opportunités. Il portraitura bon nombre des membres de cette illustre famille et devient aussi organisateur de divertissements, entre comédies et saynètes fondées sur des proverbes, et paysagiste : il crée notamment les plans du jardin du Monceau, actuel Parc Monceau, l’une de ses seules réalisations botaniques encore en place aujourd’hui.
* Source et infos complémentaires : Christie's - Vente du 25 mars 2020 (Paris)
Le duc de Chartres en habit de Saint-Cloud
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Avec inscription 'Louis Philippe Joseph/ Duc d'Orléans' (verso du montage français du XVIIIe siècle)
sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache
28,8 x 18 cm. (11 ¼ x 7 1/8 in.)
Image : Christie's
Provenance :
Atelier de l'artiste ; vente Paris, 17 avril 1807, '750 portraits en pied... C'est en raison de la place que mérite ce grand Ouvrage, qu'il sera suspendu à la Vente publique, jusqu'à ce que des circonstances favorables se présentent' probablement acquis après la vente par Richard de Lédans.
Probablement collection Pierre De la Mésangère (1761-1831) après 1816.
Probablement acquis par la famille d'Orléans.
Dépôt de la famille d'Orléans au musée du Louvre avant 1847 (L. 1886), voir lettre du directeur Alphonse de Cailloux, dit Cailleux, partie du lot 155.
Restitué à la famille d'Orléans entre 1850 et 1852 (voir Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du roi Louis-Philippe, rendu par M. Vavin, liquidateur général, le 30 décembre 1851, Paris, Noblet, 1852) ; Sotheby's, Paris, 29-30 septembre 2015, lot 8.
Présentation :
Agé d’à peine une vingtaine d’années, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, duc de Chartres (1747-1793) est ici représenté en habit de Saint-Cloud orné de la médaille du Saint-Esprit qu’il reçut en 1792 ( ) arborant fièrement son épée, le regard fixé droit vers l’horizon, dans un parc orné de treillages et d’arbres, probablement le parc du château de Saint-Cloud.
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Portraitiste mais également grand paysagiste – en témoignent les célèbres ‘transparents’ panoramiques présentés sous forme de rouleaux – Carmontelle campe son personnage sur un fond végétal au bord d’un chemin arboré qui encadre habilement la composition.
Le baron de Grimm, qui posa lui-même pour Carmontelle en 1769 nous relate précisément les conditions de réalisation de ces nombreux portraits aquarellés avec éloge et reconnait à l’artiste ‘le talent de saisir singulièrement l’air, le maintien, l’esprit de la figure plus que la ressemblance des traits. […] Ces portraits de figures, toutes en pied, se font en deux heures de temps avec une facilité surprenante’ (L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIIe siècle, Paris, 2017, p. 236).
Provenant de la collection de la famille d’Orléans, cette aquarelle était conservée avec un autre portrait dessiné par Carmontelle illustrant les Gentilshommes du Duc d’Orléans en habit de Saint-Cloud dans un paysage avec leurs caractéristiques manteaux rouges (vente Sotheby’s ; Paris, 29-30 septembre 2015, lot 6).
Image : Sotheby's
En effet l’artiste entre au service de la famille d’Orléans en 1763 grâce à Emmanuel de Pons Saint-Maurice puis devient lecteur (ou encore précepteur) du duc de Chartres.
La position est modeste au départ mais lui ouvrira par la suite de grandes opportunités. Il portraitura bon nombre des membres de cette illustre famille et devient aussi organisateur de divertissements, entre comédies et saynètes fondées sur des proverbes, et paysagiste : il crée notamment les plans du jardin du Monceau, actuel Parc Monceau, l’une de ses seules réalisations botaniques encore en place aujourd’hui.
* Source et infos complémentaires : Christie's - Vente du 25 mars 2020 (Paris)
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Sera présenté prochainement en vente aux enchères...
Portrait du duc d’Orléans, Philippe Egalité
Robert Lefèvre (1755-1830)
Toile ovale 65 x 53,5 cm
Signé et daté en bas à gauche Lefèvre / 1791
Note au catalogue :
Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (de 1785 à 1790), dit Philippe Égalité après1792, nait au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747 et est mort guillotiné à Paris le 6 novembre 1793. Il est le père du roi des Français Louis-Philippe Ier.
Il participe à la fronde parlementaire de 1771-1772. En 1778, il sollicite la charge de grand amiral, et le refus de Louis XVI contribue à faire de lui un adversaire de la cour. Lors de l’assemblée des notables de 1787, il pousse les parlementaires à refuser l’enregistrement des édits fiscaux et se voit exiler à Villers-Cotterêts. Il affecte de se mêler au tiers état lors de l’ouverture du 4 mai 1789, critique le vote par ordre et fait du Palais-Royal, qui lui appartient un centre d’agitation. Après les journées d’octobre 1789, il est écarté par le roi qui l’envoie en mission à Londres.
La rupture avec la famille royale achève de jeter le prince dans les rangs de la Révolution. La commune de Paris prend le 15 septembre 1792 l’arrêté suivant : « Louis Philippe Joseph et sa postérité porteront désormais le nom de famille Égalité. » Dans le procès du roi, il vote la mort de son cousin. Robespierre dira : « Il était le seul membre qui pût se récuser. » Le 6 avril 1793, la Convention ordonne l’arrestation de tous les membres de la famille des Bourbons. Philippe Égalité est incarcéré à Marseille puis
ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre.
Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793, condamné à mort et guillotiné le jour même.
* Source et infos complémentaires : Cornette de Saint Cyr - Vente du 7 octobre 2020, Paris
Plutôt qu'une courte biographie, j'eus préféré un commentaire concernant l'attribution du sujet.
Personnellement, je ne le reconnais pas vraiment avec ce nez en patate et ces sourcils épais.
Mais bon...sa physionomie des années 1790 est difficile à fixer, et je ne connais pas de portrait à l'huile sur toile de cette période.
Je vous renvoie donc, pages précédentes, aux quelques autres portraits de ce sujet, ainsi qu'à ces gravures où la physionomie est proche du portrait :
Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans
Soliman Lieutaud (graveur)
Estampe, 18e siècle
Image : Château de Versailles
Louis Philippe Josephe [sic] duc d'Orléans : né le 13 avril 1747
Estampe anonyme, 1789
Image : Bibliothèque Nationale de France
Louis Philippe Joseph duc d'Orléans : né le 13 avril 1747, mort sur l'echaffaut, le 6 novembre 1793
Jean-Baptiste Vérité (graveur)
Estampe, 1794-99
Image : Bibliothèque Nationale de France
Portrait du duc d’Orléans, Philippe Egalité
Robert Lefèvre (1755-1830)
Toile ovale 65 x 53,5 cm
Signé et daté en bas à gauche Lefèvre / 1791
Note au catalogue :
Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (de 1785 à 1790), dit Philippe Égalité après1792, nait au château de Saint-Cloud le 13 avril 1747 et est mort guillotiné à Paris le 6 novembre 1793. Il est le père du roi des Français Louis-Philippe Ier.
Il participe à la fronde parlementaire de 1771-1772. En 1778, il sollicite la charge de grand amiral, et le refus de Louis XVI contribue à faire de lui un adversaire de la cour. Lors de l’assemblée des notables de 1787, il pousse les parlementaires à refuser l’enregistrement des édits fiscaux et se voit exiler à Villers-Cotterêts. Il affecte de se mêler au tiers état lors de l’ouverture du 4 mai 1789, critique le vote par ordre et fait du Palais-Royal, qui lui appartient un centre d’agitation. Après les journées d’octobre 1789, il est écarté par le roi qui l’envoie en mission à Londres.
La rupture avec la famille royale achève de jeter le prince dans les rangs de la Révolution. La commune de Paris prend le 15 septembre 1792 l’arrêté suivant : « Louis Philippe Joseph et sa postérité porteront désormais le nom de famille Égalité. » Dans le procès du roi, il vote la mort de son cousin. Robespierre dira : « Il était le seul membre qui pût se récuser. » Le 6 avril 1793, la Convention ordonne l’arrestation de tous les membres de la famille des Bourbons. Philippe Égalité est incarcéré à Marseille puis
ramené à Paris et envoyé à la Conciergerie le 2 novembre.
Il est jugé par le Tribunal révolutionnaire, présidé par Herman, le 6 novembre 1793, condamné à mort et guillotiné le jour même.
* Source et infos complémentaires : Cornette de Saint Cyr - Vente du 7 octobre 2020, Paris
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Plutôt qu'une courte biographie, j'eus préféré un commentaire concernant l'attribution du sujet.
Personnellement, je ne le reconnais pas vraiment avec ce nez en patate et ces sourcils épais.
Mais bon...sa physionomie des années 1790 est difficile à fixer, et je ne connais pas de portrait à l'huile sur toile de cette période.
Je vous renvoie donc, pages précédentes, aux quelques autres portraits de ce sujet, ainsi qu'à ces gravures où la physionomie est proche du portrait :
Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans
Soliman Lieutaud (graveur)
Estampe, 18e siècle
Image : Château de Versailles
Louis Philippe Josephe [sic] duc d'Orléans : né le 13 avril 1747
Estampe anonyme, 1789
Image : Bibliothèque Nationale de France
Louis Philippe Joseph duc d'Orléans : né le 13 avril 1747, mort sur l'echaffaut, le 6 novembre 1793
Jean-Baptiste Vérité (graveur)
Estampe, 1794-99
Image : Bibliothèque Nationale de France
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
La nuit, la neige a écrit:
Personnellement, je ne le reconnais pas vraiment avec ce nez en patate et ces sourcils épais.
Mais bon...sa physionomie des années 1790 est difficile à fixer, et je ne connais pas de portrait à l'huile sur toile de cette période.
On dirait plutôt l'aïeul de Gérard Depardieu
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
" Bourbon le Bourbeux ", ce n'était pas mal trouvé !
— Égalité. Ah çà, quand sera-t-il roi, celui-là ?
— Jamais !
— Il monte au trône. Il est servi par ses crimes.
— Et desservi par ses vices, dit Boisberthelot.
Il y eut encore un silence, et Boisberthelot poursuivit :
— Il avait pourtant voulu se réconcilier. Il était venu voir le roi. J’étais là, à Versailles, quand on lui a craché dans le dos.
— Du haut du grand escalier ?
— Oui.
— On a bien fait.
— Nous l’appelions " Bourbon le Bourbeux ".
— Il est chauve, il a des pustules, il est régicide, pouah !
Et La Vieuville ajouta :
— Moi, j’étais à Ouessant avec lui.
— Sur le Saint-Esprit ?
— Oui.
— S’il eût obéi au signal de tenir le vent que lui faisait l’amiral d’Orvilliers, il empêchait les Anglais de passer.
— Certes.
— Est-il vrai qu’il se soit caché à fond de cale ?
— Non. Mais il faut le dire tout de même.
Et La Vieuville éclata de rire.
( Victor Hugo, Quatrevingt-treize )
... un filon d'anecdotes, je me régale vraiment .
et puis, quelle plume !
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Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
A réécouter, diffusé vendredi dernier, de l'émission de radio Entrez dans l'Histoire (RTL), animée par Lorànt Deutsch, l'épisode consacré à :
Philippe Égalité : le cousin guillotineur de Louis XV
Premier prince du sang et cousin de Louis XVI, Philippe Égalité est resté dans l'Histoire comme celui dont le vote a emmené sa famille à la guillotine. Il est l'homme de tous les paradoxes Grand maître du Grand Orient de France, allié des députés montagnards les plus radicaux, il fut entrainé dans une spirale infernale qui lui fut fatale. Quel destin paradoxal...
Ce grand libertin devant l'éternel représente à la fois les frivolités d'un ancien régime décadent et la fureur révolutionnaire dans tous ses excès. Il concentre tout le XVIIIe siècle dans sa personne !
Portrait de Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans, dit Philippe-Egalité (1747-1793)
Louis-Philibert Debucourt (dessinateur, graveur, éditeur)
Estampe, 1789
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Emission à écouter (durée 33 mn) ici : Entrez dans l'Histoire (RTL) - L'intégrale, Philippe Egalité
Philippe Égalité : le cousin guillotineur de Louis XV
Premier prince du sang et cousin de Louis XVI, Philippe Égalité est resté dans l'Histoire comme celui dont le vote a emmené sa famille à la guillotine. Il est l'homme de tous les paradoxes Grand maître du Grand Orient de France, allié des députés montagnards les plus radicaux, il fut entrainé dans une spirale infernale qui lui fut fatale. Quel destin paradoxal...
Ce grand libertin devant l'éternel représente à la fois les frivolités d'un ancien régime décadent et la fureur révolutionnaire dans tous ses excès. Il concentre tout le XVIIIe siècle dans sa personne !
Portrait de Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans, dit Philippe-Egalité (1747-1793)
Louis-Philibert Debucourt (dessinateur, graveur, éditeur)
Estampe, 1789
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Emission à écouter (durée 33 mn) ici : Entrez dans l'Histoire (RTL) - L'intégrale, Philippe Egalité
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Pas mon préféré celui là... J'ai du mal.... Quel a été son comportement à son procès et son exécution?
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Contrairement à toute attente, il a eu un comportement plutôt courageux devant la mort, disant au bourreau qu'il pourrait lui piquer ses bottes une fois sa besogne accomplie. Je n'ai pas les termes exacts en tête .
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Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
J'ai retrouvé, cher M. Ventier !
Le prince vit tomber quatre têtes sans émotion ; il monta à son tour à l'échafaud et regarda d'un air fier et hautain, haussant les épaules face à la foule qui le poursuivait de ses huées. Après l'avoir dépouillé de son frac, les aides voulurent lui ôter ses bottes ; il se dégagea de leurs mains et s'avança lui-même vers la planche en leur disant : « C'est du temps perdu, vous me débotterez bien plus aisément mort ; dépêchons-nous. » Un instant après la tête du duc d'Orléans tombait au milieu des applaudissements.
— Sept générations d'exécuteurs 1688-1847 : mémoires des Sanson
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Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
A t'il écrit un testament bref si il avait fait un repentir peut être qu'il remonterait dans mon estime...
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Il fallait écouter l'émission dont j'ai mis le lien : son exécution est racontée.Mr ventier a écrit:Quel a été son comportement à son procès et son exécution?
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Cette histoire est vraie ou légende ?
Le duc d'Orléans qui jusque-là lui tournait le dos, s'étant levé, M. de Laroque le reconnut ; une vive indignation se peignit sur son visage, il dit au prince d'une voix forte : "Je ne regrette plus la vie, puisque celui qui a perdu mon pays reçoit la même peine de ses crimes ; mais je suis, je vous l'avoue, Monseigneur, bien humilié d'être obligé de mourir sur le même échafaud que vous". Le duc d'Orléans détourna la tête et ne répondit pas.
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Voici un bien véhément plaidoyer pour le duc d'Orléans qui égratigne pas mal, au passage, Marie-Antoinette et sa société .
Il est extrait des Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland et n'engage que lui.
J'avais connu un peu le duc d'Orléans en Angleterre, et quelques-uns de mes amis et de mes parents étaient en relation et même en alliance avec lui. Mais je le vis peu ou point à Paris, en 1791. Il m'avait sans doute perdu de vue, ou bien il fut peu disposé à faire politesse à un étranger qui fréquentait Lafayette, et vivait dans une société qui lui était particulièrement hostile. Je regrette de ne l'avoir pas vu davantage. Je crois qu'il n'est aucun homme de notre temps dont le caractère ait été plus calomnié, et qui risque d'être présenté à la postérité sous de plus fausses couleurs. J'aurais aimé à confirmer ou à corriger cette conviction que j'ai, par un plus grand nombre d'observations personnelles; mais l'occasion m'a manqué.
Le duc d'Orléans était défiguré par des pustules, néanmoins son visage et son air étaient séduisants, et ses manières étaient parfaites. Sa supériorité sous ce rapport, aussi bien que ses grandes richesses, excitaient la jalousie de la cour. Sa popularité dans Paris, le " judicium Paridis ", suffiraient peut-être pour expliquer le premier éloignement de la reine pour lui; quoique des bruits scandaleux, et, j'en suis convaincu, très-mal fondés, missent l'autre hémistiche de Virgile, le " spretæ injuria formæ ", au nombre des causes de cette violente aversion qui marqua le langage et la conduite de la reine, longtemps avant qu'aucun démêlé politique
pût justifier ou expliquer une haine si forte. On eut recours à mille ruses féminines pour blesser le duc d'Orléans, pour gâter ses plaisirs, pour troubler ses divertissements, pour le tenir sans cesse en butte à ces petites mortifications qui, en tout pays, ont le pouvoir d'exciter le ressentiment des esprits faibles autant et plus que des insultes graves, et auxquelles, en France, une importance extravagante est toujours attachée, même par les personnes qui ne manquent ni de sens ni d'élévation. Cette hostilité, dans laquelle la cour, et non pas le duc d'Orléans, avait pris l'offensive, était loin de se borner à ces petitesses. Au mépris de la décence et de la vérité, les accusations les plus blessantes de lâcheté furent répandues et encouragées par la reine et son parti contre le duc d'Orléans à son retour de la flotte en 1778. J'ai entendu des Français bien informés attribuer les visites du duc en Angleterre, et sa prédilection pour nos usages, ce qu'on appelait son anglomanie, au soin minutieux avec lequel on l'excluait de la politique et des amusements de la cour, et aux dégoûts que lui donnaient les attaques directes et indirectes dont il était l'objet. Il faut reconnaître en même temps que ses mœurs étaient loin d'être honorables.
Ceux qui l'avaient engagé dans la révolution furent mécontents du voyage en Angleterre, que les remontrances, et quelques-uns disent les menaces de Lafayette lui firent entreprendre. Ils considéraient ce voyage comme une désertion pusillanime, ils pressèrent sans relâche le duc de renoncer à une retraite qui prenait le caractère d'un exil ignominieux quoique volontaire. Il céda, quoique avec répugnance, à ces représentations, et après avoir offert très-nettement de rester en Angleterre, si on pouvait obtenir pour lui, de la cour, le titre d'ambassadeur à Londres. Avant de quitter la France, le duc d'Orléans avait fait à la cour quelques faibles avances, de nature pourtant à montrer que si ses amis et lui étaient garantis contre la persécution et la vengeance, et admis à une part d'influence, il était disposé à donner son appui pour empêcher les choses d'en venir aux extrémités.
Le duc renouvela ces offres quand il fut en Angleterre et à la veille de son retour. Il proposa, et même il demanda que sa prétendue mission fût convertie en une ambassade effective à Londres. Quand il eut éprouvé un refus de la part de M. de Montmorin, il regarda, et on ne peut l'en blâmer, l'invitation de demeurer à Londres et les raisons qu'on en donnait, à savoir que sa présence pourrait aggraver les troubles et les embarras du temps, comme une insulte plutôt que comme un encouragement. Loin de l'arrêter, c'est là ce qui provoqua le retour du duc à Paris. En cette occasion comme en toutes les autres, il n'éprouva, de la part de la cour, que le mauvais vouloir, le dédain et l'insulte. Tout cela pouvait être fort beau et fort magnanime, mais cela était fort impolitique. Si cette conduite ne justifie pas, au moins elle pallie et elle explique suffisamment les relations ultérieures du duc avec le parti avancé.
Il est extrait des Souvenirs diplomatiques de lord Henry Edouard Holland et n'engage que lui.
J'avais connu un peu le duc d'Orléans en Angleterre, et quelques-uns de mes amis et de mes parents étaient en relation et même en alliance avec lui. Mais je le vis peu ou point à Paris, en 1791. Il m'avait sans doute perdu de vue, ou bien il fut peu disposé à faire politesse à un étranger qui fréquentait Lafayette, et vivait dans une société qui lui était particulièrement hostile. Je regrette de ne l'avoir pas vu davantage. Je crois qu'il n'est aucun homme de notre temps dont le caractère ait été plus calomnié, et qui risque d'être présenté à la postérité sous de plus fausses couleurs. J'aurais aimé à confirmer ou à corriger cette conviction que j'ai, par un plus grand nombre d'observations personnelles; mais l'occasion m'a manqué.
Le duc d'Orléans était défiguré par des pustules, néanmoins son visage et son air étaient séduisants, et ses manières étaient parfaites. Sa supériorité sous ce rapport, aussi bien que ses grandes richesses, excitaient la jalousie de la cour. Sa popularité dans Paris, le " judicium Paridis ", suffiraient peut-être pour expliquer le premier éloignement de la reine pour lui; quoique des bruits scandaleux, et, j'en suis convaincu, très-mal fondés, missent l'autre hémistiche de Virgile, le " spretæ injuria formæ ", au nombre des causes de cette violente aversion qui marqua le langage et la conduite de la reine, longtemps avant qu'aucun démêlé politique
pût justifier ou expliquer une haine si forte. On eut recours à mille ruses féminines pour blesser le duc d'Orléans, pour gâter ses plaisirs, pour troubler ses divertissements, pour le tenir sans cesse en butte à ces petites mortifications qui, en tout pays, ont le pouvoir d'exciter le ressentiment des esprits faibles autant et plus que des insultes graves, et auxquelles, en France, une importance extravagante est toujours attachée, même par les personnes qui ne manquent ni de sens ni d'élévation. Cette hostilité, dans laquelle la cour, et non pas le duc d'Orléans, avait pris l'offensive, était loin de se borner à ces petitesses. Au mépris de la décence et de la vérité, les accusations les plus blessantes de lâcheté furent répandues et encouragées par la reine et son parti contre le duc d'Orléans à son retour de la flotte en 1778. J'ai entendu des Français bien informés attribuer les visites du duc en Angleterre, et sa prédilection pour nos usages, ce qu'on appelait son anglomanie, au soin minutieux avec lequel on l'excluait de la politique et des amusements de la cour, et aux dégoûts que lui donnaient les attaques directes et indirectes dont il était l'objet. Il faut reconnaître en même temps que ses mœurs étaient loin d'être honorables.
Ceux qui l'avaient engagé dans la révolution furent mécontents du voyage en Angleterre, que les remontrances, et quelques-uns disent les menaces de Lafayette lui firent entreprendre. Ils considéraient ce voyage comme une désertion pusillanime, ils pressèrent sans relâche le duc de renoncer à une retraite qui prenait le caractère d'un exil ignominieux quoique volontaire. Il céda, quoique avec répugnance, à ces représentations, et après avoir offert très-nettement de rester en Angleterre, si on pouvait obtenir pour lui, de la cour, le titre d'ambassadeur à Londres. Avant de quitter la France, le duc d'Orléans avait fait à la cour quelques faibles avances, de nature pourtant à montrer que si ses amis et lui étaient garantis contre la persécution et la vengeance, et admis à une part d'influence, il était disposé à donner son appui pour empêcher les choses d'en venir aux extrémités.
Le duc renouvela ces offres quand il fut en Angleterre et à la veille de son retour. Il proposa, et même il demanda que sa prétendue mission fût convertie en une ambassade effective à Londres. Quand il eut éprouvé un refus de la part de M. de Montmorin, il regarda, et on ne peut l'en blâmer, l'invitation de demeurer à Londres et les raisons qu'on en donnait, à savoir que sa présence pourrait aggraver les troubles et les embarras du temps, comme une insulte plutôt que comme un encouragement. Loin de l'arrêter, c'est là ce qui provoqua le retour du duc à Paris. En cette occasion comme en toutes les autres, il n'éprouva, de la part de la cour, que le mauvais vouloir, le dédain et l'insulte. Tout cela pouvait être fort beau et fort magnanime, mais cela était fort impolitique. Si cette conduite ne justifie pas, au moins elle pallie et elle explique suffisamment les relations ultérieures du duc avec le parti avancé.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
SUITE ...
Après Varennes, on dit que le duc d'Orléans refusa la présidence et se montra peu disposé à se mettre en avant. Les uns attribuent cette inaction à l'hypocrisie et les autres à la pusillanimité. Mais si le fait est tel qu'on le rapporte, est-il avéré qu'un sentiment de délicatesse vis-à-vis des prisonniers royaux, et une répugnance réelle à être contraint de prendre le pouvoir ne furent pas au nombre des motifs véritables des refus du duc? N'était-ce pas là sans contredit l'occasion qu'un homme d'une ambition sans principes, et animé de la soif de la vengeance, tel qu'on le dépeint souvent, aurait choisie pour agir? Quant à moi, voici comment j'incline à expliquer la conduite du duc d'Orléans. La popularité et le plaisir de triompher de la malignité de la cour et surtout de la reine, furent tout naturellement le but du duc d'Orléans au commencement de la révolution. Il se lassa bientôt des intrigues qui s'ourdissaient. Il fut révolté par les excès qui se commirent, et finit par s'alarmer des conséquences de la révolution. Et bien avant l'époque dont je parle, dès 1791, sa tranquillité personnelle, sa propre existence et le salut des gens qui s'étaient compromis pour lui, étaient tout ce qu'il attendait, et peut-être tout ce qu'il souhaitait obtenir.
Talleyrand, qui connaissait bien le duc d'Orléans et qui traça, bientôt après, le portrait de ce prince dans un ouvrage composé en collaboration avec Beaumetz ( 1 ), et demeuré inédit, me l'a dépeint comme un homme également indifférent aux jouissances du plaisir ou de la vanité, uniquement occupé de conserver ses aises et de sauver sa vie. C'était un homme si blasé, si désabusé de tout, qu'il avait perdu " jusqu'au besoin de s'émouvoir. " On a, il est vrai, des raisons de soupçonner que les personnes qui s'occupaient d'établir et d'entretenir son influence dans Paris, prirent une part active aux intrigues et aux révolutions municipales qui précédèrent et accompagnèrent le 10 août et le 2 septembre 1792. Il est vrai encore que le seul parti qui montrât quelques dispositions à identifier ses intérêts avec ceux du duc et à agir d'accord avec lui, se composait d'une partie des hommes au langage et aux manœuvres desquels les horreurs du 2 septembre sont uniquement attribuées par des auteurs bien informés. Quelques-uns de ces hommes, et Danton en particulier, n'étaient pas éloignés de sauver la vie du roi, de concert avec le duc d'Orléans , ni de mettre un terme aux excès de la populace, par une union avec les Brissotins et les républicains modérés, pourvu qu'ils fussent assurés de l'oubli et de l'impunité pour tous les faits accomplis. Mais les républicains et les philosophes, chaque fois qu'il était question du duc d'Orléans, montraient autant d'hostilité déraisonnable et d'aveugle imprévoyance que les royalistes eux-mêmes.
( 1 ) : Beaumetz
Bon Albert Briois de Beaumetz est un magistrat sous la monarchie, parlementaire pendant la Révolution ( 1755 - 1801 ).
En 1785, Bon Albert Briois de Beaumetz succède à son père, décédé, comme seigneur de Beaumetz les Loges et comme président du Conseil provincial d'Artois. Chaque semaine, il organise chez lui un Cercle juridique, sorte de salon réunissant les personnalités les plus importantes du barreau d'Arras pour y évoquer des questions juridiques, telles que la réforme de la coutume.
Lors des élections aux États généraux, en avril 1789, Bon Albert Briois de Beaumetz est élu, à la quasi-unanimité, député de la noblesse de l'Artois.
À l'Assemblée, il s'oppose tout d'abord à la réunion des trois ordres, avant de se rallier à une tendance plus libérale, et siège parmi la gauche libérale, avec, notamment, Stanislas de Clermont-Tonnerre.
Ses interventions sont nombreuses : il rédige de nombreux rapports, sur des sujets importants, en particulier pour demander à l'abolition de la question, ou l'émission de 800 millions de livres en assignats.
Sa perspective est de mettre en place et stabiliser une monarchie constitutionnelle.
Il est président de l'Assemblée constituante de mai 1790, à juin 1790.
Il siège à l'Assemblée constituante jusqu'à la fin de la session, en septembre 1791. Il devient alors, avec Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord , membre du Directoire du département de la Seine. La radicalisation du régime le rend impuissant au sein de ce Directoire, où il essaye vainement de mettre un frein à la montée de la violence révolutionnaire et de la Terreur.
Après la Journée du 10 août 1792, Bon Albert Briois de Beaumetz émigre. Il passe en Allemagne, puis en Angleterre, où il retrouve son ami Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord au printemps de 1794.
( Merci WIKI )
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Mme de Sabran- Messages : 55506
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Prochainement présenté en vente aux enchères ce portrait de...
Louis Philippe, duc de Chartres, futur duc d'Orléans, en uniforme de colonel général des hussards, portant les insignes du Saint Esprit
Atelier de Joshua Reynolds
Huile sur toile (réentoilée, restaurations)
230 x 145 cm A.B.E
Note au catalogue :
Cet imposant portrait représente le duc de Chartes, futur duc d'Orléans en uniforme de colonel général des hussards.
Le portrait original aurait été peint soit en 1779 (pour célébrer l'obtention de la charge de colonel général de hussards nouvellement créée pour lui par le Roi Louis XVI) mais plus probablement vers 1785 lorsque le modèle se trouva à Londres.
D'après Reynolds, le duc d'Orléans était «l'homme le plus élégant », faisant remarquer que « de nombreux hommes semblaient gracieux lorsqu'ils étaient en mouvement, mais que le duc d'Orléans était le seul homme à paraître aussi gracieux lorsqu'il est immobile ».
Le père du futur roi Louis Philippe est ici représenté en pied, son cheval tenu par un serviteur, portant sur le dolman l'écharpe de chevalier de l'ordre du Saint Esprit et sur la pelisse la plaque du même ordre.
Œuvre en rapport :
- Un exemplaire de grande taille (670 x 430) dans les collections du Musée Condé de Chantilly, provenant des collections du Duc d'Aumale (Inv PE 145).
- Un exemplaire de même dimension que le notre dans les collections royales britanniques (RCIN 404555), endommagé dans l'incendie de Carlton House le 8 juin 1824. Ce portrait aurait été commandé par George IV en 1785.
Biographie :
Louis Philippe Joseph, duc d'Orléans (1747-1793), arrière-petit-fils du duc Philippe II, époux de Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre.
Ouvert à toutes les nouveautés, franc-maçon (grand maître en 1786), il servit d'abord dans la marine. Bientôt, il se montra opposant résolu à l'Assemblée des notables (1787), puis aux États généraux, où il fut député de la noblesse.
Il dut s'exiler en Angleterre d'octobre 1789 à juillet 1790. Élu député de Paris à la Convention (septembre 1792), il prit le nom de « Philippe Égalité » et vota la mort du roi son cousin. Mais, quand son fils, le futur roi Louis-Philippe, déserta avec Dumouriez, il fut arrêté (avril 1793), puis condamné à mort et guillotiné (novembre 1793).
* Source et infos complémentaires :Giquello & Associés - Paris, vente du 21 novembre 2023
Voici les autres compositions évoquées dans ce descriptif :
Portrait de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, alors duc de Chartres
Joshua Reynolds (d'après ?)
Huile sur toile, vers 1779
Image : Commons wikimedia
Louis Philippe Joseph, Duke of Chartres, later Duke of Orléans (1747-93)
Sir Joshua Reynolds
Oil on canvas, 1785
238.8 x 147.8 cm
Image : The Royal Colllection Trust
Présentation de l'institution :
This portrait, in which the Duke of Orléans wears the Hussar’s uniform and the ribbon of the Saint-Esprit, was commissioned by George IV when Prince of Wales and begun when the sitter was in London in 1785; it was exhibited at the Royal Academy in 1786. Reynolds painted him in 1785, describing him as the ‘most elegant man’ and observing that ‘many men appeared graceful when in motion, but that the Duke of Orleans was the only man who appeared so when standing still’. Reynolds's portrait of George IV (Arundel Castle) was intended as a reciprocal gift for the Duke of Chartres, though never delivered. Unfortunately this portrait was severely damaged in the Carlton House fire of 8 June 1824; various attempts to restore it have achieved little. Its original appearance can be gauged from a small early nineteenth-century copy (RCIN 407607).
The sitter appears standing in Hussar's uniform with the ribbon of the Saint-Esprit, holding his plumed hat in his left hand; behind him is a groom holding a charger and in the distance is a castle on a hill.
Le musée Carnavalet conserve encore cette ébauche ainsi qu'une estampe colorée :
Portrait de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, duc de Chartres, depuis duc d'Orléans, dit Philippe-Egalité (1747-1793)
Anonyme, d'après J. Reynolds
Huile sur toile
81 cm x 65 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Note du musée :
L'original peint par Reynolds en Angleterre pour le roi George IV se trouve à Buckingham Palace. Il fut gravement endommagé au début du XIXe siècle dans l'incendie de Carlton House, résidence du prince de Galles. Selon Waterhouse, le tableau fut exposé à Londres à la Royal Academy en 1786 sous le nº 85, ce qui correspond à la date de la gravure de J. Raphael Smith, publiée le 30 mars 1786. Mais d'après Gruyer, le portrait aurait été peint par Reynolds lors du séjour du duc de Chartres en Angleterre en 1779. Cette date pose problème en raison de l'âge apparent du prince qui n'avait alors que 32 ans.
Portrait du Duc d'Orléans, Philippe Egalité
John Raphael Smith (graveur), d'après Joshua Reynolds
Estampe, 1786
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Je propose enfin une mise en perspective avec un autre portrait, peint par Callet cette fois-ci. Le duc change de tenue mais pas de pause...
A gauche, par F. Callet, à droite d'après J. Reynolds
Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans, dit Philippe Égalité
Antoine-François Callet
Huile sur toile, 18e siècle
H. 223 ; L. 165 cm
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
Louis Philippe, duc de Chartres, futur duc d'Orléans, en uniforme de colonel général des hussards, portant les insignes du Saint Esprit
Atelier de Joshua Reynolds
Huile sur toile (réentoilée, restaurations)
230 x 145 cm A.B.E
Note au catalogue :
Cet imposant portrait représente le duc de Chartes, futur duc d'Orléans en uniforme de colonel général des hussards.
Le portrait original aurait été peint soit en 1779 (pour célébrer l'obtention de la charge de colonel général de hussards nouvellement créée pour lui par le Roi Louis XVI) mais plus probablement vers 1785 lorsque le modèle se trouva à Londres.
D'après Reynolds, le duc d'Orléans était «l'homme le plus élégant », faisant remarquer que « de nombreux hommes semblaient gracieux lorsqu'ils étaient en mouvement, mais que le duc d'Orléans était le seul homme à paraître aussi gracieux lorsqu'il est immobile ».
Le père du futur roi Louis Philippe est ici représenté en pied, son cheval tenu par un serviteur, portant sur le dolman l'écharpe de chevalier de l'ordre du Saint Esprit et sur la pelisse la plaque du même ordre.
Œuvre en rapport :
- Un exemplaire de grande taille (670 x 430) dans les collections du Musée Condé de Chantilly, provenant des collections du Duc d'Aumale (Inv PE 145).
- Un exemplaire de même dimension que le notre dans les collections royales britanniques (RCIN 404555), endommagé dans l'incendie de Carlton House le 8 juin 1824. Ce portrait aurait été commandé par George IV en 1785.
Biographie :
Louis Philippe Joseph, duc d'Orléans (1747-1793), arrière-petit-fils du duc Philippe II, époux de Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre.
Ouvert à toutes les nouveautés, franc-maçon (grand maître en 1786), il servit d'abord dans la marine. Bientôt, il se montra opposant résolu à l'Assemblée des notables (1787), puis aux États généraux, où il fut député de la noblesse.
Il dut s'exiler en Angleterre d'octobre 1789 à juillet 1790. Élu député de Paris à la Convention (septembre 1792), il prit le nom de « Philippe Égalité » et vota la mort du roi son cousin. Mais, quand son fils, le futur roi Louis-Philippe, déserta avec Dumouriez, il fut arrêté (avril 1793), puis condamné à mort et guillotiné (novembre 1793).
* Source et infos complémentaires :Giquello & Associés - Paris, vente du 21 novembre 2023
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Voici les autres compositions évoquées dans ce descriptif :
Portrait de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, alors duc de Chartres
Joshua Reynolds (d'après ?)
Huile sur toile, vers 1779
Image : Commons wikimedia
Louis Philippe Joseph, Duke of Chartres, later Duke of Orléans (1747-93)
Sir Joshua Reynolds
Oil on canvas, 1785
238.8 x 147.8 cm
Image : The Royal Colllection Trust
Présentation de l'institution :
This portrait, in which the Duke of Orléans wears the Hussar’s uniform and the ribbon of the Saint-Esprit, was commissioned by George IV when Prince of Wales and begun when the sitter was in London in 1785; it was exhibited at the Royal Academy in 1786. Reynolds painted him in 1785, describing him as the ‘most elegant man’ and observing that ‘many men appeared graceful when in motion, but that the Duke of Orleans was the only man who appeared so when standing still’. Reynolds's portrait of George IV (Arundel Castle) was intended as a reciprocal gift for the Duke of Chartres, though never delivered. Unfortunately this portrait was severely damaged in the Carlton House fire of 8 June 1824; various attempts to restore it have achieved little. Its original appearance can be gauged from a small early nineteenth-century copy (RCIN 407607).
The sitter appears standing in Hussar's uniform with the ribbon of the Saint-Esprit, holding his plumed hat in his left hand; behind him is a groom holding a charger and in the distance is a castle on a hill.
Le musée Carnavalet conserve encore cette ébauche ainsi qu'une estampe colorée :
Portrait de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans, duc de Chartres, depuis duc d'Orléans, dit Philippe-Egalité (1747-1793)
Anonyme, d'après J. Reynolds
Huile sur toile
81 cm x 65 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Note du musée :
L'original peint par Reynolds en Angleterre pour le roi George IV se trouve à Buckingham Palace. Il fut gravement endommagé au début du XIXe siècle dans l'incendie de Carlton House, résidence du prince de Galles. Selon Waterhouse, le tableau fut exposé à Londres à la Royal Academy en 1786 sous le nº 85, ce qui correspond à la date de la gravure de J. Raphael Smith, publiée le 30 mars 1786. Mais d'après Gruyer, le portrait aurait été peint par Reynolds lors du séjour du duc de Chartres en Angleterre en 1779. Cette date pose problème en raison de l'âge apparent du prince qui n'avait alors que 32 ans.
Portrait du Duc d'Orléans, Philippe Egalité
John Raphael Smith (graveur), d'après Joshua Reynolds
Estampe, 1786
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Je propose enfin une mise en perspective avec un autre portrait, peint par Callet cette fois-ci. Le duc change de tenue mais pas de pause...
A gauche, par F. Callet, à droite d'après J. Reynolds
Louis-Philippe-Joseph, duc d'Orléans, dit Philippe Égalité
Antoine-François Callet
Huile sur toile, 18e siècle
H. 223 ; L. 165 cm
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Sacré tableau ! J'aime beaucoup les atmosphères de Reynolds. La composition rappelle le Charles 1er de Van Dick
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
_________________
"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Louis-Philippe d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790), dit Philippe Égalité
Un portrait du temps de sa jeunesse sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (1747-1793)
Pierre Delorme (Français, 1716-1775)
Toile ovale mise au rectangle.
En haut à gauche, un ancien numéro d'inventaire.
Au dos, marque de la collection de Louis-Philippe (LPO) et cachet de la collection Belmont.
Haut. 43,5 Larg. 35,5 cm.
Cadre en bois sculpté redoré à queues de cochon, travail français d'époque Louis XV
Image : Maison Rouillac
Provenance :
- collection du roi Louis Philippe au château d'Eu ;
- probablement au Palais Royal en 1826 ( décrit par Vatou à cette date, T.II n° 236/11) ;
- collection Belmont, Belmont House (résidence du roi Louis Philippe à Londres après la révolution de 1848) ;
- vente Paris, Palais Galliera, 26 mai 1972, n°51 (reproduit en pleine page).
Image : Maison Rouillac
Note au catalogue :
Un autre tableau de Delorme, portrait de Louis-Philippe Joseph II, duc de Chartres, reprise d'un portrait de Tocqué, était récemment exposé à la TEFAF de Maastricht. Il provenait également des collections de Louis-Philippe.
Images : Maison Rouillac
* Source et infos complémentaires : Rouillac - Château d'Artigny, vente du 26 mai 2024
Portrait de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (1747-1793)
Pierre Delorme (Français, 1716-1775)
Toile ovale mise au rectangle.
En haut à gauche, un ancien numéro d'inventaire.
Au dos, marque de la collection de Louis-Philippe (LPO) et cachet de la collection Belmont.
Haut. 43,5 Larg. 35,5 cm.
Cadre en bois sculpté redoré à queues de cochon, travail français d'époque Louis XV
Image : Maison Rouillac
Provenance :
- collection du roi Louis Philippe au château d'Eu ;
- probablement au Palais Royal en 1826 ( décrit par Vatou à cette date, T.II n° 236/11) ;
- collection Belmont, Belmont House (résidence du roi Louis Philippe à Londres après la révolution de 1848) ;
- vente Paris, Palais Galliera, 26 mai 1972, n°51 (reproduit en pleine page).
Image : Maison Rouillac
Note au catalogue :
Un autre tableau de Delorme, portrait de Louis-Philippe Joseph II, duc de Chartres, reprise d'un portrait de Tocqué, était récemment exposé à la TEFAF de Maastricht. Il provenait également des collections de Louis-Philippe.
Images : Maison Rouillac
* Source et infos complémentaires : Rouillac - Château d'Artigny, vente du 26 mai 2024
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
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