Paris au XVIIIe siècle
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Intronisation de Louis XIII
Au numéro 8 de la rue des Grands Augustins, à l’angle de la rue du Pont de Lodi (6e arrondissement), une étonnante inscription gravée dans le mur indique : « Ici, le jeune Louis XIII fut intronisé, une heure après la mort de son père Henry IV ».
Étonnant, puisque l’intronisation est, comme son nom l’indique, le moment où le roi est installé sur un trône après son couronnement, traditionnellement à Reims. Si la formule peut être aussi comprise au figuré, il serait surprenant qu’un futur roi âgé de 9 ans fut intronisé dans un couvent parisien une heure seulement après l’assassinat de son père. Un jour à Paris a donc mené l’enquête !
Mais qu’y avait-il à l'angle des rues du Pont-de-Lodi et des Grands-Augustins pour que le futur roi Louis XIII soit investi précisément ici de sa charge royale? La réponse est simple : le couvent des Grands-Augustins.
Le couvent des Grands Augustins
C’est au 13e siècle que s’installèrent ici un ordre de moines prêcheurs et mendiants, les ermites de Saint-Augustin. L’ordre fut par la suite divisé en deux groupes, Grands et Petits. Les Petits-Pères s’installèrent sur la rive droite, avec comme chapelle l’église Notre-Dame-des-Victoires (d’où la rue des Petits-Pères qui la prolonge…), les Grands restèrent dans le couvent d’origine. Une de ses salles, qui était l’une des plus importantes de Paris, servait notamment aux assemblées des chevaliers de l’Ordre du Saint-Esprit, et parfois à celles du Parlement. Deux détails qui peuvent sembler parfaitement anodins. Ils sont pourtant d’une importance cruciale dans notre enquête.
Les chevaliers de l’Ordre du Saint-Esprit
Fondé en 1578 par Henri III pendant les guerres de religion pour rassembler la noblesse autour du trône, L’Ordre du Saint-Esprit fut l’un des plus illustres ordres de chevalerie de la monarchie française. Association fermée qui ne pouvait accueillir que 100 membres, elle était composée de la plus haute noblesse du pays. Un entre-soi total et clôturé formé de chevaliers, d’archevêques et de grands officiers du royaume qui n’avait d’autre fonction que le symbole. Mais qui s’est avéré être un formidable outil politique de promotions et de récompenses pour la dynastie des Bourbons.
L’ordre avait peu d’existence en dehors des cérémonies, qui se déroulaient une fois par an dans le couvent des Grands Augustins. Le 14 mai 1610, Louis XIII était en train de travailler dans le bâtiment, ignorant qu’au même moment son père se faisait assassiner de l’autre côté de la Seine. Apprenant la nouvelle, on peut supposer que la plus grande noblesse française, toute membre de l’ordre, s’est réunie dans la salle qui lui servait pour les cérémonies, laquelle, souvenons-nous, pouvait aussi être utilisée par le Parlement. Une double fonction bien pratique dans de telles circonstances ! Si l’intronisation n’a certainement pas eu lieu à cet endroit, c’est bien là que le futur roi a été reconnu par ses pairs comme successeur légitime.
Louis XIII a été sacré à Reims le 17 octobre 1610, et le couvent détruit pendant la Révolution française.
https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/curieuse-inscription-rue-des-grands-augustins
Étonnant, puisque l’intronisation est, comme son nom l’indique, le moment où le roi est installé sur un trône après son couronnement, traditionnellement à Reims. Si la formule peut être aussi comprise au figuré, il serait surprenant qu’un futur roi âgé de 9 ans fut intronisé dans un couvent parisien une heure seulement après l’assassinat de son père. Un jour à Paris a donc mené l’enquête !
Mais qu’y avait-il à l'angle des rues du Pont-de-Lodi et des Grands-Augustins pour que le futur roi Louis XIII soit investi précisément ici de sa charge royale? La réponse est simple : le couvent des Grands-Augustins.
Le couvent des Grands Augustins
C’est au 13e siècle que s’installèrent ici un ordre de moines prêcheurs et mendiants, les ermites de Saint-Augustin. L’ordre fut par la suite divisé en deux groupes, Grands et Petits. Les Petits-Pères s’installèrent sur la rive droite, avec comme chapelle l’église Notre-Dame-des-Victoires (d’où la rue des Petits-Pères qui la prolonge…), les Grands restèrent dans le couvent d’origine. Une de ses salles, qui était l’une des plus importantes de Paris, servait notamment aux assemblées des chevaliers de l’Ordre du Saint-Esprit, et parfois à celles du Parlement. Deux détails qui peuvent sembler parfaitement anodins. Ils sont pourtant d’une importance cruciale dans notre enquête.
Les chevaliers de l’Ordre du Saint-Esprit
Fondé en 1578 par Henri III pendant les guerres de religion pour rassembler la noblesse autour du trône, L’Ordre du Saint-Esprit fut l’un des plus illustres ordres de chevalerie de la monarchie française. Association fermée qui ne pouvait accueillir que 100 membres, elle était composée de la plus haute noblesse du pays. Un entre-soi total et clôturé formé de chevaliers, d’archevêques et de grands officiers du royaume qui n’avait d’autre fonction que le symbole. Mais qui s’est avéré être un formidable outil politique de promotions et de récompenses pour la dynastie des Bourbons.
L’ordre avait peu d’existence en dehors des cérémonies, qui se déroulaient une fois par an dans le couvent des Grands Augustins. Le 14 mai 1610, Louis XIII était en train de travailler dans le bâtiment, ignorant qu’au même moment son père se faisait assassiner de l’autre côté de la Seine. Apprenant la nouvelle, on peut supposer que la plus grande noblesse française, toute membre de l’ordre, s’est réunie dans la salle qui lui servait pour les cérémonies, laquelle, souvenons-nous, pouvait aussi être utilisée par le Parlement. Une double fonction bien pratique dans de telles circonstances ! Si l’intronisation n’a certainement pas eu lieu à cet endroit, c’est bien là que le futur roi a été reconnu par ses pairs comme successeur légitime.
Louis XIII a été sacré à Reims le 17 octobre 1610, et le couvent détruit pendant la Révolution française.
https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/curieuse-inscription-rue-des-grands-augustins
Dernière édition par charenton le Jeu 11 Avr 2024, 09:07, édité 1 fois
charenton- Messages : 1146
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Coins de Paris (Nouvelle édition) / Georges Cain,... ; préface de Victorien Sardou
Coins de Paris (Nouvelle édition) / Georges Cain,... ; préface de Victorien Sardou
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164566m/f7.item
qui vaut le moisir tant pour les vues de paris vers 1850 :
que pour le texte d'un piéton de Paris de première classe:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k164566m/f7.item
qui vaut le moisir tant pour les vues de paris vers 1850 :
que pour le texte d'un piéton de Paris de première classe:
Dernière édition par charenton le Dim 28 Avr 2024, 21:05, édité 1 fois
charenton- Messages : 1146
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Re: Paris au XVIIIe siècle
Youtube.Vincent Delaveau. Guide-Conférencier de Paris. Un probe!
Voilà un guide conférencier de Paris qui est bien au-dessus de trois dortoirs d'historiens universitaires.
Touristes perdues ... d'amour de Paris, par ici.
Oyez le goût des belles cartes.
Youtube. La Voix des Lieux.
https://www.youtube.com/@lavoixdeslieux
Comme on dit à Paris:
"C'est chouettasse!".
Voilà un guide conférencier de Paris qui est bien au-dessus de trois dortoirs d'historiens universitaires.
Touristes perdues ... d'amour de Paris, par ici.
Oyez le goût des belles cartes.
Youtube. La Voix des Lieux.
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Comme on dit à Paris:
"C'est chouettasse!".
charenton- Messages : 1146
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Re: Paris au XVIIIe siècle
charenton a écrit:Youtube.Vincent Delaveau. Guide-Conférencier de Paris. Un probe!
Voilà un guide conférencier de Paris qui est bien au-dessus de trois dortoirs d'historiens universitaires.
Comme on dit à Paris:
"C'est chouettasse!".
Merci pour ce lien .. Et le conférencier est beau gosse, ce qui ne gâte rien
Une histoire de la place des Vosges
Une histoire de la place des Vosges
Il me semble que le monsieur qui n'est pas manchot du tout, arrive enfin à synthétiser à merveille l'histoire de la place des Vosges.
Pas synthétiser à la François Hollande/ENA qui appauvrie tout sujet afin de s'y loger bien en dessous mais ici en restituant les details et la richesse de cet endroit de Paris.
Une histoire de la place des Vosges | Partie I
https://www.youtube.com/watch?v=8hFI9ScQVac&ab_channel=LeTableaudeParis
Une histoire de la place des Vosges - partie II
https://www.youtube.com/watch?v=tfpQDRSlx5k&ab_channel=LeTableaudeParis
Le 21: Hotel de Richelieu
Il me semble que le monsieur qui n'est pas manchot du tout, arrive enfin à synthétiser à merveille l'histoire de la place des Vosges.
Pas synthétiser à la François Hollande/ENA qui appauvrie tout sujet afin de s'y loger bien en dessous mais ici en restituant les details et la richesse de cet endroit de Paris.
Une histoire de la place des Vosges | Partie I
https://www.youtube.com/watch?v=8hFI9ScQVac&ab_channel=LeTableaudeParis
Une histoire de la place des Vosges - partie II
https://www.youtube.com/watch?v=tfpQDRSlx5k&ab_channel=LeTableaudeParis
Le 21: Hotel de Richelieu
charenton- Messages : 1146
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Localisation : 75012 PARIS
par le même auteur de video qui sait montrer de très belles vues et plans de Paris
par le même auteur de video qui sait montrer de très belles vues et plans de Paris
Vincent Delavaux
La Voix des lieux
https://www.youtube.com/@lavoixdeslieux
Vincent Delavaux
La Voix des lieux
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charenton- Messages : 1146
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Re: Paris au XVIIIe siècle
Non, non...charenton a écrit: ...car introuvable par le moteur de recherche de Paris-Musé.
L'île Louviers et la Pointe de l'île Saint-Louis, vues du port Saint-Paul (port des Celestins)
Attribué à Pierre-Antoine Demachy
Peinture à l'huile sur bois, v ers 1780
32,5 cm x 53 cm
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Nous avions également présenté, quelques pages en amont, la version d'un autre peintre du 18e siècle : Alexandre-Jean Noël.
L'Ile Louviers et la Pointe de l'île Saint-Louis
Alexandre-Jean Noël (1752-1834)
Huile sur toile, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Note historique du musée :
C'est à l'occasion d'une fête nautique organisée en l'honneur d'Henri II en 1549 que sont construits un fort, et un petit pont accédant à l'île Louviers. Le tout était destiné à disparaître au cours d'un spectacle simulant une bataille navale. Aucun pont n'apparaît à cet endroit avant 1671 lorsque la Ville acquiert l'île Louviers, et décide de lancer entre celle-ci et le quai des Célestins, un pont en bois. Jusqu'au début du XVIIIe siècle, l'île sert de dépôt pour le foin, les fruits, le bois de charpente et de menuiserie.
A partir de 1730, on l'affecte au bois de chauffage et on l'agrandit et la surélève afin de maintenir les chantiers à sec. les inondations aidant le pont de Grammont s'affaiblit et son remplacement par un pont en pierre est prévu en 1769. Ces prescriptions ne prirent pas effet et le pont en bois disparaît en 1843 lorsque le rattachement des terrains de l'île Louviers entraîne le comblement du petit bras de la Seine, occupé aujourd'hui par le boulevard Morland.
La nuit, la neige- Messages : 18184
Date d'inscription : 21/12/2013
Vieux Louvre.Entrée/ Pont du Louvre du temps de Henri III et du temps de Louis XIII
Entrée/ Pont du Louvre du temps de Henri III et du temps de Louis XIII
A Rue d'Autriche ou Hosteriche.
Un demi roi de Leo Mouton. p. 199.200
Catherine de Medicis n'habitait pas le Louvre et possédait un somptueux hotel qui s'élevait à peu près sur l'emplacement actuel de la Halle aux grains. Cet Hotel devint plus tard l'hotel de Soissons. La rue D'autriche était une petite rue qui longeait le Louvre et aboutissaint perpendiculèrement à la Seine.
Question: qui pourrait nous donner un carte avec cette "Rue D'autriche"? ou Hosteriche.
voila https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220710c/f368.item.zoom
B. Ou trouver une carte, une vue du pont permettant l'entrèe au Louvre et ou était il en réalité?
Le lundi 24 avril 1617, vers dix heures du matin, Concino Concini se rend au Louvre, escorté par sa garde rapprochée, ses coyons de mille livres. Somptueusement vêtu, le favori de la reine mère Marie de Médicis lit une lettre, quand il est abordé à l’entrée du pont dormant par le baron de Vitry, Nicolas de l’Hospital : « Le Roy m’a commandé de me saisir de Vostre personne » ; « A me ? » ; « Oüy a vous » [1]
[1]
La Relation exacte de tout ce qui s’est passé à la mort du…. Qu’il ait ou non tenté de résister, Concini est abattu par balles. Aussitôt, Vitry rend compte de sa mission à Louis XIII, qui a commandité l’assassinat de conserve avec Charles d’Albert de Luynes, son propre favori.
Louis XIII a 16 ans.
Concini vient de son habitation, l'Hotel de Bourbon
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8444493f/f1.item.zoom
Le Louvre pour Louis XIII à l'époque. Par Jacques Callot. 1630.
On comprend pas comment on entre .....
Les batailles du Louvre part. 1 - Le temps des métamorphoses
https://www.youtube.com/watch?v=N28m1ZQ5zwA&t=2224s&ab_channel=rom1art
[b]
. On voit que les abords du Louvre son quasi en friche du temps de Louis XIII. La zone ….
Le chateau est riquiqui mais c'est le chateau du roi.
Henri IV construit la grande Galerie avant tout pout échapper aux émeutes et sortir de Paris sans être vu. Les Thuileries sont hors de Paris:shock:
A Rue d'Autriche ou Hosteriche.
Un demi roi de Leo Mouton. p. 199.200
Catherine de Medicis n'habitait pas le Louvre et possédait un somptueux hotel qui s'élevait à peu près sur l'emplacement actuel de la Halle aux grains. Cet Hotel devint plus tard l'hotel de Soissons. La rue D'autriche était une petite rue qui longeait le Louvre et aboutissaint perpendiculèrement à la Seine.
Question: qui pourrait nous donner un carte avec cette "Rue D'autriche"? ou Hosteriche.
voila https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220710c/f368.item.zoom
B. Ou trouver une carte, une vue du pont permettant l'entrèe au Louvre et ou était il en réalité?
Le lundi 24 avril 1617, vers dix heures du matin, Concino Concini se rend au Louvre, escorté par sa garde rapprochée, ses coyons de mille livres. Somptueusement vêtu, le favori de la reine mère Marie de Médicis lit une lettre, quand il est abordé à l’entrée du pont dormant par le baron de Vitry, Nicolas de l’Hospital : « Le Roy m’a commandé de me saisir de Vostre personne » ; « A me ? » ; « Oüy a vous » [1]
[1]
La Relation exacte de tout ce qui s’est passé à la mort du…. Qu’il ait ou non tenté de résister, Concini est abattu par balles. Aussitôt, Vitry rend compte de sa mission à Louis XIII, qui a commandité l’assassinat de conserve avec Charles d’Albert de Luynes, son propre favori.
Louis XIII a 16 ans.
Concini vient de son habitation, l'Hotel de Bourbon
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8444493f/f1.item.zoom
Le Louvre pour Louis XIII à l'époque. Par Jacques Callot. 1630.
On comprend pas comment on entre .....
Les batailles du Louvre part. 1 - Le temps des métamorphoses
https://www.youtube.com/watch?v=N28m1ZQ5zwA&t=2224s&ab_channel=rom1art
[b]
. On voit que les abords du Louvre son quasi en friche du temps de Louis XIII. La zone ….
Le chateau est riquiqui mais c'est le chateau du roi.
Henri IV construit la grande Galerie avant tout pout échapper aux émeutes et sortir de Paris sans être vu. Les Thuileries sont hors de Paris:shock:
Dernière édition par charenton le Dim 23 Juin 2024, 22:24, édité 3 fois
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Re: Paris au XVIIIe siècle
Biographie de Santerre
Gallica:
Santerre, général de la République française, sa vie politique et privée;
by Carro, Antoine
Publication date 1847
https://archive.org/details/santerregnra00carruoft/mode/2up
Gallica:
Santerre, général de la République française, sa vie politique et privée;
by Carro, Antoine
Publication date 1847
https://archive.org/details/santerregnra00carruoft/mode/2up
charenton- Messages : 1146
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Les monuments de Paris - Hubert Robert et suiveurs
Déclinaisons du Paris sublimé de toute fin du XVIIIe siècle avec cette aquarelle, prochainement présentée en vente aux enchères...
Les Monuments de Paris sous le Directoire
Victor Jean Nicolle (1754-1826)
Aquarelle, d'après un tableau d'Hubert Robert « Les monuments de Paris » conservé au Musée des Beaux-Arts de Montréal
40 x 65 cm
Note au catalogue :
Victor-Jean Nicolle est un peintre français de la seconde moitié du XVIIIème siècle et du premier quart du XIXème siècle. Dans le goût de son époque et à l'image de célèbres artistes tel qu'Hubert Robert, Nicolle révèle tôt son talent pour les compositions de paysages et se spécialise dans les représentations de capriccio, paysages classiques et imaginaires d'architectures en ruines. D'abord fasciné par Rome, il s'y rend plusieurs fois et représente les ruines antiques de la ville.
Entre ses voyages, Nicolle se fait le témoin historique et topographique de Paris en réalisant plusieurs vues de la ville à l'image de notre aquarelle. Celle-ci s'inscrit parfaitement dans le travail de Victor-Jean Nicolle : réalisée d'après un tableau d'Hubert robert, maître français du capriccio au XVIIIe siècle, elle donne à voir les monuments emblématiques de Paris éparpillés dans des ruines à l'antique.
Bibliographie: Le Louvre d'Hubert Robert, Paris, Musée du Louvre, catalogue par M.C. Sahu.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie - Paris, vente du 10 décembre 2024
D'après un tableau d'Hubert Robert « Les monuments de Paris » conservé au Musée des Beaux-Arts de Montréal
Les monuments de Paris
Hubert Robert
Huile sur toile, 1789
Image : Power Corporation of Canada Art Collection / Commons Wikimedia
The Monuments of Paris
Régine Carey, after Hubert Robert French
Etching and aquatint, ca. 1810
Image : The Metropolitan Museum of Art
Note du musée :
Regine Carrey, also known as Regina Katharina, was an talented printmaker especially accomplished in aquatint. She was born in Nuremberg and trained with Johann and Maria Catharine Prestel, pioneers of the technique in Germany.
Executed during the years she spent in Paris, this print is based on a composition by Hubert Robert (1733-1808). Dated 1789, Robert's painting is a capriccio envisioning great monuments of Paris in an imaginary setting. Carey's print was apparently made after Robert's death as it bears a dedication to Louis Bonaparte, Napoleon's younger brother, described with a title (Constable) that he was awarded in 1810.
The composition has been tweaked to pay homage to the achievements of the Napoleonic era. The equestrian statue of Louis XIII by Pierre Biard has been replaced with the Lion of Venice, a sculpture looted by Napoleon in 1797 and brought to embellish the French capital and sympolize military triumphs. Exacty when and how this change was introduced is unclear as no later version by Robert has survived.
Caprice architectural avec des vues de monuments de Paris
Hubert Robert
Huile sur toile, 2e moitié XVIIIe siècle
Largeur : 79,4 Hauteur : 57,5
Image : Musée départemental d’art ancien et contemporain – MUDAAC – Épinal
Présentation du musée :
L’expression « caprice architectural » évoque une œuvre dans laquelle sont associés des éléments architecturaux réels ou fictifs, afin de créer une scène imaginaire.
Ici, Hubert Robert représente des monuments existants de Paris, mais dans une disposition imaginaire : la Seine, le Pont Neuf, la colonnade du Louvre. La colonne surmontée d’une cage de fer au premier plan pourrait être la colonne Médicis, vestige d’un hôtel construit pour Catherine de Médicis et visible près de l’ancienne Halle aux blés. À ces éléments s’ajoutent un arc de triomphe ainsi que de nombreux personnages.
À Rome au début du XVIIIe siècle, l’archéologie et l’architecture sont au centre des préoccupations de nombreux artistes, précurseurs du courant néoclassique. Formé en Italie, passionné d’architecture (Hubert Robert est reçu à l’Académie comme « peintre d’architecture »), l’artiste étudie précisément les vestiges de l’Antiquité classique. Mais si les monuments qu’il peint sont inspirés de l’antique, c’est pour mieux exprimer son sentiment de l’Histoire : ses œuvres évoquent une grandeur révolue, une époque de bouleversements.
Les Monuments de Paris sous le Directoire
Victor Jean Nicolle (1754-1826)
Aquarelle, d'après un tableau d'Hubert Robert « Les monuments de Paris » conservé au Musée des Beaux-Arts de Montréal
40 x 65 cm
Note au catalogue :
Victor-Jean Nicolle est un peintre français de la seconde moitié du XVIIIème siècle et du premier quart du XIXème siècle. Dans le goût de son époque et à l'image de célèbres artistes tel qu'Hubert Robert, Nicolle révèle tôt son talent pour les compositions de paysages et se spécialise dans les représentations de capriccio, paysages classiques et imaginaires d'architectures en ruines. D'abord fasciné par Rome, il s'y rend plusieurs fois et représente les ruines antiques de la ville.
Entre ses voyages, Nicolle se fait le témoin historique et topographique de Paris en réalisant plusieurs vues de la ville à l'image de notre aquarelle. Celle-ci s'inscrit parfaitement dans le travail de Victor-Jean Nicolle : réalisée d'après un tableau d'Hubert robert, maître français du capriccio au XVIIIe siècle, elle donne à voir les monuments emblématiques de Paris éparpillés dans des ruines à l'antique.
Bibliographie: Le Louvre d'Hubert Robert, Paris, Musée du Louvre, catalogue par M.C. Sahu.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie - Paris, vente du 10 décembre 2024
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D'après un tableau d'Hubert Robert « Les monuments de Paris » conservé au Musée des Beaux-Arts de Montréal
Les monuments de Paris
Hubert Robert
Huile sur toile, 1789
Image : Power Corporation of Canada Art Collection / Commons Wikimedia
The Monuments of Paris
Régine Carey, after Hubert Robert French
Etching and aquatint, ca. 1810
Image : The Metropolitan Museum of Art
Note du musée :
Regine Carrey, also known as Regina Katharina, was an talented printmaker especially accomplished in aquatint. She was born in Nuremberg and trained with Johann and Maria Catharine Prestel, pioneers of the technique in Germany.
Executed during the years she spent in Paris, this print is based on a composition by Hubert Robert (1733-1808). Dated 1789, Robert's painting is a capriccio envisioning great monuments of Paris in an imaginary setting. Carey's print was apparently made after Robert's death as it bears a dedication to Louis Bonaparte, Napoleon's younger brother, described with a title (Constable) that he was awarded in 1810.
The composition has been tweaked to pay homage to the achievements of the Napoleonic era. The equestrian statue of Louis XIII by Pierre Biard has been replaced with the Lion of Venice, a sculpture looted by Napoleon in 1797 and brought to embellish the French capital and sympolize military triumphs. Exacty when and how this change was introduced is unclear as no later version by Robert has survived.
Caprice architectural avec des vues de monuments de Paris
Hubert Robert
Huile sur toile, 2e moitié XVIIIe siècle
Largeur : 79,4 Hauteur : 57,5
Image : Musée départemental d’art ancien et contemporain – MUDAAC – Épinal
Présentation du musée :
L’expression « caprice architectural » évoque une œuvre dans laquelle sont associés des éléments architecturaux réels ou fictifs, afin de créer une scène imaginaire.
Ici, Hubert Robert représente des monuments existants de Paris, mais dans une disposition imaginaire : la Seine, le Pont Neuf, la colonnade du Louvre. La colonne surmontée d’une cage de fer au premier plan pourrait être la colonne Médicis, vestige d’un hôtel construit pour Catherine de Médicis et visible près de l’ancienne Halle aux blés. À ces éléments s’ajoutent un arc de triomphe ainsi que de nombreux personnages.
À Rome au début du XVIIIe siècle, l’archéologie et l’architecture sont au centre des préoccupations de nombreux artistes, précurseurs du courant néoclassique. Formé en Italie, passionné d’architecture (Hubert Robert est reçu à l’Académie comme « peintre d’architecture »), l’artiste étudie précisément les vestiges de l’Antiquité classique. Mais si les monuments qu’il peint sont inspirés de l’antique, c’est pour mieux exprimer son sentiment de l’Histoire : ses œuvres évoquent une grandeur révolue, une époque de bouleversements.
La nuit, la neige- Messages : 18184
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
L’expression « caprice architectural » évoque une œuvre dans laquelle sont associés des éléments architecturaux réels ou fictifs, afin de créer une scène imaginaire.
Ici, Hubert Robert représente des monuments existants de Paris, mais dans une disposition imaginaire : la Seine, le Pont Neuf, la colonnade du Louvre.
Admirable !!! Quelle finesse !
Merci ! j'apprends ce nouveau terme de « caprice architectural »
La composition est un chouia hétéroclite, si j'ose dire, mais il est très amusant comme le souligne le commentaire sur YouTube que Hubert Robert rende leurs fonctions à la Fontaine des Innocents ou à la Porte Saint-Denis.
La nuit, la neige a écrit:
La colonne surmontée d’une cage de fer au premier plan pourrait être la colonne Médicis, vestige d’un hôtel construit pour Catherine de Médicis et visible près de l’ancienne Halle aux blés.
Sans nul doute ! Je l'ai reconnue au premier coup d'oeil.
Je profite de l'occasion pour rappeler le sujet de cet étonnant monument :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5074-paris-la-colonne-medicis
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55713
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Oui ! Et aussi la porte Saint-Denis (construite en 1672), qui sort enfin quelque peu de "l'anonymat urbain" de son emplacement. On la distingue à peine parmi les immeubles qui l'entourent !
View of the Gate of St. Denis taken from the Suburbs
From "a selection of twenty of the Most picturesque views in Paris"
aquatint by Frederick Christian Lewis, after Thomas Girtin
1803
Image : The Cleveland Museum of Art
Porte Saint-Denis, Paris (2011)
Image : Cristian Bortes Commons wikimedia
View of the Gate of St. Denis taken from the Suburbs
From "a selection of twenty of the Most picturesque views in Paris"
aquatint by Frederick Christian Lewis, after Thomas Girtin
1803
Image : The Cleveland Museum of Art
Porte Saint-Denis, Paris (2011)
Image : Cristian Bortes Commons wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18184
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Paris au XVIIIe siècle
... et encore moins, à l'époque, d'après l'illustration ancienne que tu nous proposes !La nuit, la neige a écrit:Oui ! Et aussi la porte Saint-Denis (construite en 1672), qui sort enfin quelque peu de "l'anonymat urbain" de son emplacement. On la distingue à peine parmi les immeubles qui l'entourent !
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Mme de Sabran- Messages : 55713
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Si nous revenons vers l'enclos du Temple, nous découvrons à l'angle de la rue des Archives et de la rue des Haudriettes, une jolie fontaine.
Mais pourquoi " Fontaine des Haudriettes " ?
Il y a bien bien longtemps, un certain Etienne Haudri, valet du roi Saint-Louis, partit en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle après un séjour en Palestine, tout cela sans en avertir son épouse. Du genre : " Je descends acheter des allumettes " et zou ! plus personne . La bonne dame, le croyant mort, prit le voile et fonda dans sa maison une communauté pour veuves pauvres, accueillant et soignant les pèlerins malades. Mais voici qu'Haudri reparut un beau jour, fort surpris de trouver un couvent à la place de sa maison et une mère supérieure à la place de son épouse !
Haudri obtint du Pape de récupérer son épouse mais à la condition de laisser sa maison à la communauté instaurée. Les religieuses furent nommées les " Haudriettes " et finirent par donner leur nom à la fontaine édifiée en 1764 par l'architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux, maître général des Bâtiments de la Ville de Paris, sur ordre du prévôt des marchands et aux frais du prince François de Rohan en remplacement de la fontaine Neuve qui datait de 1636.
Sur la fontaine, un bas-relief en pierre de Pierre-Philippe Mignot (1715-1770) ( un parent de la Mme Denis de Voltaire ?!! ) représente une naïade vue de dos allongée dans les roseaux et appuyée sur son urne. Le modèle en plâtre de la Naïade fut présenté au Salon de 1765, précise WIKI.
Ce fut la dernière participation de Mignot au Salon de l'Académie royale.
Naïade joliment décrite par le poète Philippe Dufour, auteur d'un ouvrage intitulé Poèmes Légendaires : l'amour, le glaive, le songe. Publié en 1897, ce recueil dédié à la mémoire de Leconte de Lisle et préfacé par José Maria de Heredia, célèbre les rues et les monuments de Paris.
https://maplumefeedansparis.eklablog.com/la-fontaine-des-haudriettes-a128135348
Sur le grand côté de la fontaine un bassin recueille l'eau qui jaillit par un mascaron en forme de tête de lion.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_des_Haudriettes
Jean Markale, La Bastille
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55713
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Paris au XVIIIe siècle
Merci pour cette présentation…
Les fontaines monumentales d’Ancien Régime ne sont pas si nombreuses à Paris ; et celles qui sont “en eau” le sont encore moins !
Les fontaines monumentales d’Ancien Régime ne sont pas si nombreuses à Paris ; et celles qui sont “en eau” le sont encore moins !
La nuit, la neige- Messages : 18184
Date d'inscription : 21/12/2013
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