Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
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Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Voici le panneau en meilleure résolution :
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci Félix.
Nous évoquons aussi ce portrait, et son pendant, dans le sujet où sont présentées de nombreuses "turqueries" de Liotard (et de son influence).
C'est ici, page 2 : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1373p25-jean-etienne-liotard#120375
Nous évoquons aussi ce portrait, et son pendant, dans le sujet où sont présentées de nombreuses "turqueries" de Liotard (et de son influence).
C'est ici, page 2 : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1373p25-jean-etienne-liotard#120375
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci LNLN ; en effet, je n'avais pas pensé à chercher du Vanloo au Liotard
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Comte d'Hézècques a écrit:
Extrait d'une explication d'Astrid de Brondeau, guide-conférencière, publiée en 2013 :
Le mythe de l'Orient est né... Les femmes se font portraiturer en sultane et se mettent à boire du café. .
.
Certes, certes, et voici son joli petit moulin à café même que !
Nous l'avons vu, dimanche, au musée du Louvre .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Ah mais quel ravissant moulin à café
Maintenant j'ai honte de montrer le mien
Maintenant j'ai honte de montrer le mien
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Gravures réalisées par Madame de Pompadour
Madame de Pompadour et son goût pour la gravure...
Ce sont plusieurs estampes, de sa main, qui seront prochainement présentées en vente aux enchères.
Je cite :
- POMPADOUR (JEANNE-ANTOINETTE POISSON, MARQUISE DE) (1721-1764)
Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant :
- Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759.
Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342].
Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté.
Contenant notamment, outre les pierres gravées :
-Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200.
-Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges.
-L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet.
-Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches.
-Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied.
Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat.
Références :
P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364.
Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236.
Note au catalogue :
Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins.
« Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay, qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […]
Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […]
Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.)
Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet :
« Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisait grand cas’.
La suite d’estampes se composait à l’origine de 52 pièces, gravées de 1752 à 1756 ; elle fut complétée de 11 planches gravées de 1756 à 1759, ce qui porte le total à 63 Nos.
Un frontispice, dessiné par Boucher, fut gravé par un graveur qui n’est pas désigné.
Une dernière planche, Rodogune, d’après le dessin de Boucher, datée de 1759, fut gravée par la Marquise et retouchée par Cochin en 1759 ou 1760 ; elle formait le frontispice de la pièce de Corneille qui fut imprimé à Versailles, en 1760, au Nord, c’est-à-dire dans l’appartement même de Mme de Pompadour.
Les 63 planches reproduisant des pierres gravées ainsi que les sept autres énumérées plus haut ont été gravées à l’eau-forte par la marquise ; plusieurs pierres : les Deux têtes de femmes (3), les chiens (49, 59, 61) semblent bien de sa main. D’autres ont été terminées par un artiste qui s’est quelquefois servi du burin.
Les fonds ombrés de traits horizontaux et verticaux, ainsi que les cadres, sont de la main d’un spécialiste.
Trois artistes ont fourni les dessins : Vien a signé quelques allégories, sa contribution s’élève à 17 pièces ; Boucher a fourni pour sa part 36 figures variées ; Guay a gravé 10 pierres d’après ses propres dessins.
Le N° 8, d’après Vien, représente Minerve protectrice de la gravure en Pierres précieuses avec les armes de la Marquise.
Une note manuscrite dans l’œuvre conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal indique : ‘Cette Pierre était le cachet de Made de Pompadour. La tête lui ressemble.’ »
L’exemplaire conservé par la Bibliothèque nationale porte en tête une note libellée comme suit :
« La collection se composait d’abord de 52 planches mais plusieurs autres pierres furent ensuite gravées et le nombre en fut porté à 63.
Ainsi que l’explique le marquis de Marigny au baron de Joursanvault, dans une lettre reproduite par Portalis et Beraldi […], ces exemplaires sont de la plus grande rareté.
Il écrit : "L’œuvre de Madame de Pompadour tel qu’elle l’a donné et tel que je l’ai donné à plusieurs personnes n’est composé que de 52 planches, mais comme elle en a fait plusieurs depuis, j’ai l’honneur de vous envoier un recueil qui en contient 63, c’est le seul qui soit ainsi completté. Il y a en outre trois estampes qu’elle a gravées, d’après Boucher[/i]" […] Mais cet exemplaire est rendu plus précieux encore par son état exceptionnel, étant en feuilles à toutes marges […]
Ni Cohen ni les autres biographes ne signalent d’exemplaire conservé dans cet état. »
« Cette suite de pierre gravées est très-rare, parce qu’elle a été tirée à très-petit nombre. Les exemplaires n’ont pas été vendus ; Madame de Pompadour en faisait des présens. »
(Dictionnaire bibliographique, historique et critique des livres rares, précieux, singuliers, curieux, estimés et recherchés qui n’ont aucun prix fixé…, Paris, Cailleau, p. 436).
Source et infos complémentaires : Ader Paris - Vente du 23 mai 2019
Ce sont plusieurs estampes, de sa main, qui seront prochainement présentées en vente aux enchères.
Je cite :
- POMPADOUR (JEANNE-ANTOINETTE POISSON, MARQUISE DE) (1721-1764)
Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant :
- Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759.
Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342].
Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté.
Contenant notamment, outre les pierres gravées :
-Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200.
-Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges.
-L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet.
-Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches.
-Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied.
Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat.
Références :
P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364.
Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236.
Note au catalogue :
Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins.
« Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay, qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […]
Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […]
Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.)
Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet :
« Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisait grand cas’.
La suite d’estampes se composait à l’origine de 52 pièces, gravées de 1752 à 1756 ; elle fut complétée de 11 planches gravées de 1756 à 1759, ce qui porte le total à 63 Nos.
Un frontispice, dessiné par Boucher, fut gravé par un graveur qui n’est pas désigné.
Une dernière planche, Rodogune, d’après le dessin de Boucher, datée de 1759, fut gravée par la Marquise et retouchée par Cochin en 1759 ou 1760 ; elle formait le frontispice de la pièce de Corneille qui fut imprimé à Versailles, en 1760, au Nord, c’est-à-dire dans l’appartement même de Mme de Pompadour.
Les 63 planches reproduisant des pierres gravées ainsi que les sept autres énumérées plus haut ont été gravées à l’eau-forte par la marquise ; plusieurs pierres : les Deux têtes de femmes (3), les chiens (49, 59, 61) semblent bien de sa main. D’autres ont été terminées par un artiste qui s’est quelquefois servi du burin.
Les fonds ombrés de traits horizontaux et verticaux, ainsi que les cadres, sont de la main d’un spécialiste.
Trois artistes ont fourni les dessins : Vien a signé quelques allégories, sa contribution s’élève à 17 pièces ; Boucher a fourni pour sa part 36 figures variées ; Guay a gravé 10 pierres d’après ses propres dessins.
Le N° 8, d’après Vien, représente Minerve protectrice de la gravure en Pierres précieuses avec les armes de la Marquise.
Une note manuscrite dans l’œuvre conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal indique : ‘Cette Pierre était le cachet de Made de Pompadour. La tête lui ressemble.’ »
L’exemplaire conservé par la Bibliothèque nationale porte en tête une note libellée comme suit :
« La collection se composait d’abord de 52 planches mais plusieurs autres pierres furent ensuite gravées et le nombre en fut porté à 63.
Ainsi que l’explique le marquis de Marigny au baron de Joursanvault, dans une lettre reproduite par Portalis et Beraldi […], ces exemplaires sont de la plus grande rareté.
Il écrit : "L’œuvre de Madame de Pompadour tel qu’elle l’a donné et tel que je l’ai donné à plusieurs personnes n’est composé que de 52 planches, mais comme elle en a fait plusieurs depuis, j’ai l’honneur de vous envoier un recueil qui en contient 63, c’est le seul qui soit ainsi completté. Il y a en outre trois estampes qu’elle a gravées, d’après Boucher[/i]" […] Mais cet exemplaire est rendu plus précieux encore par son état exceptionnel, étant en feuilles à toutes marges […]
Ni Cohen ni les autres biographes ne signalent d’exemplaire conservé dans cet état. »
« Cette suite de pierre gravées est très-rare, parce qu’elle a été tirée à très-petit nombre. Les exemplaires n’ont pas été vendus ; Madame de Pompadour en faisait des présens. »
(Dictionnaire bibliographique, historique et critique des livres rares, précieux, singuliers, curieux, estimés et recherchés qui n’ont aucun prix fixé…, Paris, Cailleau, p. 436).
Source et infos complémentaires : Ader Paris - Vente du 23 mai 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Les ADV viennent d'acquérir auprès de la galerie Alexis Bordes, avec la participation (entre autres) de CDV , ce délicieux portrait de la fille de la marquise, Alexandrine, par Boucher.
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
clichés personnels
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
clichés personnels
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci Gouv', notre envoyé spécial à Versailles, pour ces photos inédites !
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat, ici :
L'appartement de l'attique Nord de Madame de Pomadour
Photo : Facebook du Château de Versailles
Gouverneur Morris a écrit:
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat, ici :
L'appartement de l'attique Nord de Madame de Pomadour
Photo : Facebook du Château de Versailles
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
La nuit, la neige a écrit:
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat,
Merci, mon cher Momo, et bravo aux A.D.V. et par la même occasion à C.D.V. !
La pièce est exquise, et ce petit bout de chou à croquer !!!
Pauvre Mme de Pompadour ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Gouverneur Morris a écrit:Les ADV viennent d'acquérir auprès de la galerie Alexis Bordes, avec la participation (entre autres) de CDV , ce délicieux portrait de la fille de la marquise, Alexandrine, par Boucher.
Alexandre Maral fait l'annonce de cette acquisition dans les derniers Carnets de Versailles !
Bravo !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Une marque en or pour la marquise de Pompadour
Un numéro à l’encre au dos d’un bureau de pente a permis d’attribuer ce meuble à la favorite de Louis XV.
Il sera vendu à Londres le 13 novembre, chez Christie’s.
S'agit-il vraiment du bureau de pente - ou secrétaire - de Jeanne Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, célèbre favorite de Louis XV? Tout porte à le croire, à lecture de la notice du catalogue de la vente Christie’s «The Collector», le 13 novembre, à Londres. Après une enquête poussée aux archives nationales, Paul Gallois, l’expert en mobilier XVIIIe, est en mesure d’affirmer que le lot 110 est une « fantastique découverte portant un pedigree - presque - royal! ».
L’annonce devrait redonner une embellie à ce marché oh combien chahuté par les affaires de faux, et notamment ceux de Versailles, que la justice tarde toujours à trancher.
L'article de Béatrice de Rochebouët est ici :
https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/une-marque-en-or-pour-la-marquise-de-pompadour-20191111
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Je viens de voir que des objet qui auraient appartenu a madame de Pompadour passent en vente aux enchères dimanche 15 a Versailles.
Il y a notamment une superbe duchesse et des verres
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22602979.html
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22603027.html
Il y a notamment une superbe duchesse et des verres
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22602979.html
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22603027.html
Abel Poisson- Messages : 9
Date d'inscription : 13/12/2019
Abel Poisson- Messages : 9
Date d'inscription : 13/12/2019
Abel Poisson- Messages : 9
Date d'inscription : 13/12/2019
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci pour cette annonce, Abel Poisson.
Je recopie ici les descriptifs au catalogue :
DUCHESSE à dossier à oreilles en bois naturel mouluré et sculpté de feuilles d’acanthe La ceinture sinueuse repose sur huit pieds cambrés terminés par des enroulements.
Époque Louis XV (Restaurations, renforts, usures, quelques mangeures)
H : 101 cm L : 173 cm l : 75 cm
Provenance : Par tradition familiale ce siège se trouvait dans le château d’Auviliers à Artenay. Propriété de Madame de Pompadour où elle avait l’habitude de séjourner lorsqu’elle se rendait de Versailles à Menars.
Le château est vendu avec le mobilier en 1763, le mobilier est resté dans la descendance de la famille propriétaire du château à une certaine époque.
SUITE DE CINQ VERRES à jambes moulés gravés aux armes de la famille Lenormant d’Étiolles.
Fin du XVIIIe
Haut. 13, 8 cm
Charles-Guillaume-Borromé Lenormant d’Étiolles (1717-1799), est un financier français qui épousa celle qui est devenue Madame de Pompadour en 1741.
* Source et infos complémentaires : Osenat Versailles - Vente Les grands siècles (15 décembre 2019)
Je recopie ici les descriptifs au catalogue :
DUCHESSE à dossier à oreilles en bois naturel mouluré et sculpté de feuilles d’acanthe La ceinture sinueuse repose sur huit pieds cambrés terminés par des enroulements.
Époque Louis XV (Restaurations, renforts, usures, quelques mangeures)
H : 101 cm L : 173 cm l : 75 cm
Provenance : Par tradition familiale ce siège se trouvait dans le château d’Auviliers à Artenay. Propriété de Madame de Pompadour où elle avait l’habitude de séjourner lorsqu’elle se rendait de Versailles à Menars.
Le château est vendu avec le mobilier en 1763, le mobilier est resté dans la descendance de la famille propriétaire du château à une certaine époque.
SUITE DE CINQ VERRES à jambes moulés gravés aux armes de la famille Lenormant d’Étiolles.
Fin du XVIIIe
Haut. 13, 8 cm
Charles-Guillaume-Borromé Lenormant d’Étiolles (1717-1799), est un financier français qui épousa celle qui est devenue Madame de Pompadour en 1741.
* Source et infos complémentaires : Osenat Versailles - Vente Les grands siècles (15 décembre 2019)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Conservé au musée Carnavalet, ce tableau du XIXe siècle n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il présente l'intérêt d'être un pastiche composé d'autres portraits célèbres de la marquise, peints par François Boucher dans les années 1750, autour des thèmes de l'amitié et de la fidélité.
Portrait de Mme de Pompadour
Ecole française du XIXe siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
A l'arrière du tableau : "Mademoiselle de Mongivalle, fille d'un Monsieur de Mongivalle porte-manteau du roi Louis quinze, était à seize ans femme de chambre de la Dauphine, mère de Louis Seize. Madame la Dauphine qui l'aimait beaucoup fit faire son portrait ; elle était fort jolie, mais comme elle louchait, on l'appelait la Belle Loucheuse. Elle épousa en première noce un Monsieur Josomy employé à la bouche du Roi et en seconde noce Monsieur Leleu-Lafontaine employé dans les bureaux de la guerre, puis juge de paix à Bièvre et enfin juge au tribunal de Versailles. Elle mourut à 91 ans conservant beaucoup de goût de sa jeunesse et des passions."
La composition générale nous rappelle le portrait de la marquise peint, en 1758, par François Boucher son portraitiste préféré :
Portrait of Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1758
Signed and dated by the artist on a stone, lower right: 'f. Boucher 1758'
Bequeathed by John Jones, Victoria & Albert Museum
Image : Victoria and Albert Museum
Image : Victoria & Albert Museum
La jolie robe de soie a sans doute était jugée bien trop sage par l'auteur de la copie.
Aussi a-t-il préféré laisser apparaître la gorge de la marquise, telle que sur cet autre portrait fameux (même pose, mais pas le même décor), présenté par François Boucher, un an plus tôt, au Salon de 1757, et alors fort critiqué pour sa " légèreté ".
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1756
Image : Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Alte Pinakothek, München
Le petit chien blanc que nous retrouvons sur le pastiche du XIXe siècle est celui visible sur cet autre portrait de la marquise, toujours peint par François Boucher, en 1759 :
Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1759
A series of portraits by Boucher, painted between 1750 and 1759, played a central role in this strategy. Boucher's most famous portrait of Pompadour, a life-size full-length painted in 1756, is today in Munich. The Wallace Collection painting is part of a series of smaller portraits.
In the years around 1750, Madame de Pompadour commissioned a series of works of art with friendship and fidelity as their central theme. These have often been interpreted as a reaction to the end of the sexual relationship between Louis XV and Pompadour.
This might well be the case, but their most important message is the increased political importance of the Marquise who had become a major political advisor to the king, a position that was based on deep friendship between them. In the 1750s, she began to play the role of quasi-minister.
The Wallace Collection’s portrait, the last known portrait Boucher painted of his patron, evokes these ideals by its inclusion of the sculpture of Friendship consoling Love (loosely modelled on a famous work by Pigalle commissioned by Pompadour) and in the presence of Madame de Pompadour’s pet spaniel, Inès, here used as a symbol of fidelity.
The parkland setting stresses the 'natural' and honest character of her relationship to the king.
Whereas many of her portraits were presented at the Paris Salon, this painting does not seem to have reached a wider audience.
Je vous renvoie à la lecture de nos messages concernant les deux chiens préférés de Mme de Pomadour, Mimi (le noir) et Inès (le blanc), que nous retrouvons sur nombre de portraits de la marquise :
Les chiens de Madame de Pompadour
La constance, portrait de Mimi
Etienne Fessard et Augustin de Saint-Aubin (graveurs)
D'après Christophe Huet
Image : Madame de Pompadour
Portrait de Mimi, le King Charles de Madame de Pompadour
Christophe Huet (1663-1739)
Huile sur toile
Ancienne collection du Marquis de Marigny
Image : Kohn Marc-Arthur
La Fidélité, portrait de Inès
Estampe, 18e siècle
Image : Source : http://www.madamedepompadour.com/_eng_pomp/galleria/design/arredam/lugxv/ines.htm
Epagneul King-Charles en porcelaine de Sèvres reposant sur une base en marqueterie de croisillons et bronze doré
Epoque Louis XV, vers 1765-1770
Estampillée J.F. LELEU et JME
L'épagneul brun et blanc avec un collier à grelot reposant sur un socle en faux marbre à bordure de bronze doré inscrite "FIDELITE"
Portrait de d'un chien de Mme de Pomadour, gravure d'après F. Guay, musée du Louvre
Image : Sotheby's
Enfin, le petit portrait qui décore le cadre du tableau conservé à Carnavalet...
Images : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
...reprend cette la série de portraits de la marquise, peints cette fois-ci par François-Hubert Drouais :
Madame de Pompadour at her Tambour Frame
François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 1763-64
Image : The National Gallery, London
Et ses nombreuses variantes en buste :
Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Chantilly, Musée Condé
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat
Jeanne-Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour
By François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 18th Century
Image : Sotheby's
Image : Twitter / Exposition Drouais National Gallery - Museo del Prado
Portrait de Mme de Pompadour
Ecole française du XIXe siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
A l'arrière du tableau : "Mademoiselle de Mongivalle, fille d'un Monsieur de Mongivalle porte-manteau du roi Louis quinze, était à seize ans femme de chambre de la Dauphine, mère de Louis Seize. Madame la Dauphine qui l'aimait beaucoup fit faire son portrait ; elle était fort jolie, mais comme elle louchait, on l'appelait la Belle Loucheuse. Elle épousa en première noce un Monsieur Josomy employé à la bouche du Roi et en seconde noce Monsieur Leleu-Lafontaine employé dans les bureaux de la guerre, puis juge de paix à Bièvre et enfin juge au tribunal de Versailles. Elle mourut à 91 ans conservant beaucoup de goût de sa jeunesse et des passions."
La composition générale nous rappelle le portrait de la marquise peint, en 1758, par François Boucher son portraitiste préféré :
Portrait of Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1758
Signed and dated by the artist on a stone, lower right: 'f. Boucher 1758'
Bequeathed by John Jones, Victoria & Albert Museum
Image : Victoria and Albert Museum
Image : Victoria & Albert Museum
La jolie robe de soie a sans doute était jugée bien trop sage par l'auteur de la copie.
Aussi a-t-il préféré laisser apparaître la gorge de la marquise, telle que sur cet autre portrait fameux (même pose, mais pas le même décor), présenté par François Boucher, un an plus tôt, au Salon de 1757, et alors fort critiqué pour sa " légèreté ".
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1756
Image : Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Alte Pinakothek, München
Le petit chien blanc que nous retrouvons sur le pastiche du XIXe siècle est celui visible sur cet autre portrait de la marquise, toujours peint par François Boucher, en 1759 :
Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1759
A series of portraits by Boucher, painted between 1750 and 1759, played a central role in this strategy. Boucher's most famous portrait of Pompadour, a life-size full-length painted in 1756, is today in Munich. The Wallace Collection painting is part of a series of smaller portraits.
In the years around 1750, Madame de Pompadour commissioned a series of works of art with friendship and fidelity as their central theme. These have often been interpreted as a reaction to the end of the sexual relationship between Louis XV and Pompadour.
This might well be the case, but their most important message is the increased political importance of the Marquise who had become a major political advisor to the king, a position that was based on deep friendship between them. In the 1750s, she began to play the role of quasi-minister.
The Wallace Collection’s portrait, the last known portrait Boucher painted of his patron, evokes these ideals by its inclusion of the sculpture of Friendship consoling Love (loosely modelled on a famous work by Pigalle commissioned by Pompadour) and in the presence of Madame de Pompadour’s pet spaniel, Inès, here used as a symbol of fidelity.
The parkland setting stresses the 'natural' and honest character of her relationship to the king.
Whereas many of her portraits were presented at the Paris Salon, this painting does not seem to have reached a wider audience.
Je vous renvoie à la lecture de nos messages concernant les deux chiens préférés de Mme de Pomadour, Mimi (le noir) et Inès (le blanc), que nous retrouvons sur nombre de portraits de la marquise :
Les chiens de Madame de Pompadour
La constance, portrait de Mimi
Etienne Fessard et Augustin de Saint-Aubin (graveurs)
D'après Christophe Huet
Image : Madame de Pompadour
Portrait de Mimi, le King Charles de Madame de Pompadour
Christophe Huet (1663-1739)
Huile sur toile
Ancienne collection du Marquis de Marigny
Image : Kohn Marc-Arthur
La Fidélité, portrait de Inès
Estampe, 18e siècle
Image : Source : http://www.madamedepompadour.com/_eng_pomp/galleria/design/arredam/lugxv/ines.htm
Epagneul King-Charles en porcelaine de Sèvres reposant sur une base en marqueterie de croisillons et bronze doré
Epoque Louis XV, vers 1765-1770
Estampillée J.F. LELEU et JME
L'épagneul brun et blanc avec un collier à grelot reposant sur un socle en faux marbre à bordure de bronze doré inscrite "FIDELITE"
Portrait de d'un chien de Mme de Pomadour, gravure d'après F. Guay, musée du Louvre
Image : Sotheby's
Enfin, le petit portrait qui décore le cadre du tableau conservé à Carnavalet...
Images : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
...reprend cette la série de portraits de la marquise, peints cette fois-ci par François-Hubert Drouais :
Madame de Pompadour at her Tambour Frame
François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 1763-64
Image : The National Gallery, London
Et ses nombreuses variantes en buste :
Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Chantilly, Musée Condé
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat
Jeanne-Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour
By François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 18th Century
Image : Sotheby's
Image : Twitter / Exposition Drouais National Gallery - Museo del Prado
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Une pique sournoise des Mémoires secrets , en passant :
" On doit bien s’attendre que le tombeau de madame de Pompadour sera un objet d’hommages et de satires. L’épitaphe suivante remplit l’un et l’autre objet. On la suppose écrite au bas de son buste ; à côté sont l’Hymen et l’Amour en larmes, avec leurs flambeaux renversés.
Ci-gît Poisson de Pompadour,
Qui charmait la ville et la cour :
Femme infidèle, et maîtresse accomplie.
L’Hymen et l’Amour n’ont pas tort,
Le premier de pleurer sa vie,
Le second de pleurer sa mort. "
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Et puis ...
" On a fait sur madame de Pompadour une épitaphe bien différente de la première ; elle est simple, et contient l’historique de sa vie.
Ci-gît qui fut vingt ans pucelle,
Quinze ans catin, et sept ans maquerelle. "
Quinze ans catin, et sept ans maquerelle. "
( Toujours les Mémoires secrets )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Pauvre femme est-ce qu'elle méritait tant de méchanceté ? ou jalousie, commérages .
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Beaucoup ne lui pardonnaient pas ses origines roturières, la classe sociale qu'elle représentait, celle de la grande bourgeoisie, de la finance, des affaires.
Ce qui n'empêchait pas ces mêmes de courir après les filles richement dotées de grands bourgeois pour redorer leur blason et arrondir leur pécule... Mieux valait payer ses chemises avec l'argent sale des roturiers que d'aller cul nu... Vespasien l'avait dit :"L'argent n'a pas d'odeur".
Ce qui n'empêchait pas ces mêmes de courir après les filles richement dotées de grands bourgeois pour redorer leur blason et arrondir leur pécule... Mieux valait payer ses chemises avec l'argent sale des roturiers que d'aller cul nu... Vespasien l'avait dit :"L'argent n'a pas d'odeur".
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Teresa-Cabarrus a écrit:Pauvre femme est-ce qu'elle méritait tant de méchanceté ? ou jalousie, commérages .
Hé ! Ca vient avec le job de favorite hélas... On l'a pas obligée à coucher avec le roi non plus
Si d'ailleurs Louis XVI en avait pris une, Marie-Antoinette eût vécu bien tranquille !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Après, n'oublions pas que leur relation physique s'arrête assez rapidement. Sauf erreur, ils ont été amants cinq ans sur vingt ans de relation. Il semble que la délicieuse marquise n'ait guère été portée sur la chose...
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Le plus souvent, l'année 1752 est retenue pour définitive, la fin de leurs relations charnelles.
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
2021 - Tricentenaire de naissance de Mme de Pompadour (1721 - 1764)
Franck Ferrand rappelait, hier, que l'année 2021 ne marque pas seulement le Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, mais aussi le tricentenaire de la naissance de celle qui deviendra la maîtresse en titre, et l'amie, du roi Louis XV.
L'historien lui consacrait un épisode de son émission de radio, sur radio Classique, à réécouter ici :
Franck Ferrand raconte - Et l'année Pompadour ?
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
Carl von Steuben d'après Maurice-Quentin de La Tour
Huile sur toile, 1838
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
L'historien lui consacrait un épisode de son émission de radio, sur radio Classique, à réécouter ici :
Franck Ferrand raconte - Et l'année Pompadour ?
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
Carl von Steuben d'après Maurice-Quentin de La Tour
Huile sur toile, 1838
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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