Nouvelles salles consacrées au XVIIIe siècle au Louvre

Österreich a écrit:J'ai l'impression que tu décris certains de mes visiteurs !!!  boudoi32  boudoi32  boudoi32 

Qui prennent  des photos qui vont mourir dans le disque dur de leur PC, et oublier les images de leurs souvenirs, que de m'écouter.
Heureusement que ce n'est pas la majorité !!!

Lucius a écrit:Vous n'êtes pas une vieille, chère amie, vous êtes une connaisseuse !
La vieille de musée est un type à part. Elle doit être retraitée, généralement veuve, et se présente pomponnée, tailleur en tweed et collier de perle. Elle avancera de son petit pas hésitant de vitrine en vitrine, refusant de rater le moindre objet, la moindre explication, jusqu'à la fin du parcours où elle acquerra le catalogue malgré son pris mirobolant. Voici la gentille vieille, celle à laquelle on laisse sa place dans le métro.
Mais il en existe une seconde catégorie, revêche et acariâtre, qui fait toutes les expo de Paris par pur snobisme, et toujours accolée de sa faire valoir à qui elle assénera ses pontifiantes remarques sur la justesse des explications ou du choix des œuvres, et régalera toute la salle de commentaires les plus plats voire les plus faux. J'eus moi-même la chance d'en voir un spécimen qui découvrait tout le snobisme vide de sens et crasse de deux d'entre elles à l'exposition Dali. Vers la fin de celle-ci, après une heure déjà passée électrisées par ce monde que j'y découvrais, j'arrive à la hauteur de deux jeunes vieilles,   qui, face à ces chef d’œuvres, discutaient de la difficulté à trouver un bon boulanger à Paris, et l'une précisant son adresse favorite, et l'autre de renchérir sur un ancien boulanger parti à la retraite ... lorsqu'au détours du parcours, arrivant devant une nouvelle oeuvre, elles enchaînaient sur le même ton de banalité de salon de thé ; "oh c'est beau ... mais près de chez moi il y en a un nouveau qui vient de s'installer, mais ma chère, ça n'est plus ce que c'était ......". Elles ressortirent enfin, pour employer l'expression d'Amélie Nothomb, tout à fait sèche et propre de cette exposition, qu'elles avaient traversée en scaphandre, sans se mouiller, sans se laisser toucher par les œuvres, qu'elles avaient "admirées" depuis la chaleur confortable de leur certitude nombriliste.

MARIE ANTOINETTE a écrit: le salon du comte d'Artois au Temple

J A Gabriel a écrit:Peut-être penserez-vous que je suis un peu mais le Temple était une place forte médiévale,  une prison?? Alors ce luxe là??

le comte axel a écrit:Cela correspond à l'hôtel du Grand Prieur. L'enclos du Temple était une ville dans la ville.
Sous Louis XVI, c'était le Prince de Conti qui était Grand Prieur.

Gouverneur Morris a écrit:Si quelqu'un est toujours tenté par une visite dimanche ou lundi, MP !