Marie-Antoinette en buste, robe rouge et toque, par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun

C'est le même modèle, mais les deux tableaux sont différents. Ce n'est pas la même facture.

En outre, certains détails ne sont pas strictement identiques. Exemple pris au hasard, les plis du voile sur le cou :

J'adore jouer à ce jeu des 7 erreurs...

En effet, j'ai mal apprécié certains détails.
Dont celui de cet ajout de "tissu" sur le décolleté :





Ou encore l'extrême droite de l'aigrette





Enfin, le format octogonal rogne les dimensions du portrait en lui-même :





Ceci dit, je suis tout de même très surpris des nombreux autres détails identiques (notamment dans les dessins de la dentelle du décolleté et autres plis, les reflet des perles etc.), et de la justesse et maîtrise du dessin.

Ces couleurs vives très contrastées de l'un (encore faut-il savoir jusqu'à quel point la photo de la "copie" et celle d'archive, en noir et blanc, de "l'original" faussent-elles le jugement ?) et l'état de conservation me laissent plutôt perplexe.  
Mais faisons donc confiance à l'expert en charge de l'estimation de cette peinture.  

Pour info, la photo d'archive est celle d'une toile vendue, en 1883, collection Tripier Lefranc (née Vigée Le Brun), où il était fait mention de "cheveux légèrement poudrés" (et pas aussi roux flamboyant que sur la version qui passera aux enchères  ).







* Source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1242640z/f9.item.zoom

La nuit, la neige a écrit:J'adore jouer à ce jeu des 7 erreurs...

En effet, j'ai mal apprécié certains détails.
Dont celui de cet ajout de "tissu" sur le décolleté :

Ma grand-mère appelait ce petit morceau d'étoffe, souvent de la dentelle," une modestie " .

En dentelle ou mousseline .

La nuit, la neige a écrit: Pour info, la photo d'archive est celle d'une toile vendue, en 1883, collection Tripier Lefranc (née Vigée Le Brun), où il était fait mention de "cheveux légèrement poudrés" (et pas aussi roux flamboyant que sur la version qui passera aux enchères  ).

Compte tenu de sa qualité, il est clair que le portrait ayant appartenu à Mme Tripier-Lefranc est bien de Mme Vigée Lebrun, comme indiqué à la vente de 1883. Plusieurs portraits de ce type ont été exécutés par Mme Vigée Lebrun et payés par le contrôleur général de la Maison de la reine le 5 octobre 1786 pour la somme de 4640 livres (source : Marguerite Jallut). Un de ces portraits avait été placé dans les appartements de la reine à Versailles et reçut aux journées d'octobre, un coup de lance qui le balafra. Un autre a appartenu au comte de Vaudreuil. Marie-Antoinette a du le distribuer à tous ses potes.  

D'autres copies ont été réalisées plus tard, notamment entre 1805 et 1810 selon Xavier Salmon, dans un "portrait rétrospectif" dont une copie dessinée à la sanguine par Eugénie Tripier-Lefranc fait aujourd'hui partie des collections du château de Versailles. Tu as posté ce dessin plus haut dans le sujet, pour rappel le voici :



Le portrait qui passe bientôt en vente, offert par la duchesse d'Angoulême à l'évêque de Saint-Denis est sans doute "rétrospectif" lui aussi et a du être réalisé au début du XIXème par quelqu'un d'autre que Mme Vigée-Lebrun (même s'il est différent du portrait dessiné à la sanguine). Ce qui est intéressant, c'est de voir que la duchesse d'Angoulême a fait exécuter une copie de ce portrait-ci, et pas un autre. Il devait en quelque sorte, être considéré comme le "portrait officiel" de la reine au sein de la famille royale et dans son cercle intime...

La sanguine, c'est vraiment beau ! 

Oui, mais le collier a perdu de sa grâce . Le trait est trop épais .   Je précise bien : seulement pour le collier !

Mais le cou de girafe et les 40 vertèbres sont toujours là...

...

Mme de Sabran a écrit:Oui, mais le collier a perdu de sa grâce . Le trait est trop épais .   Je précise bien : seulement pour le collier !

Normal, cette sanguine est d'Eugénie Tripier-Lefranc et non de Mme Vigée-Lebrun elle-même.
Il semble exister 2 versions de ce portrait en buste. L'un avec un collier de perles en forme de poire.
L'autre avec un collier de perles rondes ... et un (très) gros diamant sur le pouf (peut-être le régent ?) .

Et celui sans collier (voir les commentaires en introduction de ce sujet).

Suite à nos précédentes discussions ici au sujet des multiples répliques de ce portrait (par Elisabeth Vigée Le Brun ou d'autres)...

La nuit, la neige a écrit:

Avec ces deux autres versions, l’on bascule déjà vers le portrait à la robe bleue.
La plume ne penche ni à gauche, ni à droite : seule reste l’aigrette.
La robe perd la fourrure sur le bras etc.

Duc d'Ostrogothie a écrit: Plusieurs portraits de ce type ont été exécutés par Mme Vigée Lebrun et payés par le contrôleur général de la Maison de la reine le 5 octobre 1786 pour la somme de 4640 livres (source : Marguerite Jallut).

Un de ces portraits avait été placé dans les appartements de la reine à Versailles et reçut aux journées d'octobre, un coup de lance qui le balafra. Un autre a appartenu au comte de Vaudreuil.
Marie-Antoinette a du le distribuer à tous ses potes.  

D'autres copies ont été réalisées plus tard, notamment entre 1805 et 1810 (...)

Le portrait qui passe bientôt en vente, offert par la duchesse d'Angoulême à l'évêque de Saint-Denis est sans doute "rétrospectif" lui aussi et a du être réalisé au début du XIXème par quelqu'un d'autre que Mme Vigée-Lebrun (même s'il est différent du portrait dessiné à la sanguine).



Ce qui est intéressant, c'est de voir que la duchesse d'Angoulême a fait exécuter une copie de ce portrait-ci, et pas un autre. Il devait en quelque sorte, être considéré comme le "portrait officiel" de la reine au sein de la famille royale et dans son cercle intime...

Voici donc le portrait vu dans l'épisode inédit de l'émission Secrets d'Histoire consacrée à : Madame Royale, l'orpheline du Temple....

...Conservé aujourd'hui en collection privée dans le pavillon de chasse du château de Frohsdorf (Autriche), annoncé comme présent au château du temps des collections de la duchesse d'Agoulême et du comte de Chambord.



Durant ce passage de l'émission, il était précisé qu'il s'agissait :

- d'une toile par Elisabeth Vigée Le Brun (et non pas d'après)

- mais une copie du portrait qui avait été transpercé d'une pique lors de la prise des Tuileries, le 10 août 1792.    

Si l'on croit à cette histoire du vandalisme par une pique nous précisions donc, dans nos précédents messages, que ce fut plutôt à l'occasion de l'invasion du château de Versailles, en octobre 1789.
Le portrait bien connu de Kucharsky est celui qui aurait été frappé d'une pique le 10 août 1792.  



Nous remarquons en effet sur l'image la présence d'une entaille, sous le cou à gauche.

Mais Pourquoi conserver une copie de ce portrait ? Par Elisabeth Vigée Le Brun ??  
Je n'ai rien compris...


Bref, l'ami Gouv' nous proposait également ces liens internet...

Gouverneur Morris a écrit:
Un miracle que la conservation de ces souvenirs, malgré le pillage des russes en 1945 et la vente de Frohsdorf !

http://www.noblesseetroyautes.com/le-chateau-de-frohsdorf-versailles-de-la-famille-royale-de-france-en-exil-1ere-partie/

http://www.noblesseetroyautes.com/le-chateau-de-frohsdorf-versailles-de-la-famille-royale-de-france-en-exil-2eme-partie-et-fin/

Et au sujet des collection du pavillon de chasse est précisé, je cite :

Quant au pavillon de chasse de Frohsdorf en 1961, à la mort de la princesse Béatrix de Bourbon-Massimo, c’est sa fille la princesse Blanche (1906-1999), qui avait épousé en 1943 le comte Paul Wurmbrand-Stuppach issu d’une ancienne famille médiatisée du Saint empire romain germanique qui en héritera ainsi que les riches collections qu’il contenait.

A la mort de la comtesse douairière Wurmbrand-Stuppach, le pavillon reviendra à son fils le comte Ernest-Gundaccar et son épouse Elisabeth. Le couple qui a 4 enfants, perpétue aujourd’hui fidèlement la présence en Basse Autriche de la branche aînée des Bourbons depuis 167 ans et veille jalousement à la conservation de ce précieux patrimoine historique ainsi que de l’important domaine forestier qui lui est attaché.

On y remaque notamment toujours le fameux portrait de Marie Antoinette par Madame Vigée-Lebrun  « balafré » par un coup de baïonnette en 1793 et qui figurait du temps du comte de Chambord dans le salon rouge.



* Source texte (extrait) et image : http://www.noblesseetroyautes.com/le-chateau-de-frohsdorf-versailles-de-la-famille-royale-de-france-en-exil-2eme-partie-et-fin/

Ah ? Ce n'est plus en octobre 89 ou en août 92 que ce ce portrait est abîmé mais en...1793 !!
C'est comme vous voulez...

Je crois avoir compris qu'il existe des copies autographes (de la main d'EVL) et d'autres plus tardives, qui ne sont pas forcément de sa main. Le portrait qui se trouve à Frohsdorf est de très belle facture et paraît donc bien être de la main d'EVL . Etrangement il est tantôt représenté avec son coup de pique, tantôt sans. S'agit-il de photos avant / après du même portrait ou de deux portraits distincts ? C'est pas clair.

En ce qui concerne le portrait en vente, que j'avais signalé, la qualité est bien moindre et même s'il a été offert par la duchesse d'Angoulême à l'évêque de machin-truc, j'ai du mal à y voir la main d'EVL (à moins qu'en vieillissant elle ait perdu une partie de son talent ... ?).

Voici une gravure royaliste dessinée et gravée par J.A. Pierron d'après semble-t-il le portrait de Marie-Antoinette par Mme Vigée-Lebrun (passée en vente récemment sur eBay) :

Attention, il va falloir bien, bien, suivre...

1) Suite à l'annonce d'une oeuvre présentée en vente aux enchères, et où il est fait mention de portraits en buste de Marie-Antoinette (par ou d'après la même artiste), voici un extrait de l'annonce publiée dans son intégralité, ici :

Portrait de Marie-Antoinette avec ses enfants (1787), par et d'après Elisabeth Vigée Le Brun

Millon - Présentation au catalogue a écrit:

Atelier d'Elisabeth-Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1842)
Portrait de Marie-Antoinette et ses enfants
Huile sur toile
Époque Restauration
H. 275 x L. 218 cm. Cadre : H. 289 x L. 236 cm
Dans son important cadre en bois doré à palmettes et lys, quatre écoinçons fleurdelysés (trois en bois sculpté et un postérieur en résine), surmonté d'un blason en carton pierre aux armes d’alliance de France et d’Autriche de la reine Marie-Antoinette.
(...)

Oeuvres en rapport :
(...)

- Portrait de la reine Marie-Antoinette. Robe de velours et fourrures, décolletée, poudrée, toque rouge à plumes blanches. Huile sur toile (92,7x 73,7 cm). Collection de M. Tripier-Le Franc ; Collection Edgar B. Whitcomb ; Collection du Musée de Détroit en 1953 ; Vente Christies, octobre 1992. D’après Joseph Baillio, peint par Eugénie Tripier-LeFranc, née Le Brun.
(...)

* Source et infos complémentaires : Millon - Vente Souvenirs historiques (Paris, 11 juin 2022)

Dans la version en ligne de cette vente aux enchères, nous retrouvons (sans aucune référence), un portrait en buste de la reine, peint à l'huile sur toile.
Je suppose donc qu'il s'agit de celui décrit ci-dessus :

Image : partout sur internet...

Nous le connaissions pour l'avoir déjà présenté dans ce sujet, mais également sans référence.
Nous les aurions donc désormais, même si...
- je n'ai pas retrouvé d'image d'archive de cette oeuvre au "musée de Détroit" (qui l'aurait donc mise sur le marché en 1992)
- je n'ai pas retrouvé d'image d'archive de cette oeuvre dans la vente "Old masters" Christie's de 1992, dans laquelle un portrait de la reine fut présenté d'après Elisabeth Vigée Le Brun (collection Charles Tripier-Lefranc, neveu de l'artiste...), de dimensions : 92,8 x 73,3 cm (c'est important  )

Mais soit, admettons, et restons-en à une oeuvre de Mme Eugènie Tripier-Lefranc, née Lebrun (nièce de d'EVLB), qui serait, aux dernières nouvelles, passée aux enchères en 1992 et qui serait depuis je ne sais où ?


2) Page 1 de ce sujet, nous citons un extrait du livre Portraits de femmes, dans lequel l'auteur, Olivier Blanc, je le cite :

Toujours en cette année 1783  , qui est l’année « Vigée Lebrun », on remarque encore une nouvelle effigie, en grand habit, qui inaugure une série de portraits à l’aigrette blanche, détail caractéristique de ces productions en rouge ou en bleu, dans des formats divers, où le modèle, vu de face, conserve la même expression sereine et aimable.
L’exemplaire « sans collier de perles » pour lequel la reine a posé a été le point de départ d’un certain nombre de portrait dont l’un fut offert au comte de Vaudreuil.
Dans quelques-unes de ces variations, elle porte un collier de perles en forme de poires, et elle est vêtue de la même robe de velours nacarat ornées de pièces de fourrure cousues à la taille et sur le haut du bras.
Son corsage de satin blanc est garni de dentelles en fil d’or, et sa chevelure couverte d’une toque assortie à la robe avec écharpe de gaze glissant sur le dos, surmontée des aigrettes ou plumes blanches follettes.
Avec ou sans collier, toutes ces effigies annoncent le grand portrait en habit bleu, daté croit-on de 1785. (portrait évoqué dans notre sujet, mais avec une autre date : Portraits de Marie-Antoinette au livre, en robe de velours bleu (1788)
(...).

Le portrait présenté dans le livre est celui-ci, avec cette légende :

Marie-Antoinette en robe nacarat
Toile par E. Vigée Lebrun, vers 1783 (anc. coll. de Vaudreuil, Institut of Arts, Detroit , CP, DR)


En note de référence du portrait offert au comte de Vaudreuil, l'auteur ajoute :

Huile sur toile (80 cm / 63 cm) issue de la dispersion des collections Vaudreuil à la vente Clermont-Tonnerre du 10/12/1900 (N°2).
Il existe d'autres versions dont une toile de 64 cm / 53 cm passée à la vente de Villars en 1868 (n°58), puis à la vente de La Béraudière, Drouot 1882 (n°16).
Un portrait de la reine en robe de velours rose à fourrures, décolletée, poudrée, avec une toque rouge à plumes blanches provenant des Tripier-Lefranc a été exposé en 1860 à l'Exposition au profit des artistes (N°194) comme ayant été peinte en 1779 (sic) sous le titre " étude pour le grand portrait de la reine et ses enfants " (90 cm / 71 cm).

Que vient encore faire l'Institute of Arts de Détroit avec cet autre portrait ?
Si ce portrait, dit des collections de Vaudreuil mesurait 80 cm / 63 cm, nous le retrouvons pourtant aujourd'hui, dans les collections du Tokyo Fuji Art Museum, qui le présente comme un portrait d'après Mme Le Brun (et non pas de sa main) :

Portrait of Marie-Antoinette, Queen of France
After Elisabeth Vigée Le Brun
Oil on canvas, 19th century
92.7 x 73.7 cm

Image : Fujibi.or.jp

Or les dimensions précisées ne correspondent pas à celles mentionnées en note de référence. En revanche, elles sont, à quelques millimètres près, celles du portrait Tripier Lefranc vendu par Christie's en 1992.
Alors ? Lequel est celui des collections Vaudreuil et lequel celui des Tripier Lefranc ?



3) J'en profite pour poster ici d'autres versions intéressantes que nous avions déjà présentées en amont dans ce sujet, dont celle, sans collier, puisque Olivier Blanc, dans son livre Portraits de femmes, précise que la version sans collier de perles serait le portrait pour lequel Marie-Antoinette aurait posé.  
Elle ne porte pas davantage de collier sur le grand portait où elle est accompagnée de ses enfants.

Manque de bol, celui photographié pour le catalogue De Vinck fut, à l'époque, jugé d'après Elisabeth Vigée Le Brun...


Marie-Antoinette, en buste
D'après Elisabeth Vigée Le Brun
Photographie du recueil de la collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870. Vol. 40
Avec mention : " Chez la princesse de Polignac, Paris "
Image : Bibliothèque nationale de France



Marie-Antoinette, à mi-corps
D'après Elisabeth Vigée Le Brun
Photographie du recueil de la collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870. Vol. 40
Avec mention : " Collection Remonencq, Paris "
Image : Bibliothèque nationale de France


J'en ai perdu beaucoup en route, mais pour les plus résistants...non ce n'est pas terminé !

4) Le 10 juin prochain, c'est encore un autre portrait de Marie-Antoinette qui sera présenté en vente aux enchères. En buste ! Et devinez lequel ?  

Portrait de le reine Marie Antoinette
Ecole française vers 1820, entourage de Madame Vigée Lebrun
Toile ovale, 79 x 61 cm
Provenance : ancienne collection Schneider.
Bibliographie : Jeanne Vilardebo, Sous le charme des tableaux anciens, Connaissance des Arts, janvier 1967 (reproduit)





Note au catalogue :

Reprise partielle du célèbre portrait de la reine et ses enfants conservé au château de Versailles, dont Madame Vigée-Lebrun réalise une version en buste sous la Restauration.

* Source et infos complémentaires : Beaussant Lefèvre & Associés - Paris, Vente du 10 juin 2022



Dois-je souligner que les dimensions de ce tableau ne sont pas si loin (à 1 ou 2 cm près) de celles annoncées, ci-dessus, pour le portrait de la collection Vaudreuil ?  


Enfin, dommage que cette note au catalogue soit si lacunaire, car NOUS AIMERIONS JUSTEMENT SAVOIR QUELLE EST LA VERSION REALISEE PAR MME LE BRUN SOUS LA RESTAURATION !!!  

La nuit, la neige a écrit:
Attention, il va falloir bien, bien, suivre...

Tu sais que tu me donnes le tournis ?!

La croûte de la semaine...




Il est présenté en vente comme étant "École française de la fin du XVIIIe siècle".

Lot n°80 de la vente Beaussant Lefèvre du 14 octobre 2022.

La mère du prince Harry...

Spoiler:

Elle (euh pardon "Iel" ) a la mâchoire carré en effet.

Le portrait que nous présentions ci-dessus, en juin 2022, est à nouveau proposé en vente aux enchères par le même opérateur.
L'estimation est désormais bien moindre, mais la présentation au catalogue demeure, hélas, la même : peu étoffée.  

Portrait de la reine Marie Antoinette
École française vers 1820, entourage de Madame Vigée Le Brun
Toile ovale, 79 x 61 cm
Provenance : ancienne collection Schneider
Bibliographie : Jeanne Vilardebo, Sous le charme des tableaux anciens, Connaissance des Arts, janvier 1967, reproduit.



Note au catalogue

Reprise partielle du célèbre portrait de la reine et ses enfants conservé au château de Versailles, dont Madame Vigée le Brun réalise une version en buste sous la Restauration.

* Source : Beaussant-Lefèvre & Associés - Paris Drouot, vente du 14 avril 2023



Pour davantage d'informations concernant les répliques de ce portrait en buste, je vous renvoie à la lecture du :

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