Portraits de la princesse de Lamballe

Oui, le système de cour, en effet.
Car comme il n'en avait pas l'usage ( :), il s'était entouré de la vieille garde d'Ancien régime disposée à faire bonne figure, ou quelques-uns de ses descendants.

Une miniature, d'après le portrait de la princesse de Lamballe par Alxander Roslin :

... les renégats !!!

Majesté a écrit:Encore des portraits qui ne vont pas nous aider à cerner la physionomie de la Princesse de Lamballe tant ils diffèrent de ceux que nous connaissons déjà :

J'ai fait un petit tour dans notre galerie de portraits de la princesse de Lamballe, dont, en effet, nous avons bien du mal à fixer les traits.
Soit que sa physionomie a profondément changé (ce qui est normal ceci dit, avec l'âge et nous remarquons qu'elle semble avoir pris du poids sur quelques portraits), soit qu'il y a beaucoup (trop) d'attributions, me semble-t-il.

Simplement préciser que ce portrait ne serait pas celui de la princesse de Lamballe, mais un portrait de Bathilde d'Orléans   :

Voir ici : http://www.royaltyguide.nl/families/bourbon/bborleans1.htm


Nous n'avions pas encore posté dans cette galerie, mais peut-être ailleurs dans nos sujets, et sous réserve de mauvaise attribution... :  :

Ce portrait, attribué à Alexandre Roslin (assez éloigné de celui que nous connaissons du même artiste ) :




Cet autre portrait, auteur anonyme du XVIIIè siècle :



Cette petite miniature sur broche, par Dumont :




Cette autre miniature, par Joseph Boze, d'après le portrait bien connu d’Élisabeth Vigée Le Brun (présenté en début de sujet) :





Une miniature à nouveau, par Campana :




Nous n'avions pas encore posté ici l'aquarelle de Louis Carrogis, dit Carmontelle, qui a bien forcé sur le maquillage ! :
Ce n'est guère représentatif, mais charmant...



Une physionomie, et des couleurs, que l'on aimerait bien retrouver sur les portraits originaux qui ont servi de modèles à ces deux gravures :

Eh bien  quel exposé , mon cher ! :\\\\\\\\: 

La nuit, la neige a écrit:Nous n'avions pas encore posté ici l'aquarelle de Louis Carrogis, dit Carmontelle, qui a bien forcé sur le maquillage !
Ce n'est guère représentatif, mais charmant...

Il n'est pourtant pas sans rappeler le portrait de Callet, si l'on se borne au nez


Bien à vous.

Je continue à poster des portraits que nous n'avions pas encore présentés dans ce sujet.
Pour certains d'entre-eux, toujours sous réserve de la bonne attribution.  

Ces médaillons, en porcelaine de Wedgwood :







Nicolas Lafrensen (attr.), Mm de Lamballe (présumé)




Pour la coiffure, toujours très élaborée ? :
Par le miniaturiste Jacques Charlier (1706-1790)




Un portrait de la princesse (présumé), par Kucharski (attribué) :



Nous avions également présenté dans notre rubrique aux enchères (vente Christie's) une miniature d'après ce portrait :

Nous avions déjà présenté ici ce très beau portrait, attribué à Antoine Vestier (1740-1824), et dit être celui de Mme de Lamballe.
Chacun est libre de le croire ou pas.





Il était passé en vente aux enchères chez Christie's.

L'expert de la vente, dans sa note de présentation, précisait :

PORTRAIT OF A LADY, SAID TO BE PRINCESSE DE LAMBALLE
Another portrait of the Princesse de Lamballe by Vestier was exhibited at Versailles, Muse Nationale du Chateau, Marie-Antoinette archiduchesse, dauphine et Reine, 1955, no. 263, lent by Sir Alfred Beit (cf. J.-C. Sueur, Le Portraitiste Antoine Vestier (1740-1874), 1974, p. 118, no. 22.

Voici donc ce second portrait de la princesse, présenté sur ce site : https://fluffypages.wordpress.com/2014/01/22/the-princess-in-the-big-house/





Antoine Vestier’s portrait of the princess forms part of the Beit Collection, an impressive portfolio of artwork including works by Vermeer, Goya and Gainsborough. The painting was purchased by financier and art collector Otto Beit in the early twentieth century, and displayed in his London residence, 49 Belgrave Square, until 1938. The portrait was then moved to Kensington Palace Gardens by Beit’s son and heir, Alfred.
In 1952, Sir Alfred Beit purchased the Russborough estate in Wicklow and the painting was hung in the music room of the house.
The canvas was displayed in an oval frame until the 1980s, when it was reframed by Sir Alfred.

The Vestier was among eighteen paintings stolen from Russborough by thieves during the 1980s in what was the largest art theft in the history of the State. Fortunately, the painting was recovered from the boot of a car in Belgium by undercover agents in 1993. The complex operation to retrieve the stolen paintings involved an extensive collaboration between Garda Siochana and other international police forces.

Today, the portrait of the princess can be seen by visitors attending tours of Russborough, near Blessington in Wicklow.


D'après ce portrait, existe une jolie gravure de Frank Short (1857-1945) :


Madame de Lamballe
Frank Short, after Antoine Vestier
mezzotint in black
Image : 2019 National Gallery of Art

Sur ce site http://www.jaegy-theoleyre.fr/gallery.php?id=516 ils disent que ce portrait est inconnu je me demande s`il s`agit de la princesse de Lamballe ?
Il est de Piat -Joseph Sauvage.

Merci Fleurdelys...

Pourquoi pas, en effet !
Si vous voulez comparer, je viens de poster deux médaillons de profil, et nous pouvons ajouter également cet autre que nous avions posté récemment...

Vers 1775, le célèbre Drouais a réalisé un grand portrait en pied de la princesse de Lamballe, avec un grand habit. Ce portrait, s'il existe encore, n'est malheureusement pas localisé à ce jour.  

Quelques gravures, d'après ce tableau, permettent de l'imaginer :





Bien sûr, nous reconnaissons les caractéristiques d'un portrait qui ont été tant de fois reprises et déclinées, et en particulier ce fameux chapeau, agrémenté de fleurs.

Angelica Kauffmann(1741-1807), la "concurrente" d'Elisabeth Vigée Le Brun, est peut être la première à le décliner en buste.
La photo date du début du siècle dernier, et le tableau semblait être alors en bien mauvais état.
Aujourd'hui il n'est plus localisé, lui non plus.
Mais connaissant le talent de cette artiste, nous ne doutons pas qu'il devait être réussi...



Plus tard, au XIXè siècle, c'est encore le peintre Louis-Edouard Rioult (1790-1855) qui reprendra ce portrait en buste.
Celui-ci nous le connaissons bien. Trop !  :  




Nous retrouvons les caractéristiques du "portrait Lamballe". Incontournables, et déclinées tant de fois, de mille et une manière, qu'il est vain de tout rechercher.
Dès la fin du XVIIIè siècle, tout au long du XIXè et encore au XXè siècles, c'est le portrait "type" de Mme de Lamballe.
Repris sur des miniatures, gravures, boites, sujets en porcelaine, bronze et que sais-je encore? boudoi32
On ne compte plus ses déclinaisons plus ou moins réussies...

................etc, etc. :

Quel festival ! Merci, cher ami .
Et pendant ce temps, les roses gardent toute leur fraîcheur .

boudoi26

La nuit, la neige a écrit: Vers 1775, le célèbre Drouais a réalisé un grand portrait en pied de la princesse de Lamballe, avec un grand habit. Ce portrait, s'il existe encore, n'est malheureusement pas localisé à ce jour.  

Vu la coiffure, je me doute si l'original date de 1775, époque des poufs...
Il se peut néanmoins que les copies qui sont dérivées de ce portrait aient connu le même sort que la reprise du portrait de la reine en grand habit de cour de Mme E. Vigée-Lebrun (1779) ; reprise qui date des années 1780 :

Oui, merci LNLN pour ce florilège de portraits de Madame de Lamballe. Difficile, parfois, de la reconnaître, mais nous sommes habitués maintenant.

.

Dans notre galerie des portraits de la princesse de Lamballe manquait cette estampe qui nous avait été postée Félix !




Félix a écrit :

Il est rare de trouver une estampe/gravure du XIXème siècle où l'on voit la princesse vêtue en grand habit de cour, tel qu'elle en portait lorsqu'elle était en représentation à Versailles pour y remplir ses fonctions de surintendante, entourée de toute la pompe royale. D'habitude c'est des portraits dans le style des images pieuses...

Dans cette belle collection d'estampes datant de 1840-1850, il en existe aussi de Marie-Antoinette en grand habit et également en gaule .

C'est un portrait que nous connaissons, et que nous avions présenté dans cette galerie...

Il est proposé aux enchères, par l'étude Delorme-Collin du bocage, qui organise ce 8 juin prochain, à Drouot, une vente spéciale Souvenirs historiques :

Ecole française, circa 1785, La princesse de Lamballe
En buste, de trois quart à gauche, des fleurs dans les cheveux, vêtue d’une robe bleue à dentelles avec une rose au décolleté.
Huile sur toile ovale ; H. 71,5 cm ;L. 59 cm



Note de l'expert :

Inscription à la plume sur le châssis au dos : Princep Lamballe et N.5
Etiquette collée sur le châssis avec le numéro : 2,094.
Au tampon : BHS75

Par tradition, cet intéressant et rare portrait de la princesse de Lamballe était anciennement attribué au célèbre peintre suédois, Alexandre Roslin, dont on connaît un autre portrait de la princesse de Lamballe, exécuté en 1780, qui peut être rapproché de notre peinture par son style, l’iconographie étant différente et la princesse paraissant un plus âgée de quelques années.
Il pourrait être rapproché des œuvres d'Antoine Vestier (attribué ?)



Marie-Thérèse-Louise de SAVOIE (1749-1792), princesse de Lamballe, dite « Mademoiselle de Carignan » ou « Madame de Lamballe », était une princesse de la Maison de Savoie.
En 1767, elle épousa Louis-Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe, fils du duc de Penthièvre (petit-fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan).
Le jeune prince de Lamballe décéda d’épuisement sexuel à l’âge de vingt-et un ans, laissant sa veuve, âgée de dix-neuf ans, qui déclara :
« Je fus mariée encore enfant, épouse avant d’être femme et veuve avant d’être mère ».

Amie de la dauphine Marie-Antoinette qui, devenue reine, la nomma surintendante de sa maison, la princesse de Lamballe fut supplantée par la duchesse de Polignac dans l'affection de la souveraine, à qui elle resta néanmoins dévouée. Une fidélité qu’elle paya de sa vie.
La princesse de Lamballe fut enfermée à la prison de la Force avant de subir une mort atroce qui, par sa barbarie, s’inscrit pleinement dans les dérives les plus injustifiables de la Révolution française, le combat mené au nom des idées ne légitimant en rien le sort qui lui fut réservé.



* Sources et catalogue de la vente accessible ici : http://www.collindubocage.com/html/index.jsp?id=26277&lng=fr&npp=10000

La nuit, la neige a écrit:C'est un portrait que nous connaissons, et que nous avions présenté dans cette galerie...

Il est proposé aux enchères, par l'étude Delorme-Collin du bocage, qui organise ce 8 juin prochain, à Drouot, une vente spéciale Souvenirs historiques :

Je vais enchérir, il sera à moi ! :;\':;\':;

Je te le souhaite .
J’aime vraiment beaucoup ce portrait boudoi30


Bien à vous.

Comte d'Hézècques a écrit:

Je vais enchérir, il sera à moi ! :;\':;\':;

Cela me ferait tellement plaisir !

Comte d'Hézècques a écrit:

La nuit, la neige a écrit:C'est un portrait que nous connaissons, et que nous avions présenté dans cette galerie...

Il est proposé aux enchères, par l'étude Delorme-Collin du bocage, qui organise ce 8 juin prochain, à Drouot, une vente spéciale Souvenirs historiques :

Je vais enchérir, il sera à moi ! :;\':;\':;

Mais que oui. Allez Comte, cela en vaut la peine !!!
Si vous gagnez, en accrochant ce tableau dans votre chambre, vous rendez-vous compte, vous aurez après l'opportunité de dormir sous la protection de la princesse. Croyez-vous aux fantômes ? Il faut, il faut. Et qui sait, Madame de Lamballe viendra vous tenir compagnie. J'espère que vous nous raconterez vos soirées.

Haha vous me croyez riche ou quoi !?
Eh non, si j'avais le salaire d'un Lagerfeld ou d'un Rothschild, je n'aurais pas hésité, mais mon cochon tirelire n'est malheureusement pas fourni de louis d'or ...
J'ai pas choisi la bonne carrière pour ça.
Mais là j'ai ma tranquillité, et voilà ce qui m'est plus précieux que tous les trésors du monde

Comme c'est dommage, je parlais sérieusement. Vous m'avez remplie un instant de bonheur, cher Comte.
Bon, ma proposition reste valable pour quiconque dans le Forum a un compte en banque très bien garni.

C'est une somme, bien sûr, mais je trouve au contraire que l'estimation de ce tableau (entre 1000 et 1500 € / hors frais) n'est pas bien haute.

Dommage Ez' ! Une prochaine fois...

La nuit, la neige a écrit:C'est une somme, bien sûr, mais je trouve au contraire que l'estimation de ce tableau (entre 1000 et 1500 € / hors frais) n'est pas bien haute.

Dommage Ez' ! Une prochaine fois...

Alors, sautez le pas LNLN. Si vous gagnez, vous me l'offrirez. Je vous ferai un gros câlin pour vous remercier. J'ai envie de communiquer avec mon amie la princesse. Car, moi je crois aux fantômes.

La nuit, la neige a écrit:C'est une somme, bien sûr, mais je trouve au contraire que l'estimation de ce tableau (entre 1000 et 1500 € / hors frais) n'est pas bien haute.

Dommage Ez' ! Une prochaine fois...

Non en effet, ça va encore, mais il me faudra cet argent pour passer mon permis

Et puis, je pense que le tableau sera vendu plus cher que ça, vu le nombre d'admirateurs de la princesse, dont Trianon

Oui, je pense aussi que les enchères monteront, même si ce tableau semble avoir besoin d'une bonne petite restauration (ou du moins d'un nettoyage).

La nuit, la neige a écrit:

Majesté a écrit:Encore des portraits qui ne vont pas nous aider à cerner la physionomie de la Princesse de Lamballe tant ils diffèrent de ceux que nous connaissons déjà :

J'ai fait un petit tour dans notre galerie de portraits de la princesse de Lamballe, dont, en effet, nous avons bien du mal à fixer les traits.
Soit que sa physionomie a profondément changé (ce qui est normal ceci dit, avec l'âge et nous remarquons qu'elle semble avoir pris du poids sur quelques portraits), soit qu'il y a beaucoup (trop) d'attributions, me semble-t-il.

Simplement préciser que ce portrait ne serait pas celui de la princesse de Lamballe, mais un portrait de Bathilde d'Orléans   :

Voir ici : http://www.royaltyguide.nl/families/bourbon/bborleans1.htm


Nous n'avions pas encore posté dans cette galerie, mais peut-être ailleurs dans nos sujets, et sous réserve de mauvaise attribution... :  :

Ce portrait, attribué à Alexandre Roslin (assez éloigné de celui que nous connaissons du même artiste ) :




Cet autre portrait, auteur anonyme du XVIIIè siècle :



Cette petite miniature sur broche, par Dumont :




Cette autre miniature, par Joseph Boze, d'après le portrait bien connu d’Élisabeth Vigée Le Brun (présenté en début de sujet) :





Une miniature à nouveau, par Campana :




Nous n'avions pas encore posté ici l'aquarelle de Louis Carrogis, dit Carmontelle, qui a bien forcé sur le maquillage ! :
Ce n'est guère représentatif, mais charmant...



Une physionomie, et des couleurs, que l'on aimerait bien retrouver sur les portraits originaux qui ont servi de modèles à ces deux gravures :

Trouvé sur FB :

Ecole française, circa 1785
Inscription à la plume sur le châssis au dos : Princep Lamballe et N.5
Etiquette collée sur le châssis avec le numéro : 2,094.
Au tampon : BHS75

Par tradition, cet intéressant et rare portrait de la princesse de Lamballe était anciennement attribué au célèbre peintre suédois, Alexandre Roslin, dont on connaît un autre portrait de la princesse de Lamballe, exécuté en 1780, qui peut être rapproché de notre peinture par son style, l’iconographie étant différente et la princesse paraissant un plus âgée de quelques années.
Il pourrait être rapproché des œuvres d'Antoine Vestier.