Le mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette

ayant été travailler un été à VIENNE sur le dossier mariage, je dois avoir l'intégralité du document - je vais consulter mon gros dossier et si quelqu'un le veut je pourrais en faire copie.

MARIE ANTOINETTE

La nuit, la neige a écrit:

Gouverneur Morris a écrit:
On voit que Louis était féru de nouvelles découvertes et technologie, il a indiqué son numéro de fax en bas de page

Bien plus intéressé par les découvertes (en cabinet) que par sa jeune et belle épouse, très certainement...

... pourtant un morceau friand avait dit Durfort à Starhemberg !

La nuit, la neige a écrit:
Pour le bal paré organisé, le 29 mai, à Paris, par le comte de Mercy-Argenteau, Chalgrin construira cette salle "temporaire", jouxtant l'Hôtel du Petit-Luxembourg.
Au plafond, décoré par Jean-Simon Berthélémy, sont illustrés le dauphin et la dauphine présentés aux dieux de l'Olympe...

J'ajoute également cette autre vue de la salle :

La nuit, la neige a écrit:
Pour le bal paré organisé, le 29 mai, à Paris, par le comte de Mercy-Argenteau, Chalgrin construira cette salle "temporaire", jouxtant l'Hôtel du Petit-Luxembourg.

... temporaires à la manière des petites maisons de bois accolées au château pour les bals de la reine ? montables, démontables, remisables en attendant de servir à nouveau ?
C'est pourtant magnifique !!!

Mme de Sabran a écrit:
...  temporaires  à la manière des petites maisons de bois accolées au château pour les bals de la reine ?  montables, démontables, remisables en attendant de servir à nouveau ?  
C'est pourtant magnifique !!!  

Le comte de Mercy n'était pas un petit bras !
Voici une illustration de l'une des façades de ce bâtiment :


Elevation extérieure de la salle de bal construite par le comte de Mercy-Argenteau à l'occasion du mariage du dauphin et de la dauphine
Eau-forte de Marie-Louise Adélaïde Boizot, d'après Jean-François Thérèse Chalgrin
Photo : Musée Carnavalet

Elevation de l'entrée d'une sale de bal / Construite à l'occasion du mariage de Mgr le Dauphin avec Marie-Antoinette Archiduchesse d'Autriche /
Pour les Festes données par son Excellence Mr. le Comte de Mercy-Argenteau Ambassadeur de leurs Majestés Impériales et Rles Apostoliques


La salle jouxtait donc l'Hôtel du Petit-Luxembourg, résidence parisienne du comte de Mercy-Argenteau qu'il loue au prince de Condé depuis 1768.

J'ai donné mes fêtes le 27 et le 29 mai avec tout le succès que je pouvais désirer.
La première soirée a été remplie pour un souper de deux cent cinquante couverts, de la musique, des jeux, et une illumination assez considérable.
Plus de mille spectateurs de tous les ordres de citoyens se sont retrouvés à ce souper, et une garde de cent hommes a eu bien de la peine à empêcher que ma maison ne fût forcée par le peuple.



Le jour de mon bal, il est entré chez moi six mille personnes , quoique je n'eusse fait distribuer que quatre mille cinq cents billets.
La consommation de vivres qui s'y est faite est presque incroyable, et les derniers masques en sont partis le lendemain à quatre heures après midi.
Je n'avais pas oublié le peuple, lequel, dans une place attenante à mon hôtel, a eu des fontaines de vin, des comestibles et des violons.

* Source : Lettre du comte de Mercy-Argenteau au baron de Neny, secrétaire de Marie-Thérèse.



Coupe sur la largeur d'une sale de bal construite à l'occasion du mariage de M.gr le Dauphin avec Marie Antoinette, archiduchesse d'Autriche...
Eau-forte de Marie-Louise Adélaïde Boizot, d'après Jean-François Thérèse Chalgrin
Photo : Musée Carnavalet



Coupe sur la longueur....
Eau-forte de Marie-Louise Adélaïde Boizot, d'après Jean-François Thérèse Chalgrin
Photo : Musée Carnavalet

après ce bel étalage de portraits et gravures, ayons une pensée pour cette journée de 1770 en ce jour anniversaire, le 16 MAI 2018 !!!!!!!
le temps est beau, le soleil est présent à ma fenêtre , j'ai reçu une belle miniature pour la collection..........Melle ELIE dort sur mon lit et monte la garde - une journée parfaite !!!!!!

MARIE ANTOINETTE

...    une illustration    
Marie-Thérèse donnant Marie-Antoinette à la France

Ah,  si elles avaient su !  

je possède cette gravure depuis fort longtemps, et il est amusant de noter qu'elle est dédicadée par l'auteur à la DUCHESSE D'ORLEANS. Elle a été présentée lors de l'exposition de 1987 de LOUIS XVII et est restée dans le cadre de l'exposition.

MARIE ANTOINETTE

Le dernier article de notre amie Plume d'Histoire  
a trait au feu d'artifice funeste qui fit tant de morts, Place Louis XV, lors des festivités du mariage du futur Louis XVI et de Marie-Antoinette .




Nous pouvons y lire, par exemple, le récit que fit le duc de Cröy de cet événement .  

Après souper, à minuit, nous fûmes bien étonnés de trouver devant la porte les mêmes carrosses que nous avions vus en entrant, et tout également engorgés, sans pouvoir remuer. Nous avançâmes un peu, à pied, aux nouvelles, et nous trouvâmes le peuple dans une consternation qui faisait trembler. Chacun ne parlait que des monceaux de morts qu’il avait vus. Je crus que c’était exagération, mais, le lendemain, je vis vérifier cela à la police. Il y avait de rassemblées cent trente-deux corps morts, dont quatre-vingt-trois femmes et quarante-neuf hommes. (…) On ne transporta, d’abord, que vingt-six blessés, mais beaucoup d’autres se traînèrent et moururent le jour d’après, de sorte qu’on n’entendait parler que comme des suites d’un combat.

Vous pouvez découvrir l'article de Plume, en entier, ici :
http://plume-dhistoire.fr/feu-dartifice-mortel-lunion-maudite-de-louis-xvi-et-marie-antoinette/

Les préparatifs du mariage vont bon train ...

Le 7 juin 1769, Louis XV à Marie-Thérèse

...    à quoi Marie-Thérèse répond dans la foulée, avec cette exquise politesse so XVIIIème ( ) :

voici un document trouvé sur EBAY, il s'agit de la première page d'un livre avec l'image présentant les époux royaux, je croyais qu'il s'agissait d'un entrée en ville de Madame LA DAUPHINE, alors qu'il y a en tout petit en bas la mention " bienfaisance de la reine"

un petit trésor à posséder car totalement inconnu

MARIE ANTOINETTE

Intéressante illustration, merci !   Je ne la connaissais pas.

Vous retrouverez ce livre, ici : Histoire de Paris et descriptions de ses plus beaux monuments (Volume 2), 1780




Mais elle n'illustre pas le mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette :



(...)

Entrée du Journal de M. Nepveu, chanoine du Mans (ed. scientifique par S. Granger, 2013) :

Présenté prochainement en vente aux enchères :

MARIAGE DE MONSEIGNEUR LE DAUPHIN ET DE L'ARCHIDUCHESSE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHE.
Affiche d'époque annonçant les réjouissances publiques organisées en la ville de Paris en vue du mariage du futur roi Louis XVI et de son épouse la future reine Marie-Antoinette, avec notamment illuminations et feux d'artifice.
Conservée dans un encadrement en bois doré.
Usures du temps mais bon état.
À vue: H.: 30 cm - L.: 19 cm.
Cadre: H.: 34 cm - L.: 26 cm.




* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie & Associés SVV - Vente Souvenirs historiques du 15 novembre 2019

je possède ce document depuis longtemps, il est en bonne place dans mon escalier....
bonne chance à celui qui pourra l'acquérir

sur le catalogue il y a de nombreuses gravures, portraits etc...j'ai pointé et je dois dire que j'en possède la plus grande partie - heureusement je n'ai pas payé la somme de départ des enchères, je trouve que l'estimation est très élevée

MES VOEUX LES PLUS SINCERES POUR CETTE VENTE AUX MEMBRES DU FORUM

MARIE ANTOINETTE

Ce médaillon commémoratif du mariage des dauphin et dauphine a toute sa place dans ce sujet .
Hop, je propulse !
Merci, Notre Grâce.

Duc d'Ostrogothie a écrit:Voici quelques photos, prises aujourd'hui au musée des arts décoratifs, de L’hymen et le génie de la France célébrant l’union du dauphin et de la dauphine représentés dans un médaillon soutenu par les figures de la Fidélité et de l’Amour :









La guirlande de roses de l'Amour est d'une finesse incroyable :

Il est magnifique je trouve

J'en appelle à nos férus de Marie-Antoinette et à nos savants versaillologues :

Auriez vous connaissance de représentation du dauphin et de la dauphine, le premier par un buste sculpté par une allégorie de la sculpture, la seconde par un portrait peint par l'allégorie de la peinture ?

Présenté prochainement en vente aux enchères, et petite dédicace du jour aux jeunes mariés...

Allégorie du mariage du Dauphin, futur Louis XVI, avec Marie-Antoinette
D'après Charles Sauvage, dit Lemire
Bronze aux armes d’alliance du Dauphin Louis de France et de l’Archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche.
Marqué sur la terrasse « six exemplaires n°2 ».
XIXe siècle
Ht 48 x 30 cm. Présenté sur un socle rond en bois recouvert de velours cramoisi.



Historique :
On connaît plusieurs exemplaires de cette composition, certain portant uniquement les armes de la Dauphine.

Bibliographie :
Bulletin du Musée Carnavalet, 4e année, n°1, Mai 1951, p.12 à 15.
Palais Galliera, Collection Penard y Fernandez, 7 décembre 1960, n° 81.
Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, parc du Cinquantenaire, Bruxelles, p.54-55.

Biographie :
Charles Gabriel SAUVAGE dit Lemire-Sauvage.
Sculpteur français (né le 24 avril 1741 à Lunéville (Meurthe et Moselle), décédé en 1827 à Paris), fils d’un fondeur, Lemire travaille très jeune, en 1759, aux ateliers de modelage de la manufacture de Niderviller. Il en assure la direction pendant une vingtaine d’années. Il expose à Paris de 1808 à 1819. Il remporte une médaille en 1808.

* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente La Royauté à Versailles (11 juillet 2021)



A noter que le musée du Louvre conserve une version en terre-cuite (et l'image qui va avec datant de 1964 ) :


Groupe allégorique : le mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette
Attribué à Lemire, Père
Terre de Lorraine
Image : 1964 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Photographe inconnu

Un sujet que, personnellement, je préfèrerais découvrir en porcelaine, plutôt qu'en bronze. S'il a jamais existé ?!


Nous connaissons Lemire au travers d'autres oeuvres, et notamment ...

Le jugement de Pâris
Manufacture de Niderviller ; Adam-Philippe, comte de Custine (propriétaire de la manufacture)
Charles-Gabriel Sauvage dit Lemire (sculpteur)
Biscuit porcelaine, 1780 - 1793
Longueur : 37 cm   Largeur : 29,5 cm   Hauteur : 45 cm   Diamètre :  
Image : Musée du Pays de Sarrebourg / Musées Grand Est

Notre sujet : Groupe en porcelaine de Nideviller, par Lemire - Marie-Antoinette représentée sous les traits de Minerve ?

Dans lequel nous précisions :

Le sculpteur Charles-Gabriel Sauvage (1741-1827) dit Lemire est chef de l'atelier de modelage à Niderviller en 1780, il fonde dans la manufacture une école de dessin et de modelage. Il inaugure la production de biscuit à Niderviller et signe ses oeuvres Lemire père.
Après la mort du comte de Custine guillotiné en 1793, Lemire quitte la Lorraine avec une cinquantaine d'ouvriers et va travailler à Paris chez Guérard et Dihl, manufacture dite du duc d'Angoulême.

Ainsi que ce groupe, souvent reproduit...

Figure of Louis XVI and Benjamin Franklin
Charles-Gabriel Sauvage, called Lemire pere
1780–85
Porcelain, made in Lorraine, France
Image : The Metropolitan Museum of Art

This figure group in unglazed porcelain depicts the French king Louis XVI and American statesman Benjamin Franklin commemorating the signing of two treaties between France and the United States in 1778. Inscribed "INDEPENDENCE DE L'AMERIQUE" and "LIBERTE DES MERS", the porcelain celebrates the treaties recognizing American independence and guaranteeing the right to trade between the two nations without British interference.

Voir notre sujet : Benjamin Franklin / Exposition Visitors to Versailles (NY)

Voici prochainement présenté en vente aux enchères le portrait de celui qui, le 16 mai 1770, à Versailles, maria Louis, dauphin de France, à Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche. C'est encore lui qui sacra le jeune Louis XVI à la cathédrale de Reims, le 11 juin 1175.

Atelier d'Alexandre ROSLIN Malmö, 1718 - Paris, 1793
Portrait du cardinal Charles-Antoine de La Roche-Aymon (1697 -1777)
Huile sur toile, de forme ovale
Hauteur : 80 Largeur : 67 cm

Provenance : Peut-être vente anonyme ; Rouen, palais des Congrès, Me Fournier, 15 décembre 1985, n°72 ; Galerie Heim, Paris et Londres ; Sa vente, Nogent-sur-Marne, Mes Berlinghi et Lucien, 16 novembre 2003, n° 41 ; Collection particulière, Paris

Expositions : 'Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI', Versailles, musée Lambinet, 6 novembre 2019 - 1er mars 2020 et Nice, palais Lascaris, 19 mai - 22 novembre 2021, catalogue par X. Salmon, p. 66-67, n° 27


Commentaire de la maison de vente :

La carrière du suédois Alexandre Roslin est un brillant exemple de ces artistes itinérants du Siècle des Lumières. Formé à Stockholm, il passa quelques temps auprès des margraves de Bayreuth avant de se rendre en Italie. Grâce à la recommandation de la duchesse de Parme, fille de Louis XV, il put se rendre à Paris et fut introduit auprès des sœurs de celle-ci, Mesdames de France.
Le succès du portraitiste fut immédiat dans la capitale où sa manière suédoise et son tempérament doux et pondéré s'accordaient à merveille avec le retour à la modération qui avait alors lieu dans les arts. Sa passion pour son métier ainsi que sa grande habileté lui permirent de toucher une prestigieuse clientèle.

Au Salon de 1769, Roslin expose le portrait de Charles-Antoine de La Roche-Aymon, alors archevêque de Reims et grand aumônier de France. Devenu cardinal en 1771, il sollicite à nouveau l'artiste pour un nouveau portrait, revêtu de la pourpre et portant l'ordre du Saint-Esprit, dont témoigne la toile que nous présentons.



* Source et infos complémentaires : Artcurial Paris - Vente Cent portraits pour un siècle (15 février 2022)



Et voici le très beau portrait du même, en 1769, évoqué dans le descriptif ci-dessus. Le musée qui le conserve l'attribue à : " l'atelier de Roslin ".

Charles-Antoine de la Roche-Aymon, Archbishop of Reims
Studio of Alexander Roslin
Painting, ca 1769
Image : Fine Arts Museums of San Francisco

Ou encore la version conservée au musée des Beaux-Arts de Reims...

Monseigneur Charles-Antoine de la Roche-Aymon
Alexandre Roslin
Huile sur toile, entre 1765 et 1770
De face, en buste, portant le costume de prince de l’Université et la Croix du Saint-Esprit
Image : Christian Devleeschauwer / Musées de Reims

Prochainement proposés en vente aux enchères...

Three Sèvres white biscuit porcelain small urns and covers from the surtout-de-table made for the marriage of the Dauphin, Louis Auguste and Marie-Antoinette
Modelled by Josse-François-Joseph Le Riche, after Duplessis
Circa 1769
One with two incised X marks to base
Each of compressed urn-shaped form, with acanthus moulded cover, applied with ribbon-tied garlands of flowers and roundels, on spreading circular foot
23⁄4 in. (7 cm.) high

Provenance : Probably acquired by the merchand-mercier Madame Lair in 1770.


Lot Essay

The marriage of the Dauphin, Louis Auguste, future Louis XVI (1754-93) and his wife, Marie Antoinette (1755-1793), the Archduchess of Austria on 16 May 1770 at the chapel of the château de Versailles, marked the starting point of a series of elaborate celebrations. That evening, a great wedding banquet took place at the new Opéra building and at the centre of the royal feast, on a large dining table was a monumental Sèvres white biscuit porcelain surtout-de-table. Formed as a colonnade made up of 56 Doric order columns, it was centred by a biscuit figure of Louis XV styled as a Roman Emperor, after Pigalle's sculpture in the Place Royale in Reims.

Louis XV en empereur romain
Manufacture de Sèvres, d'après JB Pigalle
biscuit de porcelaine, vers 1770
H. 25 ; D. 13,5 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Figura au centre du surtout de table, destiné au mariage du Dauphin avec l’archiduchesse Marie-Antoinette en mai 1770. Modèle créé d'après la statue de Louis XV par Jean-Baptiste Pigalle, inaugurée le 26 août 1765 sur la place Royale de Reims

This centrepiece was flanked by a number of different elements, including groups of putti garlanding columns and vases, putti emblematic of the seasons, mythological figures and a figural fountain of the Three Graces, all set within miniature gardens on a mirrored base. A contemporary drawing of the surtout by Moreau le Jeune illustrates twin columns and 16 'cassolettes'.


Diner zur Hochzeit des Kronprinzen Louis mit Marie Antoinette, am 19. Mai 1770 im Opernhaus von Versailles
Jean-Michel Moreau
Federzeichnung, 1770
28,4 x 36,7 cm
Image : Staatliche Museen zu Berlin, Kunstbibliothek / Dietmar KatzPublic Domain Mark 1.0

The Enfants à la Colonne', or 'groupe Bachelier' as it became known, first appears in factory records in December 1769 and it is thought that this model was used as a supporting base for small urns or vases, such as the present lot. For an example in this configuration, in the Musée des Art décoratifs, Paris, see Emile Bourgeois, Le Biscuit de Sèvres, Paris, 1909, Vol. II, pl. 30 (MAD Paris, Inv. 3136).

It is possible that the present lot were three of the 16 'cassolettes' noted above or they may be three of the 14 vases 'à guirlandes', each intended to sit on top of a pedestal that would have adorned the garden surrounding the surtout. The 14 vases 'à guirlandes' and their socles appear in factory records in December 1769 'en extraordinaire', by the turner Delâtre.



After the royal wedding, in the second half of 1770, the Sèvres Sales Registers record the sale of the majority of the surtout and its various elements to the merchand-mercier Madame Lair, at a total cost of 11,164 livres. Madame Lair's accounts note her purchase of eight groups of children to furnish the corners of the surtout at 60 livres each and 16 'petit vases pour la couronnement' at 48 livres each. It seems probable that she assembled smaller surtouts from these individual elements which she then sold on.



Today the marble, glass and bronze mounted surtout is in the château de Versailles. For an extensive discussion of the surtout and illustrations of its design, see Pierre Ennès, 'Le surtout de mariage en porcelaine de Sèvres du Dauphin 1769-1770', Revue de L'Art, 1987, no. 76, pp. 63-73.

Reconstitution partielle du surtout de mariage du dauphin
Manufacture de Sèvres (fabricant), remontage Louis-Auguste-Alfred Beurdeley (fabricant), la frise modelée par Jean-Jacques Bachelier (peintre)
1770 ; 1850 (XVIIIe siècle-XIXe siècle)
Biscuit de porcelaine tendre et porcelaine dure (restauration), marbre bleu turquin, bronze doré, glace
H. 62 ; L. 300 ; Pr. 189 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Reconstitution partielle du surtout de table exécuté par la Manufacture de Sèvres pour la table du festin donné le 16 mai 1770 par Louis XV à l'occasion du mariage du Dauphin de France avec l'archiduchesse d'Autriche dans la nouvelle salle d'opéra du château. A partir d'éléments de l'entablement, la maison Beurdeley, fabricant de bronze et d'ébénisterie à Paris, a très certainement remonté ce surtout rectangulaire aux angles en quart-de-cercle, à la fin du XIXe siècle.







Images : Grand Palais Rmn (Château de Versailles)/Gérard Blot

* Source et infos complémentaires : Christie's - Londres, vente en ligne du 10 au 23 avril 2024