Les éventails au XVIIIe siècle
Page 5 sur 5
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
La chanson qu'il illustre est peut-être amusante ?

La nuit, la neige- Messages : 14634
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
...

Je doute qu'il s'agisse de L'hymne de Necker des carabins de l'hôpital du même nom !
( Ce serait cocasse !

- Spoiler:
- "Non, non, Necker n'est pas mort
Car il bande encore, car il bande encore
Et l'on entend dans les prés s'masturber les chimpanzés ( bis ) "
etc ... etc ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
haha quel audace!
Marie- Messages : 48
Date d'inscription : 14/04/2018
Age : 24
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Je le propulse ici, cet éventail séditieux et tellement original que le "Vive le roi" n'est dévoilé que lorsque les plis de l'éventail sont agencés d'une certaine façon...

La nuit, la neige a écrit:Des portraits séditieux, mais un peu plus encore avec cet objet qui réserve quelques surprises...![]()
Présenté en ventes aux enchères, par l'étude Coutau Bégarie, le 19 novembre 2018 :
Eventail séditieux : Vive le roi
Vers 1793
Monture en bois laqué noir à décor or dans le goût chinois.
H.t. 24 cm/ H.f. 14,5 cm (usures, acc., manques et rest.)
Photo : Coutau Bégarie
Présentation de la maison de vente :
Feuille en soie brodée de paillettes dorées, et ornée au centre de la célèbre image anthropomorphe montrant les profils du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette dans les flancs d'une urne funéraire, tandis que les profils du dauphin Louis XVII et de sa soeur Marie-Thérèse Charlotte sont cachés dans le dessin du tronc du saule pleureur.
Photo : Coutau Bégarie
Les paillettes dorées complètent le message royaliste ou contre-révolutionnaire.
En effet, en rapprochant certains plis, des fleurs de lys apparaissent, ainsi que «Vive» à gauche, «Le Roi» à droite.
Le revers est muet.
Photo : Coutau Bégarie
Photo : Coutau Bégarie
Photo : Coutau Bégarie
Provenance :
Provient de la collection Alain Bancel, «Souvenirs historiques autour de Louis XVI et de la famille royale», dispersée par Piasa à Drouot le 21 mai 2003, n°249.
Précédemment, vente du 3 décembre 1986, n°140. Illustré dans «Louis XVII. L'enfant du Temple», Paris, 1987, n°336.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie - Vente du 20 novembre 2018
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Projet d’éventail mettant en scène des embarcations à voile et à rame sur le Grand Canal de Versailles, vers 1680, dessin.
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie, Ic 49, pl. 37.
Ce projet est un témoin manifeste de la fascination que pouvait exercer la flottille sur les artistes. Au premier plan, deux grandes chaloupes se font face. Elles sont munies de leurs tendelets. Le Grand Vaisseau, au deuxième plan, est entouré d’une galiote et d’une petite chaloupe. Ce projet a probablement été exécuté à l’occasion du mariage du Grand Dauphin (7 mars 1680) par la communauté des éventaillistes de Paris.

Et puis, le fameux Bucentaure dont nous parle Momo !


Le Bucentaure à Venise, vers 1780
Eventail plié, feuille double en papier gravé et rehaussé à l'aquarelle. A gauche sur une pierre est gravée l'inscription en italien «Lo sposalizio/ del mare/ col Bucintoro/ a/ Venezia» (Le mariage de la mer et du Bucentaure à Venise). Cérémonie majeure de l'histoire de la République de Venise, le mariage avec la mer avait lieu le jour de l'Ascension. Elle célébrait les liens de Venise avec les eaux. Le Bucentaure était le nom du navire que le doge empruntait à cette occasion. Il est représenté au centre de la composition, entouré de nombreuses gondoles et navires de parade. A l'arrière-plan, panorama sur la ville depuis l'île Saint-Georges, avec Santa Maria della Salute, la pointe de la douane, la place Saint-Marc, le palais de Doges et le campanile notamment. La gravure est à rapprocher des oeuvres de Canaletto et de Guardi dont «Le Bucentaure à Venise» (1768, musée du Louvre). Au revers, ruines d'un temple antique romain. Monture en nacre blanche repercée, gravée et dorée en deux tons d'un brûle-parfum.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Le 3 juillet prochain, la maison de vente Rossini proposera en vente aux enchères les éventails de la collection de M. Michel Maignan.
Divisée en deux cessions de vente, la première consacre une part importante aux éventails du XVIIIe siècle.
Si vous souhaitez jeter un oeil au catalogue en ligne, c'est ici :
Rossini MDV - vente Eventails, collection Michel Maignan, 3 juillet 2019
Classés par ordre de création chronologique, ces éventails sont un témoignage des modes du temps : formes, matériaux, couleurs, sujets etc.
J'ai sélectionné :


Le vent de l'amour
Eventail, la feuille en velin peint à la gouache de Flore et Zéphyr.
Revers : une femme et deux amours.
Monture en nacre très finement repercée, sculptée et incrustée d'or.
Monté à l'anglaise. (Rest.)
Grande Bretagne, vers 1750.
10'' 1/2 - 28.5 cm.

Cabriolet
Eventail, les deux feuilles en papier peints à la gouache.
Sur la feuille du haut, une jeune femme se promène en voiture cabriolet, au milieu d'un paysage où une tente est dressée à droite pour servir de halles.
A gauche, des personnages se dirigent vers un estaminet à l'enseigne : « Ici bon pinot ».
La feuille du bas est peinte d'un pêcheur accompagné d'une jeune femme et d'une mère avec son enfant.
Monture squelette en ivoire (Africana Loxodonta) repercé et peint au vernis. (Rest.)
France vers 1755.
10'' - 27 cm.


Camaïeu bleu, camaïeu rose.
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache en camaïeu bleu sur une face et en camaïeu rose sur l'autre face, de scènes galantes.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) peint au vernis dans les mêmes tons que la feuille.
Le haut des panaches sculptés. (Rest.)
Vers 1755.
9'' 3/4 - 26.5 cm.


L'enlèvement des Sabines
Eventail, la feuille en cabretille très finement peinte en camaïeu de brun de la célèbre scène de Pierre de Cortone.
Revers : Actéon se métamorphosant en cerf sous les yeux de Diane.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé et appliqué de nacre gravée.
Vers 1760.
10'' - 27 cm.

Les rayons du soleil
Eventail, la feuille en soie peinte à la gouache, pailletée, chenillée et ornée de deux portraits en miniature sous mica.
Au centre, le soleil à figure humaine illumine de ses rayons le portrait d'un couple et deux scènes galantes.
Monture, dite à la Pompadour, en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé, burgauté, incrusté or et argent.
(Taches, coupures & doublé de tulle)
Vers 1770.
10" - 27 cm.

La sacrifice du bélier, fresques de Pompei
Eventail, la feuille en cabretille peinte à la gouache de trois cartels.
Monture squelette en écaille blonde piquée d'or.
Signée au revers : Camillo Butti Arch. Paris. (Rest.)
Ecole Italo-Française, vers 1780.
10'' - 27 cm.
Un éventail du même artiste est conservé au Muséum d'Amsterdam.

Les portraits
Eventail, la feuille en papier peinte à la gouache de cinq portraits et de deux monuments sur un fond à décor or.
Revers : scène galante dans un large paysage.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) à brins alternés deux par deux, gravé, sculpté, burgauté, incrusté or. (Rest.)
Vers 1780.
10'' - 27 cm.

Le désastre des primes à Gibraltar
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache de l'assaut des troupes et le bombardement du rocher de Gibraltar.
Le comte d'Artois en uniforme bleu et portant le cordon du Saint-Esprit est représenté à gauche donnant ses ordres à un officier.
Monture en ivoire ( Africana Loxodonta) repercé, burgauté et partiellement peint au vernis.
Reprise du même sujet sur la monture. (Rest.)
France, 1782.
10'' - 27 cm.
A noter que l'on pouvait également jouer avec ses éventails...


Oracle
Eventail, la feuille en papier imprimé en taille douce avec de légers rehauts de gouache, comportant des combinaisons de questions-réponses cocasses avec des interprétations mythologiques.
Monture à brins jointifs en bois naturel.
Grande-Bretagne vers 1785.
9'' - 24 cm.


« Récréation honnête »
Eventail, la feuille en papier gravé en couleur de logogriphes, de questions et réponses cocasses et de rébus sur les deux faces.
Monture en bois à brins jointifs et à rivure perdue dissimulée par une plaquette d'os.
(Manque une plaquette & rest.)
Vers 1795
10'' - 27 cm.


Le fusil de la fête de la Fédération
Rare éventail fusil de type brisé en bois repercé.
Au centre, une vignette représentant la garde nationale au champs de Mars à la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
Au pourtour, inscription : « Nous jurons d'être fidèles à la Nation, à la loi et au Roi. »
14 juillet 1790.
10'' 1/3 - 27.5 cm.


« Chanson de M. le Vte de Mirabeau »
Eventail, la feuille en papier manuscrite de diverses chansons :
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau » ; « Air Mon honneur dit » ; « Parodie à Marie Antoinette toujours reine de France » etc…
Bordé d'une frange verte en soie.
Monture squelette en os.
Vers 1790.
10'' 27 cm.
Divisée en deux cessions de vente, la première consacre une part importante aux éventails du XVIIIe siècle.
Si vous souhaitez jeter un oeil au catalogue en ligne, c'est ici :

Classés par ordre de création chronologique, ces éventails sont un témoignage des modes du temps : formes, matériaux, couleurs, sujets etc.
J'ai sélectionné :


Le vent de l'amour
Eventail, la feuille en velin peint à la gouache de Flore et Zéphyr.
Revers : une femme et deux amours.
Monture en nacre très finement repercée, sculptée et incrustée d'or.
Monté à l'anglaise. (Rest.)
Grande Bretagne, vers 1750.
10'' 1/2 - 28.5 cm.

Cabriolet
Eventail, les deux feuilles en papier peints à la gouache.
Sur la feuille du haut, une jeune femme se promène en voiture cabriolet, au milieu d'un paysage où une tente est dressée à droite pour servir de halles.
A gauche, des personnages se dirigent vers un estaminet à l'enseigne : « Ici bon pinot ».
La feuille du bas est peinte d'un pêcheur accompagné d'une jeune femme et d'une mère avec son enfant.
Monture squelette en ivoire (Africana Loxodonta) repercé et peint au vernis. (Rest.)
France vers 1755.
10'' - 27 cm.


Camaïeu bleu, camaïeu rose.
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache en camaïeu bleu sur une face et en camaïeu rose sur l'autre face, de scènes galantes.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) peint au vernis dans les mêmes tons que la feuille.
Le haut des panaches sculptés. (Rest.)
Vers 1755.
9'' 3/4 - 26.5 cm.


L'enlèvement des Sabines
Eventail, la feuille en cabretille très finement peinte en camaïeu de brun de la célèbre scène de Pierre de Cortone.
Revers : Actéon se métamorphosant en cerf sous les yeux de Diane.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé et appliqué de nacre gravée.
Vers 1760.
10'' - 27 cm.

Les rayons du soleil
Eventail, la feuille en soie peinte à la gouache, pailletée, chenillée et ornée de deux portraits en miniature sous mica.
Au centre, le soleil à figure humaine illumine de ses rayons le portrait d'un couple et deux scènes galantes.
Monture, dite à la Pompadour, en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé, burgauté, incrusté or et argent.
(Taches, coupures & doublé de tulle)
Vers 1770.
10" - 27 cm.

La sacrifice du bélier, fresques de Pompei
Eventail, la feuille en cabretille peinte à la gouache de trois cartels.
Monture squelette en écaille blonde piquée d'or.
Signée au revers : Camillo Butti Arch. Paris. (Rest.)
Ecole Italo-Française, vers 1780.
10'' - 27 cm.
Un éventail du même artiste est conservé au Muséum d'Amsterdam.

Les portraits
Eventail, la feuille en papier peinte à la gouache de cinq portraits et de deux monuments sur un fond à décor or.
Revers : scène galante dans un large paysage.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) à brins alternés deux par deux, gravé, sculpté, burgauté, incrusté or. (Rest.)
Vers 1780.
10'' - 27 cm.

Le désastre des primes à Gibraltar
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache de l'assaut des troupes et le bombardement du rocher de Gibraltar.
Le comte d'Artois en uniforme bleu et portant le cordon du Saint-Esprit est représenté à gauche donnant ses ordres à un officier.
Monture en ivoire ( Africana Loxodonta) repercé, burgauté et partiellement peint au vernis.
Reprise du même sujet sur la monture. (Rest.)
France, 1782.
10'' - 27 cm.




Oracle
Eventail, la feuille en papier imprimé en taille douce avec de légers rehauts de gouache, comportant des combinaisons de questions-réponses cocasses avec des interprétations mythologiques.
Monture à brins jointifs en bois naturel.
Grande-Bretagne vers 1785.
9'' - 24 cm.


« Récréation honnête »
Eventail, la feuille en papier gravé en couleur de logogriphes, de questions et réponses cocasses et de rébus sur les deux faces.
Monture en bois à brins jointifs et à rivure perdue dissimulée par une plaquette d'os.
(Manque une plaquette & rest.)
Vers 1795
10'' - 27 cm.


Le fusil de la fête de la Fédération
Rare éventail fusil de type brisé en bois repercé.
Au centre, une vignette représentant la garde nationale au champs de Mars à la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
Au pourtour, inscription : « Nous jurons d'être fidèles à la Nation, à la loi et au Roi. »
14 juillet 1790.
10'' 1/3 - 27.5 cm.


« Chanson de M. le Vte de Mirabeau »
Eventail, la feuille en papier manuscrite de diverses chansons :
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau » ; « Air Mon honneur dit » ; « Parodie à Marie Antoinette toujours reine de France » etc…
Bordé d'une frange verte en soie.
Monture squelette en os.
Vers 1790.
10'' 27 cm.
La nuit, la neige- Messages : 14634
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Merci ! Très belle sélection !!!

Ces éventails rivalisent de splendeur et d'imagination .

Il y en a pour tous les goûts y compris pour ne pas s'ennuyer à la messe

Celui-ci me rappelle " Chambre avec vue " de James Ivory
" Liberty, liberty, liberty !!! "

Le vent de l'amour
... et cet autre, la Marie-Antoinette de Benjamin Lacombe
N'y a-t-il pas un petit quelque chose ?



_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Mon éventail préféré reste celui de la comtesse de Blayac :


Gouverneur Morris- Messages : 7800
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Selon l'éminente spécialiste Georgina Letourmy-Bordier, le fameux langage codé de l'éventail est une invention du 19ème siècle.
À la cour de Versailles, l'éventail était un accessoire de convenance qu'il aurait été très malséant d'utiliser à des fins de séduction comme en témoignent plusieurs portraits de la famille royale. À l'exemple de ceux ci ou il est représenté fermé, tête en bas, le regard des personnages étant tourné à l'exact l'opposé.

Marie Leczinska, d'après Quentin de La Tour, Musée de Bordeaux.

Madame Adélaïde, jean-Marc Nattier, Château de Versailles.
Néanmoins son utilité n'était pas seulement de s'éventer (délicatement s'entend), mais aussi d'échanger subrepticement paroles ou regard en public, de voir sans être vue s'il dissimulait une lorgnette, et accessoirement de se protéger momentanément d'un rayon de soleil. Le tout aussi discrètement que possible.
À la cour de Versailles, l'éventail était un accessoire de convenance qu'il aurait été très malséant d'utiliser à des fins de séduction comme en témoignent plusieurs portraits de la famille royale. À l'exemple de ceux ci ou il est représenté fermé, tête en bas, le regard des personnages étant tourné à l'exact l'opposé.

Marie Leczinska, d'après Quentin de La Tour, Musée de Bordeaux.

Madame Adélaïde, jean-Marc Nattier, Château de Versailles.
Néanmoins son utilité n'était pas seulement de s'éventer (délicatement s'entend), mais aussi d'échanger subrepticement paroles ou regard en public, de voir sans être vue s'il dissimulait une lorgnette, et accessoirement de se protéger momentanément d'un rayon de soleil. Le tout aussi discrètement que possible.

Marie-Jeanne- Messages : 1107
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Marie-Jeanne a écrit:Selon l'éminente spécialiste Georgina Letourmy-Bordier, le fameux langage codé de l'éventail est une invention du 19ème siècle.
J'avoue que c'est ce que j'ai toujours pensé. Merci Marie-Jeanne pour cette information.

La nuit, la neige- Messages : 14634
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Celui des mouches n'est sans doute pas plus authentique ! -----

_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
À l'occasion de son mariage avec le comte de Provence, le trousseau (somptueux) de Marie-Joséphine de Savoie comportait 87 éventails 

Marie-Jeanne- Messages : 1107
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45146
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Quelle finesse ! Merci, chère Eleonore .
Les éventails sont arrivés de l'extrême orient, d'abord au Portugal et en Espagne, en même temps que la soie et les épices. La mode s'est largement répandue ensuite dans toute l'Europe au XVIIème et XVIIIème siécles . Pas d'élégance sans éventail !

Teresa-Cabarrus- Messages : 244
Date d'inscription : 18/02/2014
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Page 5 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|