Les éventails au XVIIIe siècle
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Mr de Talaru
La nuit, la neige
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
Pour Clio....
Et moi, et moi, et moi ?!!
Choisis m'en un aussi !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Voilà ! Mystère...
La nuit, la neige- Messages : 18055
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
... et boule de gomme .
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:Hum.... Non, nous l'aurions su.Mme de Sabran a écrit:
Cléopâtre était une Ptolémée, peut-être blonde.
Enfin, d'autres historiens avancent qu'elle pourrait aussi avoir des origines africaines, de par sa mère.
Et ce d'après des résultats ADN sur prélèvements d'os supposés être ceux de sa soeur, dont la tombe aurait été découverte.
Absolument pas LNLN ou alors ce que j'ai entendu il y a quelques années par des spécialistes est apocryphe. Il semble, au contraire, que Cléopâtre (d'origine Macédoine) avait une peau blanche et claire. Et c'est bien la première fois que j'entends des origines africaines à Cléopâtre, mais vous en parlez au conditionnel. Ces historiens confondent peut-être avec la Reine de Saba qui, en effet, avait du sang africain.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Ces éventails sont absolument sublimes !
Je me délecte à les regarder ... alors à les utiliser...
Bien à vous.
Je me délecte à les regarder ... alors à les utiliser...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Non, non, je ne confonds pas...Trianon a écrit:
Absolument pas LNLN ou alors ce que j'ai entendu il y a quelques années par des spécialistes est apocryphe. Il semble, au contraire, que Cléopâtre (d'origine Macédoine) avait une peau blanche et claire. Et c'est bien la première fois que j'entends des origines africaines à Cléopâtre, mais vous en parlez au conditionnel. Ces historiens confondent peut-être avec la Reine de Saba qui, en effet, avait du sang africain.
Si j'utilisais le conditionnel, c'est bien parce qu'il y a controverse entre historiens et archéologues, ou du moins interrogations, quant au physique précis de la reine.
Les seules représentations de Cléopâtre du temps de son règne sont des profils sur des pièces de monnaie ainsi que, si ma mémoire est bonne, quelques bas reliefs de temples égyptiens, et une supposée, tête de buste conservée à l'Altes Museum de Berlin, ou divers petits objets.
Il me semble aussi qu'il n'y a pas de description précise de son physique par les mémorialistes ou commentateurs du temps.
Je présume toutefois que si elle avait été blonde aux yeux bleus, telle que représentait sur cet éventail, cela se serait dit.
Je crois tout de même que ce fait aurait été particulièrement marquant et notoire, à cette époque.
Bref, en 2008, une égyptologue s'était appuyée sur ces quelques représentations pour dresser, en images 3D, un portrait du visage de Cléopâtre :
* Source : http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-1095043/Sorry-Liz-THIS-real-face-Cleopatra.html#
Enfin, et au sujet de ses origines que l'on suggère être métissées.
Certes, il y a les Ptolémées, côté père.
Tout d'abord l'on peut dire que tous les Macédoniens n'étaient pas blonds, aux yeux clairs.
Ce n'est pas, à vrai dire, une caractéristique des populations de cette région.
Mais surtout il est question de sa mère, dont on ne connaît rien, et donc que ses origines ne pourraient ne pas être à 100% "grecques".
Je cite Wiki :
Cléopâtre est l'une des trois filles (connues) du roi Ptolémée XII Aulète, et peut-être d'une concubine, puisque Strabon affirme que Ptolémée XII n'eut qu'une seul enfant « légitime », Bérénice IV, qui a régné de 58 à 55.
Il est dès lors envisageable que son père, qui se serait engagé dans la polygamie pharaonique, ait eu une deuxième épouse égyptienne, peut-être issue de la classe sacerdotale de Memphis, expliquant que certains auteurs romains la surnomme de manière injurieuse l’« Égyptienne ».
(...)
Cependant cette éventuelle bâtardise n'est pas certaine ; elle n'apparaît par exemple jamais dans les attaques dont la reine est plus tard l'objet de la part des Romains.
* Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9op%C3%A2tre_VII
Cette thèse est notamment soutenue par la récente étude d'un squelette, que des chercheurs aurait identifié comme étant bien celui de sa soeur, ou demi-soeur, cadette : Arsinoé (qu'elle a fait assassiner, rappelons-le... ).
Et à ce sujet, je cite Wiki :
La tombe d'Arsinoé IV (s'il s'agit bien de la sienne) à Éphèse est appelée l' « Octogone ». Ce monument funéraire datant des années -40 à -20 est situé au centre de la cité, face au temple d'Hadrien (construit postérieurement en 145).
(...)
La tombe d'Arsinoé IV (s'il s'agit bien de la sienne) à Éphèse est appelée l' « Octogone ».
Ce monument funéraire datant des années -40 à -20 est situé au centre de la cité, face au temple d'Hadrien (construit postérieurement en 145).
Selon l'équipe d'Hilke Thüre ces analyses confirmeraient l'appartenance de ces restes à Arsinoé.
En effet, il s'agit bien des restes d'une femme de rang aristocratique qui avait dans les 15/17 ans à son décès ; cet âge approximatif d'Arsinoé IV lors de son assassinat entrerait alors en légère contradiction avec sa date de naissance habituellement retenue, mais non assurée.
(...)
Il s'agirait alors des seuls restes de la dynastie des Ptolémées en notre possession.
Les chercheurs ont présenté une reconstitution du crâne et ont proposé une possible représentation de son visage.
Reconstitution faciale d'Arsinoé IV. Source Université de Vienne
Selon un documentaire de la BBC les études de l'anthropologue Fabian Kanz montreraient qu'Arsinoé IV avait aussi des origines africaines et non uniquement macédoniennes comme cela avait toujours été mis en avant.
Très médiatisés, ces résultats sont toutefois loin d'être scientifiquement certains selon l'historienne spécialiste de l'antiquité et professeur à Cambridge Mary Beard.
* Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arsino%C3%A9_IV
Voici le documentaire de la BBC, si le sujet vous intéresse :
Je postule pour le message le plus hors-sujet de la semaine...
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Je postule pour le message le plus hors-sujet de la semaine...
Dans ces cas là LNLN, ... qui del'oeuf ou de la poule est arrivé en premier ?
Dans ces cas là LNLN, ... qui del'oeuf ou de la poule est arrivé en premier ?
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Comtesse Diane a écrit:Je postule pour le message le plus hors-sujet de la semaine...
Dans ces cas là LNLN, ... qui del'oeuf ou de la poule est arrivé en premier ?
Vous êtes impossible Comtesse, mais je suis vaccinée depuis longtemps.
Comtesse, vous avez raison, c'est hors-sujet, mais juste encore quelques mots pour répondre LNLN.
Bon, merci pour vos explications et vos sources LNLN. Que voulez-vous, je ne peux qu'acquiéscer puisque les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux. J'avais, moi-même, une image plus "égyptienne" que macédoine de Cléopâtre. Au fond, ce n'est pas trop grave, n'est-ce pas ? Gardons l'aspect historique plus important selon moi.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Bien sûr !Trianon a écrit: Au fond, ce n'est pas trop grave, n'est-ce pas ? Gardons l'aspect historique plus important selon moi.
Et pour en revenir donc à cet aspect là, et à cet éventail titré Le mariage de César et de Cléopâtre :
Rappelons tout simplement que César avait 20 ans de plus qu'elle lorsqu'ils se sont rencontrés, et surtout...qu'ils ne se sont jamais mariés !
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Et les personnages font plutôt XVIIème siècle. Pour le XVIIIème, ce devait faire très antique !
Invité- Invité
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Reinette a écrit:Et les personnages font plutôt XVIIème siècle. Pour le XVIIIème, ce devait faire très antique !
Je ne vous le fais pas dire, c'est à y perdre son latin .....
Trianon- Messages : 3306
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Dis-donc ! C'est finalement vous qui me l'avez piqué sur les remparts ?
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
La chanson qu'il illustre est peut-être amusante ?
La nuit, la neige- Messages : 18055
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
...
Je doute qu'il s'agisse de L'hymne de Necker des carabins de l'hôpital du même nom !
( Ce serait cocasse ! )
- Spoiler:
- "Non, non, Necker n'est pas mort
Car il bande encore, car il bande encore
Et l'on entend dans les prés s'masturber les chimpanzés ( bis ) "
etc ... etc ...
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
haha quel audace!
Marie- Messages : 48
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Age : 28
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Je le propulse ici, cet éventail séditieux et tellement original que le "Vive le roi" n'est dévoilé que lorsque les plis de l'éventail sont agencés d'une certaine façon...
La nuit, la neige a écrit:Des portraits séditieux, mais un peu plus encore avec cet objet qui réserve quelques surprises...
Présenté en ventes aux enchères, par l'étude Coutau Bégarie, le 19 novembre 2018 :
Eventail séditieux : Vive le roi
Vers 1793
Monture en bois laqué noir à décor or dans le goût chinois.
H.t. 24 cm/ H.f. 14,5 cm (usures, acc., manques et rest.)
Photo : Coutau Bégarie
Présentation de la maison de vente :
Feuille en soie brodée de paillettes dorées, et ornée au centre de la célèbre image anthropomorphe montrant les profils du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette dans les flancs d'une urne funéraire, tandis que les profils du dauphin Louis XVII et de sa soeur Marie-Thérèse Charlotte sont cachés dans le dessin du tronc du saule pleureur.
Photo : Coutau Bégarie
Les paillettes dorées complètent le message royaliste ou contre-révolutionnaire.
En effet, en rapprochant certains plis, des fleurs de lys apparaissent, ainsi que «Vive» à gauche, «Le Roi» à droite.
Le revers est muet.
Photo : Coutau Bégarie
Photo : Coutau Bégarie
Photo : Coutau Bégarie
Provenance :
Provient de la collection Alain Bancel, «Souvenirs historiques autour de Louis XVI et de la famille royale», dispersée par Piasa à Drouot le 21 mai 2003, n°249.
Précédemment, vente du 3 décembre 1986, n°140. Illustré dans «Louis XVII. L'enfant du Temple», Paris, 1987, n°336.
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie - Vente du 20 novembre 2018
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Projet d’éventail mettant en scène des embarcations à voile et à rame sur le Grand Canal de Versailles, vers 1680, dessin.
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie, Ic 49, pl. 37.
Ce projet est un témoin manifeste de la fascination que pouvait exercer la flottille sur les artistes. Au premier plan, deux grandes chaloupes se font face. Elles sont munies de leurs tendelets. Le Grand Vaisseau, au deuxième plan, est entouré d’une galiote et d’une petite chaloupe. Ce projet a probablement été exécuté à l’occasion du mariage du Grand Dauphin (7 mars 1680) par la communauté des éventaillistes de Paris.
Bibliothèque nationale de France / photographies de Amélie Halna du Fretay
Et puis, le fameux Bucentaure dont nous parle Momo !
Le Bucentaure à Venise, vers 1780
Eventail plié, feuille double en papier gravé et rehaussé à l'aquarelle. A gauche sur une pierre est gravée l'inscription en italien «Lo sposalizio/ del mare/ col Bucintoro/ a/ Venezia» (Le mariage de la mer et du Bucentaure à Venise). Cérémonie majeure de l'histoire de la République de Venise, le mariage avec la mer avait lieu le jour de l'Ascension. Elle célébrait les liens de Venise avec les eaux. Le Bucentaure était le nom du navire que le doge empruntait à cette occasion. Il est représenté au centre de la composition, entouré de nombreuses gondoles et navires de parade. A l'arrière-plan, panorama sur la ville depuis l'île Saint-Georges, avec Santa Maria della Salute, la pointe de la douane, la place Saint-Marc, le palais de Doges et le campanile notamment. La gravure est à rapprocher des oeuvres de Canaletto et de Guardi dont «Le Bucentaure à Venise» (1768, musée du Louvre). Au revers, ruines d'un temple antique romain. Monture en nacre blanche repercée, gravée et dorée en deux tons d'un brûle-parfum.
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Le 3 juillet prochain, la maison de vente Rossini proposera en vente aux enchères les éventails de la collection de M. Michel Maignan.
Divisée en deux cessions de vente, la première consacre une part importante aux éventails du XVIIIe siècle.
Si vous souhaitez jeter un oeil au catalogue en ligne, c'est ici :
Rossini MDV - vente Eventails, collection Michel Maignan, 3 juillet 2019
Classés par ordre de création chronologique, ces éventails sont un témoignage des modes du temps : formes, matériaux, couleurs, sujets etc.
J'ai sélectionné :
Le vent de l'amour
Eventail, la feuille en velin peint à la gouache de Flore et Zéphyr.
Revers : une femme et deux amours.
Monture en nacre très finement repercée, sculptée et incrustée d'or.
Monté à l'anglaise. (Rest.)
Grande Bretagne, vers 1750.
10'' 1/2 - 28.5 cm.
Cabriolet
Eventail, les deux feuilles en papier peints à la gouache.
Sur la feuille du haut, une jeune femme se promène en voiture cabriolet, au milieu d'un paysage où une tente est dressée à droite pour servir de halles.
A gauche, des personnages se dirigent vers un estaminet à l'enseigne : « Ici bon pinot ».
La feuille du bas est peinte d'un pêcheur accompagné d'une jeune femme et d'une mère avec son enfant.
Monture squelette en ivoire (Africana Loxodonta) repercé et peint au vernis. (Rest.)
France vers 1755.
10'' - 27 cm.
Camaïeu bleu, camaïeu rose.
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache en camaïeu bleu sur une face et en camaïeu rose sur l'autre face, de scènes galantes.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) peint au vernis dans les mêmes tons que la feuille.
Le haut des panaches sculptés. (Rest.)
Vers 1755.
9'' 3/4 - 26.5 cm.
L'enlèvement des Sabines
Eventail, la feuille en cabretille très finement peinte en camaïeu de brun de la célèbre scène de Pierre de Cortone.
Revers : Actéon se métamorphosant en cerf sous les yeux de Diane.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé et appliqué de nacre gravée.
Vers 1760.
10'' - 27 cm.
Les rayons du soleil
Eventail, la feuille en soie peinte à la gouache, pailletée, chenillée et ornée de deux portraits en miniature sous mica.
Au centre, le soleil à figure humaine illumine de ses rayons le portrait d'un couple et deux scènes galantes.
Monture, dite à la Pompadour, en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé, burgauté, incrusté or et argent.
(Taches, coupures & doublé de tulle)
Vers 1770.
10" - 27 cm.
La sacrifice du bélier, fresques de Pompei
Eventail, la feuille en cabretille peinte à la gouache de trois cartels.
Monture squelette en écaille blonde piquée d'or.
Signée au revers : Camillo Butti Arch. Paris. (Rest.)
Ecole Italo-Française, vers 1780.
10'' - 27 cm.
Un éventail du même artiste est conservé au Muséum d'Amsterdam.
Les portraits
Eventail, la feuille en papier peinte à la gouache de cinq portraits et de deux monuments sur un fond à décor or.
Revers : scène galante dans un large paysage.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) à brins alternés deux par deux, gravé, sculpté, burgauté, incrusté or. (Rest.)
Vers 1780.
10'' - 27 cm.
Le désastre des primes à Gibraltar
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache de l'assaut des troupes et le bombardement du rocher de Gibraltar.
Le comte d'Artois en uniforme bleu et portant le cordon du Saint-Esprit est représenté à gauche donnant ses ordres à un officier.
Monture en ivoire ( Africana Loxodonta) repercé, burgauté et partiellement peint au vernis.
Reprise du même sujet sur la monture. (Rest.)
France, 1782.
10'' - 27 cm.
A noter que l'on pouvait également jouer avec ses éventails...
Oracle
Eventail, la feuille en papier imprimé en taille douce avec de légers rehauts de gouache, comportant des combinaisons de questions-réponses cocasses avec des interprétations mythologiques.
Monture à brins jointifs en bois naturel.
Grande-Bretagne vers 1785.
9'' - 24 cm.
« Récréation honnête »
Eventail, la feuille en papier gravé en couleur de logogriphes, de questions et réponses cocasses et de rébus sur les deux faces.
Monture en bois à brins jointifs et à rivure perdue dissimulée par une plaquette d'os.
(Manque une plaquette & rest.)
Vers 1795
10'' - 27 cm.
Le fusil de la fête de la Fédération
Rare éventail fusil de type brisé en bois repercé.
Au centre, une vignette représentant la garde nationale au champs de Mars à la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
Au pourtour, inscription : « Nous jurons d'être fidèles à la Nation, à la loi et au Roi. »
14 juillet 1790.
10'' 1/3 - 27.5 cm.
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau »
Eventail, la feuille en papier manuscrite de diverses chansons :
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau » ; « Air Mon honneur dit » ; « Parodie à Marie Antoinette toujours reine de France » etc…
Bordé d'une frange verte en soie.
Monture squelette en os.
Vers 1790.
10'' 27 cm.
Divisée en deux cessions de vente, la première consacre une part importante aux éventails du XVIIIe siècle.
Si vous souhaitez jeter un oeil au catalogue en ligne, c'est ici :
Rossini MDV - vente Eventails, collection Michel Maignan, 3 juillet 2019
Classés par ordre de création chronologique, ces éventails sont un témoignage des modes du temps : formes, matériaux, couleurs, sujets etc.
J'ai sélectionné :
Le vent de l'amour
Eventail, la feuille en velin peint à la gouache de Flore et Zéphyr.
Revers : une femme et deux amours.
Monture en nacre très finement repercée, sculptée et incrustée d'or.
Monté à l'anglaise. (Rest.)
Grande Bretagne, vers 1750.
10'' 1/2 - 28.5 cm.
Cabriolet
Eventail, les deux feuilles en papier peints à la gouache.
Sur la feuille du haut, une jeune femme se promène en voiture cabriolet, au milieu d'un paysage où une tente est dressée à droite pour servir de halles.
A gauche, des personnages se dirigent vers un estaminet à l'enseigne : « Ici bon pinot ».
La feuille du bas est peinte d'un pêcheur accompagné d'une jeune femme et d'une mère avec son enfant.
Monture squelette en ivoire (Africana Loxodonta) repercé et peint au vernis. (Rest.)
France vers 1755.
10'' - 27 cm.
Camaïeu bleu, camaïeu rose.
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache en camaïeu bleu sur une face et en camaïeu rose sur l'autre face, de scènes galantes.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) peint au vernis dans les mêmes tons que la feuille.
Le haut des panaches sculptés. (Rest.)
Vers 1755.
9'' 3/4 - 26.5 cm.
L'enlèvement des Sabines
Eventail, la feuille en cabretille très finement peinte en camaïeu de brun de la célèbre scène de Pierre de Cortone.
Revers : Actéon se métamorphosant en cerf sous les yeux de Diane.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé et appliqué de nacre gravée.
Vers 1760.
10'' - 27 cm.
Les rayons du soleil
Eventail, la feuille en soie peinte à la gouache, pailletée, chenillée et ornée de deux portraits en miniature sous mica.
Au centre, le soleil à figure humaine illumine de ses rayons le portrait d'un couple et deux scènes galantes.
Monture, dite à la Pompadour, en ivoire (Africana Loxodonta) repercé, sculpté, gravé, burgauté, incrusté or et argent.
(Taches, coupures & doublé de tulle)
Vers 1770.
10" - 27 cm.
La sacrifice du bélier, fresques de Pompei
Eventail, la feuille en cabretille peinte à la gouache de trois cartels.
Monture squelette en écaille blonde piquée d'or.
Signée au revers : Camillo Butti Arch. Paris. (Rest.)
Ecole Italo-Française, vers 1780.
10'' - 27 cm.
Un éventail du même artiste est conservé au Muséum d'Amsterdam.
Les portraits
Eventail, la feuille en papier peinte à la gouache de cinq portraits et de deux monuments sur un fond à décor or.
Revers : scène galante dans un large paysage.
Monture en ivoire (Africana Loxodonta) à brins alternés deux par deux, gravé, sculpté, burgauté, incrusté or. (Rest.)
Vers 1780.
10'' - 27 cm.
Le désastre des primes à Gibraltar
Eventail, la feuille en papier peint à la gouache de l'assaut des troupes et le bombardement du rocher de Gibraltar.
Le comte d'Artois en uniforme bleu et portant le cordon du Saint-Esprit est représenté à gauche donnant ses ordres à un officier.
Monture en ivoire ( Africana Loxodonta) repercé, burgauté et partiellement peint au vernis.
Reprise du même sujet sur la monture. (Rest.)
France, 1782.
10'' - 27 cm.
A noter que l'on pouvait également jouer avec ses éventails...
Oracle
Eventail, la feuille en papier imprimé en taille douce avec de légers rehauts de gouache, comportant des combinaisons de questions-réponses cocasses avec des interprétations mythologiques.
Monture à brins jointifs en bois naturel.
Grande-Bretagne vers 1785.
9'' - 24 cm.
« Récréation honnête »
Eventail, la feuille en papier gravé en couleur de logogriphes, de questions et réponses cocasses et de rébus sur les deux faces.
Monture en bois à brins jointifs et à rivure perdue dissimulée par une plaquette d'os.
(Manque une plaquette & rest.)
Vers 1795
10'' - 27 cm.
Le fusil de la fête de la Fédération
Rare éventail fusil de type brisé en bois repercé.
Au centre, une vignette représentant la garde nationale au champs de Mars à la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
Au pourtour, inscription : « Nous jurons d'être fidèles à la Nation, à la loi et au Roi. »
14 juillet 1790.
10'' 1/3 - 27.5 cm.
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau »
Eventail, la feuille en papier manuscrite de diverses chansons :
« Chanson de M. le Vte de Mirabeau » ; « Air Mon honneur dit » ; « Parodie à Marie Antoinette toujours reine de France » etc…
Bordé d'une frange verte en soie.
Monture squelette en os.
Vers 1790.
10'' 27 cm.
La nuit, la neige- Messages : 18055
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Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Merci ! Très belle sélection !!!
Ces éventails rivalisent de splendeur et d'imagination .
Il y en a pour tous les goûts y compris pour ne pas s'ennuyer à la messe : combinaisons de questions-réponses cocasses avec des interprétations mythologiques , ou bien pour faire vibrer les coeurs « Chanson de M. le Vte de Mirabeau »
Celui-ci me rappelle " Chambre avec vue " de James Ivory
" Liberty, liberty, liberty !!! "
Le vent de l'amour
... et cet autre, la Marie-Antoinette de Benjamin Lacombe
N'y a-t-il pas un petit quelque chose ?
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les éventails au XVIIIe siècle
Mon éventail préféré reste celui de la comtesse de Blayac :
Gouverneur Morris- Messages : 11696
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