Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
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Comte d'Hézècques
MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Une brève interview du très regretté Maurice Lever par Olivier Barrot, à l'occasion de la sortie en 2005 chez Fayard du troisième volume de sa biographie consacrée à Beaumarchais :
http://www.ina.fr/video/2787664001
http://www.ina.fr/video/2787664001
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
C'est trop trop court, tellement agréable à écouter ! Merci, mon cher Momo !!!
Le silence de la chair avait un avant-goût de mort ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Mme de Sabran a écrit:Quel vilain bonhomme que ce cornuto !!!
Cornes-man le bien nommé
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
;
Génial !!!
Génial !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Excellent ! Le type même de chansons que fredonnait ma regrettée grand-mère périgourdine
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Que j'aime cet auteur, spécialement son FIGARO - j'ai pu voir 17 fois le MARIAGE à l'ODEON du temps de JEAN LOUIS BARRAULT dans la même saison.
Je viens d'acquérir à l'INA le téléfilm fait il y a de nombreuses années, en noir et blanc, avec une distribution éblouissante - FIGARO.... JEAN PIERRE CASSEL ; ROSINE........ANNE DOAT (elle l'était chez BARRAULT) LE COMTE.........JEAN ROCHEFORT et d'autres grands comédiens, MICHEL GALABRU, HENRI VIRLEJEUX etc......
Je pense que l'on doit le trouver sur YOUTUBE.... un régal.....
MARIE ANTOINETTE
Je viens d'acquérir à l'INA le téléfilm fait il y a de nombreuses années, en noir et blanc, avec une distribution éblouissante - FIGARO.... JEAN PIERRE CASSEL ; ROSINE........ANNE DOAT (elle l'était chez BARRAULT) LE COMTE.........JEAN ROCHEFORT et d'autres grands comédiens, MICHEL GALABRU, HENRI VIRLEJEUX etc......
Je pense que l'on doit le trouver sur YOUTUBE.... un régal.....
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
... un régal, oui sûrement ! Quelle distribution prestigieuse !!!
Vous êtes une petite veinarde, chère Marie-Antoinette !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Oui , fabuleux acteurs de la vieille garde !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Histoire : Beaumarchais, au service secret de Sa Majesté Louis XV
>Le Parisien>Week-End
|Amélie de Bourbon Parme|
20 février 2018, 17h51 | MAJ : 20 février 2018, 17h53 |0
Portrait de Pierre- Augustin Caron de Beaumarchais, signé Paul Constant Soyer en 1886.Josse/Leemage
LE PARISIEN WEEK-END. En 1774, Pierre-Augustin Caron vit en disgrâce depuis des mois, mais compte gagner du crédit à la faveur d’une convocation chez Louis XV. Celui qui deviendra un auteur illustre sera comblé, à condition de remplir une mission fort singulière, en Angleterre...
Sur la route qui mène au château de Versailles, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais a donné ordre à son cocher d’aller plus vite que le vent. Ce 28 février 1774, il n’a pas seulement rendez-vous avec le roi Louis XV, dont il espère secrètement un signe depuis quelques jours, il est en route pour une nouvelle aventure.
Et il a hâte d’en découvrir la teneur.
« Vous semblez d’humeur joyeuse » , lui fait remarquer Lucas, son valet venu des Antilles, quelque peu surpris. Le serviteur se demande comment son maître, cette fois, va sortir de cette mauvaise passe. Les mésaventures judiciaires liées à l’exécution du testament de son ami le financier Pâris-Duverney l’ont durement frappé au porte-monnaie : il a perdu sa charge, si chèrement acquise, de lieutenant-général des chasses de la varenne du Louvre ; il a dû vendre son hôtel particulier de la rue de Condé, à Paris. Pire, son honneur a été sali par un blâme qui le prive de ses droits civiques.
Pierre-Augustin adresse un clin d’oeil malicieux à son fidèle serviteur. « Pourquoi ne serais-je pas joyeux ? Me voici dans la situation de pouvoir à nouveau me réinventer ! Les épreuves de la vie ne doivent-elles pas nous obliger à jouer plusieurs rôles ? »
Il a pris le nom du fief dit « bos Marchais »
A 42 ans, Pierre-Augustin est galvanisé par le jeu de masques que son existence lui a fait vivre. Un jour inventeur de mécanismes de montre ou de pendule, l’autre, aventurier, tour à tour professeur de musique pour les filles du roi et écrivain de théâtre. Lui, fils d’horloger, n’a eu de cesse de vouloir devenir membre de la noblesse. Il y est parvenu en achetant une charge de secrétaire du roi. Puis, en tant que lieutenant-général des chasses, il a coiffé la perruque et l’habit et s’est attelé à résoudre des conflits aussi passionnants que des fâcheries causées par des détournements de perdreaux, des clôtures délabrées ou des moutons paissant l’herbe du voisin.
Ayant fait fortune dans le négoce, il pense, en homme éclairé, que « le commerce relie les peuples, apaise les oppositions, pacifie les hommes ». Jaloux de ses succès, ses ennemis lui reprochent son côté « coureur de dots ». Sa première femme, Madeleine, lui a apporté, il est vrai, mieux que de l’or. Elle lui a offert le nom d’un fief, qu’il a accolé à son patronyme dès ses 25 ans : Beaumarchais, élégante réécriture du banal bois Marchais, communément prononcé « bos Marchais ». ( Je reconnais l'accent du terroir ... )
Dès qu’il pénètre dans les appartements du roi, Pierre-Augustin est frappé par la fatigue qui marque les traits du monarque de 64 ans. Son dos est voûté, son regard, las. L’impopularité grandissante de Louis XV, autrefois le Bien-Aimé, a entamé sa légèreté, même si son maintien demeure royal. En cette fin de règne, Pierre-Augustin pense que le roi et lui ont un objectif commun : défendre leur honneur, mis à mal par des critiques incessantes pour le premier, et des décisions de justice infamantes pour le second.
« Monsieur de Beaumarchais, vous savez que je vous apprécie depuis que vous avez donné le goût de la musique à mes filles », lance le roi. Pierre-Augustin de Beaumarchais est presque ému de ce compliment. « Je sais dans quels ennuis vous êtes et je veux vous faire une proposition, poursuit- il. Beaucoup de personnes autour de moi se méfient de vous et de vos écrits. Mais j’ai décidé de vous faire confiance. » « Vous me voyez prêt à servir de nouveau Votre Majesté en tout ce qu’il lui plaira de m’ordonner », articule Beaumarchais. Le roi pointe sa canne vers un ouvrage posé sur une table : Mémoires secrets d’une femme publique. « Quel est ce livre ? » demande Beaumarchais, minaudant. Il devine qu’il s’agit d’un énième libelle, un court pamphlet, écrit depuis l’Angleterre contre madame du Barry. En succédant à madame de Pompadour dans le rôle de favorite du roi, elle est maintenant la cible de ces pamphlets hostiles. « Ce brûlot, voulez-vous dire ! s’indigne le roi. Nous ne sommes même pas parvenus à faire extrader d’Angleterre son auteur, ni à le faire enlever. »
Louis XV, accablé, s’affale sur son fauteuil. « En fait, j’en ai vu d’autres, mais je ne veux plus avoir à supporter les plaintes de Jeanne du Barry ! Son origine roturière et sa jeunesse agitée n’en finissent pas de susciter des pamphlets injurieux qui ternissent son honneur et le mien. Détruisez tous les exemplaires que son auteur s’apprête à répandre en Europe ! Si vous réussissez, j’annulerai votre blâme et vous recouvrerez votre charge. »
Pierre-Augustin jubile. De la perspective de voir ses droits rétablis, peut-être plus encore d’entrer au « secret du roi », nom donné à son service d’espionnage et de diplomatie parallèle. Au moment de s’incliner vers le souverain, touché par son désarroi, Beaumarchais lui murmure : « N’oubliez pas, sire, que si toute femme vaut un hommage, bien peu sont dignes d’un regret. »
Dès la première visite, Londres plaît à Pierre-Augustin de Beaumarchais. Là-bas, les écrits sont beaucoup plus libres qu’en France. On y respire la licence de l’esprit tel un parfum délicieux. L’auteur du libelle est un certain Charles Théveneau de Morande, un bandit qui avait déjà fait un séjour en prison pour vol de montres. ( Notre sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1950-theveneau-de-morande?highlight=morande ) Il vit du chantage qu’il exerce sur des personnalités fortunées, en faisant parvenir aux victimes une sélection de citations des ouvrages diffamatoires les concernant, assortie de la proposition de ne pas les publier, moyennant finances.
L’espion remplit sa mission avec habileté
Dans un petit bureau misérable, Beaumarchais entreprend l’intrigant autour de deux pintes d’alcool un peu tiède : « Je vous propose 20 000 livres sur la cassette royale, plus une rente viagère de 4 000 livres... » En prononçant ces mots, il voit une hésitation passer dans le regard de Charles Théveneau de Morande. « ... et aussi d’entrer à notre service. Nous avons besoin de gens comme vous », ajoute l’envoyé du roi. Quelques jours plus tard, les Mémoires secrets d’une femme publique sont brûlés dans un four à briques, près de l’église de Saint-Pancras, et le maître-chanteur est enrôlé dans le « secret du roi ».
De retour en France, sa mission accomplie, Beaumarchais apprend la mort de Louis XV, le 10 mai 1774. Le roi n’a pas eu le temps de lever le blâme ! Il ne lui reste plus qu’à se mettre au service du nouveau monarque, Louis XVI, dont la femme Marie-Antoinette est déjà la cible d’attaques sur sa stérilité supposée.
Louis XVI permettra à Pierre-Augustin de recouvrer ses droits après une mission que l’espion remplira avec la même habileté. Beaumarchais écrira Le Mariage de Figaro en 1777, la pièce de théâtre la plus subversive de l’époque et annonciatrice de la Révolution française.
http://www.leparisien.fr/week-end/histoire-beaumarchais-au-service-secret-de-sa-majeste-louis-xv-20-02-2018-7559190.php
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Merci Eléonore mais sait-on d’où Amélie de B-P sort ces dialogues royaux fort peu crédibles ?
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Je ne me pose pas la question , pas une fraction de seconde :
Louis XV : « En fait, j’en ai vu d’autres, mais je ne veux plus avoir à supporter les plaintes de Jeanne du Barry ! Son origine roturière et sa jeunesse agitée n’en finissent pas de susciter des pamphlets injurieux qui ternissent son honneur et le mien. »
Beaumarchais : « N’oubliez pas, sire, que si toute femme vaut un hommage, bien peu sont dignes d’un regret. »
Ils sortent tout droit de son imagination !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Nous évoquions cette aventure (et d'autres) ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1882-l-affaire-du-pamphlet-beaumarchais-louis-xvi#52898
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Ce doit être l’influence “Temps X” de son Bogdanov d’époux
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Loulou, Bogdanov ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Amélie de B-P a. Épousé un des deux Bogdanov en grande pompe à Chambord...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Nooon ???!!!
n
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Après la série consacrée à Giacomo Casanova, France Culture nous propose, cet été, de suivre les pas de ce touche à tout de génie qu'était : Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais.
C'est un autre auteur, Erik Orséna, qui est au micro pour nous raconter :
Beaumarchais ou l'aventure de la liberté
Auteur de pièces géniales, espion à Londres pour Louis XV puis Louis XVI, administrateur de la compagnie des eaux, armateur mais aussi marchand d’armes, Beaumarchais a eu une vie trépidante. Tout l’été, Erik Orsenna vous invite à découvrir l’ivresse de vivre de l’auteur du Mariage de Figaro.
L’existence de Beaumarchais est une ivresse de vivre. Une suite de folles journées.
Inventeur de l’« échappement à double virgule » dans les mécanismes horlogers, il devient « maître de musique » auprès des filles de Louis XV. Lieutenant général des chasses, administrateur de la Compagnie des eaux, il est aussi armateur et marchand d’armes.
Tout en étant espion à Londres pour Louis XV puis Louis XVI, il négocie le traité d’indépendance des États-Unis. Auteur de pièces tantôt géniales, tantôt très oubliables, il devient révolutionnaire malgré lui.
Parmi les nombreux paris fous qu’il lance, il y a celui-ci : établir un droit qui protège les auteurs. Et un autre pari, encore : éditer les œuvres complètes de Voltaire, tout juste disparu.
La colère du Roi, les tempêtes des tribunaux retentiront plus d’une fois. Et les femmes ? « En fait d’amour, vois-tu, trop n’est pas même assez. » nous répond Beaumarchais, par la voix de Figaro.
Premier épisode : Un jeune homme gâté et impatient
Le XVIIIe siècle s'ouvre le 1er septembre 1715, à la mort du Roi-Soleil. Un air de nouveau flotte dans l'air, et une passion se révèle : celle de comprendre. On s’enivre de sciences et de connaissances, Diderot ne va plus tarder à nous faire cadeau de L'Encyclopédie. Dans l'Europe entière, les Lumières s'allument...
C'est dans ce contexte que Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais voit le jour. Fils d'un horloger, il s'épanouit au sein d'une famille heureuse. L'argent ne manque pas chez les Caron, pourtant Beaumarchais ne reçoit pas la meilleure des éducations et se morfond dans une école à Alfort.
Inventif, obstiné et réactif, Beaumarchais est étranger au doute. Comme son père, il se tourne vers l'horlogerie et devient fournisseur de la famille royale. Mais cela ne lui suffit pas. Beaumarchais veut vivre à la cour de Versailles.
Et c'est grâce à la musique qu'il va y parvenir.
C'est ici (durée 29 mn) : Beaumarchais ou l'aventure de la liberté
C'est un autre auteur, Erik Orséna, qui est au micro pour nous raconter :
Beaumarchais ou l'aventure de la liberté
Auteur de pièces géniales, espion à Londres pour Louis XV puis Louis XVI, administrateur de la compagnie des eaux, armateur mais aussi marchand d’armes, Beaumarchais a eu une vie trépidante. Tout l’été, Erik Orsenna vous invite à découvrir l’ivresse de vivre de l’auteur du Mariage de Figaro.
L’existence de Beaumarchais est une ivresse de vivre. Une suite de folles journées.
Inventeur de l’« échappement à double virgule » dans les mécanismes horlogers, il devient « maître de musique » auprès des filles de Louis XV. Lieutenant général des chasses, administrateur de la Compagnie des eaux, il est aussi armateur et marchand d’armes.
Tout en étant espion à Londres pour Louis XV puis Louis XVI, il négocie le traité d’indépendance des États-Unis. Auteur de pièces tantôt géniales, tantôt très oubliables, il devient révolutionnaire malgré lui.
Parmi les nombreux paris fous qu’il lance, il y a celui-ci : établir un droit qui protège les auteurs. Et un autre pari, encore : éditer les œuvres complètes de Voltaire, tout juste disparu.
La colère du Roi, les tempêtes des tribunaux retentiront plus d’une fois. Et les femmes ? « En fait d’amour, vois-tu, trop n’est pas même assez. » nous répond Beaumarchais, par la voix de Figaro.
Premier épisode : Un jeune homme gâté et impatient
Le XVIIIe siècle s'ouvre le 1er septembre 1715, à la mort du Roi-Soleil. Un air de nouveau flotte dans l'air, et une passion se révèle : celle de comprendre. On s’enivre de sciences et de connaissances, Diderot ne va plus tarder à nous faire cadeau de L'Encyclopédie. Dans l'Europe entière, les Lumières s'allument...
C'est dans ce contexte que Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais voit le jour. Fils d'un horloger, il s'épanouit au sein d'une famille heureuse. L'argent ne manque pas chez les Caron, pourtant Beaumarchais ne reçoit pas la meilleure des éducations et se morfond dans une école à Alfort.
Inventif, obstiné et réactif, Beaumarchais est étranger au doute. Comme son père, il se tourne vers l'horlogerie et devient fournisseur de la famille royale. Mais cela ne lui suffit pas. Beaumarchais veut vivre à la cour de Versailles.
Et c'est grâce à la musique qu'il va y parvenir.
C'est ici (durée 29 mn) : Beaumarchais ou l'aventure de la liberté
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
La Nuit, pourrriez-vous m'indiquer à quelle heure est retransmise cette émission sur France Culture ? Merci d'avance.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Les frères Bogdanov étaient de beaux garçons. J'ignorais totalement la raison de ce changement physique. Heureusement, ils sont intelligents et sont restés indifférents aux petites médisances. Il faut dire, qu'ils n'avaient pas le choix.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Trianon a écrit:La Nuit, pourrriez-vous m'indiquer à quelle heure est retransmise cette émission sur France Culture ? Merci d'avance.
C'est indiqué en suivant le lien que j'ai inséré dans mon message : le samedi entre 12h et 12h30.
Mais grâce à ce lien, vous pourrez écouter cet épisode, et les suivants, quand bon vous semble sur votre ordinateur.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Très bien, merci beaucoup. Je n'y manquerai pas.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
La suite de cette série radiophonique est disponible à l'écoute sur le site de France Culture...
Beaumarchais, ou l'aventure de la liberté. Par Erik Orsena
Episode 2 : Un ami de la finance
Portrait de Beaumarchais (?)
Pastel attribué à Joseph Boze
Image : Vente Ferri Drouot (1998) - Pastellits.com
Présentation :
En faisant ses comptes, Beaumarchais s'aperçoit que ses finances battent de l'aile et son activité d'horloger ne se montre plus suffisante pour maintenir son train de vie. Il se lance alors dans une campagne au sein des hautes sphères financières du royaume, et se découvre des talents de banquier...
Lucidement, Beaumarchais considéra son âge (déjà 26 ans) et l'état de ses finances. Son mariage ne s'était pas montré aussi profitable qu'espéré. Son emploi d'officier de bouche lui rapportait des clopinettes. Le commerce des montres, même hors de prix, avait atteint ses limites. L'entièreté de sa famille vivait désormais à ses crochets et la diminution de son niveau de vie n'était pas une hypothèse envisageable...
Conclusion : il lui fallait de l'argent. Où le trouver ? La réponse était simple : chez les riches
Une nouvelle campagne commence, dans laquelle la séduction va devoir aborder d'autres territoires. Après les femmes plutôt jeunettes, faisons-nous aimer des hommes d'un âge qui leur permet d'avoir accumulé assez.
En un mot : à nous les vieux !
Beaumarchais décide d'investir les soirées mondaines de la cour. Il se découvre un nouveau talent, qui deviendra génie : écrire des pièces. Il joue tous les rôles : acteur, auteur et il joue de la musique. Il plaît, et cela lui attire les sympathies des puissants financiers de la cour.
L'horloger se fait la main, rode ses mécaniques, peaufine des personnages et s'exerce à les faire parler juste...
Le jeune Beaumarchais noue des relations dans les hautes sphères financières du royaume, et se découvre un talent de banquier.
C'est ici (durée 30 mn) : France Culture - Beaumarchais ou l'aventure de la liberté, épisode 2
Episode 3 : Un combattant perpétuel
La Comédie française
Antoine Meunier (1765-1808)
Dessin à la plume et lavis à l'encre de Chine, aquarelle
Image : Bibliothèque Nationale de France
Présentation :
Alors que tout semble lui sourire, les ennuis commencent pour le jeune Beaumarchais. Ses premiers tracas sont financiers et les pièces qu'il écrit ne rencontrent par le succès escompté. Beaumarchais n'abandonne pas le combat pour autant...
Trop fier et trop satisfait de ses réussites, Beaumarchais ne cesse de les afficher. Jusqu'alors, les dieux avaient pris plaisir à regarder grandir, séduire et s'enrichir cet horloger hissé jusqu'à la noblesse, cet homme aimé de la finance et adoré des femmes.
Soudain, vers 1766, on se sait pourquoi, la roue tourne pour Beaumarchais.
Tout commence lorsque Beaumarchais décide d'acheter 1000 hectares de forêt à un archevêque qui souhaite rénover son château. Mais Beaumarchais est juge au tribunal des chasses, et n'a pas le droit d'assurer une telle gestion. Il confie alors l'affaire à un prête-nom, un certain Lesueur. Ce dernier, à peine installé, se déclare chez lui.
On se demande comment notre héros, d'ordinaire si malin a-t-il pu se montrer si naïf. Ce coûteux épisode n'est que la première des vagues d'une toute autre violence qui ne vont maintenant plus cesser de déferler... Pour se reposer de ces bévues forestières, Beaumarchais s'est mis à écrire une pièce de théâtre et ne cesse de clamer qu'il prépare un chef-d’œuvre...
La censure ayant approuvé le texte, la Comédie Française commence les répétitions. Le grand soir arrive le 29 janvier 1767.
Malheureusement, Beaumarchais déchante vite malgré sa confiance en lui légendaire : dans la salle, ça baille, ça ricane et le public se met à huer...
C'est ici (durée environ 30 mn) : France Culture - Beaumarchais ou l'aventure de la liberté, épisode 3
Beaumarchais, ou l'aventure de la liberté. Par Erik Orsena
Episode 2 : Un ami de la finance
Portrait de Beaumarchais (?)
Pastel attribué à Joseph Boze
Image : Vente Ferri Drouot (1998) - Pastellits.com
Présentation :
En faisant ses comptes, Beaumarchais s'aperçoit que ses finances battent de l'aile et son activité d'horloger ne se montre plus suffisante pour maintenir son train de vie. Il se lance alors dans une campagne au sein des hautes sphères financières du royaume, et se découvre des talents de banquier...
Lucidement, Beaumarchais considéra son âge (déjà 26 ans) et l'état de ses finances. Son mariage ne s'était pas montré aussi profitable qu'espéré. Son emploi d'officier de bouche lui rapportait des clopinettes. Le commerce des montres, même hors de prix, avait atteint ses limites. L'entièreté de sa famille vivait désormais à ses crochets et la diminution de son niveau de vie n'était pas une hypothèse envisageable...
Conclusion : il lui fallait de l'argent. Où le trouver ? La réponse était simple : chez les riches
Une nouvelle campagne commence, dans laquelle la séduction va devoir aborder d'autres territoires. Après les femmes plutôt jeunettes, faisons-nous aimer des hommes d'un âge qui leur permet d'avoir accumulé assez.
En un mot : à nous les vieux !
Beaumarchais décide d'investir les soirées mondaines de la cour. Il se découvre un nouveau talent, qui deviendra génie : écrire des pièces. Il joue tous les rôles : acteur, auteur et il joue de la musique. Il plaît, et cela lui attire les sympathies des puissants financiers de la cour.
L'horloger se fait la main, rode ses mécaniques, peaufine des personnages et s'exerce à les faire parler juste...
Le jeune Beaumarchais noue des relations dans les hautes sphères financières du royaume, et se découvre un talent de banquier.
C'est ici (durée 30 mn) : France Culture - Beaumarchais ou l'aventure de la liberté, épisode 2
Episode 3 : Un combattant perpétuel
La Comédie française
Antoine Meunier (1765-1808)
Dessin à la plume et lavis à l'encre de Chine, aquarelle
Image : Bibliothèque Nationale de France
Présentation :
Alors que tout semble lui sourire, les ennuis commencent pour le jeune Beaumarchais. Ses premiers tracas sont financiers et les pièces qu'il écrit ne rencontrent par le succès escompté. Beaumarchais n'abandonne pas le combat pour autant...
Trop fier et trop satisfait de ses réussites, Beaumarchais ne cesse de les afficher. Jusqu'alors, les dieux avaient pris plaisir à regarder grandir, séduire et s'enrichir cet horloger hissé jusqu'à la noblesse, cet homme aimé de la finance et adoré des femmes.
Soudain, vers 1766, on se sait pourquoi, la roue tourne pour Beaumarchais.
Tout commence lorsque Beaumarchais décide d'acheter 1000 hectares de forêt à un archevêque qui souhaite rénover son château. Mais Beaumarchais est juge au tribunal des chasses, et n'a pas le droit d'assurer une telle gestion. Il confie alors l'affaire à un prête-nom, un certain Lesueur. Ce dernier, à peine installé, se déclare chez lui.
On se demande comment notre héros, d'ordinaire si malin a-t-il pu se montrer si naïf. Ce coûteux épisode n'est que la première des vagues d'une toute autre violence qui ne vont maintenant plus cesser de déferler... Pour se reposer de ces bévues forestières, Beaumarchais s'est mis à écrire une pièce de théâtre et ne cesse de clamer qu'il prépare un chef-d’œuvre...
La censure ayant approuvé le texte, la Comédie Française commence les répétitions. Le grand soir arrive le 29 janvier 1767.
Malheureusement, Beaumarchais déchante vite malgré sa confiance en lui légendaire : dans la salle, ça baille, ça ricane et le public se met à huer...
C'est ici (durée environ 30 mn) : France Culture - Beaumarchais ou l'aventure de la liberté, épisode 3
La nuit, la neige- Messages : 18132
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