Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
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Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Un portrait proposé prochainement en vente aux enchères, et qui me donne l'occasion de le présenter ici...
Le 14 décembre prochain, vente organisée par l'étude Tajan, Paris :
Jean-Martial FREDOU (Fontenay-Saint-Père 1710- Versailles 1795)
Portrait de la comtesse de Provence Marie-Joséphine de Savoie posant devant une sculpture représentant Louis XVIII en buste (pas encore Louis XVIII... : )
Huile sur toile/ Griffures et restaurations anciennes
Photo : Tajan
Photo Tajan
Le nettoyage de la toile (ou la resaturation) en bas à droite est amusant... :
Infos complémentaires de la maison de vente (extraits) :
On connaît un autre portrait de Marie-Joséphine de Savoie par Frédou, ovale, réduit au buste, de 1776, en collection particulière (reproduit dans Olivier Blanc, op. cit., Paris, 2006, p. 218) proche du nôtre, mais qui diffère par la robe bleue avec un grand nœud sur la poitrine.
Source : http://auction.tajan.com/pdf/2016/Ventes/1641.pdf
Nous présentions ce portrait, évoqué dans la note de la maison de vente, en page 2 de ce sujet :
* Source image : http://die-bourbonen-frankreichs.npage.de/galerie244925.html?pagination[galleries][244925]=0
Portrait que nous rapprochions également de cet autre, qui serait conservé quant à lui à la Cathédrale de Saint-Etienne :
Photo : Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine
Le 14 décembre prochain, vente organisée par l'étude Tajan, Paris :
Jean-Martial FREDOU (Fontenay-Saint-Père 1710- Versailles 1795)
Portrait de la comtesse de Provence Marie-Joséphine de Savoie posant devant une sculpture représentant Louis XVIII en buste (pas encore Louis XVIII... : )
Huile sur toile/ Griffures et restaurations anciennes
Photo : Tajan
Photo Tajan
Le nettoyage de la toile (ou la resaturation) en bas à droite est amusant... :
Infos complémentaires de la maison de vente (extraits) :
On connaît un autre portrait de Marie-Joséphine de Savoie par Frédou, ovale, réduit au buste, de 1776, en collection particulière (reproduit dans Olivier Blanc, op. cit., Paris, 2006, p. 218) proche du nôtre, mais qui diffère par la robe bleue avec un grand nœud sur la poitrine.
Source : http://auction.tajan.com/pdf/2016/Ventes/1641.pdf
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Nous présentions ce portrait, évoqué dans la note de la maison de vente, en page 2 de ce sujet :
* Source image : http://die-bourbonen-frankreichs.npage.de/galerie244925.html?pagination[galleries][244925]=0
Portrait que nous rapprochions également de cet autre, qui serait conservé quant à lui à la Cathédrale de Saint-Etienne :
Photo : Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 30 Nov 2016, 13:11, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
C'est en revoyant ces portraits que je constate que la comtesse de Provence a un point commun avec François Fillon ... : boudoi26
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La coiffure ou les nœuds sur la robe ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Portrait de la comtesse de Provence
Annoncé à l'occasion d'une prochaine ventes aux enchères "Souvenirs historiques", organisée par Azur Enchères Cannes-Pichon-Noudel Deniau, le 17 mai 2017 :
Ecole française du XVIIIe siècle
Portrait de Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence (1753-1810).
Huile sur toile, de forme ovale, conservée dans un encadrement ancien en bois doré, à décor sculpté d'une guirlande de fleurs feuillagées.
* Source et informations complémentaires : http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/souvenirs-historiques-ie_v89952.html
Ecole française du XVIIIe siècle
Portrait de Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence (1753-1810).
Huile sur toile, de forme ovale, conservée dans un encadrement ancien en bois doré, à décor sculpté d'une guirlande de fleurs feuillagées.
* Source et informations complémentaires : http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/souvenirs-historiques-ie_v89952.html
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Elle manque surtout de grâce... et d'élégance...
Pourquoi n'avoir pas porté un troisième gros nœud sur la tête?
Bien à vous.
Pourquoi n'avoir pas porté un troisième gros nœud sur la tête?
Elle n'était plus à ça près... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
On le serait à moins ! Quelle horreur ...
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Cette miniature est loin d'être gracieuse, mais enfin, elle illustre un lieu sans doute peu connu...
Annoncée en vente aux enchères Collections du Château de Malicorne - Souvenirs historiques du Maréchal Oudinot, organisée par la maison Artcurial, le 13 juin 2017 :
Le comte de Provence et Marie-Joséphine de Savoie dans le parc du château de Hartwell
Ecole française du XIXe siècle
Miniature sur fine toile, de forme ronde
Photo : Artcurial
Provenance : Cette miniature fut très certainement donnée par la Duchesse de Berry, à sa Dame d'honneur la Duchesse de Reggio. Aux actuelles propriétaires par héritage et descendance.
Commentaire : Hartwell House est situé en Angleterre et appartient à la famille Lee depuis 1650.
Sir Charles Lee prêtât le château, entre 1809 et 1814, au Comte de l'Isle-Jourdain, nom choisi par le Comte de Provence (futur Louis XVIII) pendant son exil en Grande-Bretagne afin qu'il y installe sa résidence officielle.
Sa femme Marie-Joséphine de Savoie, duchesse d'Angoulême, y mourut en 1810.
Extrait bio Wikipedia
Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit trois ans avant l'accession au trône de son mari.
Louis XVIII, dans ses mémoires, édités à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, libraires, raconte :
« Cette année 1810 devait (...) m'être défavorable. Elle (...) se termina par (...) la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield-Hall le 13 novembre 1810.
Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône.
Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné ». (...)
La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs.
La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues.
Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance.
C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère !
Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. »
Gosfield Hall dans le comté d'Essex, country house de George Nugent-Temple-Geville, 1er marquis de Buckingham (1753-1813) mis à disposition de « Louis XVIII » en 1807. Marie-Josephine de Savoie, y arriva de Mitau en 1808.
Elle mourut non pas à Gosfield Hall, mais à Hartwell House dans le Buckinghamshire, où la cour exilée se transporta en 1809.
Hartwell House, Buckinghamshire
Hartwell House, Buckinghamshire
Aujourd'hui, Hartwell House est un hôtel-Spa membre Relais & Châteaux : http://www.hartwell-house.com/
Hartwell House sur Wikipedia, et au sujet de la mort de la comtesse de Provence :
Entre 1809 et 1814, le propriétaire de l’époque, sir Charles Lee, laissa Hartwell House au comte de L'Isle – nom choisi par le comte de Provence (Louis XVIII) durant son exil – pour qu’il en fasse sa résidence officielle.
Selon le nombre de membres de la famille royale présents, l'entourage comptait entre 140 et 200 résidents. Pour les loger, les chambres sont divisées par des cloisons et de nouvelles fenêtres sont percées. Les domestiques établissent des magasins dans les communs et des jardins sur les toits.
Le 13 novembre 1810, la comtesse de Provence, née Marie-Joséphine de Savoie mourut à Hartwell House entouré des Bourbons et de membres de la noblesse française émigrés en Angleterre.
Son corps y reposa dans une chambre ardente pendant plusieurs jours et fut - après un service funèbre qui se déroula à Londres à la chapelle catholique française de King Street, Portman Square - provisoirement inhumé dans l'abbaye de Westminster d'où il fut en 1811 transporté à la cathédrale de Caliari en Sardaigne.
Et donc, depuis une récente énigme de notre rubrique "Jeu", j'en viens à :
La chapelle Saint-Lucifer, cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où repose, pour l'éternité, la comtesse de de Provence.
Portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, coiffée d'un diadème aux Armes de France.
Attribué à Marie-Eléonore Godefroid
Huile sur toile réentoilée. 98 x 81 cm
Photo Osenat
La cathédrale :
Par laquelle l'on accède à la crypte-sanctuaire des martyres :
Qui distribue, entre autres chapelles, celle dite de Saint-Lucifer, où se trouve le mausolée en marbre blanc de Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence :
L'article Wikipédia (en italien) : https://it.wikipedia.org/wiki/Santuario_dei_Martiri
Qui était San Lucifero (di Cagliari) : https://it.wikipedia.org/wiki/Lucifero_di_Cagliari
Annoncée en vente aux enchères Collections du Château de Malicorne - Souvenirs historiques du Maréchal Oudinot, organisée par la maison Artcurial, le 13 juin 2017 :
Le comte de Provence et Marie-Joséphine de Savoie dans le parc du château de Hartwell
Ecole française du XIXe siècle
Miniature sur fine toile, de forme ronde
Photo : Artcurial
Provenance : Cette miniature fut très certainement donnée par la Duchesse de Berry, à sa Dame d'honneur la Duchesse de Reggio. Aux actuelles propriétaires par héritage et descendance.
Commentaire : Hartwell House est situé en Angleterre et appartient à la famille Lee depuis 1650.
Sir Charles Lee prêtât le château, entre 1809 et 1814, au Comte de l'Isle-Jourdain, nom choisi par le Comte de Provence (futur Louis XVIII) pendant son exil en Grande-Bretagne afin qu'il y installe sa résidence officielle.
Sa femme Marie-Joséphine de Savoie, duchesse d'Angoulême, y mourut en 1810.
________
Extrait bio Wikipedia
Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit trois ans avant l'accession au trône de son mari.
Louis XVIII, dans ses mémoires, édités à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, libraires, raconte :
« Cette année 1810 devait (...) m'être défavorable. Elle (...) se termina par (...) la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield-Hall le 13 novembre 1810.
Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône.
Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné ». (...)
La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs.
La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues.
Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance.
C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère !
Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. »
Gosfield Hall dans le comté d'Essex, country house de George Nugent-Temple-Geville, 1er marquis de Buckingham (1753-1813) mis à disposition de « Louis XVIII » en 1807. Marie-Josephine de Savoie, y arriva de Mitau en 1808.
Elle mourut non pas à Gosfield Hall, mais à Hartwell House dans le Buckinghamshire, où la cour exilée se transporta en 1809.
Hartwell House, Buckinghamshire
Hartwell House, Buckinghamshire
Aujourd'hui, Hartwell House est un hôtel-Spa membre Relais & Châteaux : http://www.hartwell-house.com/
Hartwell House sur Wikipedia, et au sujet de la mort de la comtesse de Provence :
Entre 1809 et 1814, le propriétaire de l’époque, sir Charles Lee, laissa Hartwell House au comte de L'Isle – nom choisi par le comte de Provence (Louis XVIII) durant son exil – pour qu’il en fasse sa résidence officielle.
Selon le nombre de membres de la famille royale présents, l'entourage comptait entre 140 et 200 résidents. Pour les loger, les chambres sont divisées par des cloisons et de nouvelles fenêtres sont percées. Les domestiques établissent des magasins dans les communs et des jardins sur les toits.
Le 13 novembre 1810, la comtesse de Provence, née Marie-Joséphine de Savoie mourut à Hartwell House entouré des Bourbons et de membres de la noblesse française émigrés en Angleterre.
Son corps y reposa dans une chambre ardente pendant plusieurs jours et fut - après un service funèbre qui se déroula à Londres à la chapelle catholique française de King Street, Portman Square - provisoirement inhumé dans l'abbaye de Westminster d'où il fut en 1811 transporté à la cathédrale de Caliari en Sardaigne.
Et donc, depuis une récente énigme de notre rubrique "Jeu", j'en viens à :
La chapelle Saint-Lucifer, cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où repose, pour l'éternité, la comtesse de de Provence.
Portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, coiffée d'un diadème aux Armes de France.
Attribué à Marie-Eléonore Godefroid
Huile sur toile réentoilée. 98 x 81 cm
Photo Osenat
La cathédrale :
Par laquelle l'on accède à la crypte-sanctuaire des martyres :
Qui distribue, entre autres chapelles, celle dite de Saint-Lucifer, où se trouve le mausolée en marbre blanc de Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence :
L'article Wikipédia (en italien) : https://it.wikipedia.org/wiki/Santuario_dei_Martiri
Qui était San Lucifero (di Cagliari) : https://it.wikipedia.org/wiki/Lucifero_di_Cagliari
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit:
Cette miniature est loin d'être gracieuse
Ah dis donc ! c'est pourtant un pur ravissement comparé au portrait de Marie-Joséphine de Savoie attribué à Marie-Eléonore Godefroid que tu nous donnes un peu plus bas !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Disons que j'évoquais le savoir-faire de l'auteur.
La miniature n'est pas "belle", le trait est vraiment grossier, mais elle a une valeur patrimoniale intéressante.
Le portrait de Marie-Eléonore Godefroid est d'une toute autre facture, je le trouve très réussi.
Bon, le sujet, c'est autre chose, certes.
Toutes les femmes ne ressemblent pas à Romy Schneider, que veux-tu...
La comtesse de Provence n'est pas réputée pour avoir été une belle femme, et elle est âgée sur ce portrait-ci (peut-être son dernier portrait officiel, d'ailleurs).
La miniature n'est pas "belle", le trait est vraiment grossier, mais elle a une valeur patrimoniale intéressante.
Le portrait de Marie-Eléonore Godefroid est d'une toute autre facture, je le trouve très réussi.
Bon, le sujet, c'est autre chose, certes.
Toutes les femmes ne ressemblent pas à Romy Schneider, que veux-tu...
La comtesse de Provence n'est pas réputée pour avoir été une belle femme, et elle est âgée sur ce portrait-ci (peut-être son dernier portrait officiel, d'ailleurs).
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit:
Bon, le sujet, c'est autre chose, certes.
Voilà ! comme tu dis ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Mieux vaut faire envie que pitié, non ?
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Je ne reconnais pas du tout les traits de la comtesse de Provence dans ce portrait de Mme Godefroid... aussi n'était-elle jamais habillée en mode empire vers la fin de sa vie, toujours enveloppée de plusieurs couches à cause du climat épouvantable en Angleterre (habits qu'elle ne quittait plus, même la nuit), ressemblant à une boule difforme sur deux pattes.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La comtesse de Provence clabaudait auprès de la Cour de Turin ;;;
sur l'évident fiasco de la conjugalité de Marie-Antoinette et Louis XVI ...
... Marie-Antoinette, ayant reconnu la fausseté des agissements du comte et de la comtesse de Provence envers elle, les avait, par ricochet, pris de plus en plus en méfiance :
" Cette hostilité avérée de la reine pour la maison de Savoie et les princesses ses belles-soeurs, explique que le comte de Viry n'ait pas craint de rapporter les bruits qui circulaient dans certaines sociétés sur la dissipations, sur la légèreté de Marie-Antoinette, et sur ses rapports conjugaux avec Louis XVI. Il faut d'ailleurs reconnaître que l'état matrimonial du royal ménage devait être un sujet de graves préoccupations pour la Cour de Turin, puisque de sa solution ( ou pas ) dépendait le sort des filles et des petits-enfants du roi de Sardaigne. Sur cette question les dépêches du comte de Viry sont remplies de curieux renseignements qui, bien que souvent faux et erronés, n'en ont pas moins un certain intérêt historique, parce qu'ils proviennent sûrement de la comtesse de Provence ou de son entourage immédiat . "
sur l'évident fiasco de la conjugalité de Marie-Antoinette et Louis XVI ...
... Marie-Antoinette, ayant reconnu la fausseté des agissements du comte et de la comtesse de Provence envers elle, les avait, par ricochet, pris de plus en plus en méfiance :
" Cette hostilité avérée de la reine pour la maison de Savoie et les princesses ses belles-soeurs, explique que le comte de Viry n'ait pas craint de rapporter les bruits qui circulaient dans certaines sociétés sur la dissipations, sur la légèreté de Marie-Antoinette, et sur ses rapports conjugaux avec Louis XVI. Il faut d'ailleurs reconnaître que l'état matrimonial du royal ménage devait être un sujet de graves préoccupations pour la Cour de Turin, puisque de sa solution ( ou pas ) dépendait le sort des filles et des petits-enfants du roi de Sardaigne. Sur cette question les dépêches du comte de Viry sont remplies de curieux renseignements qui, bien que souvent faux et erronés, n'en ont pas moins un certain intérêt historique, parce qu'ils proviennent sûrement de la comtesse de Provence ou de son entourage immédiat . "
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Oui, c'est bien probable, pour corser le tout .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
C'est sûr !
La vie conjugale du couple Provence, c'était quelque chose tout de même...
La vie conjugale du couple Provence, c'était quelque chose tout de même...
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
On cherche toujours des cercles percés dans son journal intime
Gouverneur Morris- Messages : 11687
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Portraits de la comtesse de Provence
Réplique d'après l'original exposé au Salon de 1771 :
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
D'après François-Hubert Drouais
Après 1771
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
Par Gautier-Dagoty, Edouard ; anciennement attribué à Gautier-Dagoty, Jean-Baptiste-André
Huile sur toile, 1777
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Description du château de Versailles
Alors qu'il réalisait un ambitieux portrait d'apparat de la reine Marie-Antoinette, Gautier-Dagoty peignit la même année deux petits portraits de ses belles-soeurs, la comtesse de Provence et la comtesse d'Artois.
L'artiste a pu bénéficier de la proximité avec la reine pour obtenir cette commande caractéristique des portraits que la famille royale aimait commander sur sa cassette privée.
La comtesse de Provence, en robe rose, tient à la main un traité du bonheur et désigne de l'autre le buste de son époux. Leur bonheur conjugal est évoqué par deux colombes sculptées dans la boiserie derrière elle. Néanmoins, le couple n'eut jamais d'enfants.
Le portrait du père de la comtesse, Victor-Amédée III de Savoie, est accroché au mur, juste derrière le buste de son époux marquant ainsi nettement sa filiation.
Une harpe, une mandoline, une partition évoquent ses talents de musicienne tandis qu'une sphère armillaire marque son intérêt pour les sciences.
D'après un portrait d'Elisabeth Vigée Le Brun :
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
D'après Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1783
RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
D'après François-Hubert Drouais
Après 1771
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
Par Gautier-Dagoty, Edouard ; anciennement attribué à Gautier-Dagoty, Jean-Baptiste-André
Huile sur toile, 1777
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Description du château de Versailles
Alors qu'il réalisait un ambitieux portrait d'apparat de la reine Marie-Antoinette, Gautier-Dagoty peignit la même année deux petits portraits de ses belles-soeurs, la comtesse de Provence et la comtesse d'Artois.
L'artiste a pu bénéficier de la proximité avec la reine pour obtenir cette commande caractéristique des portraits que la famille royale aimait commander sur sa cassette privée.
La comtesse de Provence, en robe rose, tient à la main un traité du bonheur et désigne de l'autre le buste de son époux. Leur bonheur conjugal est évoqué par deux colombes sculptées dans la boiserie derrière elle. Néanmoins, le couple n'eut jamais d'enfants.
Le portrait du père de la comtesse, Victor-Amédée III de Savoie, est accroché au mur, juste derrière le buste de son époux marquant ainsi nettement sa filiation.
Une harpe, une mandoline, une partition évoquent ses talents de musicienne tandis qu'une sphère armillaire marque son intérêt pour les sciences.
D'après un portrait d'Elisabeth Vigée Le Brun :
Marie-Joséphine-Louise de Savoie, comtesse de Provence
D'après Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1783
RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Invité- Invité
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Les émissions de radio ou consacrée à la comtesse de Provence sont si rares, qu'il serait dommage de les passer sous silence.
Rares au point que celle-ci date de...1973 !
France Culture sélectionne ainsi d'anciennes émissions, pour les insomniaques, et diffusées dans le cadre des Nuits de France Culture.
Hier soir, il était question de : Portrait d'une reine de France - Marie-Joséphine de Savoie
Aux micros, l'historien et académicien René de La Croix, duc de Castries.
C'est ici (environ une demi-heure) : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/portrait-dune-reine-de-france-marie-josephine-de-savoie-reine
Le duc de Castries lève le voile, et évoque également la comtesse de Balbi, la Gourbillon, le duc d'Avaray...bref toute la clique !
Jeune j'avais l'air d'un cheval, aujourd'hui j'ai l'air d'une vielle rosse !
Extrait d'une lettre de Marie-Joséphine à Mme de Gourbillon
Puisque nous évoquions récemment la mort de la comtesse de Provence, j'ai appris en écoutant cette émission que Louis XVIII n'avait pas souhaité payer son enterrement.
Alors exilé en Angleterre, il a demandé au gouvernement anglais d'honorer les frais des funérailles de son épouse.
Quel sale type, décidément...
A pingre, pingre et demi, le gouvernement anglais, qui lui donnait une pension, a périodiquement retranché sur celle-ci de quoi rembourser les funérailles !
Rares au point que celle-ci date de...1973 !
France Culture sélectionne ainsi d'anciennes émissions, pour les insomniaques, et diffusées dans le cadre des Nuits de France Culture.
Hier soir, il était question de : Portrait d'une reine de France - Marie-Joséphine de Savoie
Aux micros, l'historien et académicien René de La Croix, duc de Castries.
C'est ici (environ une demi-heure) : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/portrait-dune-reine-de-france-marie-josephine-de-savoie-reine
La nuit, la neige a écrit:
La vie conjugale du couple Provence, c'était quelque chose tout de même...
Gouverneur Morris a écrit:On cherche toujours des cercles percés dans son journal intime
Le duc de Castries lève le voile, et évoque également la comtesse de Balbi, la Gourbillon, le duc d'Avaray...bref toute la clique !
Jeune j'avais l'air d'un cheval, aujourd'hui j'ai l'air d'une vielle rosse !
Extrait d'une lettre de Marie-Joséphine à Mme de Gourbillon
Puisque nous évoquions récemment la mort de la comtesse de Provence, j'ai appris en écoutant cette émission que Louis XVIII n'avait pas souhaité payer son enterrement.
Alors exilé en Angleterre, il a demandé au gouvernement anglais d'honorer les frais des funérailles de son épouse.
Quel sale type, décidément...
A pingre, pingre et demi, le gouvernement anglais, qui lui donnait une pension, a périodiquement retranché sur celle-ci de quoi rembourser les funérailles !
La nuit, la neige- Messages : 18054
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
La nuit, la neige a écrit:
C'est ici (environ une demi-heure) : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/portrait-dune-reine-de-france-marie-josephine-de-savoie-reine
Oh chic alors, merci !!!
La nuit, la neige a écrit:
Jeune j'avais l'air d'un cheval, aujourd'hui j'ai l'air d'une vielle rosse !
Extrait d'une lettre de Marie-Joséphine à Mme de Gourbillon
Réaliste avec ça !
La nuit, la neige a écrit:
Puisque nous évoquions récemment la mort de la comtesse de Provence, j'ai appris en écoutant cette émission que Louis XVIII n'avait pas souhaité payer son enterrement.
Alors exilé en Angleterre, il a demandé au gouvernement anglais d'honorer les frais des funérailles de son épouse.
Quel sale type, décidément...
Quel type sordide, même de sa part c'est à peine croyable . Il est atroce !!!
Il avait aussi peur des cercles percés que des trous dans sa ( ses ) bourse ( s ) .
Va donc, eh ! minable ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
... pendant quoi sa sœur Marie-Thérèse se ratatine, se rabougri et finit par mourir, à Gratz ...
Tristes destins vraiment !
Je viens d'écouter cette émission . Entre Louis XVIII qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer en abjection et l'autre-là, l'horrible Gourbillon, Marie-Joséphine avait tout pour virer à la neurasthénie puis la folie.
Tristes destins vraiment !
Je viens d'écouter cette émission . Entre Louis XVIII qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer en abjection et l'autre-là, l'horrible Gourbillon, Marie-Joséphine avait tout pour virer à la neurasthénie puis la folie.
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Mme de Sabran- Messages : 55279
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Joséphine de Savoie, comtesse de Provence
Bonjour à tous,
Je reviens sur certains points qui ont été abordés page 4 notamment la présentation de la miniature représentant Louis XVIII et sa femme à Hartwelll puis le portrait de Marie-Joséphine de Savoie par M-E Godefroy.
Pour le premier point je ne pense pas que cette femme représente l'épouse du prétendant mais plutôt sa nièce la duchesse d’Angoulême qui vivait aussi auprès du roi. Certes la miniature est de mauvaise qualité mais le peu qu'on distingue de cette femme représente une princesse apparemment encore jeune et surtout vêtue à la mode de son temps.
Or la femme de Louis XVIII vers 1808-1810 avait plus de cinquante ans, en très mauvaise santé et d'après les sources du temps vêtue en fonction de ses infirmités.
Pour le deuxième point, si le portrait de M-E Godefroy est censé représenter la comtesse de Provence il n'est absolument pas ressemblant.
Marie-Joséphine de Savoie à la fin de sa vie n'avait pas les rondeurs confortables de ce portrait car elle était malade depuis des années souffrant d'une maladie du foie due à son alcoolisme et d'une décalcification massive déformant et tordant son pauvre corps.
Donc ce portrait représente une comtesse de Provence idéalisée de rondeurs qu'elle n'avait pas et son visage plein et rond est aux antipodes d'une princesse prématurément vieillie par la maladie.
De plus je pense que ce portrait est postérieur à sa mort en 1810 et que Mme Godefroy n'a jamais vu les traits de celle que les émigrés et les monarchistes considéraient comme leur reine. Une reine en exil pleine de bizarreries comme nous le savons.
Je reviens sur certains points qui ont été abordés page 4 notamment la présentation de la miniature représentant Louis XVIII et sa femme à Hartwelll puis le portrait de Marie-Joséphine de Savoie par M-E Godefroy.
Pour le premier point je ne pense pas que cette femme représente l'épouse du prétendant mais plutôt sa nièce la duchesse d’Angoulême qui vivait aussi auprès du roi. Certes la miniature est de mauvaise qualité mais le peu qu'on distingue de cette femme représente une princesse apparemment encore jeune et surtout vêtue à la mode de son temps.
Or la femme de Louis XVIII vers 1808-1810 avait plus de cinquante ans, en très mauvaise santé et d'après les sources du temps vêtue en fonction de ses infirmités.
Pour le deuxième point, si le portrait de M-E Godefroy est censé représenter la comtesse de Provence il n'est absolument pas ressemblant.
Marie-Joséphine de Savoie à la fin de sa vie n'avait pas les rondeurs confortables de ce portrait car elle était malade depuis des années souffrant d'une maladie du foie due à son alcoolisme et d'une décalcification massive déformant et tordant son pauvre corps.
Donc ce portrait représente une comtesse de Provence idéalisée de rondeurs qu'elle n'avait pas et son visage plein et rond est aux antipodes d'une princesse prématurément vieillie par la maladie.
De plus je pense que ce portrait est postérieur à sa mort en 1810 et que Mme Godefroy n'a jamais vu les traits de celle que les émigrés et les monarchistes considéraient comme leur reine. Une reine en exil pleine de bizarreries comme nous le savons.
Dominique Poulin- Messages : 6932
Date d'inscription : 02/01/2014
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