Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)

Reinette a écrit: souvenir inoubliable ! Comme tout mon séjour en Normandie. Que j'avais aimé !!! :;\':;\':; :n,,;::::!!!: :;\':;\':;

... pour moi aussi !  smiley12 

Reinette a écrit:L'abbaye-aux-Dames est un souvenir inoubliable ! Comme tout mon séjour en Normandie. Que j'avais aimé !!! :;\':;\':; :n,,;::::!!!: :;\':;\':;
J'avais adoré découvrir la vie de ce cher Guillaume !   

Je voulais revoir la à défaut de maNormandie :4869:  ! Pour EvelynFarr, cette phrase reprend une chanson très célèbre.

Chère Reinette

Je crois connaître l'air de cette chanson – ma mère me la chantait quand j'étais toute petite pour m'aider à apprendre le français. 'Le beau ciel de ma Normandie, c'est le pays qui m'a donné le jour' ?? C'est tout ce que je retiens.

Mais oui, c'est bien cette chanson-là !  

.

Vous devrez la chanter avec moi, chère Eléonore, pour m'apprendre les mots que j'ai oubliés!!  

But I was much amused by their dress, which they meant should be entirely à l'angloise; for which purpose they had put on plain undress gowns with close ordinary black silk bonnets! I am sure they must have been quite confused when they saw the Queen and the Princesses with their Ladies who were all dressed with uncommon care, and very splendidly.

Il est vrai que ce qui était considéré être entièrement à l'anglaise pour les français de l'époque, ne l'était point pour les anglais.

Mme de Polignac et les autres voyageurs étrangers voulaient sans doute plaire à la cour d'Angleterre, et peut-être la Reine et sa suite voulaient faire de même en dénichant de leur vaste garderobe quelques vieilles robes à paniers somptueuses à la françoise
 :  

Je pensais plutôt à la reprise  de Gérard Blanchard !  :
Flûte, je ne peux pas poster de vidéos. Si quelqu'un sait comment faire avec une tablette, vous me sauverez.  

Voilà qui est fait ma chère Reinette !!!     

Ah merci ! J'adore !!! :;\':;\':; 

Reinette a écrit:Ah merci ! J'adore !!! :;\':;\':; 

Moi aussi!!!  :\\\\\\\\: :\\\\\\\\: 

Que Melchior de Polignac , ici portraituré par Elisabeth Vigée-Le Brun, ressemble à sa mère !  :n,,;::::!!!: 


Bien à vous.

Oui, c'est fou !   

Ils sont tous beaux dans cette famille, et Mme Vigée-Le Brun, un peintre hors-pair  

C'est vrai que ce portrait est particulièrement touchant.  boudoi30 

Je n'aime pas les crevettes.  : 

Moi j'en suis allergique !!!     

Aujourd'hui est le 265ème anniversaire de la naissance de notre petite Duchesse ! boudoi30

Bien à elle

Majesté, tu es notre maître à tous en matière de dates !!!

Heureux anniversaire donc au cher Martin de sa Georgine !!! : : :

Chers amis, 

Comme je l'ai exprimé à Eléonore dans mes derniers posts  sur Les lettres du correspondant secret..., voila donc tout l'intérêt des lettres du duc de Dorset à la duchesse de Devonshire démontré par cet extrait que vous ne connaissez peut être pas. Nous sommes en 1787 et Calonne a été  renvoyé. Le duc de Polignac vient de perdre sa charge de directeur général de la Poste aux chevaux que Calonne lui avait obtenu suite aux quelques mesures d'économie sur la dépense publique prises par Loménie de Brienne(tiens! cela me rappelle quelque chose! Décidément, les années passent mais nous n'avons pas changé! Je ferme la parenthèse que l'histoire me sert sur un plateau!) et vous laisse tout au plaisir de déguster cette anecdote:
   



Ainsi, s'il en était besoin, ce courrier nous confirme bien le refroidissement qui s'est établi entre la reine et son amie en raison de son soutien à Calonne mais aussi sans doute à cause du travail de sape de Mercy Argenteau et de son fidèle abbé de Vermont. Vous noterez la dernière consigne. Il s'agit bien là d'une information sensible à la fois concernant la duchesse qui pourrait en prendre ombrage si elle l'apprenait,  mais aussi  concernant la reine.

Sur ce, je remonte en selle. Amitiés. Roi-cavalerie

Ce migouri de français et d'anglais, sans aucune ponctuation, est tellement amusant à lire.

Le ton est tellement différent des lettres de M. X, le duc de Dorset parle de chose bien plus sérieuses que la jambe cassée d'Henriette .....

Très intéressant passage, merci

Cette lettre me scotche absolument . C'est la forme qui est amusante, mais le fond pas du tout .
The dear little Po, dans son petit coeur, la petite Po, she spent there poor little soul, adieu all hapiness ... Yolande, bringuebalée par les événements et la faveur, semble une petite chose fragile, à choyer, à protéger ...
Elle semble bien peu armée pour affronter le monde qui l'entoure et surtout les two devilish priests . It is également curieux comme formulation because Mercy is not exactement ce que we can call un priest !

Oui, j'en étais surpris aussi. Mais ne serait-ce pas plutôt Loménie ? Lui il l'est ... enfin officiellement !

Oui, j'y ai pensé aussi, l'adversaire de Calonne et qui le supplante ! boudoi32

Et pour quoi ? ... faire de la figuration, aux Finances ! boudoi29

Mea culpa mea maxima culpa ma chère Eléonore. Ma plume a fourché. Je voulais bien évidemment écrire Loménie de Brienne ( qui était prêtre même s'il était athée comme le roi le disait si bien lorsqu'il a été question de lui donner l'archevêché de Paris) au lieu de Mercy. Pour ma part, je comprends assez bien le passage à vide que traverse notre duchesse. Remettons nous dans le contexte. La lettre est datée du 27 juillet 1787. Calonne, le protégé de la coterie, est parti en exil courant avril, Loménie et son âme damnée Vermond que  la duchesse abhorre sont "aux manettes", Vaudreuil ruiné s'apprête à partir en Italie pour quelques mois après avoir confié ses intérêts au duc de Polignac. Et surtout, la duchesse se rend compte que la reine ne lui accorde plus la même confiance qu'auparavant même si elle l'a accueilli à bras ouverts à son retour d'Angleterre et lui a fait rafraichir son appartement de fonction. Besenval recoupe tout a fait la lettre de l'ambassadeur lorsqu'il écrit à ce propos : "    Elle détestait l’archevêque de Sens et l’abbé de Vermont; il n’y avait rien que ses deux hommes n’eussent employé pour la détruire dans l’esprit de la Reine, sans pouvoir en venir à bout. Cependant ils étaient parvenus à ce que cette princesse se bornât aux attentions et aux témoignages d’amitié sincère et constante, mais qu’elle ne lui parlât de rien, ni ne la consultât plus sur aucune affaire. Manière d’être qui, d’après une confiance sans bornes et l’intimité dans laquelle ces deux amies avaient vécu jusque là, jetait nécessairement entre elles, si ce n’est du froid, du moins une réserve gênante de part et d’autre." 
Ainsi le duc de Dorset a bien su saisir à ce moment l'état d'esprit de notre duchesse et n'a pas manqué de transmettre à la duchesse de Devonshire cette information extrêmement sensible sur l'état de la cour de France. Comme quoi, ses trop nombreux séjours à Versailles n'étaient pas si inutiles que le pensait son chargé d'affaires! Bravo Dorset! voilà un scoop qui a du fortement intéresser les amis de Géorgina si, du moins, il leur est parvenu.

Serviteur dévoué. Roi-cavalerie

Vraiment passionnant !