Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)

Roi-cavalerie a écrit:
Il faut donc prendre un peu de recul  et je vous suis bien  la dessus mais je pense également que la duchesse de Polignac a été si souvent attaquée par ceux qui n'avaient pas eu sa chance de plaire à la reine qu'il convient peut être d'examiner  attentivement et en toute indépendance d'esprit la crédibilité des attaques qui la concernent et surtout comprendre le logiciel de fonctionnement de cette époque en général et  celui du milieu de la cour en particulier.

Roi-cavalerie a écrit: Il faut donc prendre un peu de recul  et je vous suis bien  la dessus mais je pense également que la duchesse de Polignac a été si souvent attaquée par ceux qui n'avaient pas eu sa chance de plaire à la reine qu'il convient peut être d'examiner  attentivement et en toute indépendance d'esprit la crédibilité des attaques qui la concernent et surtout comprendre le logiciel de fonctionnement de cette époque en général et  celui du milieu de la cour en particulier.  Elle n'a certainement pas été exempte de fautes dans sa conduite personnelle et dans la gestion de sa charge mais on s'est acharné pour des motifs divers et bien souvent peu recommandables à les grossir aux yeux de l'opinion publique.

Mme de Sabran a écrit: ;

...  notre petite duchesse de Polignac,  la pauvre, elle si inoffensive !

Que l'on me cite une personne, une seule, à laquelle Mme de Polignac ait nui .

Mme de Sabran a écrit:

Roi-cavalerie a écrit: Il faut donc prendre un peu de recul  et je vous suis bien  la dessus mais je pense également que la duchesse de Polignac a été si souvent attaquée par ceux qui n'avaient pas eu sa chance de plaire à la reine qu'il convient peut être d'examiner  attentivement et en toute indépendance d'esprit la crédibilité des attaques qui la concernent et surtout comprendre le logiciel de fonctionnement de cette époque en général et  celui du milieu de la cour en particulier.  Elle n'a certainement pas été exempte de fautes dans sa conduite personnelle et dans la gestion de sa charge mais on s'est acharné pour des motifs divers et bien souvent peu recommandables à les grossir aux yeux de l'opinion publique.

... le motif principal de la Cour étant la jalousie la plus basique, et celui des révolutionnaires tout simplement de nuire à Marie-Antoinette, c'est à dire perdre la reine, en lui inventant une âme damnée : la duchesse  .

.

Reinette a écrit:Oui je pense aussi que la pauvre madame de Polignac avait énormément donné à Marie-Antoinette : elle n'avait pour ainsi dire plus de vie à elle mais devait la consacrer entièrement  à la reine, au roi et aux enfants royaux. Ce devait être un asservissement insupportable, convenons-en. De l'esclavage dans une cage dorée...

Trianon a écrit:
Il vous manque un peu de coeur, Reinette. Essayez seulement de vous mettre à la place d'une personne (et je ne dis pas Reine) à la recherche d'un peu d'affection, juste un peu d'affection, de gaîté dans un environnement hostile. Qualités que l'amie de Marie-Antoinette possédait naturellement. De plus, il me semble n'avoir jamais entendu dire que Yolande de Polignac ait été étouffée par le trop plein d'amour de la Reine. De là à rajouter : "de l'esclavage dans une cage dorée" pour Mme de Polignac.   Pardonnez-moi, mais je ne vous comprends pas du tout. Vous êtes bien loin de la réalité. Cela m'étonne de vous qui connaissez si bien Marie-Antoinette. Mais, ce Forum est ouvert à toute opinion et je respecte la vôtre.

Comte d'Hézècques a écrit:
Je ne pense pas qu'il manque du :c^ùù!!: à Reinette chère Trianon.
Elle essaie tout comme moi de comprendre comment cela se fait que la duchesse, ayant bénéficié de tant de largesses du roi et de la reine, des largesses qu'elle n'avait jamais demandées ni souhaitées (contrairement à quelques personnes dans son entourage), pouvait effectivement se permettre de garder une certaine liberté dans la cage dorée dans laquelle elle se trouvait malgré elle, sans s'attirer le courroux du roi ou trop de mécontentement de la part de la reine.
Il faut se dire aussi que cette notion d'amitié féminine et quelque peu rousseauiste à la Cour était toute nouvelle... jamais reine de France auparavant n'avait d'amies de cœur de ce genre. Elle avait des courtisans qu'elle voyait dans son intérieur. Un roi et une reine n'avaient simplement pas d'amis, car ils se devaient entièrement au public. Les rois, au moins, pouvaient encore s'y dérober un peu en prenant une maîtresse boudoi29
Marie-Antoinette, élevée dans la simplicité des liens affectifs et spontanés à Vienne, ne pouvait pas se contenter de cette solitude des hauteurs royales, instaurée et voulue par le frère de son arrière-grand-père, le siècle précédent.
Voilà qui était une source de frustration pour les autres courtisans qui se sentaient exclus, ce qui explique les propos un peu malveillants d'un comte de La Marck entre autres.

Christoph Willibald Ritter von Gluck a écrit:

......................   " Le sort nous fait périr ensemble,
......................     N'en accuse point la rigueur.
......................     La mort même est une faveur,
......................     Puisque le tombeau nous rassemble ! "

.

Mme de Sabran a écrit:
Allez zou, sortons les violons (  :  )

Trianon a écrit:Reinette, je vous trouve un peu dure avec la Reine.
Oui, il est fort possible que Marie-Antoinette aie été un peu "possessive" avec Yolande de Polignac.

Lucius a écrit:Connaissant l'indolence de la comtesse, j'ai peine à croire qu'elle ait accepté.