Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
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Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Ah, pardon ! :
Oui, j’ai aimé !
- Tout d’abord parce que l’histoire de la Seconde guerre mondiale m’intéresse, et également l’histoire de l’espionnage durant cette période.
- Le film évoque aussi ce qu’est la terrible « raison d’état » des services secrets, et les sacrifices de nombreuses vies pour en sauver des milliers d’autres.
C’est un thème qui a notamment été abordé dans ce beau livre que je recommande aussi :
La princesse oubliée
De Laurent Joffrin
Une adaptation romancée de l’action méconnue de Noor Inayat Khan.
Premier agent féminin à être envoyé en France comme opérateur radio, elle rejoignit le réseau PHONO2 d’Henri Garry en juin 1943.
Pendant ses quatre mois d’activité dans la région parisienne, elle maintint le contact radiotélégraphique avec Londres, l’informant sur les terrains de parachutage et sur les réseaux. Elle réussit à transmettre vingt messages, malgré l’environnement particulièrement dangereux dû à l’effondrement général du réseau Prosper et aux moyens de détection radiogoniométriques que l’ennemi concentra sur son émetteur.
Mais elle fut finalement trahie, arrêtée, emprisonnée, reprise deux fois à l’occasion de tentatives d’évasion, déportée, maintenue à l’isolement et enchaînée pendant neuf mois à Pforzheim et exécutée à Dachau, sans avoir jamais parlé ni coopéré avec l’ennemi.
Extrait de Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Noor_Inayat_Khan
- Enfin l’histoire de ce génie caractériel, homosexuel, qui devra aussi résister tant bien que mal aux persécutions de son temps (pas si lointain !!) est émouvante.
Pour la petite histoire (vraie fausse rumeur), il a été dit que le célèbre logo d’Apple faisait référence à son « suicide » : Alan Turing aurait croqué une pomme piquée à l’arsenic.
Une sorte d’hommage à ce précurseur de l’informatique et des machines qui « pensent ».
- Et pour finir, je dois dire que les acteurs principaux s’en sortent très bien.
Benedict Cumberbatch, que je ne connaissais pas, si ce n’est lorsque nous l’avions évoqué dans notre sujet « Qui est sexy » (et je ne le trouve toujours pas sexy. Du tout ! : ) réalise une bonne prestation d’acteur.
Keira Knightley (que je supporte d’habitude très difficilement) est également convaincante.
Donc oui, si ces thèmes vous intéressent : je vous conseille d’aller voir ce film !
Oui, j’ai aimé !
- Tout d’abord parce que l’histoire de la Seconde guerre mondiale m’intéresse, et également l’histoire de l’espionnage durant cette période.
- Le film évoque aussi ce qu’est la terrible « raison d’état » des services secrets, et les sacrifices de nombreuses vies pour en sauver des milliers d’autres.
C’est un thème qui a notamment été abordé dans ce beau livre que je recommande aussi :
La princesse oubliée
De Laurent Joffrin
Une adaptation romancée de l’action méconnue de Noor Inayat Khan.
Premier agent féminin à être envoyé en France comme opérateur radio, elle rejoignit le réseau PHONO2 d’Henri Garry en juin 1943.
Pendant ses quatre mois d’activité dans la région parisienne, elle maintint le contact radiotélégraphique avec Londres, l’informant sur les terrains de parachutage et sur les réseaux. Elle réussit à transmettre vingt messages, malgré l’environnement particulièrement dangereux dû à l’effondrement général du réseau Prosper et aux moyens de détection radiogoniométriques que l’ennemi concentra sur son émetteur.
Mais elle fut finalement trahie, arrêtée, emprisonnée, reprise deux fois à l’occasion de tentatives d’évasion, déportée, maintenue à l’isolement et enchaînée pendant neuf mois à Pforzheim et exécutée à Dachau, sans avoir jamais parlé ni coopéré avec l’ennemi.
Extrait de Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Noor_Inayat_Khan
- Enfin l’histoire de ce génie caractériel, homosexuel, qui devra aussi résister tant bien que mal aux persécutions de son temps (pas si lointain !!) est émouvante.
Pour la petite histoire (vraie fausse rumeur), il a été dit que le célèbre logo d’Apple faisait référence à son « suicide » : Alan Turing aurait croqué une pomme piquée à l’arsenic.
Une sorte d’hommage à ce précurseur de l’informatique et des machines qui « pensent ».
- Et pour finir, je dois dire que les acteurs principaux s’en sortent très bien.
Benedict Cumberbatch, que je ne connaissais pas, si ce n’est lorsque nous l’avions évoqué dans notre sujet « Qui est sexy » (et je ne le trouve toujours pas sexy. Du tout ! : ) réalise une bonne prestation d’acteur.
Keira Knightley (que je supporte d’habitude très difficilement) est également convaincante.
Donc oui, si ces thèmes vous intéressent : je vous conseille d’aller voir ce film !
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 18 Fév 2015, 09:36, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Merci pour ton avis construit, intéressant, et entrainant!
C'est la meilleure critique que j'en lis et tu m'enthousiasmes fort ! :\\\\\\\\:
J'aimerais que ce ne soit pas faux, car cet hommage serait très beau !
Bien à vous.
C'est la meilleure critique que j'en lis et tu m'enthousiasmes fort ! :\\\\\\\\:
La nuit, la neige a écrit:
Pour la petite histoire (vraie fausse rumeur), il a été dit que le célèbre logo d’Apple faisait référence à son « suicide » : Alan Turing aurait croqué une pomme piquée à l’arsenic.
Une sorte d’hommage à ce précurseur de l’informatique et des machines qui « pensent ».
J'aimerais que ce ne soit pas faux, car cet hommage serait très beau !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Majesté a écrit:
J'aimerais que ce ne soit pas faux, car cet hommage serait très beau !
.
C'est ce que j'ai lu ou entendu aussi, mais je ne sais plus où .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Vous pouvez notamment lire cet article : http://tatoufaux.com/?Le-logo-d-Apple-est-un-hommage-a
J’en profite pour rectifier ce que j’ai dit plus haut : l’empoisonnement n’était pas à l’arsenic, mais au cyanure.
J’en profite pour rectifier ce que j’ai dit plus haut : l’empoisonnement n’était pas à l’arsenic, mais au cyanure.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
LNLN a écrit:J’en profite pour rectifier ce que j’ai dit plus haut : l’empoisonnement n’était pas à l’arsenic, mais au cyanure.
Plus rapide il est vrai.
Le film est remarquable (paraît-il).
La légende est belle et je ne regarderais plus jamais le logo d'apple de la même façon.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
j'ai regardé hier sur une chaine cablée HISTOIRE - un documentaire sur ce sujet en invoquant le travail de l'équipe mais sans détaillé la vie de chacun.
Sur ces chaines spécialisées il y a actuellement beaucoup de documentaire sur l'époque de VICHY et l'attitude du gouvernement au moment des rafles et des camps de concentration dans le sud de la France.
MARIE ANTOINETTE
Sur ces chaines spécialisées il y a actuellement beaucoup de documentaire sur l'époque de VICHY et l'attitude du gouvernement au moment des rafles et des camps de concentration dans le sud de la France.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Les guerres ne me passionnent pas, mais on oublie certains personnages comme Paul Raynaud qui fût contre l'armistice de 1940 et bien sur Chamberlain qui déclara la guerre contre l'Allemagne en 1939.
Mais, il y en eût d'autres et pas seulement le Général de Gaulle qui a malgré tout ma grande admiration.
C'est vrai Marie-Antoinette, on trouve sur la chaîne Histoire, des documentaires fort intéressants, dommage que ce soit souvent sur la guerre.
Mais, je viens de voir hier dimanche par le plus grand des hasards : La Mort de Marie-Antoinette. Il y avaient de TRES BONS ACTEURS dont certains de la Comédie Française (comme l'actrice interprétant la Reine, un peu trop âgée selon moi), pardonnez-moi je ne me rappelle que du talentueux Jean Rochefort qui jouait le rôle de l'avocat Chauveau-Lagarde. :\\\\\\\\: Ah oui, il y avait aussi Michel Bouquet jouant Robespierre. :\\\\\\\\:
Ce qui me frappe, c'est le jeu des acteurs et leurs voix si particulières dans les séries historiques (en noir et blanc) de André Castelot. :n,,;::::!!!:
Mais, il y en eût d'autres et pas seulement le Général de Gaulle qui a malgré tout ma grande admiration.
C'est vrai Marie-Antoinette, on trouve sur la chaîne Histoire, des documentaires fort intéressants, dommage que ce soit souvent sur la guerre.
Mais, je viens de voir hier dimanche par le plus grand des hasards : La Mort de Marie-Antoinette. Il y avaient de TRES BONS ACTEURS dont certains de la Comédie Française (comme l'actrice interprétant la Reine, un peu trop âgée selon moi), pardonnez-moi je ne me rappelle que du talentueux Jean Rochefort qui jouait le rôle de l'avocat Chauveau-Lagarde. :\\\\\\\\: Ah oui, il y avait aussi Michel Bouquet jouant Robespierre. :\\\\\\\\:
Ce qui me frappe, c'est le jeu des acteurs et leurs voix si particulières dans les séries historiques (en noir et blanc) de André Castelot. :n,,;::::!!!:
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
La bande-annonce ne m'a pas du tout emballée... En plus Rogue en Louis XIV, ça ne passe pas. :
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Franchement, j'ai failli y aller hier, ou aujourd'hui... mais au moment de partir, j'ai trouvé autre chose à faire... je semble avoir été bien inspiré alors...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
CLIOXVIII a écrit:Vu aujourd'hui "Les jardins du roi" : mâchoires endolories par les bâillements....
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
L'émission de Franck Ferrand, Au Cœur de l'Histoire sur Europe1 , qui est consacrée cette semaine aux mystères royaux (lundi : le fils de Philippe II d’Espagne, Don Carlos , a-t-il été assassiné? ; aujourd'hui: Mayerling ...le mystère était donc plutôt impérial ) , aura pour sujet la mort de Louis XVII , en ce 21 janvier, jour de la mort de son père...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Je l'ai écoutée. Quel taré ce Don Carlos !! :Majesté a écrit:L'émission de Franck Ferrand, Au Cœur de l'Histoire sur Europe1 , qui est consacrée cette semaine aux mystères royaux (lundi : le fils de Philippe II d’Espagne, Don Carlos)
Majesté a écrit:aura pour sujet la mort de Louis XVII...
Encore ??!!
Bon. Merci...
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
J'oubliais juste les mystères autour des complots qui auraient préparé l'assassinat d'Henri IV ... àè-è\':Majesté a écrit:(lundi : le fils de Philippe II d’Espagne, Don Carlos , a-t-il été assassiné? ; aujourd'hui: Mayerling ...le mystère était donc plutôt impérial )
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Pour Mayerling, des papiers de Marie Vetsera ont été retrouvés il y a quelques mois. Elle y parle de sa fin.
pilayrou- Messages : 672
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Le mystère de Mayerling
C'est en effet ce que j'ai entendu hier...
Selon Franck Ferrand, Marie Vetsera serait donc ou la demi-sœur de l'Archiduc Rodolphe...ou sa fille. On comprendrait mieux que François-Joseph se soit opposé à leur mariage !
Bien à vous.
Selon Franck Ferrand, Marie Vetsera serait donc ou la demi-sœur de l'Archiduc Rodolphe...ou sa fille. On comprendrait mieux que François-Joseph se soit opposé à leur mariage !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Je viens de scinder, car Mayerling nous éloigne fort de Louis XVII ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Elle pourrait en effet très bien être sa soeur, mais pas sa fille : ils ont trop peu d'années d'écart . C'est just.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
C'est que Marie Vetsera est née le 19 mars 1871... époque à laquelle sa mère, Hélène Baltazzi, baronne Vetsera fut simultanément la maîtresse de François-Joseph ... et l'initiatrice aux plaisirs de la chair de l'archiduc Rodolphe né le 21 août 1858 à l'instar de Cateau la Borgnesse pour Louis XIV...
Il semble donc que cette théorie tienne la route... àè-è\':
Bien à vous.
Il semble donc que cette théorie tienne la route... àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Eh bien, nous voilà propres !!! àè-è\':
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Bon ! :::!!!ùùù^^^^: Assez de vos élucubrations ! :::!!!ùùù^^^^:
A cet effet, petit résumé ... (Merci Wiki)
Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, dans son pavillon de chasse de Mayerling
Héritier des trônes d'Autriche, de Hongrie et de Bohême, Rodolphe de Habsbourg-Lorraine, tant dans sa vie publique que privée, multiplie les « incartades ».
Ce comportement jugé pusillanime lui vaut de fréquentes et violentes querelles avec son père.
Marie Vetsera, fille du baron Albin Vetsera, administrateur des biens du sultan de Constantinople et d'Hélène Baltazzi (ou Baltatsi), est née le 19 mars 1871 à Vienne. Les frères d'Hélène Vetsera sont des familiers de la Cour, puisqu'ils montent à cheval en compagnie de l'impératrice Élisabeth surnommée par sa famille Sissi. Marie rencontre l'archiduc probablement à l'automne 1888 par l'intermédiaire d'une cousine morganatique de l'archiduc Marie von Wallersee-Larisch.
Mayerling est un pavillon dépendant du monastère cistercien d'Heiligenkreuz ; construit autour du xive siècle, il est saccagé par les Turcs puis reconstruit. Il est ensuite sécularisé et abandonné.
Le pavillon est acquis en 1887 par l'archiduc, qui le transforme en pavillon de chasse, tout en conservant la chapelle. Il se compose alors d'une grande bâtisse trapue, rectangulaire, à un étage ainsi qu'une aile basse destinée au logement du personnel de service, un chenil, des écuries, des communs. L'ensemble sera presque totalement rasé après le drame et remplacé par un monastère de carmélites.
Le 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, héritier de la couronne impériale d'Autriche-Hongrie, fils de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, et de l'impératrice Élisabeth, est retrouvé mort à Mayerling. Selon la version officielle, c'est l'un des familiers de Rodolphe, le valet Loschek, qui découvre les corps de Rodolphe et de sa maîtresse, Marie Vetsera, allongés côte à côte sur un lit (la position exacte des corps sera vite l'objet de versions contradictoires) ; quelques heures plus tard, la nouvelle parviendra à la Hofburg. François-Joseph fait l'impossible pour tenter de cacher la présence de Marie Vetsera aux côtés de son fils. Et la thèse officielle parle de « crise cardiaque » ou d'« apoplexie » . Ce qui fait rire tout Vienne, d'autant plus qu'Élisabeth répand autour d'elle la thèse de l'empoisonnement. Faute d'étude sérieuse de la scène du crime, faute de l'habituel rapport de police en cas de crimes, si laconique et imprécis soit-il, et faute de rapports d'autopsies concluants (plusieurs rapports tardifs et contradictoires), les criminologues en sont, encore aujourd'hui, réduits aux hypothèses et jusqu'à maintenant, le mystère reste entier.
Cette version des amants maudits fut, pendant des décennies, la version officielle du drame, propagée par l'entourage de la famille impériale.
Prématurément vieilli par la syphilis, atteint de troubles nerveux (psychose maniaco-dépressive?), aggravés par l'impossibilité de divorcer et sa stérilité (due sans doute à une gonococcie), Rodolphe songeait, de plus en plus souvent, au suicide. Craignant de ne pouvoir y arriver seul, il aurait convaincu Marie Vetsera de l'accompagner dans la mort. Il la tue d'un coup de pistolet avant de se tirer lui-même une balle dans la tête.
Pour préserver l'image de la dynastie, l'empereur et roi François-Joseph fera l'impossible pour obtenir du pape Léon XIII que son fils soit inhumé chrétiennement dans la crypte impériale du couvent des Capucins (envoi après le télégramme diplomatique officiel d'un autre télégramme codé dans lequel l'empereur annonce que son fils a été tué), et non à l'écart comme l'Église l'impose à l'époque à tous les suicidés (la rumeur du suicide se propagera cependant jusqu'à Rome où le cardinal Rampolla, secrétaire d'État de Léon XIII, tentera sur ce fondement de s'opposer aux obsèques religieuses de l'archiduc). De même, François-Joseph tentera-t-il de cacher les circonstances exactes du décès (notamment la présence de Marie Vetsera). Ces dissimulations vont vite alimenter les rumeurs sur l'hypothèse d'un double meurtre politique, passionnel ou même crapuleux.
Dès les premiers jours, l'hypothèse se fait jour selon laquelle le drame participe d'un double meurtre commis par des services secrets.
Cette version a été longtemps regardée avec suspicion, dans la mesure où elle était contredite par les annonces officielles de la Cour impériale. Dès les premiers jours, cependant, plusieurs éléments venaient jeter le doute sur la réalité d'un double suicide et accréditaient l'hypothèse d'un assassinat :
1- Plusieurs témoins ont en effet attesté que :
2- D'autres éléments confortent cette thèse :
Selon elle, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, complot qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe aurait été informé de certains éléments relatifs à ce complot et aurait été assassiné, afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. L'impératrice Zita ne fournit aucun élément permettant d'identifier ces instigateurs1.
Une autre version, émanant d'on ne sait où exactement, affirme que le commanditaire de l'assassinat aurait été le chancelier allemand Bismarck, inquiet de la francophilie de Rodolphe : l'archiduc, haïssant le pangermanisme, projetait, une fois monté sur le trône, de détacher l'Autriche-Hongrie de l'Allemagne et de la lier à la France.
D'autres hypothèses font état d'un complot fomenté par les milieux liés à la hiérarchie catholique qui aurait supprimé l'archiduc au motif que, lié à des milieux fréquentant le radicalisme français, il aurait souhaité instaurer en Autriche une législation réfrénant davantage les privilèges de l'Église catholique.
D'autres hypothèses plus ou moins fantaisistes évoquent une dispute entre les deux amants expliquant que Rodolphe soit mort cinq heures plus tard que sa maitresse, s'étant suicidé après l'avoir tuée ; un assassinat perpétré par la femme de Rodolphe, Stéphanie de Belgique, lassée de ses adultères ; une mascarade pour masquer l'exil des deux amants à Corfou, Rodolphe n’ayant pu divorcer de Stéphanie, etc.2.
Dans Les entretiens de l’Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au Cap Martin. En réalité, l'empereur François Joseph aurait eu une explication très vive avec son fils au sujet de Mlle Vetsera, il le menaça même de le déshériter s'il ne rompait pas aussitôt cette liaison. L'empereur s'exprima sur un ton tellement violent, que l'archiduc effrayé, finit par consentir à congédier sa maitresse. Il demanda cependant l'autorisation de la revoir une dernière fois. L'empereur accepta. Le soir venu, il raconta à sa maîtresse la dispute qu'il avait eue avec son père, l'empereur, et expliqua donc à Marie Vetsera qu'il devait consentir sous la menace d'être déshérité. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. Ce fut alors une scène affreuse de désespoir et de tendresse. Ils se répétaient : « Nous ne pouvons plus vivre ! Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Finissons en ce soir même ! Dieu aura pitié de nous ! ». Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Après quoi, il écrivit à sa mère une longue lettre qui débutait ainsi : « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué... ». C'est par cette lettre que l'empereur et l'impératrice ont pu connaitre les péripéties du drame. Vers six heures du matin, Rodolphe se tua d'une balle dans la tête.
Peter Poetschner, critique et historien d'art et expert des musées de Vienne, a comparé les portraits de Rodolphe et Marie, trouvant une troublante ressemblance notamment au niveau du nez, des oreilles et du menton. Ce constat le pousse à fouiller le passé de la mère de Marie. Une dizaine de mois avant la naissance de Marie en 1871, le mari d'Hélène Vetsera, diplomate, se trouvait à Saint-Petresbourg. Il ne fait guère de doute que Marie est une fille adultérine. Hélène occupait une petite maison près du Prater à Vienne. De son côté, François-Joseph et Sissi, les parents de Rodolphe, étaient séparés et des aventures de François-Joseph sont avérées. Dans ce contexte, Peter Poetschner a avancé l'hypothèse que Rodolphe et Marie étaient frère et sœur. C'est ce secret que François-Joseph aurait révélé à son fils en privé le 18 janvier précédant le drame. Cette annonce couplée à la découverte de la grossesse de Marie pourrait être une raison qui poussât Rodolphe à tuer Marie avant de se suicider3.
A cet effet, petit résumé ... (Merci Wiki)
Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, dans son pavillon de chasse de Mayerling
L'archiduc Rodolphe, héritier du trône d'Autriche[modifier | modifier le code]
Héritier des trônes d'Autriche, de Hongrie et de Bohême, Rodolphe de Habsbourg-Lorraine, tant dans sa vie publique que privée, multiplie les « incartades ».
- Dans sa vie publique : tenu à l'écart des affaires par son père, qui se méfie de ses opinions, il se pique de libéralisme et écrit des articles anonymes dans un journal d'opposition. Il se prend à espérer une évolution de l'empire austro-hongrois vers davantage de démocratie et defédéralisme. Il est de plus favorable à un rapprochement avec la République française alors que son père souhaite maintenir son pays dans l'alliance avec l'Empire allemand.
- Dans sa vie privée : Rodolphe est marié, en 1881, à la princesse Stéphanie de Belgique (seule princesse pouvant convenir dans une monarchie dont la cohésion reposait surtout sur la dynastie) ; le couple eut en 1883 une fille, l'Archiduchesse Élisabeth-Marie (morte en1963) qui épousera successivement le prince Othon de Windisch-Graetz puis le leader social-démocrate Léopold Petznek. N'ayant pas d'intérêts communs avec son épouse à peine nubile, Rodolphe s'en éloigne rapidement et collectionne les esclandres, les maîtresses et les nuits de lupanar, ce qui lui vaut de contracter de graves maladies vénériennes qu'il transmet à son épouse, la rendant stérile et empêchant toute possibilité de donner un héritier mâle à la double-monarchie.
Ce comportement jugé pusillanime lui vaut de fréquentes et violentes querelles avec son père.
La baronne Marie Vetsera[modifier | modifier le code]
Marie Vetsera, fille du baron Albin Vetsera, administrateur des biens du sultan de Constantinople et d'Hélène Baltazzi (ou Baltatsi), est née le 19 mars 1871 à Vienne. Les frères d'Hélène Vetsera sont des familiers de la Cour, puisqu'ils montent à cheval en compagnie de l'impératrice Élisabeth surnommée par sa famille Sissi. Marie rencontre l'archiduc probablement à l'automne 1888 par l'intermédiaire d'une cousine morganatique de l'archiduc Marie von Wallersee-Larisch.
Le pavillon de Mayerling[modifier | modifier le code]
Mayerling est un pavillon dépendant du monastère cistercien d'Heiligenkreuz ; construit autour du xive siècle, il est saccagé par les Turcs puis reconstruit. Il est ensuite sécularisé et abandonné.
Le pavillon est acquis en 1887 par l'archiduc, qui le transforme en pavillon de chasse, tout en conservant la chapelle. Il se compose alors d'une grande bâtisse trapue, rectangulaire, à un étage ainsi qu'une aile basse destinée au logement du personnel de service, un chenil, des écuries, des communs. L'ensemble sera presque totalement rasé après le drame et remplacé par un monastère de carmélites.
Le drame[modifier | modifier le code]
Le 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, héritier de la couronne impériale d'Autriche-Hongrie, fils de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, et de l'impératrice Élisabeth, est retrouvé mort à Mayerling. Selon la version officielle, c'est l'un des familiers de Rodolphe, le valet Loschek, qui découvre les corps de Rodolphe et de sa maîtresse, Marie Vetsera, allongés côte à côte sur un lit (la position exacte des corps sera vite l'objet de versions contradictoires) ; quelques heures plus tard, la nouvelle parviendra à la Hofburg. François-Joseph fait l'impossible pour tenter de cacher la présence de Marie Vetsera aux côtés de son fils. Et la thèse officielle parle de « crise cardiaque » ou d'« apoplexie » . Ce qui fait rire tout Vienne, d'autant plus qu'Élisabeth répand autour d'elle la thèse de l'empoisonnement. Faute d'étude sérieuse de la scène du crime, faute de l'habituel rapport de police en cas de crimes, si laconique et imprécis soit-il, et faute de rapports d'autopsies concluants (plusieurs rapports tardifs et contradictoires), les criminologues en sont, encore aujourd'hui, réduits aux hypothèses et jusqu'à maintenant, le mystère reste entier.
La version du meurtre suivi d'un suicide[modifier | modifier le code]
Cette version des amants maudits fut, pendant des décennies, la version officielle du drame, propagée par l'entourage de la famille impériale.
Prématurément vieilli par la syphilis, atteint de troubles nerveux (psychose maniaco-dépressive?), aggravés par l'impossibilité de divorcer et sa stérilité (due sans doute à une gonococcie), Rodolphe songeait, de plus en plus souvent, au suicide. Craignant de ne pouvoir y arriver seul, il aurait convaincu Marie Vetsera de l'accompagner dans la mort. Il la tue d'un coup de pistolet avant de se tirer lui-même une balle dans la tête.
Pour préserver l'image de la dynastie, l'empereur et roi François-Joseph fera l'impossible pour obtenir du pape Léon XIII que son fils soit inhumé chrétiennement dans la crypte impériale du couvent des Capucins (envoi après le télégramme diplomatique officiel d'un autre télégramme codé dans lequel l'empereur annonce que son fils a été tué), et non à l'écart comme l'Église l'impose à l'époque à tous les suicidés (la rumeur du suicide se propagera cependant jusqu'à Rome où le cardinal Rampolla, secrétaire d'État de Léon XIII, tentera sur ce fondement de s'opposer aux obsèques religieuses de l'archiduc). De même, François-Joseph tentera-t-il de cacher les circonstances exactes du décès (notamment la présence de Marie Vetsera). Ces dissimulations vont vite alimenter les rumeurs sur l'hypothèse d'un double meurtre politique, passionnel ou même crapuleux.
La version du double meurtre[modifier | modifier le code]
Dès les premiers jours, l'hypothèse se fait jour selon laquelle le drame participe d'un double meurtre commis par des services secrets.
Émergence[modifier | modifier le code]
Cette version a été longtemps regardée avec suspicion, dans la mesure où elle était contredite par les annonces officielles de la Cour impériale. Dès les premiers jours, cependant, plusieurs éléments venaient jeter le doute sur la réalité d'un double suicide et accréditaient l'hypothèse d'un assassinat :
1- Plusieurs témoins ont en effet attesté que :
- le corps de Rodolphe montrait des signes d'une confrontation violente avant sa mort.
- des lacérations avaient été découvertes sur plusieurs parties du corps.
- ses mains très abimées, montraient des signes de lutte (contrairement aux usages, l'archiduc sera inhumé, ses mains revêtues de gants noirs). Selon le témoignage de l'archiduchesse Gisèle, sœur ainée de Rodolphe née en 1856, les poignets de l'archiduc avaient été sectionnés.
- une fenêtre de la chambre avait été défoncée de l'extérieur.
- le mobilier de la chambre était renversé et fracassé, de larges flaques de sang répandues sur le sol (témoignage du menuisier Frédéric Wolff).
- le crâne de l'archiduc était enfoncé (témoignage de l'archiduchesse Marie-Thérèse, tante de Rodolphe née en 1855).
2- D'autres éléments confortent cette thèse :
- Le 9 février 1889, soit deux semaines après les faits, dans une missive envoyée à Berlin, l'ambassadeur allemand à Vienne rapporte une conversation avec le Nonce apostolique Monseigneur Luigi Galimberti, et l'aumônier de la cour des Habsbourg-Lorraine Monseigneur Lorenz Mayer. « Les deux prélats, généralement bien informés, ont exprimé leurs doutes les plus sérieux au sujet de la version officielle des événements de Mayerling [le double suicide]. »
- Le Premier ministre britannique, Lord Salisbury, informera rapidement la reine Victoria - qui appréciait énormément l'archiduc - que les services de renseignements britanniques détenaient la preuve d'un double
- assassinat
Version du complot[modifier | modifier le code]
La version du meurtre a été officiellement avancée en 1983 par l'impératrice Zita, veuve de l'empereur Charles Ier d'Autriche.Selon elle, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, complot qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe aurait été informé de certains éléments relatifs à ce complot et aurait été assassiné, afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. L'impératrice Zita ne fournit aucun élément permettant d'identifier ces instigateurs1.
Une autre version, émanant d'on ne sait où exactement, affirme que le commanditaire de l'assassinat aurait été le chancelier allemand Bismarck, inquiet de la francophilie de Rodolphe : l'archiduc, haïssant le pangermanisme, projetait, une fois monté sur le trône, de détacher l'Autriche-Hongrie de l'Allemagne et de la lier à la France.
D'autres hypothèses font état d'un complot fomenté par les milieux liés à la hiérarchie catholique qui aurait supprimé l'archiduc au motif que, lié à des milieux fréquentant le radicalisme français, il aurait souhaité instaurer en Autriche une législation réfrénant davantage les privilèges de l'Église catholique.
Autres versions[modifier | modifier le code]
D'autres hypothèses plus ou moins fantaisistes évoquent une dispute entre les deux amants expliquant que Rodolphe soit mort cinq heures plus tard que sa maitresse, s'étant suicidé après l'avoir tuée ; un assassinat perpétré par la femme de Rodolphe, Stéphanie de Belgique, lassée de ses adultères ; une mascarade pour masquer l'exil des deux amants à Corfou, Rodolphe n’ayant pu divorcer de Stéphanie, etc.2.
Dans Les entretiens de l’Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au Cap Martin. En réalité, l'empereur François Joseph aurait eu une explication très vive avec son fils au sujet de Mlle Vetsera, il le menaça même de le déshériter s'il ne rompait pas aussitôt cette liaison. L'empereur s'exprima sur un ton tellement violent, que l'archiduc effrayé, finit par consentir à congédier sa maitresse. Il demanda cependant l'autorisation de la revoir une dernière fois. L'empereur accepta. Le soir venu, il raconta à sa maîtresse la dispute qu'il avait eue avec son père, l'empereur, et expliqua donc à Marie Vetsera qu'il devait consentir sous la menace d'être déshérité. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. Ce fut alors une scène affreuse de désespoir et de tendresse. Ils se répétaient : « Nous ne pouvons plus vivre ! Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Finissons en ce soir même ! Dieu aura pitié de nous ! ». Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Après quoi, il écrivit à sa mère une longue lettre qui débutait ainsi : « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué... ». C'est par cette lettre que l'empereur et l'impératrice ont pu connaitre les péripéties du drame. Vers six heures du matin, Rodolphe se tua d'une balle dans la tête.
Théorie de l'inceste[modifier | modifier le code]
Peter Poetschner, critique et historien d'art et expert des musées de Vienne, a comparé les portraits de Rodolphe et Marie, trouvant une troublante ressemblance notamment au niveau du nez, des oreilles et du menton. Ce constat le pousse à fouiller le passé de la mère de Marie. Une dizaine de mois avant la naissance de Marie en 1871, le mari d'Hélène Vetsera, diplomate, se trouvait à Saint-Petresbourg. Il ne fait guère de doute que Marie est une fille adultérine. Hélène occupait une petite maison près du Prater à Vienne. De son côté, François-Joseph et Sissi, les parents de Rodolphe, étaient séparés et des aventures de François-Joseph sont avérées. Dans ce contexte, Peter Poetschner a avancé l'hypothèse que Rodolphe et Marie étaient frère et sœur. C'est ce secret que François-Joseph aurait révélé à son fils en privé le 18 janvier précédant le drame. Cette annonce couplée à la découverte de la grossesse de Marie pourrait être une raison qui poussât Rodolphe à tuer Marie avant de se suicider3.
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Effectivement Wiki en parle à la fin de mon "copié-collé".Majesté a écrit:C'est en effet ce que j'ai entendu hier...
Selon Franck Ferrand, Marie Vetsera serait donc ou la demi-sœur de l'Archiduc Rodolphe...ou sa fille. On comprendrait mieux que François-Joseph se soit opposé à leur mariage !
Bien à vous.
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
Et bon sang ! Un peu de musique pour illustrer ce drame ! :
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
... Et quelques images avec le bel Omar et la belle Catherine !
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Localisation : TOURAINE
Re: Cinéma : sorties en salles et films que nous recommandons (hors XVIIIe siècle)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
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