Louise-Elisabeth Vigée Le Brun

Elle est quand même moins jolie quand ce n'est pas elle qui se peint. : 

Ici non plus, ce n'est pas elle qui se peint !   

Cosmo a écrit:Lun 8 Juil 2013 - 12:49


Voici un tableau très étrange, que j'ai découvert hier soir. Il est passé aux enchères à Drouot en 2010 (prix : 22.000 euros). Il s'agit d'un tableau d'Alexis-Nicolas PERIGNON (1806 - 1882) représentant Elisabeth Vigée Le Brun chez Marie-Antoinette.







Ce tableau fût présenté au Salon de 1859 (n°2382 du catalogue), avec une citation des Souvenirs d'Elisabeth Vigée Le Brun rapportant comment la reine ramassa un jour les pinceaux de l'artiste, en lui disant : « vous êtes trop avancée dans votre grossesse pour vous baisser » et, ajoute l'artiste « quoi que je puisse dire, elle releva tout elle - même » (p. 294). Etonnant non?
 

C'est une anecdote bien connue racontée par Mme Lebrun elle-même et qui témoigne de la simplicité gentille de la reine !   

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...    bouturé, vous ne devinerez jamais où !  :

 

J'adore !  

Hier, c'était l'anniversaire de madame Vigée-Lebrun !  

Je ne savais pas où poster ce qui suit ! Alors Madame Eléo m'a conseillé ici ! Si ça va pas, vous vous en prendrez à elle et pas à moi ...non mais !  :::!!!ùùù^^^^: 
 
Alors, trouvé sur la couverture d'un catalogue de vpc, la photo d'un mannequin tenant un coussin vendu " Belle marquise "  : 
 
On dirait bien EVL ... avec la rose de la reine ?  boudoi29  Que pensez-vous de cette élucubration ?
 
 

Je n'avais pas bien percuté de quoi il s'agissait, à vrai dire ...  : 

Comtesse Diane a écrit:
 
On dirait bien EVL ... avec la rose de la reine ?  boudoi29  Que pensez-vous de cette élucubration ?

C'est simplement kitchissime et atroce : 

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La vie d'une femme artiste est, d'ordinaire, peu chargée d'événements, et il ne s'y trouve guère à noter que les succès qui l'ont signalée au public. Celle de M" Vigée-Le Brun doit la variété de ses incidents au temps agité où elle a vécu, qui jeta de l'imprévu dans presque toutes les carrières contemporaines. On n'assiste pas à la destruction violente du régime où l'on a été élevé et à la naissance d'un ordre nouveau, sans subir, dans sa propre existence, des contre-coups singuliers. Ils n'ont pas manqué dans la vie du portraitiste préféré de Marie-Antoinette, qui dut à la Révolution de devenir le peintre à la mode dans toute l'aristocratie de l'Europe, après avoir raconté, d'un pinceau délicat et savant, les grâces incomparables de la société française à son déclin.

( Pierre de Nohlac )

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Son père était un pastelliste assez habile, qui exposait aux salons de l'Académie de Saint-Luc, et qui mit de bonne heure le crayon aux mains de sa fille. Tout enfant, au couvent où elle resta jusqu'à sa première communion, elle couvrait de griffonnages précoces ses livres et ses cahiers d'étude. Le père Vigée étant mort quand elle avait treize ans, ce fut un ami de la famille, le peintre d'histoire Doyen, qui continua à la guider.

Gabriel-François Doyen était un peintre à la mode, bien en cour, premier peintre du Comte d'Artois, puis en 1775, de Monsieur, frère du roi. Il émigre à la Révolution, devient peintre et amant de Catherine II , puis peintre de Paul Ier . Il poursuit une belle carrière en Russie, y est nommé directeur de l'Académie des beaux-arts. Il décore plusieurs palais impériaux et forme des peintres russes.

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La peinture devait devenir pour elle un véritable gagne-pain et lui assurer la vie indépendante d'une femme libre, conception très moderne pour l'époque .

Elle se livra au travail avec une ardeur extrême. Elle suivit des cours d'après l'antique, dans l'atelier de Briard ( que WIKI trouve un peintre médiocre ... ), reçut les conseils de Joseph Vernet, copia les maîtres flamands et hollandais et commença à se faire connaître par quelques portraits de sérieuse facture, où l'on sen- tait agréablement l'imitation de Greuze, et qui lui amenèrent une première clientèle.

Pourquoi devenir?
N'était-ce pas un gagne-pain dès le début...avant de devenir une véritable source de lucre lorsqu'elle a eu accès à la Cour?

Bien à vous.

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Enfin, toute jeunette elle n'est encore que l'épouse de son mari . Elle deviendra une femme émancipée, résolument en avance sur son temps. Ce sera possible grâce à son pinceau et son talent, instruments de son indépendance, grâce aussi aux événements politiques, à la Révolution qui la forcera à émigrer et planter là un mari finalement plus encombrant qu'autre chose .

Je trouve formidable que Marie-Antoinette ait encouragé des femmes à vivre de leur métier, en toute indépendance des hommes.

Mme de Sabran a écrit:Les véritables débuts de l'artiste devant le public datent d'une exposition de l'Académie de Saint-Luc, au mois d'août 1774-

Cette Académie a-t-elle un rapport avec les Instituts Saint-Luc que l'on trouve en Belgique pour y apprendre des professions artistiques?

Bien à vous.

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Oui, probablement, Majesté . Voici ce que nous en dit Wiki :

L'Académie de Saint-Luc est à l'origine, à Pars, la confrérie charitable associée à la Communauté des maîtres peintres et sculpteurs de Paris qu'elle finit par supplanter, ou avec laquelle elle a fini par se confondre.

Les corporations de métiers artistiques en Italie sont également appelées « Compagnie des peintres de Saint-Luc » en italien et, depuis 1339, la Compagnia dei pittori fiorentini di San Luca) à Florence ou Guilde de Saint-Luc dans toute l'Europe.

Les premiers statuts de cette Communauté des peintres et tailleurs d'images furent dressés le 13 août 1391 par le Prévôt des marchands. Ils furent confirmés par des lettres patentes de Charles V1, puis de Charles VII en 1430, d'Henri III en 1583, de Louis XIII en 1622.
La fondation de l'Académie de Saint-Luc est beaucoup plus tardive, elle est due à Simon Vouet qui avait fréquenté l'Académie Saint Luc de Rome. Professeur et peintre de Louis XIII, il a formé Le Sueur, Le Brun et Mignard, ainsi que des professeurs qui eurent beaucoup de succès comme François Perrier et Jacques Blanchard.

L'ancienne communauté de métier des peintres a pris le nom d'académie, ou Académie de dessin par des lettres patentes du jeune Louis XIV en 1655, confirmées en 1704 avec la disposition de la chapelle de Saint-Symphorien qu'elle a fait réparer et embellir, et où une déclaration de Louis XIV du 17 novembre 1705 l'autorise à ouvrir une école de dessin et de peinture, et à distribuer chaque année, le jour de la Saint Luc, deux médailles d'argent aux élèves qui se seraient distingués par leur progrès.
L'Académie Saint-Luc organisait également des concours, des prix et des expositions (salons) dans différents lieux de Paris.

La création en 1648 de l'Académie royale de peinture et de sculpture dirigée par Charles Le Brun en concurrence avec l'ancienne organisation des métiers, a fait sortir les meilleurs peintres et sculpteurs de leur statut de corps de métier du bâtiment pour leur donner un statut proche de celui des officiers royaux, qui deviendra celui d'artiste.

En 1732, l'Académie Saint-Luc des artistes de Paris interdit aux artisans toute copie d'œuvres sans autorisation.

Dans L'Almanach historique et raisonné des architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et ciseleurs de Paris, publié en 1776 par Delalain, la notice est rédigée par Lebrun :
« Cette académie occupe près de Saint-Denis-de-la Chastre une maison où elle tient son bureau, dans lequel les amateurs comme les étrangers peuvent voir les chef-d'œuvre des premiers artistes français, tels que Le Brun, Le Sueur, Mignard, Blanchard et autres, que l'on conserve soigneusement, ainsi que les chefs-d'œuvre des artistes modernes. On ne refuse à qui que ce soit cette douce satisfaction. il y a chaque jour, dans une salle, école publique où des professeurs enseignent tout ce qui concerne la peinture et la sculpture, la perspective, l'architecture et la géométrie. L'Académie doit à la bienfaisance dont M. le Marquis de Paulmy l'honore, quatre médailles, dont deux d'or et deux d'argent, que ce généreux seigneur distribue lui-même aux élèves qui ont montré au concours le plus de talent. »

En 1776, les élèves de Saint-Luc se sont réunis à ceux de l'Académie royale de peinture qui, pour les recevoir, a obtenu une seconde salle au Louvre consacrée à l'étude des modèles.

En 1777, toutes les communautés de métier ayant été supprimées, elle disparaît, et se trouve ensuite rétablie avec la protection du marquis d’Argenson, qui en était le protecteur depuis 1729.

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Mon frère a fait ses études de Pub à Tournai dans l'institut où étudie Princesse Zelda

Bien à vous.

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Pendant ces séances de Versailles, que M"' Vigée-Le-Brun a racontées et qui avaient lieu le plus souvent dans le cabinet doré des intérieurs de la reine, une véritable intimité s'établissait entre les deux jeunes femmes, dont l'une savait effacer les distances et l'autre les garder ...

...   exquise délicatesse de la plume de Pierre de Nolhac ! boudoi30

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Mme de Sabran a écrit:...   exquise délicatesse de la plume de Pierre de Nolhac ! boudoi30

Voici cet auteur de nombreux ouvrages sur Marie-Antoinette :


Et voyez qui, sur son bureau est placée de façon à faire tête à tête avec lui... :;\':;\':;

Bien à vous.

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Je jurerais avoir déjà vu cette dame quelque part ...

Je viens de voir un documentaires sur arte sur les femmes peintres au travers des siècles et comment quelques unes seulement n'ont pas été oubliées. Il est question d'Elisabeth Vigée-Le Brun.
A voir pendant 7 jours, soit du 8 mars 2015 au 15 mars à ce lien :

http://www.arte.tv/guide/fr/055161-000/artistes-femmes

Dimanche 08 mars à 17h35 (53 min)
"De la Renaissance au début du XXe siècle et de Rome à Paris en passant par Londres, les artistes femmes ont lutté pendant des siècles pour accéder à la reconnaissance, entre petites avancées et longs moments d’exclusion. Il fallait la force d’une Artemisia Gentileschi pour se hisser dans le cercle des grandes peintres de son temps, le talent d’une Angelica Kauffmann pour séduire la cour d’Angleterre et devenir une des fondatrices de la Royal Academy of Arts ou la ténacité d’une Suzanne Valadon pour changer nos représentations du corps féminin. Par leur talent et leur courage, ces femmes ont souvent gagné l’estime de leurs pairs. Mais l’histoire officielle, considérant l’art au féminin comme mineur, les a largement oubliées. Au fil des tableaux, des styles et des époques, un film sur des femmes exceptionnelles, auxquelles les historiens d'art sont en train de redonner la place qu'elles méritent."

Olivier, la mémoire qui flanche

Olivier a écrit:

Olivier, la mémoire qui flanche

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Comme vous êtes très musicien
Vous jouez beaucoup des mains
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la veine bleutée du poignet
Un long baiser sans fin ...

Eléonore, c'est le printemps !   :  :  :

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Le printemps est arrivé, la belle saison !
L'amour et la joie sont revenus chez toi
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !

Olivier, d'accord :