Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
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Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Voilà Stautre rhabillé pour l’hiver par Eléonore
Merci pour le signalement LNLN !!!
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Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Portraits du comte de Provence par et d'après Duplessis
La nuit, la neige a écrit:
Nous avions également posté ce célèbre portrait du comte de Provence par Duplessis, mais réalisé vers 1778. Son visage est moins enfantin.
Et avec, la version au pastel du même portrait en buste (habit bleu), mais dessiné par Joseph Boze.
Ou encore une troisième version, toujours d'après Duplessis (atelier).
Habit rouge cette fois-ci...
Sera prochainement présenté en ventes aux enchères, je cite :
Portrait du comte de Provence, frère du Roi (1755-1824)
École française du XVIIIe siècle, entourage de Joseph-Siffred Duplessis
Toile ovale 80 x 62,5 cm
Provenance : collection Maurice de Rothschild
Note au catalogue
Reprise avec de légères variantes du tableau de Joseph-Siffred Duplessis conservé au musée Condé de Chantilly.
Notre tableau est peut-être celui cité dans le catalogue raisonné de Duplessis ?: « Une réplique ou une copie est offerte en 1815 par la veuve de Duplessis à la maison du roi (…). Un exemplaire a été payé 2 020 francs à la vente Martini, février 1911 ».
(Voir J. Belleudy, J-S. Duplessis, peintre du roi, Chartres, n°116)
* Source et infos complémentaires : Crait + Müller, Paris - Vente du 5 février 2021
La version conservée à Chantilly, signée de l'artiste :
Portrait du comte de Provence
Joseph-Siffred Duplessis
Huile sur toile, vers 1778
Toile ovale, 80 x 64 cm
Salon de l'académie royale de peinture, Paris, 1779
Image : RMN - Chantilly, musée Condé / René Gabriel Ojéda
Monsieur frère du Roi
Jean-Baptiste Vérité (graveur) d'après JS Duplessis
Estampe, 1779 - 1792
Image : The British Museum
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Cet homme-là était lucide.
_________________
"Comme les feuilles tombent tôt cette année !" Louis XVI - 10/8/1792
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Le problème N°1 de Louis XVIII fut Louis XVII, en 1814-1815.
Hervagault de 1798 à 1812 et Bruneau à la chute de Napoléon furent les premiers "faux dauphins" de renommée. Et en 1816, les questions se posent : l'agriculteur Martin de Gallardon dit avoir vu un archange lui dire d'aller voir le Roi car il usurpe son trône. Et le Roi le reçut ! Et le jardinier en chef Charpentier (Luxembourg et Trianons) va raconter deux mois plus tard au préfet de Police qu'il a creusé une petite tombe, de nuit, à la mort de Louis XVII, et qu'un municipal évoqua la demeure du fils Capet ! Dès 1814, il tenta d'approcher la famille royale. Il voulait parler ! Et ce même Charpentier était un confrère proche de la marraine de Louvel ! (Mme Belleville, jardinière en chef à Trianon de mai 1789 à 18??).
Louis XVII sur le Trône en 1814 ? Pourquoi pas ! Mais avec un régent. A moins d'avoir une solide culture générale (ce que Louvel avait ! Et oui !), un esprit sain, le fils de Louis XVI aurait eu du mal à régner.
C'est pour cela que le récit d'Octave Aubry "Le roi perdu" est bien la synthèse, voire le texte rédigé par le marquis de Bonneval (1786-1873) au sujet de sa mission concernant la survie de Louis XVII, en cette même année 1816 (quoique le livre parle de 1819-1820 - mort de Louvel).
Ne croyant guère aux archanges portant redingote et haut de forme, je pense plutôt que Martin de Gallardon rencontra Louvel en cette commune quand ce dernier remontait sur Versailles à l'automne 1815. C'était la route Rochefort-Versailles (voyez vous même sur Google images). Il avait voulu embarquer pour l'Angleterre avec Bonaparte après Waterloo, sans succès.
C'est curieux qu'en plus de 150 ans, aucun auteur ne se soit penché sur ceci : qu'y avait-il dans la tête de Louis XVIII quand il monta sur le Trône ? Et la réponse est "son neveu", bien sûr. D'où enquête de Bonneval. C'est logique ! Il n'y a pas besoin de s'appeler Delorme pour y penser.
Hervagault de 1798 à 1812 et Bruneau à la chute de Napoléon furent les premiers "faux dauphins" de renommée. Et en 1816, les questions se posent : l'agriculteur Martin de Gallardon dit avoir vu un archange lui dire d'aller voir le Roi car il usurpe son trône. Et le Roi le reçut ! Et le jardinier en chef Charpentier (Luxembourg et Trianons) va raconter deux mois plus tard au préfet de Police qu'il a creusé une petite tombe, de nuit, à la mort de Louis XVII, et qu'un municipal évoqua la demeure du fils Capet ! Dès 1814, il tenta d'approcher la famille royale. Il voulait parler ! Et ce même Charpentier était un confrère proche de la marraine de Louvel ! (Mme Belleville, jardinière en chef à Trianon de mai 1789 à 18??).
Louis XVII sur le Trône en 1814 ? Pourquoi pas ! Mais avec un régent. A moins d'avoir une solide culture générale (ce que Louvel avait ! Et oui !), un esprit sain, le fils de Louis XVI aurait eu du mal à régner.
C'est pour cela que le récit d'Octave Aubry "Le roi perdu" est bien la synthèse, voire le texte rédigé par le marquis de Bonneval (1786-1873) au sujet de sa mission concernant la survie de Louis XVII, en cette même année 1816 (quoique le livre parle de 1819-1820 - mort de Louvel).
Ne croyant guère aux archanges portant redingote et haut de forme, je pense plutôt que Martin de Gallardon rencontra Louvel en cette commune quand ce dernier remontait sur Versailles à l'automne 1815. C'était la route Rochefort-Versailles (voyez vous même sur Google images). Il avait voulu embarquer pour l'Angleterre avec Bonaparte après Waterloo, sans succès.
C'est curieux qu'en plus de 150 ans, aucun auteur ne se soit penché sur ceci : qu'y avait-il dans la tête de Louis XVIII quand il monta sur le Trône ? Et la réponse est "son neveu", bien sûr. D'où enquête de Bonneval. C'est logique ! Il n'y a pas besoin de s'appeler Delorme pour y penser.
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"Comme les feuilles tombent tôt cette année !" Louis XVI - 10/8/1792
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Je ne me souvenais plus que Provence avait le même âge que Marie-Antoinette, à quelques jours près...
Sera présenté prochainement en vente aux enchères :
Naissance du futur Louis XVIII
De Louis XV (1710 - 1774), L.A.S. « Louis », [17 novembre 1755], à Stanislas Leszczynski
1 page in-4, adresse « A Monsieur mon frere et beau père le Roy de Pologne Duc de Lorraine, et de Bar » avec cachet de cire rouge aux armes.
« Monsieur mon frere, et beau Pere j'annonce par cellecy à Votre Majesté l'accouchement de ma fille la dauphine qui nous a donné ce matin à une heures un petit fils. Sur de ces sentiments dans une occasion qui nous est commune quel plaisir n'ai-je à lui apprendre un si heureux evenement. Dans quelques jours j'espere l'embrasser moy même, mais en attendant je m'en acquitte bien sincerement et lui renouvelle les sentiments de tendresse avec lesquels je suis Monsieur mon frere, et beau Pere,
De Votre Majesté, bon frere et Gendre
Louis ».
Les trois petits-fils de Louis XV et arrière-petits-fils de Stanislas Leszczynski, nés du Dauphin Louis et de son épouse Marie-Josèphe de Saxe, montèrent tous sur le trône de France : Louis XVI (né en 1754), Louis XVIII (né en 1755) et Charles X (né en 1757).
* Source et infos complémentaires : Aguttes Mdv - Vente Autographes et manuscrits, le 18 mars 21
Marie-Josèphe de Saxe
Jean-Martial Frédou, d'après Maurice-Quentin de La Tour
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le duc de Berry (futur Louis XVI) et le comte de Provence (futur Louis XVIII)
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1757
Image : Museu de Arte de São Paulo / João Musa
Sera présenté prochainement en vente aux enchères :
Naissance du futur Louis XVIII
De Louis XV (1710 - 1774), L.A.S. « Louis », [17 novembre 1755], à Stanislas Leszczynski
1 page in-4, adresse « A Monsieur mon frere et beau père le Roy de Pologne Duc de Lorraine, et de Bar » avec cachet de cire rouge aux armes.
« Monsieur mon frere, et beau Pere j'annonce par cellecy à Votre Majesté l'accouchement de ma fille la dauphine qui nous a donné ce matin à une heures un petit fils. Sur de ces sentiments dans une occasion qui nous est commune quel plaisir n'ai-je à lui apprendre un si heureux evenement. Dans quelques jours j'espere l'embrasser moy même, mais en attendant je m'en acquitte bien sincerement et lui renouvelle les sentiments de tendresse avec lesquels je suis Monsieur mon frere, et beau Pere,
De Votre Majesté, bon frere et Gendre
Louis ».
Les trois petits-fils de Louis XV et arrière-petits-fils de Stanislas Leszczynski, nés du Dauphin Louis et de son épouse Marie-Josèphe de Saxe, montèrent tous sur le trône de France : Louis XVI (né en 1754), Louis XVIII (né en 1755) et Charles X (né en 1757).
* Source et infos complémentaires : Aguttes Mdv - Vente Autographes et manuscrits, le 18 mars 21
Marie-Josèphe de Saxe
Jean-Martial Frédou, d'après Maurice-Quentin de La Tour
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le duc de Berry (futur Louis XVI) et le comte de Provence (futur Louis XVIII)
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1757
Image : Museu de Arte de São Paulo / João Musa
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Dans ma jeunesse, j’étais un cumulard… Ainsi, en 1772, j’avais à la fois les charges de garçon du garde-meuble du roi, de garde-meuble ordinaire en survivance de la chambre de la reine, de valet de chambre tapissier de la feue reine, de garde-meuble et valet de chambre tapissier de la dauphine, et enfin de… valet de chambre ordinaire du comte de Provence !
Je remarque qu’un portrait de ce prince par Duplessis manque à notre collection. Le voici, il date de 1778. C’est un portrait des plus parfaits, au sens où il exprime avec force la vérité de ce personnage intelligent et ambitieux, calculateur et impitoyable… Duplessis montre dans cette étude toute l'étendue de son talent, je trouve ce portrait d'une intensité prodigieuse.
Malheureusement, ce n'est qu'une mauvaise numérisation, je renvoie au catalogue de l’exposition « Cent portraits pour un siècle » (Musée Lambinet, Versailles, Xavier Salmon, 2019) pour une image de meilleure qualité.
Louis-Xavier Stanislas de France par Joseph-Siffred Duplessis
huile sur toile (58,2 x 47,4 cm)
Conservatoire du Portrait du dix-huitième siècle (CPDHS)
Je remarque qu’un portrait de ce prince par Duplessis manque à notre collection. Le voici, il date de 1778. C’est un portrait des plus parfaits, au sens où il exprime avec force la vérité de ce personnage intelligent et ambitieux, calculateur et impitoyable… Duplessis montre dans cette étude toute l'étendue de son talent, je trouve ce portrait d'une intensité prodigieuse.
Malheureusement, ce n'est qu'une mauvaise numérisation, je renvoie au catalogue de l’exposition « Cent portraits pour un siècle » (Musée Lambinet, Versailles, Xavier Salmon, 2019) pour une image de meilleure qualité.
Louis-Xavier Stanislas de France par Joseph-Siffred Duplessis
huile sur toile (58,2 x 47,4 cm)
Conservatoire du Portrait du dix-huitième siècle (CPDHS)
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" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Merci cher Bonnefoy pour cet inédit. Beau portrait, en effet...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Ce portrait reflète bien la duplicité du modèle. La bouche essaie de réprimer un rictus de dédain mais le bonhomme ne trompe personne.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Deux portraits du comte de Provence seront prochainement proposés en vente aux enchères, et vous n'êtes pas prêts pour le second...
- Portrait de Louis de France, comte de Provence (1755 - 1824)
Ecole française, suiveur de Jospeh Sifred Duplessis
vers 1820
Toile ovale H : 73,5 cm L : 60 cm Restaurations anciennes
* Source et infos complémentaires : Osenat, Versailles - Vente Les grands siècles (19 juin 2021)
Voir nos autres illustrations des divers : Portraits du comte de Provence par et d'après Duplessis
Et enfin, cette étonnante miniature...
Portrait de Monsieur, Comte de Provence, âgé de 35 ans le jour de son exil
Giuseppe de Domenici (1758 - après 1800), peintre de la cour royale de Turin
Rare miniature ronde peinte sur ivoire, signée en bas à gauche «Dedomenici p(inxit).»,
représentant Louis Stanislas Xavier de France (1755-1824), en buste de trois-quarts à droite, en habit civil se libérant d'une chaîne coupée avec la date du « 21 juin 1791» , sur fond de paysage.
Fêles. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci à vue ronde cerclée de bronze doré.
D : 8,2 cm - Cadre : H : 15,5 - L : 16,3 cm
Au dos une étiquette manuscrite :
« Le C(om)te de Provence frère de Louis XVI âgé de 34 ans (sic), sous l'habit qu'il portait comme travestissement le jour de son évasion du Luxembourg accompagné de son ami Antoine-Louis-François d'Avaray. Cette miniature a été offerte à ce dernier par le Comte de Provence ».
Historique :
Antoine Louis François de Béziade, comte puis duc d'Avaray (1759-1811), entré comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI, puis compagnon d'exil de Louis XVIII et l'un des favoris de ce prince. Il joua un rôle important dans l'évasion de Monsieur du Petit Luxembourg, pour rejoindre à cheval la Belgique à ses côtés. La date de la fuite de la famille royale ayant été fixée au lundi 20 juin 1791, le comte de Provence fixa son propre départ à la même date.
La nouvelle ayant rapidement gagnée l'Europe, Domenici (ou Dominici), peintre de la famille royale de Savoie dont est issue la Comtesse de Provence, née Marie-Joséphine de Savoie, a réalisé ce portrait en hommage au futur roi de France.
Littérature : Comte Alessandro Baudi di Vesme, L'arte in Piemonte dal XVI al XVIII secolo, Vol. 2, 1963, p. 400.
- Portrait de Louis de France, comte de Provence (1755 - 1824)
Ecole française, suiveur de Jospeh Sifred Duplessis
vers 1820
Toile ovale H : 73,5 cm L : 60 cm Restaurations anciennes
* Source et infos complémentaires : Osenat, Versailles - Vente Les grands siècles (19 juin 2021)
Voir nos autres illustrations des divers : Portraits du comte de Provence par et d'après Duplessis
Et enfin, cette étonnante miniature...
Portrait de Monsieur, Comte de Provence, âgé de 35 ans le jour de son exil
Giuseppe de Domenici (1758 - après 1800), peintre de la cour royale de Turin
Rare miniature ronde peinte sur ivoire, signée en bas à gauche «Dedomenici p(inxit).»,
représentant Louis Stanislas Xavier de France (1755-1824), en buste de trois-quarts à droite, en habit civil se libérant d'une chaîne coupée avec la date du « 21 juin 1791» , sur fond de paysage.
Fêles. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci à vue ronde cerclée de bronze doré.
D : 8,2 cm - Cadre : H : 15,5 - L : 16,3 cm
Au dos une étiquette manuscrite :
« Le C(om)te de Provence frère de Louis XVI âgé de 34 ans (sic), sous l'habit qu'il portait comme travestissement le jour de son évasion du Luxembourg accompagné de son ami Antoine-Louis-François d'Avaray. Cette miniature a été offerte à ce dernier par le Comte de Provence ».
Historique :
Antoine Louis François de Béziade, comte puis duc d'Avaray (1759-1811), entré comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI, puis compagnon d'exil de Louis XVIII et l'un des favoris de ce prince. Il joua un rôle important dans l'évasion de Monsieur du Petit Luxembourg, pour rejoindre à cheval la Belgique à ses côtés. La date de la fuite de la famille royale ayant été fixée au lundi 20 juin 1791, le comte de Provence fixa son propre départ à la même date.
La nouvelle ayant rapidement gagnée l'Europe, Domenici (ou Dominici), peintre de la famille royale de Savoie dont est issue la Comtesse de Provence, née Marie-Joséphine de Savoie, a réalisé ce portrait en hommage au futur roi de France.
Littérature : Comte Alessandro Baudi di Vesme, L'arte in Piemonte dal XVI al XVIII secolo, Vol. 2, 1963, p. 400.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
L'aspect symbolique de la chaine brisée est excellente. Et elle prend tout son sens sur cette miniature.
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Antoine Louis François de Béziade, comte, puis duc d'Avaray
Désolé, ce portrait du comte de Provence (ci-dessus) m'obsède...
Nous le retrouvons en illustration d'un petit livre publié en 1823, et consultable sur le site de la BNF :
Relation des derniers événements de la captivité de Monsieur [le cte de Provence] et de sa délivrance, par M. le comte d'Avaray, le 21 juin 1791. [Notice historique sur le duc d'Avaray, par M. de Fonteneuille, revue par M. le comte de Pradel.]
On y retrouve également un rare portrait du favori du comte de Provence.
Je n'en ai pas trouvé d'autre !
Le site internet des Archives nationales propose une fiche biographique de notre homme que je recopie ici :
Antoine Louis François de Béziade, comte, puis duc d'Avaray (1799)
8 janvier 1759 - 4 juin 1811
Fils aîné de Claude-Antoine de Béziade d’Avaray (1740-1829), Antoine-Louis-François de Béziade (ou Bésiade), d’abord comte d’Avaray, entre au service en 1774 comme sous-lieutenant dans le régiment de La Couronne, commandé par son père, y est nommé capitaine en 1777, puis, en 1779, aide-maréchal-général des logis du corps d'armée commandé par le maréchal de Vaux, et destiné à effectuer une descente en Angleterre.
En 1782, le comte d'Avaray sert au siège de Gibraltar, en qualité d'aide de camp du duc de Crillon. On le nomme colonel en second du régiment de Boulonnais en 1782, et il le commande en chef, en 1788, au camp de Saint-Omer.
Il fait son entrée à la cour en 1775, comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI.
Fils aîné de Claude-Antoine de Béziade d’Avaray (1740-1829), Antoine Louis François de Béziade (ou Bésiade), d’abord comte d’Avaray, entre au service en 1774 comme sous-lieutenant dans le régiment de La Couronne, commandé par son père, y est nommé capitaine en 1777, puis, en 1779, aide-maréchal-général des logis du corps d'armée commandé par le maréchal de Vaux, et destiné à effectuer une descente en Angleterre. En 1782, le comte d'Avaray sert au siège de Gibraltar, en qualité d'aide de camp du duc de Crillon. On le nomme colonel en second du régiment de Boulonnais en 1782, et il le commande en chef, en 1788, au camp de Saint-Omer.
Il fait son entrée à la cour en 1775, comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI.
Gravure représentant le retour forcé du comte de Provence, frère de Louis XVI, au Luxembourg après une tentative présumée de fuite à l'étranger.
Estampe du Journal des Révolutions de France et de Brabant (1789-1791) ?
Légende : Le Peuple ayant l'avis que Monsieur vouloit s'éloigner de la capitale, se transporta chez lui et l'accompagna depuis le Luxembourg, jusqu'aux Thuilleries, mercredi soir 23 février 1791
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En juin 1791, il joue un rôle important dans l'évasion de Monsieur du Petit Luxembourg. Avaray se charge de trouver la voiture et les vêtements. Monsieur quitte Paris le même soir que la famille royale, le 20 juin 1791 mais préfère utiliser des chevaux de poste plutôt que d'avoir recours à des relais, afin de ne pas éveiller l'attention.
La comtesse de Balbi, maîtresse du comte de Provence, part seule pour Bruxelles tandis que le prince, accompagné de d'Avaray, la rejoint en suivant un autre itinéraire et en se faisant passer pour un Anglais (Avaray et Monsieur se font appeler Michel et David Foster).
Malgré la nécessité de réparer une roue à Avesnes-sur-Helpe, l'équipage arrive à Bruxelles sans encombre le lendemain soir, alors que Louis XVI et la famille royale sont au même moment arrêtés à Varennes.
Avaray y gagne son surnom de « libérateur ».
King Louis XVIII (1755-1824) when Comte de Provence
Italian School, circa 1795
King Louis XVIII (1755-1824) when Comte de Provence, facing left in blue coat with silver-embroidered red facings (uniform of a colonel of the Carabiniers of 'Monsieur'), white waistcoat and trousers, powdered hair, his left arm resting on the hilt of his sword and leaning on a black stick in his right hand, wearing the jewel of the Order of the Golden Fleece, blue sash and breast star of the Royal French Order of the Holy Ghost and the Order of St Lazare and Our Lady of Mount Carmel; foliate background with hillside castles beyond
3¼ in. (82 mm.) diam., gilt-bronze frame with outer beaded border and ribbon and bow cresting
Image : Sotheby's
Il suit le comte de Provence en émigration, est nommé capitaine des gardes de Monsieur, et c'est en cette qualité qu'il fait la campagne de 1792. Il devient maréchal de camp en 1795, et en 1796 capitaine de la compagnie écossaise des garde du corps du comte de Provence devenu Louis XVIII. Il aide son maître à sortir de Vérone et à rattacher aux princes l'armée de Condé campée sur la rive droite du Rhin.
Ayant opéré l'union des royalistes, d'Avaray négocie la libération de la fille de Louis XVI, Madame Royale, et obtient l'assentiment des Puissances à son mariage avec le duc d'Angoulême, son cousin.
Le Départ pour Vienne de la princesse Marie-Thérèse-Charlotte fille du Roi Louis XVI : donnée en échange des prisonniers françois Camus, Burnonville, Bancal, Drouet, Semonville et plusieurs autres le 26 X.bre 1795 au soir...
[estampe] / p. par Antoine Deif ; gravé par C. Silanio
Image : Bibliothèque Nationale de France
En 1799, le jour de cette union, Louis XVIII érige en faveur de d'Avaray le comté de L'Isle-Jourdain en duché-pairie, sous le nom d'Avaray.
Cette érection est confirmée et régularisée en 1817 avec réversion au profit du père du premier duc. Dès le 1er juillet 1795, Louis XVIII a accordé au comte d'Avaray la concession transmissible de l'écu au lys de France, ajouté à ses armoiries, ainsi que la devise « VICIT ITER DURUM PIETAS ».
Avaray meurt sans descendance dans l'île de Madère le 4 juin 1811 où il était allé pour tenter de rétablir sa santé.
* Source texte : Archives nationales - Frannçois, duc d'Avaray
Nous le retrouvons en illustration d'un petit livre publié en 1823, et consultable sur le site de la BNF :
Relation des derniers événements de la captivité de Monsieur [le cte de Provence] et de sa délivrance, par M. le comte d'Avaray, le 21 juin 1791. [Notice historique sur le duc d'Avaray, par M. de Fonteneuille, revue par M. le comte de Pradel.]
On y retrouve également un rare portrait du favori du comte de Provence.
Je n'en ai pas trouvé d'autre !
Le site internet des Archives nationales propose une fiche biographique de notre homme que je recopie ici :
Antoine Louis François de Béziade, comte, puis duc d'Avaray (1799)
8 janvier 1759 - 4 juin 1811
Fils aîné de Claude-Antoine de Béziade d’Avaray (1740-1829), Antoine-Louis-François de Béziade (ou Bésiade), d’abord comte d’Avaray, entre au service en 1774 comme sous-lieutenant dans le régiment de La Couronne, commandé par son père, y est nommé capitaine en 1777, puis, en 1779, aide-maréchal-général des logis du corps d'armée commandé par le maréchal de Vaux, et destiné à effectuer une descente en Angleterre.
En 1782, le comte d'Avaray sert au siège de Gibraltar, en qualité d'aide de camp du duc de Crillon. On le nomme colonel en second du régiment de Boulonnais en 1782, et il le commande en chef, en 1788, au camp de Saint-Omer.
Il fait son entrée à la cour en 1775, comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI.
Fils aîné de Claude-Antoine de Béziade d’Avaray (1740-1829), Antoine Louis François de Béziade (ou Bésiade), d’abord comte d’Avaray, entre au service en 1774 comme sous-lieutenant dans le régiment de La Couronne, commandé par son père, y est nommé capitaine en 1777, puis, en 1779, aide-maréchal-général des logis du corps d'armée commandé par le maréchal de Vaux, et destiné à effectuer une descente en Angleterre. En 1782, le comte d'Avaray sert au siège de Gibraltar, en qualité d'aide de camp du duc de Crillon. On le nomme colonel en second du régiment de Boulonnais en 1782, et il le commande en chef, en 1788, au camp de Saint-Omer.
Il fait son entrée à la cour en 1775, comme maître de la garde-robe de Monsieur, frère de Louis XVI.
Gravure représentant le retour forcé du comte de Provence, frère de Louis XVI, au Luxembourg après une tentative présumée de fuite à l'étranger.
Estampe du Journal des Révolutions de France et de Brabant (1789-1791) ?
Légende : Le Peuple ayant l'avis que Monsieur vouloit s'éloigner de la capitale, se transporta chez lui et l'accompagna depuis le Luxembourg, jusqu'aux Thuilleries, mercredi soir 23 février 1791
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
En juin 1791, il joue un rôle important dans l'évasion de Monsieur du Petit Luxembourg. Avaray se charge de trouver la voiture et les vêtements. Monsieur quitte Paris le même soir que la famille royale, le 20 juin 1791 mais préfère utiliser des chevaux de poste plutôt que d'avoir recours à des relais, afin de ne pas éveiller l'attention.
La comtesse de Balbi, maîtresse du comte de Provence, part seule pour Bruxelles tandis que le prince, accompagné de d'Avaray, la rejoint en suivant un autre itinéraire et en se faisant passer pour un Anglais (Avaray et Monsieur se font appeler Michel et David Foster).
Malgré la nécessité de réparer une roue à Avesnes-sur-Helpe, l'équipage arrive à Bruxelles sans encombre le lendemain soir, alors que Louis XVI et la famille royale sont au même moment arrêtés à Varennes.
Avaray y gagne son surnom de « libérateur ».
King Louis XVIII (1755-1824) when Comte de Provence
Italian School, circa 1795
King Louis XVIII (1755-1824) when Comte de Provence, facing left in blue coat with silver-embroidered red facings (uniform of a colonel of the Carabiniers of 'Monsieur'), white waistcoat and trousers, powdered hair, his left arm resting on the hilt of his sword and leaning on a black stick in his right hand, wearing the jewel of the Order of the Golden Fleece, blue sash and breast star of the Royal French Order of the Holy Ghost and the Order of St Lazare and Our Lady of Mount Carmel; foliate background with hillside castles beyond
3¼ in. (82 mm.) diam., gilt-bronze frame with outer beaded border and ribbon and bow cresting
Image : Sotheby's
Il suit le comte de Provence en émigration, est nommé capitaine des gardes de Monsieur, et c'est en cette qualité qu'il fait la campagne de 1792. Il devient maréchal de camp en 1795, et en 1796 capitaine de la compagnie écossaise des garde du corps du comte de Provence devenu Louis XVIII. Il aide son maître à sortir de Vérone et à rattacher aux princes l'armée de Condé campée sur la rive droite du Rhin.
Ayant opéré l'union des royalistes, d'Avaray négocie la libération de la fille de Louis XVI, Madame Royale, et obtient l'assentiment des Puissances à son mariage avec le duc d'Angoulême, son cousin.
Le Départ pour Vienne de la princesse Marie-Thérèse-Charlotte fille du Roi Louis XVI : donnée en échange des prisonniers françois Camus, Burnonville, Bancal, Drouet, Semonville et plusieurs autres le 26 X.bre 1795 au soir...
[estampe] / p. par Antoine Deif ; gravé par C. Silanio
Image : Bibliothèque Nationale de France
En 1799, le jour de cette union, Louis XVIII érige en faveur de d'Avaray le comté de L'Isle-Jourdain en duché-pairie, sous le nom d'Avaray.
Cette érection est confirmée et régularisée en 1817 avec réversion au profit du père du premier duc. Dès le 1er juillet 1795, Louis XVIII a accordé au comte d'Avaray la concession transmissible de l'écu au lys de France, ajouté à ses armoiries, ainsi que la devise « VICIT ITER DURUM PIETAS ».
Avaray meurt sans descendance dans l'île de Madère le 4 juin 1811 où il était allé pour tenter de rétablir sa santé.
* Source texte : Archives nationales - Frannçois, duc d'Avaray
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Cette gravure représente Le Génie de la Provence et celui de la Savoye réunissant leurs armes dans le Temple de l'Hymen , dont nous reconnaissons les épaisses colonnes, en haut, à droite .
D'abord intitulée à tort par Baudicourt Allégorie du mariage du Dauphin, depuis Louis XVI, il s'agit en fait d'un projet d'Allégorie sur le mariage de Monsieur avec Marie-Joséphine de Savoie, le 14 mai 1771.
Je vois bien Monsieur, mais où est la mariée ?
Composé et gravé par Gabriel de Saint-Aubin .
D'abord intitulée à tort par Baudicourt Allégorie du mariage du Dauphin, depuis Louis XVI, il s'agit en fait d'un projet d'Allégorie sur le mariage de Monsieur avec Marie-Joséphine de Savoie, le 14 mai 1771.
Je vois bien Monsieur, mais où est la mariée ?
Composé et gravé par Gabriel de Saint-Aubin .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Mme de Sabran a écrit:Je vois bien Monsieur, mais où est la mariée ?
Et bien figurez-vous que c'est la femme nue tout au sommet de l'allégorie !
En effet, Saint-Aubin, qui dut fournir son dessin avant d'avoir pu voir la princesse, avait interrogé le comte de Provence afin de savoir comment la représenter au mieux.
Celui-ci lui ayant répondu dans un grand éclat de rire "à poils" - le malheureux artiste prit la décision de la représenter nue, ayant compris " à poil " !
Le malentendu a depuis été dissipé mais la gravure est restée !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Tu blagues !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Pour ce que ce mariage a bénéficié à la France... Pas ou peu de goûts en commun, Monsieur est menteur, Madame est franche, aucune attirance charnelle, pas d'enfants pour la dynastie, ce couple avait franchement du mal à se supporter, un mariage blanc, pour rien.
Heureusement qu'ils ne vivaient pas dans un deux pièces, car bonjour le grabuge...
Heureusement qu'ils ne vivaient pas dans un deux pièces, car bonjour le grabuge...
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Voici un portrait que nous avons déjà présenté dans ce sujet, et qui sera à nouveau présenté aux enchères.
Ben alors ?? Ne plaît-il pas ? Pour une fois que Provence est à son avantage...
Portrait de Louis, comte de Provence, frère du roi, en habit de chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Atelier de François-Hubert Drouais
Huile sur toile
99,2 x 80 cm
Provenance : Mr. de Dangeuil, in 1775 ; Offered by Mrs de Lastic, marquise of Cousans to Renée de Montferré, her goddaughter, in 1910; (...)
Note au catalogue :
Ce portrait de Louis-Stanislas Xavier de France est une belle réplique d’atelier, en buste, du portrait en pied réalisé par Hubert Drouais exposé par son auteur au salon de peinture de 1775. Le futur Louis XVIII est représenté avec le collier de l’Ordre de la Toison d’or dans le somptueux manteau de chevalier du Saint-Esprit.
L’œuvre de Drouais est aujourd'hui conservée au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV3895) et plusieurs répliques d’atelier sont connues et également conservées à Versailles (inv. MV3969, MV3970, MV 8324) ou encore à Angers (MBA J 304), ville à laquelle le comte de Provence souhaitait offrir son portrait et dont il désigne le plan de Simon des Granges de 1736 dans le tableau en pied.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's Paris - Vente du 10 novembre 2021
Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Dimensions H. 235 ; L. 166 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Ben alors ?? Ne plaît-il pas ? Pour une fois que Provence est à son avantage...
Portrait de Louis, comte de Provence, frère du roi, en habit de chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit
Atelier de François-Hubert Drouais
Huile sur toile
99,2 x 80 cm
Provenance : Mr. de Dangeuil, in 1775 ; Offered by Mrs de Lastic, marquise of Cousans to Renée de Montferré, her goddaughter, in 1910; (...)
Note au catalogue :
Ce portrait de Louis-Stanislas Xavier de France est une belle réplique d’atelier, en buste, du portrait en pied réalisé par Hubert Drouais exposé par son auteur au salon de peinture de 1775. Le futur Louis XVIII est représenté avec le collier de l’Ordre de la Toison d’or dans le somptueux manteau de chevalier du Saint-Esprit.
L’œuvre de Drouais est aujourd'hui conservée au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (inv. MV3895) et plusieurs répliques d’atelier sont connues et également conservées à Versailles (inv. MV3969, MV3970, MV 8324) ou encore à Angers (MBA J 304), ville à laquelle le comte de Provence souhaitait offrir son portrait et dont il désigne le plan de Simon des Granges de 1736 dans le tableau en pied.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's Paris - Vente du 10 novembre 2021
Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Dimensions H. 235 ; L. 166 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
La nuit, la neige a écrit:Ben alors ?? Ne plaît-il pas ? Pour une fois que Provence est à son avantage...
Comme vous dites!
Ceci dit, Provence est assez souvent "à son avantage" sur les portraits de jeunesse. Je faisais référence avec Sa Grâce ce week-end à cet autre portrait par Frédou. C'était à l'occasion d'une vente "Provenance royale" à Paris, en 2004, le 2 décembre...
Le portrait d'Artois par le même figurait aussi dans la vente.
2 décembre 2004, deux-cents ans jour pour pour jour après le sacre du petit-neveu.
Un pur hasard, très certainement!
(désolé si le portrait est déjà posté plus haut ; j'ai du mal avec Provence, j'ai du mal, alors j'avoue ne pas avoir parcouru les huit pages du Forum...)
_________________
" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Bonnefoy du Plan a écrit:
( j'ai du mal avec Provence, j'ai du mal...)
A vrai dire, nous en sommes tous là ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême, par Joseph Navlet
Prochainement présenté en vente aux enchères...
Louis XVIII et la Duchesse d'Angoulême dans la tempête de neige
Joseph Navlet
Aquarelle et gouache sur papier, signé en bas à gauche “J. Navlet”.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré.
H. 29 x L. 47,5 cm (à vue)
Historique
Celui qui n’est à l’époque que le Comte de Provence s’enfuit de Paris le 20 Juin 1791, le même jour que son frère le roi Louis XVI, mais lui aura la chance de n’être ni reconnu ni rattrapé. Rejoignant d’abord l’armée des émigrés à Coblence, il va par la suite mener une vie d’exil, et cette vie ne dépendra que des subsides et de l’hospitalité des souverains étrangers.
C’est ainsi qu’il arrive à Mitau le 29 mars 1798, à l’invitation du Tsar Paul Ier. Il va retrouver un peu de faste dans l’ancien palais des Ducs de Courlande (le duché a été annexé par la Russie en 1795), avec une suite de 108 personnes et une centaine de gardes du corps équipés aux frais du Tsar, lequel lui octroie en plus une rente annuelle de 200.000 roubles.
Mais surtout, celui qui est officiellement le roi Louis XVIII depuis le décès du Dauphin à la prison du Temple en 1795, va élaborer un programme politique destiné à être appliqué à son retour en France. En outre, c’est à Mitau qu’a lieu, le 10 juin 1799, le mariage de Marie-Thérèse-Charlotte, fille orpheline de Louis XVI et Marie-Antoinette, avec le duc d’Angoulême, fils ainé du comte d’Artois.
Mais, le 20 janvier 1801, suite à des intempérances de langage de l’entourage de Louis XVIII, celui-ci est expulsé vers Varsovie, alors en Prusse. C’est lors de ce voyage que Louis, accompagné par sa nièce la duchesse d’Angoulême et sa suite, seront bloqués par une tempête de neige le 24 janvier 1801, et que le Roi sera contraint de passer deux heures à pied dans la neige.
C’est cette scène que le peintre d’histoire Navlet, présent dans de nombreux musées français dont le musée d’Orsay, a voulu ici imaginer.
* Source et infos complémentaires : Millon - Vente Souvenirs historiques (Paris, 11 juin 2022)
Je rappelle notre sujet consacré à une partie de l'oeuvre de ce peintre d'Histoire :
Marie-Antoinette et le peintre Joseph Navlet (1821-1889)
Louis XVIII et la Duchesse d'Angoulême dans la tempête de neige
Joseph Navlet
Aquarelle et gouache sur papier, signé en bas à gauche “J. Navlet”.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré.
H. 29 x L. 47,5 cm (à vue)
Historique
Celui qui n’est à l’époque que le Comte de Provence s’enfuit de Paris le 20 Juin 1791, le même jour que son frère le roi Louis XVI, mais lui aura la chance de n’être ni reconnu ni rattrapé. Rejoignant d’abord l’armée des émigrés à Coblence, il va par la suite mener une vie d’exil, et cette vie ne dépendra que des subsides et de l’hospitalité des souverains étrangers.
C’est ainsi qu’il arrive à Mitau le 29 mars 1798, à l’invitation du Tsar Paul Ier. Il va retrouver un peu de faste dans l’ancien palais des Ducs de Courlande (le duché a été annexé par la Russie en 1795), avec une suite de 108 personnes et une centaine de gardes du corps équipés aux frais du Tsar, lequel lui octroie en plus une rente annuelle de 200.000 roubles.
Mais surtout, celui qui est officiellement le roi Louis XVIII depuis le décès du Dauphin à la prison du Temple en 1795, va élaborer un programme politique destiné à être appliqué à son retour en France. En outre, c’est à Mitau qu’a lieu, le 10 juin 1799, le mariage de Marie-Thérèse-Charlotte, fille orpheline de Louis XVI et Marie-Antoinette, avec le duc d’Angoulême, fils ainé du comte d’Artois.
Mais, le 20 janvier 1801, suite à des intempérances de langage de l’entourage de Louis XVIII, celui-ci est expulsé vers Varsovie, alors en Prusse. C’est lors de ce voyage que Louis, accompagné par sa nièce la duchesse d’Angoulême et sa suite, seront bloqués par une tempête de neige le 24 janvier 1801, et que le Roi sera contraint de passer deux heures à pied dans la neige.
C’est cette scène que le peintre d’histoire Navlet, présent dans de nombreux musées français dont le musée d’Orsay, a voulu ici imaginer.
* Source et infos complémentaires : Millon - Vente Souvenirs historiques (Paris, 11 juin 2022)
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Je rappelle notre sujet consacré à une partie de l'oeuvre de ce peintre d'Histoire :
Marie-Antoinette et le peintre Joseph Navlet (1821-1889)
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 16 Nov 2022, 11:34, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Certes, mais Louis XVIII en exil ne pouvait disposer d'une escorte armée aussi importante, regardez tous ces militaires qui l'entourent ... Je veux bien croire qu'une poignée d'hommes armés le protégeait : après tout, c'était le prétendant à la Couronne de France accompagné de sa nièce, la duchesse d'Angoulême et d'une petite partie de sa Cour, mais le tsar Paul 1er s'était montré très dur à l'égard de ses ex-protégés, leur retirant tous les privilèges qu'il leur avait généreusement accordé quelques années plus tôt. Madame Royale dut vendre des bijoux pour parer aux besoins les plus pressants.
Le peintre, pardonnons lui, ne connaissait sans doute pas tous ces détails... J'imagine aussi un Louis XVIII bien plus corpulent qu'il ne paraît sur le tableau.
Le peintre, pardonnons lui, ne connaissait sans doute pas tous ces détails... J'imagine aussi un Louis XVIII bien plus corpulent qu'il ne paraît sur le tableau.
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Oui, vous avez raison Dominique, mais il fallait bien que le peintre ajoute un peu de sensationnel à cet épisode pathétique.
Rappelons pourquoi l'empereur Paul Ier chasse subitement les Français de Mittau (Aujourd'hui Jelgava, en Létonie)
Je cite pour ce faire des extraits du livre Louis XVIII, d'Evelyne Lever.
Celui que Louis XVIII désignait comme son bienfaiteur donnait alors une orientation toute différente à sa stratégie extérieure. Paul Ier, qui s'était retiré de la coalition, rendait l'Autriche responsable, à tort ou à raison, de ses défaites.
En outre, l'attitude intransigeante de l'Angleterre qui refusait de restituer Malte aux chevaliers dont le tsar était devenu le Grand Maître avait achevé de l'exaspérer. Aussi, avait-il conclu une Ligue des neutres avec la Prusse, la Suède et le Danemark.
Cette association, constituée sur le modèle de 1780, avait pour but de résister à la tyrannie maritime de l'Angleterre et de lui fermer le continent.
Portrait of Tsar Paul I
Unknown painter
Oil on canvas, late 18th Century
Image : Hillwood Museum
Le Premier Consul (Napoléon Bonaparte) ne pouvait rêver meilleure aubaine à un moment où il entreprenait de rapprocher la France de la Russie. Les négociations engagées depuis plusieurs mois étaient sur le point de se concrétiser par une alliance. Paul Ier voyait en Bonaparte un souverain capable d'assurer l'ordre intérieur et un général assez puissant pour contenir les ambitions de l'Autriche et de l'Angleterre. Kolytchev, l'envoyé russe à Paris, engageait alors Bonaparte à prendre le titre de roi.
Napoléon Bonaparte, Premier Consul
Charles Meynier
Huile sur toile, 1804
Image : Musée de la Ville de Bruxelles - Maison du Roi
Louis XVIII ignorait ce revirement de Paul Ier. Lorsque le vicomte de Caraman, son représentant à Saint-Pétersbourg, arriva inopinément à Mittau, le 20 décembre 1800, le prince comprit que les intentions du tsar avait changé à son égard. Le diplomate français avait été brutalement chassé de la capitale russe sans obtenir la moindre explication.
(...)
Louis XVIII n'avait plus rien à attendre de son protecteur. A Saint-Pétersbourg, on conseillait déjà aux voyageurs qui se dirigeaient vers Mittau d'éviter de rendre visite au prétendant ; tous les partisans des Bourbons étaient tenus à l'écart de la vie mondaine.
Portrait of Louis Stanislas Xavier de Bourbon (1754-1824), Comte de Provence, the future King Louis XVIII of France
Unknown, 18th century
Oil on canvas, 44 x 33 cm
three-quarter-length, standing, in uniform, wearing the sash and star of the Order of Saint Esprit bears inscription 'König Ludwig XVIII von Frankreich' (on the reverse) oil on canvas 44 x 33cm (17 5/16 x 13in)
Image : Bonhams London / Commons Wikimedia
Parmi les émigrées françaises venait d'arriver une certaine dame de Bonneuil, ravissante aventurière chargée de séduire le tsar ou son ministre Rostopchine pour faciliter le rapprochement franco-russe. Mme de Bonneuil, qui jouissait alors des faveurs du ministre, s'empressa de lui communiquer une dépêche adressée au duc d'Havré dans laquelle le duc d'Avaray faisait une " peinture affreuse " du tsar et de son ministre qu'il traitait tous deux de " sots et d'imbéciles ".
Rostopchine avertit le tsar et il n'en fallut pas davantage pour provoquer une colère impériale qui devait immanquablement entraîner la rupture avec le prétendant.
Le palais de Jelgava ou de Mitau, ancien palais des ducs de Courlande
Le palais abrite la famille royale de France en exil invitée à venir s'y réfugier en 1797. Elle y demeure jusqu'en 1801, puis entre 1804 et 1807, autour du comte de Provence, futur Louis XVIII et de sa suite. Madame Royale y épouse le duc d'Angoulême son cousin en 1799.
Image : Pudelek / Commons Wikimedia
Paul Ier décida sur-le-champ d'expulser Louis XVIII et sa famille de ses Etats. Un ordre comminatoire fut aussitôt adressé au général de Fersen que l'on chargea de notifier son renvoi à l'exilé.
(...)
Pour la première fois depuis son départ de Paris, le roi éprouvait véritablement l'angoisse de l'avenir? Il se résolut d'écrire encore au tsar dont la réponse, adressée à Fersen, arriva le 20 janvier. Le souverain demeurait inflexible ; il renvoyait au prétendant sa lettre non décachetée et exigeait son départ immédiat.
Par le même courrier, il expédiait les passeports dont les Bourbons avaient besoin. Cette fois le roi pleura.
Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême.
Eau-forte au burin titrée " L'Antigone française ", figurant Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême marchant dans la neige
Éditée en 1814, époque Restauration.
H. 64 x L. 49,5 cm
Image : AuctionArt Rémy Le Fur & Associés
Nous avons un sujet dédié à Michelle (de) Sentuary, par son mariage Madame Guesnon de Bonneuil (1748-1829) :
La trépidante Michelle de Bonneuil
Mais elle pourrait être confondue avec une femme plus jeune, une certaine Jeanne Riflon, connue aussi sous le nom de Jeanne Riflon de Bonneuil, personnalité mal connue, courtisane de haut vol, soit la " Mme de Bonneuil " intrigante, aventurière et séductrice qui fit la conquête simultanée de Godoy, de Perignon et du naïf duc d'Havré et que l'on retrouve par la suite en Russie, en Hollande et à Pyrmont.
Lire le chapitre dédié aux : différentes Mmes de Bonneuil / Wikipedia - Michelle de Bonneuil
Rappelons pourquoi l'empereur Paul Ier chasse subitement les Français de Mittau (Aujourd'hui Jelgava, en Létonie)
Je cite pour ce faire des extraits du livre Louis XVIII, d'Evelyne Lever.
Celui que Louis XVIII désignait comme son bienfaiteur donnait alors une orientation toute différente à sa stratégie extérieure. Paul Ier, qui s'était retiré de la coalition, rendait l'Autriche responsable, à tort ou à raison, de ses défaites.
En outre, l'attitude intransigeante de l'Angleterre qui refusait de restituer Malte aux chevaliers dont le tsar était devenu le Grand Maître avait achevé de l'exaspérer. Aussi, avait-il conclu une Ligue des neutres avec la Prusse, la Suède et le Danemark.
Cette association, constituée sur le modèle de 1780, avait pour but de résister à la tyrannie maritime de l'Angleterre et de lui fermer le continent.
Portrait of Tsar Paul I
Unknown painter
Oil on canvas, late 18th Century
Image : Hillwood Museum
Le Premier Consul (Napoléon Bonaparte) ne pouvait rêver meilleure aubaine à un moment où il entreprenait de rapprocher la France de la Russie. Les négociations engagées depuis plusieurs mois étaient sur le point de se concrétiser par une alliance. Paul Ier voyait en Bonaparte un souverain capable d'assurer l'ordre intérieur et un général assez puissant pour contenir les ambitions de l'Autriche et de l'Angleterre. Kolytchev, l'envoyé russe à Paris, engageait alors Bonaparte à prendre le titre de roi.
Napoléon Bonaparte, Premier Consul
Charles Meynier
Huile sur toile, 1804
Image : Musée de la Ville de Bruxelles - Maison du Roi
Louis XVIII ignorait ce revirement de Paul Ier. Lorsque le vicomte de Caraman, son représentant à Saint-Pétersbourg, arriva inopinément à Mittau, le 20 décembre 1800, le prince comprit que les intentions du tsar avait changé à son égard. Le diplomate français avait été brutalement chassé de la capitale russe sans obtenir la moindre explication.
(...)
Louis XVIII n'avait plus rien à attendre de son protecteur. A Saint-Pétersbourg, on conseillait déjà aux voyageurs qui se dirigeaient vers Mittau d'éviter de rendre visite au prétendant ; tous les partisans des Bourbons étaient tenus à l'écart de la vie mondaine.
Portrait of Louis Stanislas Xavier de Bourbon (1754-1824), Comte de Provence, the future King Louis XVIII of France
Unknown, 18th century
Oil on canvas, 44 x 33 cm
three-quarter-length, standing, in uniform, wearing the sash and star of the Order of Saint Esprit bears inscription 'König Ludwig XVIII von Frankreich' (on the reverse) oil on canvas 44 x 33cm (17 5/16 x 13in)
Image : Bonhams London / Commons Wikimedia
Parmi les émigrées françaises venait d'arriver une certaine dame de Bonneuil, ravissante aventurière chargée de séduire le tsar ou son ministre Rostopchine pour faciliter le rapprochement franco-russe. Mme de Bonneuil, qui jouissait alors des faveurs du ministre, s'empressa de lui communiquer une dépêche adressée au duc d'Havré dans laquelle le duc d'Avaray faisait une " peinture affreuse " du tsar et de son ministre qu'il traitait tous deux de " sots et d'imbéciles ".
Rostopchine avertit le tsar et il n'en fallut pas davantage pour provoquer une colère impériale qui devait immanquablement entraîner la rupture avec le prétendant.
Le palais de Jelgava ou de Mitau, ancien palais des ducs de Courlande
Le palais abrite la famille royale de France en exil invitée à venir s'y réfugier en 1797. Elle y demeure jusqu'en 1801, puis entre 1804 et 1807, autour du comte de Provence, futur Louis XVIII et de sa suite. Madame Royale y épouse le duc d'Angoulême son cousin en 1799.
Image : Pudelek / Commons Wikimedia
Paul Ier décida sur-le-champ d'expulser Louis XVIII et sa famille de ses Etats. Un ordre comminatoire fut aussitôt adressé au général de Fersen que l'on chargea de notifier son renvoi à l'exilé.
(...)
Pour la première fois depuis son départ de Paris, le roi éprouvait véritablement l'angoisse de l'avenir? Il se résolut d'écrire encore au tsar dont la réponse, adressée à Fersen, arriva le 20 janvier. Le souverain demeurait inflexible ; il renvoyait au prétendant sa lettre non décachetée et exigeait son départ immédiat.
Par le même courrier, il expédiait les passeports dont les Bourbons avaient besoin. Cette fois le roi pleura.
Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême.
Eau-forte au burin titrée " L'Antigone française ", figurant Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême marchant dans la neige
Éditée en 1814, époque Restauration.
H. 64 x L. 49,5 cm
Image : AuctionArt Rémy Le Fur & Associés
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Nous avons un sujet dédié à Michelle (de) Sentuary, par son mariage Madame Guesnon de Bonneuil (1748-1829) :
La trépidante Michelle de Bonneuil
Mais elle pourrait être confondue avec une femme plus jeune, une certaine Jeanne Riflon, connue aussi sous le nom de Jeanne Riflon de Bonneuil, personnalité mal connue, courtisane de haut vol, soit la " Mme de Bonneuil " intrigante, aventurière et séductrice qui fit la conquête simultanée de Godoy, de Perignon et du naïf duc d'Havré et que l'on retrouve par la suite en Russie, en Hollande et à Pyrmont.
Lire le chapitre dédié aux : différentes Mmes de Bonneuil / Wikipedia - Michelle de Bonneuil
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Le duc d'Avaray a certainement manqué de prudence et précipité la catastrophe, mais la disgrâce de Louis XVIII était d'ores et déjà inéluctable. Catherine, déjà, après de vagues promesses au comte d'Artois avait laissé choir les princes sans états d'âme.
La situation se répétait. Dur dur !
La situation se répétait. Dur dur !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Je me demande qui est ce "général de Fersen" ?... il me semble qu'il n'a aucun lien avec la famille d'Axel de Fersen mais je n'ai pas vraiment réussi à saisir d'où il sortait.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Louis-Stanislas, comte de Provence, et futur roi Louis XVIII
Eh bien justement, ne te souviens-tu pas que nous avons déjà croisé ce Fersen en nous demandant qui il était ?
Pas Fabian, en tous cas.
Pourquoi pas un cousin ?
Pas Fabian, en tous cas.
Pourquoi pas un cousin ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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