Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
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Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Miracle ! Il ferme la bouche .

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Mme de Sabran- Messages : 45775
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Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Il y a des tapisseries moquette commandées pour le sacre de Charles X en la cathédrale Reims dans la salle des fêtes du Ministère de l'Intérieur.
D'après le guide de visite distribué hier pour les JEP, il s'agit d'une "réédition" de la manufacture d'Abbevile. Pour Christophe Castaner, dont le chiffre est identique à celui du dernier roi Bourbon ?
D'après le guide de visite distribué hier pour les JEP, il s'agit d'une "réédition" de la manufacture d'Abbevile. Pour Christophe Castaner, dont le chiffre est identique à celui du dernier roi Bourbon ?

Gouverneur Morris- Messages : 7972
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Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Gouverneur Morris a écrit: Pour Christophe Castaner, dont le chiffre est identique à celui du dernier roi Bourbon ?![]()
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Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X

Marie-Jeanne- Messages : 1136
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Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
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Comte d'Artois par Henri-Pierre Danloux
Sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Pierre Henri DANLOUX (1753 - 1809)
Portrait du Comte d'Artois assis à son bureau
Huile sur toile d'origine
44 x 35 cm
Annoté au dos: de Sérent
Provenance collection du duc de Sérent

Note au catalogue :
Tableau représentant le comte d’Artois à son bureau durant son exil au d’Holyrood achevé le 3 août 1797 (preuve p381) par Danloux pour le duc de Sérent.
Contrairement aux autres portraits du Comte d’Artois fait par Danloux, Une certaine sobriété se dégage de ce dernier. Aucune décorations ne sont portées par le futur monarque.
Rien ne laisse ici penser que ce prince de sang émigré en Ecosse, quittera sa chaise de style « Régency » en faux-bambou pour s’asseoir le 16 septembre 1824 sur le trône de France ; laissé vacant par ces frère Louis XVI puis Louis XVIII.
Porteplume en main, interrompu dans sa réflexion, le futur Charles X est représenté en homme éclairé avec la simplicité et le sérieux qui caractérise l’idéal post-révolutionnaire. Pourtant, celui-ci rétablira une monarchie autoritaire qui sera renversée en 1830 pour ces excès.

Le visage du futur roi est ici identique à celui que l’on trouve dans un portrait original que Danloux peint d’après nature à Holyrood (p337). Plusieurs copies de ce tableau furent reproduites par le peintre pour une clientèle d’exilés politique.
Un exemple de ces commandes est le portrait du comte d’Artois destiné probablement au comte de Vaudreuil ayant fait l’objet d’une vente aux enchères à Paris le 20 juin 2007 par Espace Tajan.
Le baron Roger Portalis écrit dans son ouvrage sur Danloux que des copies ont « été peintes pour lord Moira, pour le duc de Sérent et autres amis des princes, répliques ignorées de portraits historiques que l’on retrouvera un jour ». P373
Danloux rencontre Armand-Louis de Kerfily, duc de Sérent (1741-1824) le 15 décembre 1795 lors d’un diner.
Suite à une conversation sur la peinture qu’il eut avec les convives, le peintre décrit le duc comme « quelqu’un qui cherche à s’instruire et tire parti de tout ce qu’on dit ». (p67)
Danloux quitte l’Ecosse le 7 février 1797. Le journal du peintre fait mention d’une commande du duc de Sérent concernant une copie d’un portrait.
Pour l’exécuter le peintre va réemployer la tête du prince qu’il avait peint dans l’œuvre originale ; il élaborera le reste du corps probablement avec l’aide d’un autre modèle.
L’inscription « de Sérent » au dos de notre tableau laisse à penser qu’il s’agit de la copie du « petit portrait » (p381) achevé le 3 aout 1797 et payé 8 guinées par le duc de Sérent le 22 aout de la même année. P(386)
Le duc de Sérent sera amené à prendre part au règne de Charles X en siégeant à partir du 4 juin 1814 à la chambre des pairs liant ainsi le commanditaire et le modèle de notre tableau à l’histoire politique de la France.
Bibliographie :
Baron Roger Portalis, Danloux et son journal durant l’émigration (1753-1809) pour la Société des Bibliophiles François 1910.
* Source et infos complémentaires : Millon SVV Paris - Vente Prestige (9 décembre 2019)
Et voici quelques-uns des portraits du comte d'Artois, par Danloux, évoqués dans cette présentation.

Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Pierre-Henri Danloux
Huile sur bois, 1796-97
27,1 x 21,9 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot

Charles Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836)
Pierre-Henri Danloux
Huile sur toile montée sur carton, 1798
Signé et daté PH Danloux / 1798
Provenance : Vente Tajan 20 juin 2007 lot 38
Image : Sotheby's


Portrait de Charles-Philippe, comte d'Artois, futur Charles X, en uniforme de colonel général des Suisses
Henri-Pierre Danloux
Gouache et aquarelle, vers 1798
Provenance : Louis-Philippe Ier ; Henri d'Orléans, duc d'Aumale
Chantilly, Musée Condé
Images : acbx41.com

Charles Philippe de France, Monsieur frère du roi, né à Versailles le 9 Oct 1757
Print by Philip Audinet, after Pierre-Henri Danloux
Image : The Trustees of the British Museum

Charles-Philippe de France, Monsieur, frère du roi
Freschi, Andreas (graveur), d'après Danloux, Henri-Pierre (peintre)
Estampe, vers 1804
Image : Château de Versailles

Portrait of Charles, comte d'Artois, later Charles X, King of France
François Ferrière (1752 - 1839)
Based on Henri-Pierre Danloux's portrait of the Comte d'Artois which was painted in 1798.
Watercolour and bodycolour on ivory, gilt-metal frame
Circa 1798
61 by 48 mm
Image : Sotheby's
Pierre Henri DANLOUX (1753 - 1809)
Portrait du Comte d'Artois assis à son bureau
Huile sur toile d'origine
44 x 35 cm
Annoté au dos: de Sérent
Provenance collection du duc de Sérent

Note au catalogue :
Tableau représentant le comte d’Artois à son bureau durant son exil au d’Holyrood achevé le 3 août 1797 (preuve p381) par Danloux pour le duc de Sérent.
Contrairement aux autres portraits du Comte d’Artois fait par Danloux, Une certaine sobriété se dégage de ce dernier. Aucune décorations ne sont portées par le futur monarque.
Rien ne laisse ici penser que ce prince de sang émigré en Ecosse, quittera sa chaise de style « Régency » en faux-bambou pour s’asseoir le 16 septembre 1824 sur le trône de France ; laissé vacant par ces frère Louis XVI puis Louis XVIII.
Porteplume en main, interrompu dans sa réflexion, le futur Charles X est représenté en homme éclairé avec la simplicité et le sérieux qui caractérise l’idéal post-révolutionnaire. Pourtant, celui-ci rétablira une monarchie autoritaire qui sera renversée en 1830 pour ces excès.

Le visage du futur roi est ici identique à celui que l’on trouve dans un portrait original que Danloux peint d’après nature à Holyrood (p337). Plusieurs copies de ce tableau furent reproduites par le peintre pour une clientèle d’exilés politique.
Un exemple de ces commandes est le portrait du comte d’Artois destiné probablement au comte de Vaudreuil ayant fait l’objet d’une vente aux enchères à Paris le 20 juin 2007 par Espace Tajan.
Le baron Roger Portalis écrit dans son ouvrage sur Danloux que des copies ont « été peintes pour lord Moira, pour le duc de Sérent et autres amis des princes, répliques ignorées de portraits historiques que l’on retrouvera un jour ». P373
Danloux rencontre Armand-Louis de Kerfily, duc de Sérent (1741-1824) le 15 décembre 1795 lors d’un diner.
Suite à une conversation sur la peinture qu’il eut avec les convives, le peintre décrit le duc comme « quelqu’un qui cherche à s’instruire et tire parti de tout ce qu’on dit ». (p67)
Danloux quitte l’Ecosse le 7 février 1797. Le journal du peintre fait mention d’une commande du duc de Sérent concernant une copie d’un portrait.
Pour l’exécuter le peintre va réemployer la tête du prince qu’il avait peint dans l’œuvre originale ; il élaborera le reste du corps probablement avec l’aide d’un autre modèle.
L’inscription « de Sérent » au dos de notre tableau laisse à penser qu’il s’agit de la copie du « petit portrait » (p381) achevé le 3 aout 1797 et payé 8 guinées par le duc de Sérent le 22 aout de la même année. P(386)
Le duc de Sérent sera amené à prendre part au règne de Charles X en siégeant à partir du 4 juin 1814 à la chambre des pairs liant ainsi le commanditaire et le modèle de notre tableau à l’histoire politique de la France.
Bibliographie :
Baron Roger Portalis, Danloux et son journal durant l’émigration (1753-1809) pour la Société des Bibliophiles François 1910.
* Source et infos complémentaires : Millon SVV Paris - Vente Prestige (9 décembre 2019)
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Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Pierre-Henri Danloux
Huile sur bois, 1796-97
27,1 x 21,9 cm
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot

Charles Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836)
Pierre-Henri Danloux
Huile sur toile montée sur carton, 1798
Signé et daté PH Danloux / 1798
Provenance : Vente Tajan 20 juin 2007 lot 38
Image : Sotheby's


Portrait de Charles-Philippe, comte d'Artois, futur Charles X, en uniforme de colonel général des Suisses
Henri-Pierre Danloux
Gouache et aquarelle, vers 1798
Provenance : Louis-Philippe Ier ; Henri d'Orléans, duc d'Aumale
Chantilly, Musée Condé
Images : acbx41.com

Charles Philippe de France, Monsieur frère du roi, né à Versailles le 9 Oct 1757
Print by Philip Audinet, after Pierre-Henri Danloux
Image : The Trustees of the British Museum

Charles-Philippe de France, Monsieur, frère du roi
Freschi, Andreas (graveur), d'après Danloux, Henri-Pierre (peintre)
Estampe, vers 1804
Image : Château de Versailles

Portrait of Charles, comte d'Artois, later Charles X, King of France
François Ferrière (1752 - 1839)
Based on Henri-Pierre Danloux's portrait of the Comte d'Artois which was painted in 1798.
Watercolour and bodycolour on ivory, gilt-metal frame
Circa 1798
61 by 48 mm
Image : Sotheby's
La nuit, la neige- Messages : 14755
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Jusqu'à aujourd'hui je ne connaissais pas ce portrait de Danloux représentant le comte d'Artois en costume de ville à son bureau. Cela fait plaisir de voir le prince en simple particulier ; il est toujours mince et élancé à quarante ans, et ses traits ne semblent pas porter l'empreinte du malheur qui a frappé ses proches.
Merci cher LNLN.
Merci cher LNLN.

Dominique Poulin- Messages : 4741
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Je me permets de faire cette remarque : a-t-on vu plus âne que Charles-Philippe de France ? La destinée de son frère et de la France ne lui servit pas de sujet d'étude. Il n'était sans aucun doute le plus bête de sa fratrie.
Reste comme excuse l'âge et un mauvais entourage.
Reste comme excuse l'âge et un mauvais entourage.
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"Comme les feuilles tombent tôt cette année !" Louis XVI - 10/8/1792
pilayrou- Messages : 584
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 61
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
C'est ce que je pense aussi.pilayrou a écrit:Il était sans aucun doute le plus bête de sa fratrie. Reste comme excuse l'âge et un mauvais entourage.
La nuit, la neige- Messages : 14755
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Vous n'avez pas tort, Messieurs, toutefois je voudrais bien un peu tempérer votre jugement car Artois avait des côtés attachants.
Quant à ses entours ... je trouve ce prince plus piètre qu'un Calonne ou que Vaudreuil qui s'évertuait toujours à le " recadrer " ( si j'ose dire ).
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Mme de Sabran- Messages : 45775
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Pour Talleyrand :
" L'homme le plus loyal et le meilleur que j'ai connu . "

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Mme de Sabran- Messages : 45775
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Talleyrand justement, à qui il offrit, comme nous l'informe le blog de Régine Noblesse et Royautés, son portrait en costume de sacre (et bouche fermée
), par Gérard :

Le prince de Bénévent en orna les cimaises de Valencay. Vendu puis racheté par différentes branches de la famille, il passe prochaineement en vente :
http://www.noblesseetroyautes.com/vente-dun-portrait-de-charles-x-qui-appartint-au-chateau-de-valencay/


Le prince de Bénévent en orna les cimaises de Valencay. Vendu puis racheté par différentes branches de la famille, il passe prochaineement en vente :
http://www.noblesseetroyautes.com/vente-dun-portrait-de-charles-x-qui-appartint-au-chateau-de-valencay/
Gouverneur Morris- Messages : 7972
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
La nuit, la neige a écrit:Et voici quelques-uns des portraits du comte d'Artois, par Danloux, évoqués dans cette présentation.
... et cet autre que je découvre dans l'iconographie du dernier ouvrage d'E. de Waresquiel Sept jours 17-23 juin 1789, la France entre en révolution .
Toujours de Henri-Pierre Danloux, ce portrait de jeunesse :

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Mme de Sabran- Messages : 45775
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Merci !
Etonnant portrait.
Je dois bien dire que je ne retrouve ni style de Danloux ni celui des portraits du comte d'Artois pourtant datés de la même période (voir quelques messages ci-dessus).
Etonnant portrait.

Je dois bien dire que je ne retrouve ni style de Danloux ni celui des portraits du comte d'Artois pourtant datés de la même période (voir quelques messages ci-dessus).
La nuit, la neige- Messages : 14755
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Bien d'accord avec vous, La nuit, la neige!
Ce style s'accorde mal avec Danloux et ses portraits du même vers 1795, abondamment illustrés ici dans leurs diverses versions.
Sait-on me dire quel uniforme porte le futur Charles X?
Ce style s'accorde mal avec Danloux et ses portraits du même vers 1795, abondamment illustrés ici dans leurs diverses versions.
Sait-on me dire quel uniforme porte le futur Charles X?

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Vous avez quelque chose de si touchant dans toute votre personne qu'on a peine à vous refuser...
Bonnefoy du Plan- Messages : 142
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
J'en serais bien incapable, cher Bonnefoy, mais sans doute Son Excellence Governor Morris, ou bien notre petit Lulu pourraient-ils vous répondre ?!Bonnefoy du Plan a écrit:
Sait-on me dire quel uniforme porte le futur Charles X?

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Mme de Sabran- Messages : 45775
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Je serais tenté de dire son uniforme de Colonel-Général des Suisses et Grisons ?

Les couleurs semblent correspondre en tout cas...
Voir aussi : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008608/2017-12-08/

Les couleurs semblent correspondre en tout cas...
Voir aussi : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008608/2017-12-08/
Gouverneur Morris- Messages : 7972
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Merci pour tes recherches...

Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Jean-Martial Fredou
Huile sur toile, 1773
Image : Artnet
Et il lui manque tout de même quelques "décorations".


Charles Philippe de France, comte d'Artois, frère du Roi, colonel général des Suisses et Grisons
Réunion de gardes suisses et gardes françaises de 1780
Nicolaus Hoffmann (graveur)
Gravure à l'eau-forte colorée, 1780
Image : Bibliothèque Nationale de France

Mais elles sont disposées à l'inverse des portraits que nous avons publiés ci-dessus, ou encore de celui-ci...Gouverneur Morris a écrit:Les couleurs semblent correspondre en tout cas...


Charles-Philippe de France, comte d'Artois
Jean-Martial Fredou
Huile sur toile, 1773
Image : Artnet
Et il lui manque tout de même quelques "décorations".



Charles Philippe de France, comte d'Artois, frère du Roi, colonel général des Suisses et Grisons
Réunion de gardes suisses et gardes françaises de 1780
Nicolaus Hoffmann (graveur)
Gravure à l'eau-forte colorée, 1780
Image : Bibliothèque Nationale de France
La nuit, la neige- Messages : 14755
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Mme de Sabran a écrit:La nuit, la neige a écrit:Et voici quelques-uns des portraits du comte d'Artois, par Danloux, évoqués dans cette présentation.
... et cet autre que je découvre dans l'iconographie du dernier ouvrage d'E. de Waresquiel Sept jours 17-23 juin 1789, la France entre en révolution .
Toujours de Henri-Pierre Danloux, ce portrait de jeunesse :
Je dois avouer que je suis surpris par cet Artois blond ! Et l'uniforme n'est pas celui des Cent Suisse. Cela ressemble beaucoup plus à un régiment 'normal' moins galonné pour la parade.
Lucius- Messages : 10403
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 29
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Quand, au crash de Napoléon, " Delphine de Custine apprit que le comte d'Artois venait d'arriver à Bâle, se disposant à rentrer en France à la suite des armées étrangères, et bien que l'avenir soit encore fort obscur, elle pensa que les jours de l'Empire étaient comptés, que peut-être les Bourbons allaient remonter sur le trône, et qu'il serait habile d'être des premiers à saluer le nouveau règne.
Si elle ne recherche rien pour elle, il faut au moins qu' Astolphe ait sa part de la curée. Oubliant tout son passé d'ardente républicaine, elle se décide à aller jusqu'à Bâle pour solliciter une audience du comte d'Artois, et lui offrir son fils qui, dit-elle, brûle de servir la bonne cause, et de mourir pour ses princes légitimes. Le comte d'Artois qui aimait beaucoup Mme de Sabran, et qui n'était encore ni gêné ni gâté par l'affluence de ses partisans, reçoit Delphine fort aimablement, et lui accorde très volontiers la permission qu'elle sollicite : Astolphe est autorisé à le suivre, et à faire partie de sa modeste cour.
Mme de Custine revient radieuse à Berne, et, sans perdre une minute, Astolphe fait ses préparatifs de départ; il est ravi, il se croit un petit personnage, et il se voit déjà jouant un rôle, qui ne peut manquer d'être fort brillant. Son premier soin est de se faire faire par un tailleur de Morges un beau costume d'aide de camp, tout chamarré ; puis il dit adieu à sa mère , et il part plein d'entrain pour rejoindre Monsieur, qui dans l'intervalle s'est installé à Vesoul.
A peine Astolphe a-t-il passé la frontière que ses illusions et son enthousiasme s'effondrent. Les premières lettres témoignent d'un désenchantement complet : il se demande même si sa mère, dans son aveugle tendresse, n'a pas agi avec une regrettable précipitation.
D'abord il est consterné de l'affreuse situation de la France. « Les campagnes qu'il traverse ne semblent plus produire que des Cosaques. Les troupeaux, les laboureurs ont fait place à des hordes de brigands. »
Puis il s'aperçoit avec stupeur
que le parti auquel il vient de s'attacher est complètement oublié dans le pays et qu'il n'y a plus aucune racine. Les étrangers eux-mêmes ont l'air de l'ignorer. Les alliés sont aux portes de Paris, et ils n'ont pas dit encore un mot des Bourbons. Beaucoup parlent de la paix avec Bonaparte, d'autres avec le Sénat et une Régence. Si l'on fait la paix sans les Bourbons, il se sera compromis bien inutilement et il aura sacrifié tout son avenir pour aller faire sa cour à M. le comte d'Artois. Maigre compensation !
Ces prudentes réflexions avaient singulièrement calmé l'ardeur du jeune homme et il se hâtait avec une sage lenteur de rejoindre le Prince ; il était même, il faut l'avouer, beaucoup plus tenté de reprendre la route de Suisse que d'avancer.
Enfin, comme il ne peut rester indéfiniment dans cette situation, il prend son parti et va se présenter au Prince, à Vesoul. Il est fort aimablement accueilli, mais quel singulier assemblage que cette cour :
« Nous avons ici une cour en règle et en toute magnificence; j'y suis gauche à faire plaisir! Mon sabre dans les jambes, mon chapeau sous le bras, en uniforme coupé par un tailleur de Morges, tout cela compose un costume à mourir de rire. Je n'ai pas encore laissé tomber mon chapeau, mais je m'accroche dans mes éperons, et puis je n'ai jamais une main libre pour rien faire! Heureusement qu'il y a beaucoup de gens aussi mal fagotés, et qu'on n'y fait pas la moindre attention. »
A peine Astolphe a-t-il fait connaissance avec les entours du prince, qu'il s'aperçoit avec douleur à quel point ses appréhensions étaient justifiées. Sa désillusion est profonde et complète.
Lui, qui a été élevé par sa mère dans des idées libérales, est stupéfait de ce qu'il voit et de ce qu'il entend. L'entourage du prince est déplorable, et ces anciens soldats de l'armée de Condé sont si ridicules dans leurs propos et dans leur jactance qu'il ne les appelle que les aristocruches.
La cour est déjà divisée en deux parties hostiles, les dévots et les mécréants, qui se combattent à outrance, et s'entre-dévorent. A la table du prince, « on ne parle que de chevaux, de chiens, de bonne chère ».
« Notre parti est soutenu par de telles cruches que j'en rougis! Quand j'entends annoncer quelque part un chevalier de Saint-Louis et une femme de qualité, je suis toujours tenté de prendre mes jambes à mon cou. Ils ne voient partout que de la canaille, que de petites gens, que des femmes de rien. Il faut couper les oreilles à celui-ci, fouetter celle-là, marquer une autre, mais le refrain qu'on entend de tous côtés, le refrain incessant est : « Nous voulons l'ancien régime tout pur », « l'ancien régime avec les abus, comme dit M. de Narbonne ».
Le prince avait-il des idées moins étroites que ses partisans ? En aucune façon :
« Monsieur nous disait l'autre jour que c'était fort inutile au peuple d'y voir clair et de comprendre les choses, et que les Russes étaient le peuple le plus heureux de la terre ! »
Tous ces propos scandalisaient le jeune aide de camp et le révoltaient. Plus il était à même d'apprécier l'entourage de Monsieur, plus il regrettait le parti, qu'à l'instigation de sa mère, il avait pris si légèrement :
« Nous allons, écrivait-il, attacher notre nom à un parti qui ne sera peut-être pas celui de la France et que nous ne pourrons plus quitter sans déshonneur, sans infamie. Nous allons nous lier les mains et nous ôter tous moyens d'agir efficacement pour le bien de notre patrie.
Si j'avais pu penser qu'il faudrait qu'un prince français fût appuyé par cinq cent mille étrangers pour reconquérir la France, je n'aurais jamais adopté sa querelle. »
( Gaston Maugras )
Le 3 janvier 1814, les alliés étaient arrivés à Vesoul. Le prince de Schwartzenberg, maréchal de camp de l'empereur d'Autriche y établit son quartier général.
Alexandre de Russie, François d'Autriche et Frédéric-Guillaume de Prusse décidèrent la création d'un état tampon englobant la Franche Comté, les Vosges, la région de Montbéliard et le canton Porrentruy en Suisse dont Vesoul fut la capitale. Cela revenait à recréer un état genre Lotharingie qui ne ferait plus partie de la France. Il s'agissait d'une principauté, véritable état autonome sous la tutelle des puissances alliées ayant sa propre administration, ses fonctionnaires et son journal officiel sous la direction d'un gouverneur nommé par les alliés, le Baron d'Andlau.
Cette situation dura du 27 janvier au 8 juin 1814.
Les Bourbons, réfugiés en Angleterre, ayant compris que Napoléon était perdu et qu'il était temps d'agir pour, le retour au pouvoir sollicitèrent du cabinet anglais l'autorisation de se rendre en France.
Le comte d'Artois débarque près de La Haye le 27 janvier 1814. Ayant appris par ses espions qu'un grand nombre de nobles francomtois étaient partisans des Bourbons, il décida de venir en Franche Comté par Pontarlier. Il arriva à Vesoul le 21 février et s'installa à l'hôtel de la Magdeleine accompagné d'une petite suite. L'hôtel se trouvait à l'entrée du «faubourg bas» ( actuellement Rue Paul Morel).
Le comte d'Artois s'était installé à Vesoul, alors occupé par les autrichiens, pour plaider la cause des Bourbons au quartier général de l'Empereur d'Autriche. Il y fut traité en suspect et retenu quasi prisonnier pendant 3 semaines.
Il reçut la visite de nombreux nobles comtois qui tentèrent, en vain, de lui faire comprendre que la situation avait changé depuis 1789 et qu'on devait en tenir compte . Son idée restait qu'il fallait tout oublier et revenir progressivement à la situation d'avant 1789.
Le baron d'Andlau lui fit comprendre que les alliés n'avaient pas fait la guerre pour remettre un Bourbon, son frère le comte de Provence, à la tête de la France.
En effet, les alliés réunis au Congrès de Vienne hésitaient entre le comte de Provence ( futur Louis XVIII) très impopulaire, l' «Aiglon», fils de Napoléon, le maréchal Bernadotte ( déjà roi de Suède depuis 1810 ), Eugène de Beauharnais ( fils de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon) ou même éventuellement rétablir la République avec à sa tête un personnage dévoué aux alliés...
Le comte d'Artois quitta discrètement Vesoul pour Nancy le 16 mars 1814.

En remerciement pour son séjour , la ville de Vesoul fut officiellement représentée au sacre du comte d'Artois sous le nom de Charles X, à Reims le 29 mai 1825.
http://mouge-jean-louis.e-monsite.com/pages/vesoul-capitale.html#:~:text=Le%20Comte%20d'Artois%20s,quasi%20prisonnier%20pendant%203%20semaines.
Si elle ne recherche rien pour elle, il faut au moins qu' Astolphe ait sa part de la curée. Oubliant tout son passé d'ardente républicaine, elle se décide à aller jusqu'à Bâle pour solliciter une audience du comte d'Artois, et lui offrir son fils qui, dit-elle, brûle de servir la bonne cause, et de mourir pour ses princes légitimes. Le comte d'Artois qui aimait beaucoup Mme de Sabran, et qui n'était encore ni gêné ni gâté par l'affluence de ses partisans, reçoit Delphine fort aimablement, et lui accorde très volontiers la permission qu'elle sollicite : Astolphe est autorisé à le suivre, et à faire partie de sa modeste cour.
Mme de Custine revient radieuse à Berne, et, sans perdre une minute, Astolphe fait ses préparatifs de départ; il est ravi, il se croit un petit personnage, et il se voit déjà jouant un rôle, qui ne peut manquer d'être fort brillant. Son premier soin est de se faire faire par un tailleur de Morges un beau costume d'aide de camp, tout chamarré ; puis il dit adieu à sa mère , et il part plein d'entrain pour rejoindre Monsieur, qui dans l'intervalle s'est installé à Vesoul.
A peine Astolphe a-t-il passé la frontière que ses illusions et son enthousiasme s'effondrent. Les premières lettres témoignent d'un désenchantement complet : il se demande même si sa mère, dans son aveugle tendresse, n'a pas agi avec une regrettable précipitation.
D'abord il est consterné de l'affreuse situation de la France. « Les campagnes qu'il traverse ne semblent plus produire que des Cosaques. Les troupeaux, les laboureurs ont fait place à des hordes de brigands. »
Puis il s'aperçoit avec stupeur

Ces prudentes réflexions avaient singulièrement calmé l'ardeur du jeune homme et il se hâtait avec une sage lenteur de rejoindre le Prince ; il était même, il faut l'avouer, beaucoup plus tenté de reprendre la route de Suisse que d'avancer.
Enfin, comme il ne peut rester indéfiniment dans cette situation, il prend son parti et va se présenter au Prince, à Vesoul. Il est fort aimablement accueilli, mais quel singulier assemblage que cette cour :
« Nous avons ici une cour en règle et en toute magnificence; j'y suis gauche à faire plaisir! Mon sabre dans les jambes, mon chapeau sous le bras, en uniforme coupé par un tailleur de Morges, tout cela compose un costume à mourir de rire. Je n'ai pas encore laissé tomber mon chapeau, mais je m'accroche dans mes éperons, et puis je n'ai jamais une main libre pour rien faire! Heureusement qu'il y a beaucoup de gens aussi mal fagotés, et qu'on n'y fait pas la moindre attention. »
A peine Astolphe a-t-il fait connaissance avec les entours du prince, qu'il s'aperçoit avec douleur à quel point ses appréhensions étaient justifiées. Sa désillusion est profonde et complète.
Lui, qui a été élevé par sa mère dans des idées libérales, est stupéfait de ce qu'il voit et de ce qu'il entend. L'entourage du prince est déplorable, et ces anciens soldats de l'armée de Condé sont si ridicules dans leurs propos et dans leur jactance qu'il ne les appelle que les aristocruches.
La cour est déjà divisée en deux parties hostiles, les dévots et les mécréants, qui se combattent à outrance, et s'entre-dévorent. A la table du prince, « on ne parle que de chevaux, de chiens, de bonne chère ».
« Notre parti est soutenu par de telles cruches que j'en rougis! Quand j'entends annoncer quelque part un chevalier de Saint-Louis et une femme de qualité, je suis toujours tenté de prendre mes jambes à mon cou. Ils ne voient partout que de la canaille, que de petites gens, que des femmes de rien. Il faut couper les oreilles à celui-ci, fouetter celle-là, marquer une autre, mais le refrain qu'on entend de tous côtés, le refrain incessant est : « Nous voulons l'ancien régime tout pur », « l'ancien régime avec les abus, comme dit M. de Narbonne ».
Le prince avait-il des idées moins étroites que ses partisans ? En aucune façon :
« Monsieur nous disait l'autre jour que c'était fort inutile au peuple d'y voir clair et de comprendre les choses, et que les Russes étaient le peuple le plus heureux de la terre ! »
Tous ces propos scandalisaient le jeune aide de camp et le révoltaient. Plus il était à même d'apprécier l'entourage de Monsieur, plus il regrettait le parti, qu'à l'instigation de sa mère, il avait pris si légèrement :
« Nous allons, écrivait-il, attacher notre nom à un parti qui ne sera peut-être pas celui de la France et que nous ne pourrons plus quitter sans déshonneur, sans infamie. Nous allons nous lier les mains et nous ôter tous moyens d'agir efficacement pour le bien de notre patrie.
Si j'avais pu penser qu'il faudrait qu'un prince français fût appuyé par cinq cent mille étrangers pour reconquérir la France, je n'aurais jamais adopté sa querelle. »
( Gaston Maugras )
Le 3 janvier 1814, les alliés étaient arrivés à Vesoul. Le prince de Schwartzenberg, maréchal de camp de l'empereur d'Autriche y établit son quartier général.
Alexandre de Russie, François d'Autriche et Frédéric-Guillaume de Prusse décidèrent la création d'un état tampon englobant la Franche Comté, les Vosges, la région de Montbéliard et le canton Porrentruy en Suisse dont Vesoul fut la capitale. Cela revenait à recréer un état genre Lotharingie qui ne ferait plus partie de la France. Il s'agissait d'une principauté, véritable état autonome sous la tutelle des puissances alliées ayant sa propre administration, ses fonctionnaires et son journal officiel sous la direction d'un gouverneur nommé par les alliés, le Baron d'Andlau.
Cette situation dura du 27 janvier au 8 juin 1814.
Les Bourbons, réfugiés en Angleterre, ayant compris que Napoléon était perdu et qu'il était temps d'agir pour, le retour au pouvoir sollicitèrent du cabinet anglais l'autorisation de se rendre en France.
Le comte d'Artois débarque près de La Haye le 27 janvier 1814. Ayant appris par ses espions qu'un grand nombre de nobles francomtois étaient partisans des Bourbons, il décida de venir en Franche Comté par Pontarlier. Il arriva à Vesoul le 21 février et s'installa à l'hôtel de la Magdeleine accompagné d'une petite suite. L'hôtel se trouvait à l'entrée du «faubourg bas» ( actuellement Rue Paul Morel).
Le comte d'Artois s'était installé à Vesoul, alors occupé par les autrichiens, pour plaider la cause des Bourbons au quartier général de l'Empereur d'Autriche. Il y fut traité en suspect et retenu quasi prisonnier pendant 3 semaines.
Il reçut la visite de nombreux nobles comtois qui tentèrent, en vain, de lui faire comprendre que la situation avait changé depuis 1789 et qu'on devait en tenir compte . Son idée restait qu'il fallait tout oublier et revenir progressivement à la situation d'avant 1789.
Le baron d'Andlau lui fit comprendre que les alliés n'avaient pas fait la guerre pour remettre un Bourbon, son frère le comte de Provence, à la tête de la France.
En effet, les alliés réunis au Congrès de Vienne hésitaient entre le comte de Provence ( futur Louis XVIII) très impopulaire, l' «Aiglon», fils de Napoléon, le maréchal Bernadotte ( déjà roi de Suède depuis 1810 ), Eugène de Beauharnais ( fils de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon) ou même éventuellement rétablir la République avec à sa tête un personnage dévoué aux alliés...
Le comte d'Artois quitta discrètement Vesoul pour Nancy le 16 mars 1814.
T'as voulu voir Vierzon, et on a vu Vierzon
T'as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul
T'as voulu voir Honfleur, et on a vu Honfleur
T'as voulu voir Hambourg, et on a vu Hambourg
J'ai voulu voir Anvers, on a revu Hambourg
J'ai voulu voir ta sœur, et on a vu ta mère
Comme toujours ...

Talleyrand , représentant la France au Congrès de Vienne, obtint la restauration de la royauté avec Louis XVIII.
http://mouge-jean-louis.e-monsite.com/pages/vesoul-capitale.html#:~:text=Le%20Comte%20d'Artois%20s,quasi%20prisonnier%20pendant%203%20semaines.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 45775
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Merci pour ce texte.
Le portrait du comte d'Artois et des " aristocruches " qui l'entourent est sévère !
Le destin des hommes, ou celui d'un pays, se jouaient alors à peu. Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Caricature
Lithographie colorée, époque Restauration
Louis XVIII en équilibriste sur une corde lestée par quatre baquets dans lesquels sont : le comte d'Artois, le duc et la duchesse d'Angoulême, le duc de Berry ; sa couronne est tenue à la fois par Alexandre Ier de Russie, le duc de Wellington, le prince de Schwarzenberg et le maréchal Blücher.
Sa corde est maintenue tendue par deux ministres français, Decazes et probablement Fouché.
Image : AuctionArt - Rémy Le Fur & Associés

Le portrait du comte d'Artois et des " aristocruches " qui l'entourent est sévère !

Le destin des hommes, ou celui d'un pays, se jouaient alors à peu. Est-ce toujours le cas aujourd'hui ?

Caricature
Lithographie colorée, époque Restauration
Louis XVIII en équilibriste sur une corde lestée par quatre baquets dans lesquels sont : le comte d'Artois, le duc et la duchesse d'Angoulême, le duc de Berry ; sa couronne est tenue à la fois par Alexandre Ier de Russie, le duc de Wellington, le prince de Schwarzenberg et le maréchal Blücher.
Sa corde est maintenue tendue par deux ministres français, Decazes et probablement Fouché.
Image : AuctionArt - Rémy Le Fur & Associés
La nuit, la neige- Messages : 14755
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Merci Eléo
- les aristocruches
On croirait lire du Balzac avant l'heure




Astolphe de Sabran a écrit:« Nous avons ici une cour en règle et en toute magnificence; j'y suis gauche à faire plaisir! Mon sabre dans les jambes, mon chapeau sous le bras, en uniforme coupé par un tailleur de Morges, tout cela compose un costume à mourir de rire. Je n'ai pas encore laissé tomber mon chapeau, mais je m'accroche dans mes éperons, et puis je n'ai jamais une main libre pour rien faire! Heureusement qu'il y a beaucoup de gens aussi mal fagotés, et qu'on n'y fait pas la moindre attention. »
On croirait lire du Balzac avant l'heure

Gouverneur Morris- Messages : 7972
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