Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
+12
pilayrou
Marie-Jeanne
Vicq d Azir
Monsieur de Coco
Comte d'Hézècques
Roi-cavalerie
La nuit, la neige
Lucius
Comtesse Diane
Gouverneur Morris
Trianon
Mme de Sabran
16 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les autres
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
A Versailles agonisait Louis XV. Ce fut le 10 mai 1774,le Bien Aimé rendait son âme et la Cour, l’œil rivé au flambeau qu’un valet venait d’éteindre, se rua tel un coup de tonnerre dans les appartements des nouveaux soleils du jour, le tout juste Louis XVI et la flamboyante Marie Antoinette. Dans la chambre abandonnée, le cadavre de Louis XV commençait à pourrir, se boursouflant par endroits de grosses cloques jaunes qui éclataient en dégageant une odeur qui avait fait fuir les moines Capucins chargés de veiller le corps. La porte s’ouvrit pourtant laissant pénétrer un jeune homme mince et fier. Il s’approcha du lit sans détacher ses yeux du masque hideux du souverain défunt, souleva le drap, prit la main droite, la porta à ses lèvres et tomba à genoux. Ainsi rendit hommage le Comte d’Artois à son grand père."
Cette spontanéité du coeur est une des choses qui me rend le Prince sympathique et aimable...
Bien à vous.
Cette spontanéité du coeur est une des choses qui me rend le Prince sympathique et aimable...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Lettre autographe signée de Charles, comte d'Artois, relative aux opérations de l'armée de Condé, rédigée à Bingen, le 31 juillet 1792.
Tampon des "Archives nationales" et "Vingt-Septième pièce" présentée au procès de Louis XVI, "Poultier".
Dans cette lettre manuscrite, le comte d'Artois relate l'organisation des émigrés pour lutter contre la Révolution. Elle est écrite depuis Bingen, en Allemagne et s'adresse à "mon cher Lambert", représentant des princes auprès du duc de Brunswick (cf AE/I/5/15/5).
Le frère cadet du roi avait quitté la France depuis plusieurs mois. Soucieux de sauver la famille royale et la monarchie, le comte d'Artois s'était déjà manifesté lors de la réunion des différents souverains européens, à Pillnitz, en août 1791. L'armée "des princes" était commandée par les maréchaux de Broglie, cité plusieurs fois dans cette lettre, et de Castries. Louis, prince de Condé, cité dans la lettre, avait organisé une armée à Worms. Charles mentionne François de Bouillé qui avait fomenté la fuite du roi en juin 1791 (cf. AE/I/5/6) mais aussi Félix de Wimpffen. Ce dernier était alors commandant républicain de la place de Thionville en Lorraine.
Or, depuis avril 1792, la République française était entrée en guerre contre le roi de Bohême et de Hongrie, c'est-à-dire l'empereur, neveu de Marie-Antoinette. Devant les revers successifs des troupes républicaines, l'assemblée avait déclaré la "patrie en danger" le 11 juillet. Le 21, les autrichiens avancent dans le nord de la France. Le 28, le virulent manifeste du duc de Brunswick, commandant des armées austo-prussiennes, déchaîne la colère des parisiens.
Cette pièce serait extraite du dossier Wimpffen, No861, série 2 F/7/6501.
Tampon des "Archives nationales" et "Vingt-Septième pièce" présentée au procès de Louis XVI, "Poultier".
Dans cette lettre manuscrite, le comte d'Artois relate l'organisation des émigrés pour lutter contre la Révolution. Elle est écrite depuis Bingen, en Allemagne et s'adresse à "mon cher Lambert", représentant des princes auprès du duc de Brunswick (cf AE/I/5/15/5).
Le frère cadet du roi avait quitté la France depuis plusieurs mois. Soucieux de sauver la famille royale et la monarchie, le comte d'Artois s'était déjà manifesté lors de la réunion des différents souverains européens, à Pillnitz, en août 1791. L'armée "des princes" était commandée par les maréchaux de Broglie, cité plusieurs fois dans cette lettre, et de Castries. Louis, prince de Condé, cité dans la lettre, avait organisé une armée à Worms. Charles mentionne François de Bouillé qui avait fomenté la fuite du roi en juin 1791 (cf. AE/I/5/6) mais aussi Félix de Wimpffen. Ce dernier était alors commandant républicain de la place de Thionville en Lorraine.
Or, depuis avril 1792, la République française était entrée en guerre contre le roi de Bohême et de Hongrie, c'est-à-dire l'empereur, neveu de Marie-Antoinette. Devant les revers successifs des troupes républicaines, l'assemblée avait déclaré la "patrie en danger" le 11 juillet. Le 21, les autrichiens avancent dans le nord de la France. Le 28, le virulent manifeste du duc de Brunswick, commandant des armées austo-prussiennes, déchaîne la colère des parisiens.
Cette pièce serait extraite du dossier Wimpffen, No861, série 2 F/7/6501.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Lettre autographe et signée de "Charles Philippe", comte d'Artois, donnant instructions à son "cher Lambert" des activités contre-révolutionnaires, rédigée à Bingen, le 15 juillet 1792. Mention "Pièce vingt-unième" (sic), "Poultier" et tampon "Direction général des archives. Empire français."
La lettre débute ainsi: "Vous trouverez cy-joint mon cher Lambert le détail du mouvement des troupes qui sont à Trèves et dans le duché du Luxembourg."
Depuis avril 1792, la France républicaine est entrée en guerre contre l'empereur François Ier d'Autriche, roi de Bohême et neveu de la reine Marie-Antoinette. En juillet, les troupes autrichiennes menacent les frontières du nord de la France.
De leur côté, les princes, frères du roi, se sont organisés et participent activement auprès des cours européennes à l'organisation d'une armée d'émigrés français (cf. AE/I/5/14). Comme Charles l'écrit ici au marquis de Lambert, les hommes autant que l'argent sont nécessaires à la constitution de cette action de soutien à Louis XVI (cf. AE/I/5/14/3). Elle lui fera du tort lors de son procès (cf. AE/I/5/6).
La lettre comporte quelques zones biffées par son auteur.
La lettre débute ainsi: "Vous trouverez cy-joint mon cher Lambert le détail du mouvement des troupes qui sont à Trèves et dans le duché du Luxembourg."
Depuis avril 1792, la France républicaine est entrée en guerre contre l'empereur François Ier d'Autriche, roi de Bohême et neveu de la reine Marie-Antoinette. En juillet, les troupes autrichiennes menacent les frontières du nord de la France.
De leur côté, les princes, frères du roi, se sont organisés et participent activement auprès des cours européennes à l'organisation d'une armée d'émigrés français (cf. AE/I/5/14). Comme Charles l'écrit ici au marquis de Lambert, les hommes autant que l'argent sont nécessaires à la constitution de cette action de soutien à Louis XVI (cf. AE/I/5/14/3). Elle lui fera du tort lors de son procès (cf. AE/I/5/6).
La lettre comporte quelques zones biffées par son auteur.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Billet paraphé par Louis, comte de Provence, et Charles, comte d'Artois, adressé à Louis XVI pour protester de leur dévouement à sa personne, non daté, mais probablement rédigé en juillet 1791. Tampon "Archives nationales" et à l'encre rouge "Archives du royaume. Section histoire".
Ce billet, non daté, n'est pas signé mais paraphé. Les deux frères de Louis XVI assurent le roi de leur soutien: "nous sommes ici deux qui n'en font qu'un, mêmes sentiments, mêmes principes, même ardeur pour vous servir."
En juin 1791, le roi est rentré à Paris après l'échec de sa fuite vers l'étranger. Ses deux frères sont parvenus à quitter le sol français pour Coblence qui devient leur quartier général. Cet événement, majeur dans la perte d'estime du peuple envers le couple royal, sera mentionné lors du procès du roi en décembre 1792 (cf AE/I/5/6).
A cette heure, Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, et Charles Philippe, comte d'Artois, sont confiants: "Nos ennemis mêmes ont trop d'intérêt à votre conservation pour commettre un crime inutile et qui acheverait de les perdre."
Cette note est l'une des pièces qui furent communiquées à Louis XVI par Valazé dans la séance de la Convention du 11 décembre 1792; il s'agit de la pièce 51 indiqué au dos à l'encre rouge. Ce document a fait parti des collections permanentes du musée. Sa transcription manuscrite est encore collée.
Ce billet, non daté, n'est pas signé mais paraphé. Les deux frères de Louis XVI assurent le roi de leur soutien: "nous sommes ici deux qui n'en font qu'un, mêmes sentiments, mêmes principes, même ardeur pour vous servir."
En juin 1791, le roi est rentré à Paris après l'échec de sa fuite vers l'étranger. Ses deux frères sont parvenus à quitter le sol français pour Coblence qui devient leur quartier général. Cet événement, majeur dans la perte d'estime du peuple envers le couple royal, sera mentionné lors du procès du roi en décembre 1792 (cf AE/I/5/6).
A cette heure, Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, et Charles Philippe, comte d'Artois, sont confiants: "Nos ennemis mêmes ont trop d'intérêt à votre conservation pour commettre un crime inutile et qui acheverait de les perdre."
Cette note est l'une des pièces qui furent communiquées à Louis XVI par Valazé dans la séance de la Convention du 11 décembre 1792; il s'agit de la pièce 51 indiqué au dos à l'encre rouge. Ce document a fait parti des collections permanentes du musée. Sa transcription manuscrite est encore collée.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Lettre signée de Charles, "comte d'Artois", à propos de la venue de Louis, comte de Provence, en Prusse pour défendre la cause contre-révolutionnaire auprès du roi Frederic-Guillaume II, le 29 juin 1791. Tampon "Direction générale des archives. Empire Français".
Charles indique à son frère aîné Louis XVI qu'il a reçu "la lettre par laquelle vous m'annoncés (sic) votre voyage en Prusse." Il écrit probablement depuis Schoenbourg, actuel Bas-Rhin.
Ce courrier contient tous les noms des principaux protagonistes de la lutte contre-révolutionnaire de l'époque: le duc de Brunswick, Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse, Léopold II, empereur d'Autriche. Louis, comte de Provence, doit faire fléchir le roi de Prusse: "parlès (sic) lui surtout du désir extrême que nous avons de le voir commander les troupes que la majesté prussienne feroit marcher au secours du roi notre frère".
En effet, depuis son exil de France, le comte d'Artois tente de mobiliser les cours européennes pour sauver le roi et la monarchie française. Les deux frères avaient assuré Louis XVI de leur soutien en juillet 1791 (cf AE/I/5/13). Cette lettre allait figurer parmi les pièces à conviction du procès du roi à la fin de l'année 1792 (cf. AE/I/5/6).
D'ailleurs, "première pièce" est indiqué à la plume en haut de ce courrier, à côté de "Poultier".
Charles indique à son frère aîné Louis XVI qu'il a reçu "la lettre par laquelle vous m'annoncés (sic) votre voyage en Prusse." Il écrit probablement depuis Schoenbourg, actuel Bas-Rhin.
Ce courrier contient tous les noms des principaux protagonistes de la lutte contre-révolutionnaire de l'époque: le duc de Brunswick, Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse, Léopold II, empereur d'Autriche. Louis, comte de Provence, doit faire fléchir le roi de Prusse: "parlès (sic) lui surtout du désir extrême que nous avons de le voir commander les troupes que la majesté prussienne feroit marcher au secours du roi notre frère".
En effet, depuis son exil de France, le comte d'Artois tente de mobiliser les cours européennes pour sauver le roi et la monarchie française. Les deux frères avaient assuré Louis XVI de leur soutien en juillet 1791 (cf AE/I/5/13). Cette lettre allait figurer parmi les pièces à conviction du procès du roi à la fin de l'année 1792 (cf. AE/I/5/6).
D'ailleurs, "première pièce" est indiqué à la plume en haut de ce courrier, à côté de "Poultier".
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Abdication de Charles X, le 2 août 1830: lettre au duc d'Orléans en vue de la régence, avec son enveloppe.
Le 2 août 1830, Charles X, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc son fils ainé le dauphin Louis Antoine de contresigner l'abdication. Il confie à son cousin le duc d'Orléans la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit de son petit-fils le duc de Bordeaux, faisant du duc d'Orléans le Régent.
Charles X (né au château de Versailles, mort à Gorizia, Empire d'Autriche) fut roi de France et coprince d'Andorre de 1824 à 1830.
Le 2 août 1830, Charles X, retiré à Rambouillet, abdique, et convainc son fils ainé le dauphin Louis Antoine de contresigner l'abdication. Il confie à son cousin le duc d'Orléans la tâche d'annoncer que son abdication se fait au profit de son petit-fils le duc de Bordeaux, faisant du duc d'Orléans le Régent.
Charles X (né au château de Versailles, mort à Gorizia, Empire d'Autriche) fut roi de France et coprince d'Andorre de 1824 à 1830.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Merci pour cette avalanche de documents.
Plus il avance dans sa missive, plus son écriture devient fatiguée, brouillonne...àè-è\':
Comme l’est toujours François Hollande ! boudoi29
Plus il avance dans sa missive, plus son écriture devient fatiguée, brouillonne...àè-è\':
Cosmo a écrit:
Charles X (né au château de Versailles, mort à Gorizia, Empire d'Autriche) fut roi de France et coprince d'Andorre de 1824 à 1830.
Comme l’est toujours François Hollande ! boudoi29
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
C'est pourtant le portrait de lui que je préfère .
Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Il est vrai que c'est un joli portrait.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Et que, pour une fois, il ferme la bouche ... :
Mme de Sabran- Messages : 55505
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Est-il si lippu? J'ai le sentiment qu'un filet d'air lui permet quand même de ne pas respirer qu'avec le nez...
Si la bouche n'est pas ouverte, les lèvres ne sont pas complètement fermées... :
Bien à vous.
Si la bouche n'est pas ouverte, les lèvres ne sont pas complètement fermées... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
2 avril 1777, la fin des courses de chevaux !
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Il semble que le comte d'Artois ne se soit pas calmé sur ses dépenses de parures malgré l'histoire cruelle dont il fut le héros malgré lui quelques mois auparavant ! :
Ni Monsieur d'ailleurs. àè-è\':
Ces dépenses inconsidérées ne devaient pas plaire au public...
Ni Monsieur d'ailleurs. àè-è\':
Ces dépenses inconsidérées ne devaient pas plaire au public...
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Et après, c'est Marie-Antoinette qui a la réputation d'être excessivement dépensière... boudoi29
Il semble donc bien que Joseph II se soit vraiment pris d'affection pour le comte d'Artois.
Il semble donc bien que Joseph II se soit vraiment pris d'affection pour le comte d'Artois.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
C'est nouveau, mais pas étonnant...
Le plus surprenant eut été que ce soit Provence que Joseph ait pris en affection...
Mais Artois avait toutes les raisons de plaire... à tous... effectivement c'est plus subjuguant quant à l'Empereur
Bien à vous.
Le plus surprenant eut été que ce soit Provence que Joseph ait pris en affection...
Mais Artois avait toutes les raisons de plaire... à tous... effectivement c'est plus subjuguant quant à l'Empereur
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Majesté a écrit:C'est nouveau, mais pas étonnant...
Le plus surprenant eut été que ce soit Provence que Joseph ait pris en affection...
Mais Artois avait toutes les raisons de plaire... à tous... effectivement c'est plus subjuguant quant à l'Empereur
Bien à vous.
Oui c'est certain que le comte d'Artois était réputé pour plaire. Cela aurait été autrement plus étonnant pour Monsieur. :
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Reinette a écrit:Il semble que le comte d'Artois ne se soit pas calmé sur ses dépenses de parures malgré l'histoire cruelle dont il fut le héros malgré lui quelques mois auparavant ! :
Ni Monsieur d'ailleurs. àè-è\':
Ces dépenses inconsidérées ne devaient pas plaire au public...
Mais ne sont-ce pas là que des ragots ? Un habit de deux millions, certes, mais les diamants n'ont probablement pas été achetée pour l'occasion, mais réutilisés d'une autre parure. S'il s'agit éventuellement de la valeur des pierres, l'habit n'en a coûté que le tissu et la façon.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Reinette a écrit:2 avril 1777, la fin des courses de chevaux !
A cette même date il reçoit Saint Germain en Laye en apanage et acquiert Maisons, où il s'installe et tiendra une grande et belle écurie.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Lucius a écrit:Mais ne sont-ce pas là que des ragots ?
Ta remarque est judicieuse car on a vu combien les écrits que nous rapporte Reinette en ce moment pouvait être parfois à prendre avec des pincettes
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Oui je sais, cela fait l'objet de quelques mots de la part de Linguet. Critiques...
Je ne copie pas tout, loin de là. J'occulte ainsi toute la partie politique, notamment l'entrée en guerre, les finances, l'arrivée de Necker...
C'est dommage car c'est inestimable pour la connaissance du gouvernement d'alors, ou plutôt ce que le public ressentait, mais je suis assez fatiguée et je préfère m'intéresser pour l'instant aux détails croustillants qui ne sont en réalité que des peccadilles. :
Franchement, j'en conseille la lecture à tous car il n'y a qu'en complétant les intérêts de chacun qu'on peut s'en faire une réelle idée :
https://books.google.fr/books?id=x1JPEptEMCIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Je ne copie pas tout, loin de là. J'occulte ainsi toute la partie politique, notamment l'entrée en guerre, les finances, l'arrivée de Necker...
C'est dommage car c'est inestimable pour la connaissance du gouvernement d'alors, ou plutôt ce que le public ressentait, mais je suis assez fatiguée et je préfère m'intéresser pour l'instant aux détails croustillants qui ne sont en réalité que des peccadilles. :
Franchement, j'en conseille la lecture à tous car il n'y a qu'en complétant les intérêts de chacun qu'on peut s'en faire une réelle idée :
https://books.google.fr/books?id=x1JPEptEMCIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Son nom m'échappait, merciReinette a écrit:Oui je sais, cela fait l'objet de quelques mots de la part de Linguet. Critiques...
Vu les inédits que tu nous offres de lire, je suis tenté par cette lecture , en effetReinette a écrit:
Franchement, j'en conseille la lecture à tous car il n'y a qu'en complétant les intérêts de chacun qu'on peut s'en faire une réelle idée :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Lucius a écrit:Reinette a écrit:Il semble que le comte d'Artois ne se soit pas calmé sur ses dépenses de parures malgré l'histoire cruelle dont il fut le héros malgré lui quelques mois auparavant ! :
Ni Monsieur d'ailleurs. àè-è\':
Ces dépenses inconsidérées ne devaient pas plaire au public...
Mais ne sont-ce pas là que des ragots ? Un habit de deux millions, certes, mais les diamants n'ont probablement pas été achetée pour l'occasion, mais réutilisés d'une autre parure. S'il s'agit éventuellement de la valeur des pierres, l'habit n'en a coûté que le tissu et la façon.
Je l'espère bien.
Néanmoins ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui s'en disait dans le public.
Il ne faut pas oublier que Linguet touche une pension du gouvernement. Il ne va donc pas raconter n'importe quoi qui pourrait le mettre dans uns situation gênante. Quand il fait part de rumeurs exagérées, il précise qu'il n'en croit pas un mot et peut aussi rajouter qu'il s'agit de propos venant de méchants.
Je le trouve d'autre part fortement au courant de détails privés que je n'aurais crus possible que chez Mercy.
Nous savons de plus que les frères du roi ont eu des dettes particulièrement effroyables.
Invité- Invité
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
Néanmoins ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui s'en disait dans le public.
Absolument.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X
J'espère que c'est vrai parce que c'est trop drôle ! :
Correspondance secrète, 25 janvier 1779 :
Aucune idée si nous aurons prochainement cette lettre. A mon avis, Linguet s'avance un peu...
Correspondance secrète, 25 janvier 1779 :
Aucune idée si nous aurons prochainement cette lettre. A mon avis, Linguet s'avance un peu...
Invité- Invité
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Bibliographie sur Charles-Philippe de France comte d'Artois, roi Charles X
» Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
» Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
» Le sacre de Charles X
» Bibliographie : le comte de Bonneval, futur Ahmed Pacha
» Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis, puis marquise de Sillery
» Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
» Le sacre de Charles X
» Bibliographie : le comte de Bonneval, futur Ahmed Pacha
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les autres
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum