Le comte Charles-Philippe d'Artois, futur Charles X

Mme de Sabran a écrit:

 Le Roi ôta son chapeau et lui dit : " Ah, Monsieur, je me croyais chez moi."[/i]  

La trop grande gentillesse de Louis XVI l'a perdu.

C'est ce que je pense aussi. Louis XIV et Louis XV n'auraient jamais laissé passer ce manque d'égards.
Dans une moindre mesure, c'est ce manque de respect au roi qui a lésé l'institution royale.
Plus près de nous, Nicolas II en Russie était un homme trop gentil, ses oncles ne manquaient pas de lui parler trop librement et de profiter de son tempérament influençable.

Prochainement présenté en vente aux enchères...

Portrait du comte d'Artois, futur Charles X, en uniforme de la Compagnie des Suisses
Ecole française de la seconde partie du XVIIIe siècle
Miniature sur ivoire, de forme ronde
Diamètre : 7,6 cm
Une étiquette portant le numéro '38' et une autre, fragmentaire, annotée 'Comte / (...) Artois / (..)olonel Général / des Suisses / en / 1774' sur le montage au verso
Cadre en bronze ciselé et doré avec bélière



Présentation au catalogue

Rien !

* Source et infos complémentaires : Artcurial - Paris, vente du 14 juin 2023




Rappelons que le comte d'Artois sera le colonel général des Cent-Suisses et Grisons de 1771 (ou 72 ?, selon les sources), succédant au duc de Choiseul, et ce jusqu'à 1790.
Nous avions déjà posté des portraits où il porte cet uniforme (voir pages précédentes) :

La mort de Charles X


A la fin de l'année 1836, la Cour quitte Prague pour s'installer au palais des comtes Coronini, à Goritz, Autriche.   Quinze jours à peine après son arrivée, le vieux roi Charles X décède du choléra. Il est inhumé, selon ses dernières volontés, dans le proche couvent franciscain de la Castagnavizza.  Après son décès, son fils aîné Louis-Antoine, duc d'Angoulême, devient le Chef de la Maison de Bourbon sous le nom de Louis XIX.  Il promet cependant de s'effacer devant son neveu, pour lequel il avait renoncé au trône en 1830, si la France rappelle à elle les Bourbon.

Ce tableau présente le roi Charles X recevant l'extrême onction dans sa chambre du palais Coronini. Autour de lui l'on reconnaît le duc et la duchesse d'Angoulême, Mademoiselle d'Artois, le duc de Bordeaux et plusieurs membres de la Cour en exil dont l'abbé Trébuquet et l'un de ses fidèles conseillers, le duc de Blacas.

Le tableau est présenté dans la chambre de parade du château de Chambord dès 1869.   Il s'agit de l'unique représentation connue des derniers instants du souverain.



Le palais Coronini
( bien joli dernier séjour ...    )


Le couvent franciscain de la Castagnavizza

Voir aussi notre sujet :

Comment le volcan Tambora a tué Charles X...

Et en complément :

L'année sans été. Tambora 1816, le volcan qui a changé le cours de l'Histoire


Mort de Charles X
Fabrique de Dembour Graveur et Lithographe, à Metz
gravure sur bois coloriée, 19e siècle
Image : Bibliothèque nationale de France

Ah ! Ces Français qui ne respectent rien...

Derniers Moments De Charles X, Son testament, ses adieux à sa famille et aux quatre ex-ministres détenus au château de Ham ; ses remords et ses dernières volontés
A Paris, chez Garson, Fabricant d'Images, rue de la Huchette, n° 25
Estampe, 19e siècle
Image : Bibliothèque nationale de France

" Polignac, son bâtard chéri... "
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire ...