Gilbert du Motier, marquis de Lafayette

Passionnant cette chasse aux bustes ! Merci à tous les deux

Je trouve Houdon un sculpteur de génie .  
Merci, cher la nuit, la neige !  

N’est-ce pas lui qui d’ailleurs, exécuta la monumentale statue de Washington visible dans son Mémorial ?

... aucune idée !

La nuit, la neige a écrit:
L'affaire La Fayette
De Guillaume Debré
Editions Robert Lafont (Avril 18)



Présentation :
George Washington a-t-il laissé croupir le marquis de La Fayette dans une prison autrichienne de 1792 à 1797 ? Et lui a-t-il refusé l'exil en Amérique après sa libération ?
Cette rumeur courait dans le New York de 1830.

Certains affirmaient que la preuve existait, sous la forme d'une lettre écrite de la main même de La Fayette. L'affaire avait le goût sulfureux du scandale, car elle éclaboussait deux icônes de l'histoire américaine.
(...)

Mme de Sabran a écrit:Comment ?!!   Washington a refusé à la Fayette l'asile politique !     la Fayette, son ami, le Héros des Deux Mondes Porté aux nues par toute l'Amérique !
C'est à peine croyable .
Le livre est annoncé comme un roman, certes, mais ce point de départ de l'intrigue ensuite troussée par l'auteur est tout à fait historique.
Je n'en reviens pas !

Oui, cette fameuse "dernière lettre" est étonnante !


Le marquis de La fayette et George Washington à Mount Vernon en 1784
Par Rossiter et Migno (1859)

Je savais que Washington n'était pas intervenu "officiellement" lorsque La Fayette fut emprisonné en Prusse.
C'est sa femme qui écrit à Washington, et à qui il répond que :
"il estime ne pas être en mesure de faire une démarche qui risquerait d'apparaître comme une ingérence dans les affaires intérieures d'une autre nation".

Raison d'Etat. La Fayette est déjà considéré comme "le prisonnier de l'Europe".

Notons qu'il accepte cependant de recevoir dans son foyer le fils de La Fayette (il faut dire que l'enfant est son filleul, et qu'il se prénomme George-Washington...tout de même ).

C'est l'enfant que nous voyons représenté là, avec son père, sur ce tableau bien connu de La Fayette prêtant serment le jour de la fête de la Fédération.  






Le sort de Mme de La fayette n'est guère plus enviable.  
Tout d'abord mise à demeure dans deux des demeures du couple, elle sera finalement transférée à Paris en 1794 à la prison de la Force puis au collège du Plassis (où elle apprend la mort sur l'échafaud de sa tante, de sa mère et de l'une de ses soeurs et de son beau-frère).

Mais ce sont les interventions en coulisses de l'ami Gouverneur Morris et de James Monroe (futur président des Etats-Unis, et ambassadeur en France de 1794 à 1796) qui sauvent sa tête.
Elle est libérée en janvier 1795.


Portrait présumé de Marie Adrienne Françoise de Noailles, marquise de La Fayette
Par Adélaïde Labille Guillard, vers 1790
Image : Commons Wikimedia

Bref, La Fayette sera incarcéré cinq années (en Prusse et en Autriche), et dans des conditions très dures.



Sa femme et ses filles le rejoindront en 1795, à la requête de Mme de La Fayette qui en fait la demande personnelle à l'empereur François II.
Et ce goujat acceptera !!!  
L'entrée en Autriche étant interdite à tout Français non émigré, elle prendra alors le nom "américain" de Miss Motier, prétendument originaire du Connecticut.

Les conditions de détention de la famille ne sont pour autant très adoucies, même si ce brave Gouverneur leur envoie de l'argent.

Déjà malade et fatiguée lorsqu'elle arrive en prison, on accorde à Mme de La Fayette la possibilité de consulter un médecin à Vienne, mais à la seule condition qu'elle ne retourne pas rejoindre son époux à la prison d'Ölmutz.
Ce qu'elle refusera, avec hauteur ! Elle ne s'en remettra jamais tout à fait...


Lafayette in Prison at Olmütz, 1795-97
By Tompkins Harrison Matteson,1850.
Photo : Courtesy of the Lafayette College Art Collection

Je poursuis mon récit sans, pour l'instant, avoir trouvé trace de cette lettre.

C'est donc Napoléon Bonaparte, au nom du Directoire, et dans le cadre des conditions du traité de Campo-Formio (après la défaite de l'Autriche face aux troupes françaises) qui demande la mise en liberté de La Fayette et de sa famille.

Les autorités de Vienne, pour sauver la face, préciseront toutefois qu'elles le font "par déférence pour le gouvernement des Etats-Unis, qui avait réclamé leur libération".


Le traité de Campo-Formio

Les La Fayette seront donc libérés le 19 septembre 1797.
Or George Washington écrit son discours de fin de mandat à la présidence des Etats-Unis en 1796 (qu'il quitte effectivement en mars 1797).
Le document préconisait la neutralité et l’union du pays et annonçait la doctrine Monroe (qui condamnera toute intervention européenne dans les affaires « des Amériques » comme celle des États-Unis dans les affaires européennes).

A leur sortie de prison, les La Fayette ont donc douze jours pour quitter le territoire autrichien.

C'est toujours ce brave Gouverneur Morris qui les accueille à Hambourg avant qu'ils soient confiés au consul américain, John Parish.
La communauté américaine à Hamburg organisera une grande fête pour accueillir les anciens prisonniers.


Portrait of Gouverneur Morris
James Sharples Jr, 1810
Photo : Museum of Fine Arts, Boston

Le comte de Reinhart, ministre de France à Hambourg, rendra visite à La Fayette pour obtenir qu'il se rallie au Directoire.
Non seulement La Fayette n'en fera rien mais, pire, il condamnera ouvertement ce gouvernement.
Il est donc maintenu sur la liste des émigrés : hors de question qu'il revienne à Paris !!

Les Lafayette iront donc dans un premier temps à Wittmold, chez Mme de Tessé, la tante de la marquise de La fayette.
Quelques moins plus tard, et grâce à d'importants subsides fournis par les autorités américaines, ils s'établiront au château de Lemkülen, dans le Holstein.

Pour la petite histoire, la dévouée marquise de La fayette se rendra à deux reprises en France plaider la cause du retour de son époux (elle n'est pas, elle, inscrite sur la liste des émigrés proscrits) auprès de Sieyès et de Bonaparte.


Portrait de Napoléon Bonaparte, Premier consul
de Vien Joseph Marie, l'Aîné ,D'après Vien Joseph Marie, le Jeune
Photo : RMN /Daniel Arnaudet / Gérard Blot

A bout de résistance, Napoléon finira par lui concéder le retour de La Fayette en France, mais surtout pas à Paris !
Napoléon avait même écrit à Mme de La Fayette : Je le conjure d'éviter tout éclat ; je m'en rapporte à son patriotisme

Peine perdue !!  
Lorsqu'il rentrera en France, fin 1799, La Fayette écrira au préalable à Napoléon :

Citoyen Consul, depuis l'époque où les prisonniers d'Olmütz vous durent la liberté, jusqu'à celle où la liberté de ma patrie va m'imposer de plus grandes obligations envers vous, j'ai pensé que la continuation de ma proscription ne convenait ni au gouvernement, ni à moi-même.
Aujourd'hui, j'arrive à Paris.

C'était gonflé !!!

Et à Talleyrand qui lui conseille alors de retourner en Hollande, La fayette répondra qu'il appartient à Bonaparte, et lui seul de le laisser "tranquille" là où il "entend vivre" et qu'il "serait plaisant qu'il fût arrêté le soir par la Garde nationale de Paris", dont il était le fondateur, "et mis au Temple le lendemain par le restaurateur des principes de 1789".  

Napoléon Bonaparte ne bronchera pas !  

Alors qu'il était encore dans la capitale, il avait déclaré au Premier Consul, qui lui proposait la Légion d'Honneur (et qu'il refusera) :

Toutes les fois qu'on viendra me demander si votre régime est conforme à mes idées de liberté, je répondrai que non, car enfin, général, je veux bien être prudent, mais je ne peux être un renégat.



Gagnant la partie et le bras de fer, La Fayette ira, de sa propre initiative, se retirer dans l'un des châteaux de sa femme, à la Grange-Bléneau (Seine et Marne).

George Washington, qui n'était plus président des Etats-Unis depuis mars 1797, était quant à lui mort le 14 décembre 1799, avant le retour en France de La Fayette.

C'était palpitant !!!

Brave Adrienne !
... et brave Momo ! ( Cela ne m'étonne pas de toi, toujours si généreux et chevaleresque    )

Comme quoi les mariages de convenances pouvaient se transformer en mariages d'amour  ( en tous cas de son côté à elle ).
Après la parenthèse révolutionnaire incohérente du général Morphée, La Fayette en exil restaure à peu près son image de héros.

Mme de Sabran a écrit:
Comme quoi les mariages de convenances pouvaient se transformer en mariages d'amour  ( en tous cas de son côté à elle ).

On peut dire qu'elle était totalement raide dingue de son mari. Elle l'admirait pour tout ce qu'il avait entrepris, alors qu'il était si jeune, en "Amérique".
A mon avis, il y avait de quoi être admirative.

Elle sera d'un dévouement total et indéfectible, y compris en lui passant ses nombreuses infidélités sentimentales, au point de se montrer bienveillante avec ses maîtresses, dont la belle comtesse de Simiane (on dit que Mme de La Fayette encourageait ses filles à l'appeler "ma tante").


Diane-Adélaïde de Damas, comtesse de Simiane
Par Elisabeth Vigée Le Brun

La Fayette écrira à l'un de ses amis, après la mort de son épouse :

Pendant les trente-quatre années d'une union où sa tendresse, sa bonté, l'élévation, la délicatesse, la générosité de son âme charmaient, embellissaient, honoraient ma vie, je me sentais si habitué à tout ce qu'elle était pour moi que je ne le distinguais pas de ma propre existence.
Elle avait quatorze ans et moi seize, lorsque son coeur s'amalgama à tout ce qui pouvait m'intéresser.
Je croyais bien l'aimer, avoir besoin d'elle, mais ce n'est qu'en la perdant que j'ai pu démêler ce qui reste de moi pour la suite d'une vie qui m'avait paru livrée à tant de distractions et pour laquelle, néanmoins, il n'y a plus ni bonheur, ni bien-être possible.

Mme de Sabran a écrit:Après la parenthèse révolutionnaire incohérente du général Morphée, La Fayette en exil restaure à peu près son image de héros.

Je trouve que c'est tout de même un homme d'exception. Il n'y en a pas beaucoup par siècle.

Un petit mot de Mme de Staël, à son sujet :

Ces sentiments, si contraires aux calculs égoïstes de la plupart des hommes qui ont joué un rôle important en France, pourraient bien paraître à quelques-uns assez dignes de pitié : il est si niais, pensent-ils, de préférer son pays à soi ; de ne pas changer de parti quand son parti est battu ; enfin de considérer la race humaine, non comme des cartes à jouer qu'il faut servir à son profit, mais comme l'objet sacré d'un dévouement absolu.
Néanmoins, si c'est ainsi qu'on peut encourir le reproche de niaiserie, puissent nos hommes d'esprit le mériter une fois.

Ma mère, écrit Fauveau de Frénilly, avait gardé du faible pour le " Gilles César " de M. de Choiseul, pour ce héros fat et niais que la France, à sa honte, a deux fois porté sur le pavois, pour cet homme enfin qui a en quelque sorte mitigé l'horreur de la Révolution en y faisant prédominer le ridicule, M. de la Fayette en un mot. Ce n'est pas sans rire de tout son coeur qu'elle vit mes cheveux se hérisser lorsque j'aperçus son buste dans notre salon. Ce buste, ce nom, cet homme étaient entre nous un petit sujet de querelle qui ne faisait, à dire vrai, qu'égayer la conversation. Je me souviens qu'on avait donné à ma mère un chien fort beau et fort grand qui apparemment n'avait pas été baptisé car elle lui cherchait un nom. Elle hésitait si elle l'appellerait Brutus pour se faire des amis parmi la canaille du quartier qu'elle craignait fort, ou si elle le nommerait " Motier " ...

...

Non, le marquis de Lafayette, n'était pas à Paris lors de la prise de la Bastille...

C'est ce qu'il rappelle à son correspondant dans une lettre écrite en 1833, présentée prochainement en vente aux enchères...

- Gilbert du Motier, marquis de Lafayette
L.A.S. «Lafayette», Paris 1er mars 1833, à M. de Sainte-Fère
1 page petit in 4, adresse.

Photo : Aguttes

Note au catalogue :

Souvenirs sur la Révolution et la prise de la Bastille.

Le marquis Achille de Sainte-Fère venait de publier "Récit fidèle, non publié jusqu'à ce jour, de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, provoqué par la loi sur les récompenses à accorder aux vainqueurs de la Bastille... par un ancien officier au régiment des Gardes-françaises."

Il le remercie pour sa brochure, qui témoigne «du grand nombre de gardes françaises qui ont concouru à la prise de la Bastille. Je n'ai eu aucun mérite à rappeller l'autre jour que je n'y étais pas. Car toutes les Histoires du tems, et les populations contemporaines de Versailles et de Paris ont constaté que dans cette circonstance je présidais l'assemblée Nationale où je reçus en cette qualité la nouvelle apportée par les électeurs de la Capitale.
J'arrivai le lendemain 15 à la tête de la députation de l'assemblée, et fus ce jour là reçu comme Commandant général».

Il se souvient de la réclamation de plusieurs gardes françaises qui demandèrent alors leurs congés, à l'instigation de leurs officiers; il donna son entier assentiment à la distribution de ces congés, mais «le nombre ne fut pas considérable».
Il a relevé quelques autres erreurs dans l'ouvrage...

* Source et infos complémentaires : Aguttes - Vente Aristophil, grandes figures historiques (4 avril 2019)

C'est qui le meilleur ? C'est moi.

... hum ! en toutes circonstances, croyez-vous ?
Quel sont vos sujets de prédilection sur cette fin XVIIIème, cher marquis ? la Révolution, je suppose ?
Nous approfondirons .

Il se fait tard, aussi je vous souhaite la bonne nuit, à demain !

Mmmh... peut-être.. Dieu seul sait.

La Révolution et la guerre d'indépendance américaine Madame, ainsi que le (court) règne de Pierre III de Russie.

Très bonne nuit à vous !

Je propulse ici ton intéressant message, mon cher Félix !  

Comte d'Hézècques a écrit:

La Fayette a écrit:Bien le bonsoir ..  

Bienvenue parmi nous cher marquis !

J'ai dans ma bibliothèque trois ouvrages vous concernant :
- Les prisons de La Fayette par René de Chambrun
- Le vrai visage de La Fayette par G. Dansaert
- Le général La Fayette par Andréas Latzko

Je me rappelle avoir lu également l'ouvrage de feu Gonzague Saint-Bris qu'il vous a consacré.
Ce que je retiens de cette lecture, c'est que couronné des lauriers du succès en Amérique, vous aviez crû qu'un même succès pouvait être remporté dans votre pays natal, quand le vent du changement soufflait sur la vieille France confrontée soudainement aux vétustes rouages de l'Ancien Régime, mais que votre enthousiasme et votre volonté de préparer la France au nouveau siècle du progrès et de l'égalité se heurtaient à toute cette machinerie rouée et tous ces différents partis qui chacun voulait s'accaparer du pouvoir.

Par ailleurs, j'ai également votre In Memoriam dans mon journal La Mode, du mois de mai 1834 :






Quoique journal royaliste, resté fidèle aux Bourbons après les Trois Glorieuses en 1830, cet article n'est pas tout à fait en votre défaveur  

Cela fait bien longtemps que je ne suis pas passé vous voir mes chers amis. Pardonnez cette absence incongrue (j'étais bien trop occupé à comploter avec Joseph II de Prusse).

Voici donc deux portraits, un de moi et de mon épouse que je pose ici car je les trouvais intéressants.

Ne suis-je pas encore très bel homme à 68 ans?



Et ma belle Adrienne.

La Fayette a écrit:

Ne suis-je pas encore très bel homme à 68 ans?

Si fait, cher ami, mais c'était très vilain de votre part d'en profiter dans le dos d'Adrienne !
Ravie de votre retour !!!

Si vous n'étiez pas aussi tentantes, Mesdames! La chair est faible.

... le beau prétexte ! Voilà bien la solidarité masculine !!!

Tout le plaisir est pour moi Madame de Sabran. Votre beauté n'égale que votre esprit.

Et oui malheureusement... je suis un homme... et mes désirs dépassent parfois ma raison, si bien que je ne parviens pas à les contrôler.
Je suis de plus le premier à éprouver de la jalousie et faire la morale à Adrienne lorsque celle-ci se rapproche un peu trop d'un autre homme à mon goût. Pour exemple, quand je lui ai présenté le Comte d'Artois, je n'ai pas pu m'empêcher de pester en voyant à quel point ils s'entendaient bien et la façon dont il arrivait à capter son attention.

Tiens, tiens ! Y eut-il un petit flirt ?
Galaor, jeune, était un tombeur, ça lui a bien passé. L'amour sincère l'a guéri de l'inconstance.

Cela ne m'étonnerait pas du Comte d'Artois, il fut particulièrement charmeur dans sa jeunesse, pour preuves toutes les fois où nous nous éclipsions dans un bal masqué et où il parvenait à conquérir autant que moi dans la même soirée.
Ceci dit il a rapidement dû s'éloigner de ma femme car avec mon naturel jaloux, je n'aurais jamais laissé quoi que ce soit de plus se faire. Leur proximité me semblait trop grandissante pour prendre le risque de les laisser se fréquenter, fut-ce amicalement.

Je crois de mon côté n'avoir jamais connu l'amour sincère, hélas...

La Fayette a écrit:

Je crois de mon côté n'avoir jamais connu l'amour sincère, hélas...

Vous voulez dire d'amour extra-conjugal, parce que dieu sait que votre Adrienne vous aimait !
Dites-moi, vous ne nous avez pas expliqué votre attitude très ambigue concernant la relation de Marie-Antoinette et Fersen... Vous sembliez vouloir les confondre pour attaquer la reine en adultère, or vous laissez l'officier suédois aller et venir à sa guise, aux Tuileries, sans le pincer ! Que signifie ?!
Nous vous posions la question ici :
https://www.youtube.com/watch?v=3alTVKV5uBc

Oups ! Pardon !!!

ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2385-axel-de-fersen-et-le-marquis-de-lafayette?highlight=FERSEN

Adrienne m'aime certes énormément mais ce n'est pas vraiment réciproque de mon côté. Je suis très attaché à elle car elle est la seule à m'avoir toujours été fidèle.. j'apprécie également sa compagnie et j'éprouve de l'affection envers elle mais je pense que l'on ne peut pas dire que cela est de l'amour.

Merci de me le rappeler, Madame. Justement je m’apprêtais à aller donner quelques explications sur cet évènement là où j'ai été un peu ambigüe (vous allez me dire, je le suis toujours un peu si bien qu'il est parfois difficile de me cerner).

Grand merci, le sujet me passionne !  

( ... pauvre Adrienne ! )