Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
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Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Que ton message est touchant et bellement illustré. :;\':;\':;
J'avoue que sur certains portraits j'avais omis de voir la présence de Mimi pourtant bien fidèle aux côtés de sa maîtresse ( qu'il partage avec Louis XV : ) .
J'ai essayé de chercher la présence de bichons dans d'autres portraits de la Marquise ... on nous dit seulement qu'elle avait beaucoup d'intérêt pour les chiens de cette race ( le bichon frisé) et en possédait plusieurs...
Mais si vous en trouvez, je suis preneur ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
J'avoue que sur certains portraits j'avais omis de voir la présence de Mimi pourtant bien fidèle aux côtés de sa maîtresse ( qu'il partage avec Louis XV : ) .
J'ai essayé de chercher la présence de bichons dans d'autres portraits de la Marquise ... on nous dit seulement qu'elle avait beaucoup d'intérêt pour les chiens de cette race ( le bichon frisé) et en possédait plusieurs...
Mais si vous en trouvez, je suis preneur ! :n,,;::::!!!:
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Je comprends si bien l'amour de la Marquise pour ses King Charles. Oui LNLN, ici, beaucoup dans le Forum sont amoureux des chiens (entre autres) qui nous le rendent au centuple. Fidélité et amour sont leurs priorités. Alors, pourquoi pas (pour ceux qui le peuvent) s'approprier un de ces tableaux ou ce petit épagneul en porcelaine. Je ne serais pas étonnée qu'on trouve preneurs.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Ce n'est pas le plus beau ou spectaculaire portrait de la marquise de Pompadour par François Boucher, mais enfin, de petit format, il est cependant sympathique.
Photographié récemment au Louvre, dans la pénombre des salles réservées aux tabatières du XVIIIe siècle...
Portrait de la marquise de Pompadour
Par François Boucher, huile sur toile
Photographié récemment au Louvre, dans la pénombre des salles réservées aux tabatières du XVIIIe siècle...
Portrait de la marquise de Pompadour
Par François Boucher, huile sur toile
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci LNLN. C'est vrai que ce petit tableau a du charme.
On n'a pas encore présenté dans ce sujet le fameux portrait en profil de la marquise de Pompadour en sultane.
Malheureusement il n'existe pas de très bonnes copies sur Google Images.
Peintre : Charles André van Loo (1705–1765)
Propriétaire actuel : Musée de l'Hermitage, Saint-Pétersbourg
Description : Une sultane buvant du café, dessus de porte de la chambre à la Turque de Mme de Pompadour, représentant Mme de Pompadour elle-même en profil.
Destination originale : panneau décoratif pour un dessus de porte au château de Bellevue, propriété de la marquise de Pompadour
Matière : Huile sur toile
Date : vers 1753
Extrait d'une explication d'Astrid de Brondeau, guide-conférencière, publiée en 2013 :
L'engouement pour les turqueries, c'est-à-dire pour les œuvres "à la manière turque" s'explique peut-être par la publication de nombreux récits de voyages dans l'Empire Ottoman et par la réception avec faste de deux ambassades turques en 1721 et 1742 à Paris. Les Parisiens assistent éberlués au défilés du cortège des ambassadeurs turcs au jardin des Tuileries le 21 mars 1721. Le mythe de l'Orient est né... Les femmes se font portraiturer en sultane et se mettent à boire du café. C'est dans ce contexte que Madame de Pompadour commanda en 1752 à Van Loo deux dessus de porte pour la chambre "à la turque" de son château de Bellevue. Le tableau ci-dessous est l'un de ces dessus de porte. Il est intitulé "Une sultane buvant du café" et représente Madame de Pompadour habillée en sultane buvant une tasse de café que lui sert une esclave noire. L'œuvre est aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.
Quant à la gravure d'après ce panneau :
"La Sultane"
Gravure datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Elle porte les inscriptions: « Peint par Carle Venloo premier peintre du Roy / Gravé par J. Beauvarlet Graveur du Roy ». Ainsi que le texte:
« La Sultane. Dédié à Monsieur le marquis de Marigny, Conseiller d'Etat ordinaire d'Epée, Commandeur des ordres du Roy, Directeur et ordonnateur général des Bâtiments de sa Majesté, Jardins, Arts, Académies, et Manufactures Royales etc. »
C'est d'ailleurs son frère, le marquis de Marigny, qui disait que ce portrait de la marquise est le plus ressemblant.
On n'a pas encore présenté dans ce sujet le fameux portrait en profil de la marquise de Pompadour en sultane.
Malheureusement il n'existe pas de très bonnes copies sur Google Images.
Peintre : Charles André van Loo (1705–1765)
Propriétaire actuel : Musée de l'Hermitage, Saint-Pétersbourg
Description : Une sultane buvant du café, dessus de porte de la chambre à la Turque de Mme de Pompadour, représentant Mme de Pompadour elle-même en profil.
Destination originale : panneau décoratif pour un dessus de porte au château de Bellevue, propriété de la marquise de Pompadour
Matière : Huile sur toile
Date : vers 1753
Extrait d'une explication d'Astrid de Brondeau, guide-conférencière, publiée en 2013 :
L'engouement pour les turqueries, c'est-à-dire pour les œuvres "à la manière turque" s'explique peut-être par la publication de nombreux récits de voyages dans l'Empire Ottoman et par la réception avec faste de deux ambassades turques en 1721 et 1742 à Paris. Les Parisiens assistent éberlués au défilés du cortège des ambassadeurs turcs au jardin des Tuileries le 21 mars 1721. Le mythe de l'Orient est né... Les femmes se font portraiturer en sultane et se mettent à boire du café. C'est dans ce contexte que Madame de Pompadour commanda en 1752 à Van Loo deux dessus de porte pour la chambre "à la turque" de son château de Bellevue. Le tableau ci-dessous est l'un de ces dessus de porte. Il est intitulé "Une sultane buvant du café" et représente Madame de Pompadour habillée en sultane buvant une tasse de café que lui sert une esclave noire. L'œuvre est aujourd'hui au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.
Quant à la gravure d'après ce panneau :
"La Sultane"
Gravure datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Elle porte les inscriptions: « Peint par Carle Venloo premier peintre du Roy / Gravé par J. Beauvarlet Graveur du Roy ». Ainsi que le texte:
« La Sultane. Dédié à Monsieur le marquis de Marigny, Conseiller d'Etat ordinaire d'Epée, Commandeur des ordres du Roy, Directeur et ordonnateur général des Bâtiments de sa Majesté, Jardins, Arts, Académies, et Manufactures Royales etc. »
C'est d'ailleurs son frère, le marquis de Marigny, qui disait que ce portrait de la marquise est le plus ressemblant.
Dernière édition par Comte d'Hézècques le Jeu 28 Juin 2018, 14:24, édité 1 fois
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Voici le panneau en meilleure résolution :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci Félix.
Nous évoquons aussi ce portrait, et son pendant, dans le sujet où sont présentées de nombreuses "turqueries" de Liotard (et de son influence).
C'est ici, page 2 : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1373p25-jean-etienne-liotard#120375
Nous évoquons aussi ce portrait, et son pendant, dans le sujet où sont présentées de nombreuses "turqueries" de Liotard (et de son influence).
C'est ici, page 2 : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1373p25-jean-etienne-liotard#120375
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci LNLN ; en effet, je n'avais pas pensé à chercher du Vanloo au Liotard
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Comte d'Hézècques a écrit:
Extrait d'une explication d'Astrid de Brondeau, guide-conférencière, publiée en 2013 :
Le mythe de l'Orient est né... Les femmes se font portraiturer en sultane et se mettent à boire du café. .
.
Certes, certes, et voici son joli petit moulin à café même que !
Nous l'avons vu, dimanche, au musée du Louvre .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Ah mais quel ravissant moulin à café
Maintenant j'ai honte de montrer le mien
Maintenant j'ai honte de montrer le mien
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Gravures réalisées par Madame de Pompadour
Madame de Pompadour et son goût pour la gravure...
Ce sont plusieurs estampes, de sa main, qui seront prochainement présentées en vente aux enchères.
Je cite :
- POMPADOUR (JEANNE-ANTOINETTE POISSON, MARQUISE DE) (1721-1764)
Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant :
- Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759.
Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342].
Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté.
Contenant notamment, outre les pierres gravées :
-Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200.
-Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges.
-L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet.
-Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches.
-Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied.
Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat.
Références :
P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364.
Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236.
Note au catalogue :
Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins.
« Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay, qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […]
Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […]
Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.)
Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet :
« Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisait grand cas’.
La suite d’estampes se composait à l’origine de 52 pièces, gravées de 1752 à 1756 ; elle fut complétée de 11 planches gravées de 1756 à 1759, ce qui porte le total à 63 Nos.
Un frontispice, dessiné par Boucher, fut gravé par un graveur qui n’est pas désigné.
Une dernière planche, Rodogune, d’après le dessin de Boucher, datée de 1759, fut gravée par la Marquise et retouchée par Cochin en 1759 ou 1760 ; elle formait le frontispice de la pièce de Corneille qui fut imprimé à Versailles, en 1760, au Nord, c’est-à-dire dans l’appartement même de Mme de Pompadour.
Les 63 planches reproduisant des pierres gravées ainsi que les sept autres énumérées plus haut ont été gravées à l’eau-forte par la marquise ; plusieurs pierres : les Deux têtes de femmes (3), les chiens (49, 59, 61) semblent bien de sa main. D’autres ont été terminées par un artiste qui s’est quelquefois servi du burin.
Les fonds ombrés de traits horizontaux et verticaux, ainsi que les cadres, sont de la main d’un spécialiste.
Trois artistes ont fourni les dessins : Vien a signé quelques allégories, sa contribution s’élève à 17 pièces ; Boucher a fourni pour sa part 36 figures variées ; Guay a gravé 10 pierres d’après ses propres dessins.
Le N° 8, d’après Vien, représente Minerve protectrice de la gravure en Pierres précieuses avec les armes de la Marquise.
Une note manuscrite dans l’œuvre conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal indique : ‘Cette Pierre était le cachet de Made de Pompadour. La tête lui ressemble.’ »
L’exemplaire conservé par la Bibliothèque nationale porte en tête une note libellée comme suit :
« La collection se composait d’abord de 52 planches mais plusieurs autres pierres furent ensuite gravées et le nombre en fut porté à 63.
Ainsi que l’explique le marquis de Marigny au baron de Joursanvault, dans une lettre reproduite par Portalis et Beraldi […], ces exemplaires sont de la plus grande rareté.
Il écrit : "L’œuvre de Madame de Pompadour tel qu’elle l’a donné et tel que je l’ai donné à plusieurs personnes n’est composé que de 52 planches, mais comme elle en a fait plusieurs depuis, j’ai l’honneur de vous envoier un recueil qui en contient 63, c’est le seul qui soit ainsi completté. Il y a en outre trois estampes qu’elle a gravées, d’après Boucher[/i]" […] Mais cet exemplaire est rendu plus précieux encore par son état exceptionnel, étant en feuilles à toutes marges […]
Ni Cohen ni les autres biographes ne signalent d’exemplaire conservé dans cet état. »
« Cette suite de pierre gravées est très-rare, parce qu’elle a été tirée à très-petit nombre. Les exemplaires n’ont pas été vendus ; Madame de Pompadour en faisait des présens. »
(Dictionnaire bibliographique, historique et critique des livres rares, précieux, singuliers, curieux, estimés et recherchés qui n’ont aucun prix fixé…, Paris, Cailleau, p. 436).
Source et infos complémentaires : Ader Paris - Vente du 23 mai 2019
Ce sont plusieurs estampes, de sa main, qui seront prochainement présentées en vente aux enchères.
Je cite :
- POMPADOUR (JEANNE-ANTOINETTE POISSON, MARQUISE DE) (1721-1764)
Important et rarissime œuvre gravé complet de 70 pl. comprenant :
- Suite d’estampes gravées par Madame la Marquise de Pompadour d’après les Pierres gravées de Guay graveur du Roy. 1751-1759.
Suite complète d’un titre et 63 pl. Eau-forte d’après Boucher, Guay ou Vien. [237 x 342].
Très belles épreuves, certaines avec le numéro porté au crayon au lieu d’être imprimé. Infimes accidents et déchirures aux bords des feuillets. Tirage de Basan pour l’édition de Prault (1782). De toute rareté.
Contenant notamment, outre les pierres gravées :
-Les Petits buveurs de lait ; Le Petit faiseur de bulles de savon ; La Petite mendiante, ou Le Petit Savoyard. Eau-forte d’après Boucher. Chaque 158 x 195-200.
-Frontispice pour Rodogune, Acte V, Scene IV. 1759. Gravé à l’eau-forte par Madame de Pompadour d’après Boucher, terminé au burin par C. N. Cochin. 155 x 243. Rousseurs claires et trace d’oxydation. Toutes marges.
-L’Antre du sommeil. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 88 x 148. Légère oxydation du feuillet.
-Vénus et l’Amour. 1752. Eau-forte d’après un ivoire de la collection de la marquise. 110 x 213. Légère oxydation. Petites taches.
-Bacchanale. 1752. Eau-forte d’après un dessin de Boucher. 103 x 206. Petites taches en pied.
Dans un portefeuille ancien, 250 x 365, portant l’inscription manuscrite à la plume « Le Comte de Choiseul » verticalement sur le premier plat.
Références :
P. Jean-Richard, L’œuvre gravé de François Boucher dans les collections Edmond de Rothschild, Paris, éd. des Musées nationaux, 1978, pp. 356-364.
Pascal Torres Guardiola, « Remarques sur la Suite d’estampes gravées par Madame de Pompadour d’après les pierres gravées par Jacques Guay », in Xavier Salmon (dir.), Madame de Pompadour et les arts, cat. d’exposition (Versailles, Munich, Londres), Paris, RMN, 2002, pp. 214-236.
Note au catalogue :
Initiée à la gravure par C. N. Cochin, la marquise de Pompadour travailla en collaboration avec Boucher et grava à l’eau-forte d’après ses dessins.
« Entre les graveurs-amateurs si nombreux au XVIIIe siècle, Madame de Pompadour brille au premier rang. […] Entourée d’artistes qu’elle employait à la décoration de ses nombreuses résidences, et cherchant à distraire le roi par d’ingénieuse flatteries, l’idée charmante lui vint d’utiliser leur talent en faisant composer par Vien les sujets symboliques des victoires du Bien-Aimé, et par Boucher les allégories gracieuses, pour les faire intailler ensuite par l’excellent graveur en pierres dures Jacques Guay, qu’elle avait installé chez elle. Aussitôt que l’habile artiste lui livrait quelqu’une de ces cornalines et de ces sardoines […], la marquise s’empressait de les graver à l’eau-forte. […]
Le recueil était composé à l’origine de 52 pièces […] ; ce recueil intime fut offert par la marquise à son entourage. Plus tard on y ajouta quelques planches gravées également par la favorite […]
Au décès de M. de Marigny, unique héritier de sa sœur, les planches originales furent acquises par Basan, pour 531 livres, en 1782, et la même année, Prault fit paraître l’édition que l’on trouve communément. » (R. Portalis et H. Beraldi, Les Graveurs du XVIIIe siècle, 1882, repr. 1970, New York, Lenox Hill, tome III, pp. 321-323.)
Notre ensemble est précédé de 3 feuillets manuscrits décrivant l’œuvre gravé de Madame de Pompadour, et sans doute dus à un dénommé Jacques Gautier dont le nom figure isolé au verso d’un feuillet :
« Avant d’entreprendre la gravure des planches reproduisant les pierres gravées de Guay, Madame de Pompadour avait exécuté ses premiers essais en 1751, date inscrite sur trois planches gravées d’après Boucher : Les Petits buveurs de lait ; Le Petit Savoyard sont copiés et gravés en contrepartie des estampes originales de Boucher ; Le Petit souffleur de bouteilles (sic) de savon est gravé d’après un dessin du maître. En 1752, la Marquise reproduisit deux ivoires qui se trouvaient dans son cabinet et un dessin : L’Antre du sommeil, ‘dont elle faisait grand cas’.
La suite d’estampes se composait à l’origine de 52 pièces, gravées de 1752 à 1756 ; elle fut complétée de 11 planches gravées de 1756 à 1759, ce qui porte le total à 63 Nos.
Un frontispice, dessiné par Boucher, fut gravé par un graveur qui n’est pas désigné.
Une dernière planche, Rodogune, d’après le dessin de Boucher, datée de 1759, fut gravée par la Marquise et retouchée par Cochin en 1759 ou 1760 ; elle formait le frontispice de la pièce de Corneille qui fut imprimé à Versailles, en 1760, au Nord, c’est-à-dire dans l’appartement même de Mme de Pompadour.
Les 63 planches reproduisant des pierres gravées ainsi que les sept autres énumérées plus haut ont été gravées à l’eau-forte par la marquise ; plusieurs pierres : les Deux têtes de femmes (3), les chiens (49, 59, 61) semblent bien de sa main. D’autres ont été terminées par un artiste qui s’est quelquefois servi du burin.
Les fonds ombrés de traits horizontaux et verticaux, ainsi que les cadres, sont de la main d’un spécialiste.
Trois artistes ont fourni les dessins : Vien a signé quelques allégories, sa contribution s’élève à 17 pièces ; Boucher a fourni pour sa part 36 figures variées ; Guay a gravé 10 pierres d’après ses propres dessins.
Le N° 8, d’après Vien, représente Minerve protectrice de la gravure en Pierres précieuses avec les armes de la Marquise.
Une note manuscrite dans l’œuvre conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal indique : ‘Cette Pierre était le cachet de Made de Pompadour. La tête lui ressemble.’ »
L’exemplaire conservé par la Bibliothèque nationale porte en tête une note libellée comme suit :
« La collection se composait d’abord de 52 planches mais plusieurs autres pierres furent ensuite gravées et le nombre en fut porté à 63.
Ainsi que l’explique le marquis de Marigny au baron de Joursanvault, dans une lettre reproduite par Portalis et Beraldi […], ces exemplaires sont de la plus grande rareté.
Il écrit : "L’œuvre de Madame de Pompadour tel qu’elle l’a donné et tel que je l’ai donné à plusieurs personnes n’est composé que de 52 planches, mais comme elle en a fait plusieurs depuis, j’ai l’honneur de vous envoier un recueil qui en contient 63, c’est le seul qui soit ainsi completté. Il y a en outre trois estampes qu’elle a gravées, d’après Boucher[/i]" […] Mais cet exemplaire est rendu plus précieux encore par son état exceptionnel, étant en feuilles à toutes marges […]
Ni Cohen ni les autres biographes ne signalent d’exemplaire conservé dans cet état. »
« Cette suite de pierre gravées est très-rare, parce qu’elle a été tirée à très-petit nombre. Les exemplaires n’ont pas été vendus ; Madame de Pompadour en faisait des présens. »
(Dictionnaire bibliographique, historique et critique des livres rares, précieux, singuliers, curieux, estimés et recherchés qui n’ont aucun prix fixé…, Paris, Cailleau, p. 436).
Source et infos complémentaires : Ader Paris - Vente du 23 mai 2019
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Les ADV viennent d'acquérir auprès de la galerie Alexis Bordes, avec la participation (entre autres) de CDV , ce délicieux portrait de la fille de la marquise, Alexandrine, par Boucher.
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
clichés personnels
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
clichés personnels
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci Gouv', notre envoyé spécial à Versailles, pour ces photos inédites !
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat, ici :
L'appartement de l'attique Nord de Madame de Pomadour
Photo : Facebook du Château de Versailles
Gouverneur Morris a écrit:
Il est exposé temporairement dans l'ancienne chambre de sa maman-putain au RDC (qui devint celle ensuite de Mme Adélaïde), et le sera ensuite dans l'appartement d'attique de la favorite :
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat, ici :
L'appartement de l'attique Nord de Madame de Pomadour
Photo : Facebook du Château de Versailles
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
La nuit, la neige a écrit:
Monsieur de Coco qui, lui, ne mérite pas qu'on lui frotte les dents avec du savon pour tenir pareil langage , nous annonçait également cet achat,
Merci, mon cher Momo, et bravo aux A.D.V. et par la même occasion à C.D.V. !
La pièce est exquise, et ce petit bout de chou à croquer !!!
Pauvre Mme de Pompadour ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Gouverneur Morris a écrit:Les ADV viennent d'acquérir auprès de la galerie Alexis Bordes, avec la participation (entre autres) de CDV , ce délicieux portrait de la fille de la marquise, Alexandrine, par Boucher.
Alexandre Maral fait l'annonce de cette acquisition dans les derniers Carnets de Versailles !
Bravo !!!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Une marque en or pour la marquise de Pompadour
Un numéro à l’encre au dos d’un bureau de pente a permis d’attribuer ce meuble à la favorite de Louis XV.
Il sera vendu à Londres le 13 novembre, chez Christie’s.
S'agit-il vraiment du bureau de pente - ou secrétaire - de Jeanne Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, célèbre favorite de Louis XV? Tout porte à le croire, à lecture de la notice du catalogue de la vente Christie’s «The Collector», le 13 novembre, à Londres. Après une enquête poussée aux archives nationales, Paul Gallois, l’expert en mobilier XVIIIe, est en mesure d’affirmer que le lot 110 est une « fantastique découverte portant un pedigree - presque - royal! ».
L’annonce devrait redonner une embellie à ce marché oh combien chahuté par les affaires de faux, et notamment ceux de Versailles, que la justice tarde toujours à trancher.
L'article de Béatrice de Rochebouët est ici :
https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/une-marque-en-or-pour-la-marquise-de-pompadour-20191111
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Mme de Sabran- Messages : 55506
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Je viens de voir que des objet qui auraient appartenu a madame de Pompadour passent en vente aux enchères dimanche 15 a Versailles.
Il y a notamment une superbe duchesse et des verres
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22602979.html
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22603027.html
Il y a notamment une superbe duchesse et des verres
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22602979.html
https://www.interencheres.com/meubles-objets-art/les-grands-siecles-265492/lot-22603027.html
Abel Poisson- Messages : 9
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Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Merci pour cette annonce, Abel Poisson.
Je recopie ici les descriptifs au catalogue :
DUCHESSE à dossier à oreilles en bois naturel mouluré et sculpté de feuilles d’acanthe La ceinture sinueuse repose sur huit pieds cambrés terminés par des enroulements.
Époque Louis XV (Restaurations, renforts, usures, quelques mangeures)
H : 101 cm L : 173 cm l : 75 cm
Provenance : Par tradition familiale ce siège se trouvait dans le château d’Auviliers à Artenay. Propriété de Madame de Pompadour où elle avait l’habitude de séjourner lorsqu’elle se rendait de Versailles à Menars.
Le château est vendu avec le mobilier en 1763, le mobilier est resté dans la descendance de la famille propriétaire du château à une certaine époque.
SUITE DE CINQ VERRES à jambes moulés gravés aux armes de la famille Lenormant d’Étiolles.
Fin du XVIIIe
Haut. 13, 8 cm
Charles-Guillaume-Borromé Lenormant d’Étiolles (1717-1799), est un financier français qui épousa celle qui est devenue Madame de Pompadour en 1741.
* Source et infos complémentaires : Osenat Versailles - Vente Les grands siècles (15 décembre 2019)
Je recopie ici les descriptifs au catalogue :
DUCHESSE à dossier à oreilles en bois naturel mouluré et sculpté de feuilles d’acanthe La ceinture sinueuse repose sur huit pieds cambrés terminés par des enroulements.
Époque Louis XV (Restaurations, renforts, usures, quelques mangeures)
H : 101 cm L : 173 cm l : 75 cm
Provenance : Par tradition familiale ce siège se trouvait dans le château d’Auviliers à Artenay. Propriété de Madame de Pompadour où elle avait l’habitude de séjourner lorsqu’elle se rendait de Versailles à Menars.
Le château est vendu avec le mobilier en 1763, le mobilier est resté dans la descendance de la famille propriétaire du château à une certaine époque.
SUITE DE CINQ VERRES à jambes moulés gravés aux armes de la famille Lenormant d’Étiolles.
Fin du XVIIIe
Haut. 13, 8 cm
Charles-Guillaume-Borromé Lenormant d’Étiolles (1717-1799), est un financier français qui épousa celle qui est devenue Madame de Pompadour en 1741.
* Source et infos complémentaires : Osenat Versailles - Vente Les grands siècles (15 décembre 2019)
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Conservé au musée Carnavalet, ce tableau du XIXe siècle n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il présente l'intérêt d'être un pastiche composé d'autres portraits célèbres de la marquise, peints par François Boucher dans les années 1750, autour des thèmes de l'amitié et de la fidélité.
Portrait de Mme de Pompadour
Ecole française du XIXe siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
A l'arrière du tableau : "Mademoiselle de Mongivalle, fille d'un Monsieur de Mongivalle porte-manteau du roi Louis quinze, était à seize ans femme de chambre de la Dauphine, mère de Louis Seize. Madame la Dauphine qui l'aimait beaucoup fit faire son portrait ; elle était fort jolie, mais comme elle louchait, on l'appelait la Belle Loucheuse. Elle épousa en première noce un Monsieur Josomy employé à la bouche du Roi et en seconde noce Monsieur Leleu-Lafontaine employé dans les bureaux de la guerre, puis juge de paix à Bièvre et enfin juge au tribunal de Versailles. Elle mourut à 91 ans conservant beaucoup de goût de sa jeunesse et des passions."
La composition générale nous rappelle le portrait de la marquise peint, en 1758, par François Boucher son portraitiste préféré :
Portrait of Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1758
Signed and dated by the artist on a stone, lower right: 'f. Boucher 1758'
Bequeathed by John Jones, Victoria & Albert Museum
Image : Victoria and Albert Museum
Image : Victoria & Albert Museum
La jolie robe de soie a sans doute était jugée bien trop sage par l'auteur de la copie.
Aussi a-t-il préféré laisser apparaître la gorge de la marquise, telle que sur cet autre portrait fameux (même pose, mais pas le même décor), présenté par François Boucher, un an plus tôt, au Salon de 1757, et alors fort critiqué pour sa " légèreté ".
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1756
Image : Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Alte Pinakothek, München
Le petit chien blanc que nous retrouvons sur le pastiche du XIXe siècle est celui visible sur cet autre portrait de la marquise, toujours peint par François Boucher, en 1759 :
Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1759
A series of portraits by Boucher, painted between 1750 and 1759, played a central role in this strategy. Boucher's most famous portrait of Pompadour, a life-size full-length painted in 1756, is today in Munich. The Wallace Collection painting is part of a series of smaller portraits.
In the years around 1750, Madame de Pompadour commissioned a series of works of art with friendship and fidelity as their central theme. These have often been interpreted as a reaction to the end of the sexual relationship between Louis XV and Pompadour.
This might well be the case, but their most important message is the increased political importance of the Marquise who had become a major political advisor to the king, a position that was based on deep friendship between them. In the 1750s, she began to play the role of quasi-minister.
The Wallace Collection’s portrait, the last known portrait Boucher painted of his patron, evokes these ideals by its inclusion of the sculpture of Friendship consoling Love (loosely modelled on a famous work by Pigalle commissioned by Pompadour) and in the presence of Madame de Pompadour’s pet spaniel, Inès, here used as a symbol of fidelity.
The parkland setting stresses the 'natural' and honest character of her relationship to the king.
Whereas many of her portraits were presented at the Paris Salon, this painting does not seem to have reached a wider audience.
Je vous renvoie à la lecture de nos messages concernant les deux chiens préférés de Mme de Pomadour, Mimi (le noir) et Inès (le blanc), que nous retrouvons sur nombre de portraits de la marquise :
Les chiens de Madame de Pompadour
La constance, portrait de Mimi
Etienne Fessard et Augustin de Saint-Aubin (graveurs)
D'après Christophe Huet
Image : Madame de Pompadour
Portrait de Mimi, le King Charles de Madame de Pompadour
Christophe Huet (1663-1739)
Huile sur toile
Ancienne collection du Marquis de Marigny
Image : Kohn Marc-Arthur
La Fidélité, portrait de Inès
Estampe, 18e siècle
Image : Source : http://www.madamedepompadour.com/_eng_pomp/galleria/design/arredam/lugxv/ines.htm
Epagneul King-Charles en porcelaine de Sèvres reposant sur une base en marqueterie de croisillons et bronze doré
Epoque Louis XV, vers 1765-1770
Estampillée J.F. LELEU et JME
L'épagneul brun et blanc avec un collier à grelot reposant sur un socle en faux marbre à bordure de bronze doré inscrite "FIDELITE"
Portrait de d'un chien de Mme de Pomadour, gravure d'après F. Guay, musée du Louvre
Image : Sotheby's
Enfin, le petit portrait qui décore le cadre du tableau conservé à Carnavalet...
Images : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
...reprend cette la série de portraits de la marquise, peints cette fois-ci par François-Hubert Drouais :
Madame de Pompadour at her Tambour Frame
François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 1763-64
Image : The National Gallery, London
Et ses nombreuses variantes en buste :
Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Chantilly, Musée Condé
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat
Jeanne-Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour
By François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 18th Century
Image : Sotheby's
Image : Twitter / Exposition Drouais National Gallery - Museo del Prado
Portrait de Mme de Pompadour
Ecole française du XIXe siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
A l'arrière du tableau : "Mademoiselle de Mongivalle, fille d'un Monsieur de Mongivalle porte-manteau du roi Louis quinze, était à seize ans femme de chambre de la Dauphine, mère de Louis Seize. Madame la Dauphine qui l'aimait beaucoup fit faire son portrait ; elle était fort jolie, mais comme elle louchait, on l'appelait la Belle Loucheuse. Elle épousa en première noce un Monsieur Josomy employé à la bouche du Roi et en seconde noce Monsieur Leleu-Lafontaine employé dans les bureaux de la guerre, puis juge de paix à Bièvre et enfin juge au tribunal de Versailles. Elle mourut à 91 ans conservant beaucoup de goût de sa jeunesse et des passions."
La composition générale nous rappelle le portrait de la marquise peint, en 1758, par François Boucher son portraitiste préféré :
Portrait of Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1758
Signed and dated by the artist on a stone, lower right: 'f. Boucher 1758'
Bequeathed by John Jones, Victoria & Albert Museum
Image : Victoria and Albert Museum
Image : Victoria & Albert Museum
La jolie robe de soie a sans doute était jugée bien trop sage par l'auteur de la copie.
Aussi a-t-il préféré laisser apparaître la gorge de la marquise, telle que sur cet autre portrait fameux (même pose, mais pas le même décor), présenté par François Boucher, un an plus tôt, au Salon de 1757, et alors fort critiqué pour sa " légèreté ".
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1756
Image : Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Alte Pinakothek, München
Le petit chien blanc que nous retrouvons sur le pastiche du XIXe siècle est celui visible sur cet autre portrait de la marquise, toujours peint par François Boucher, en 1759 :
Madame de Pompadour
François Boucher
Oil on canvas, 1759
A series of portraits by Boucher, painted between 1750 and 1759, played a central role in this strategy. Boucher's most famous portrait of Pompadour, a life-size full-length painted in 1756, is today in Munich. The Wallace Collection painting is part of a series of smaller portraits.
In the years around 1750, Madame de Pompadour commissioned a series of works of art with friendship and fidelity as their central theme. These have often been interpreted as a reaction to the end of the sexual relationship between Louis XV and Pompadour.
This might well be the case, but their most important message is the increased political importance of the Marquise who had become a major political advisor to the king, a position that was based on deep friendship between them. In the 1750s, she began to play the role of quasi-minister.
The Wallace Collection’s portrait, the last known portrait Boucher painted of his patron, evokes these ideals by its inclusion of the sculpture of Friendship consoling Love (loosely modelled on a famous work by Pigalle commissioned by Pompadour) and in the presence of Madame de Pompadour’s pet spaniel, Inès, here used as a symbol of fidelity.
The parkland setting stresses the 'natural' and honest character of her relationship to the king.
Whereas many of her portraits were presented at the Paris Salon, this painting does not seem to have reached a wider audience.
Je vous renvoie à la lecture de nos messages concernant les deux chiens préférés de Mme de Pomadour, Mimi (le noir) et Inès (le blanc), que nous retrouvons sur nombre de portraits de la marquise :
Les chiens de Madame de Pompadour
La constance, portrait de Mimi
Etienne Fessard et Augustin de Saint-Aubin (graveurs)
D'après Christophe Huet
Image : Madame de Pompadour
Portrait de Mimi, le King Charles de Madame de Pompadour
Christophe Huet (1663-1739)
Huile sur toile
Ancienne collection du Marquis de Marigny
Image : Kohn Marc-Arthur
La Fidélité, portrait de Inès
Estampe, 18e siècle
Image : Source : http://www.madamedepompadour.com/_eng_pomp/galleria/design/arredam/lugxv/ines.htm
Epagneul King-Charles en porcelaine de Sèvres reposant sur une base en marqueterie de croisillons et bronze doré
Epoque Louis XV, vers 1765-1770
Estampillée J.F. LELEU et JME
L'épagneul brun et blanc avec un collier à grelot reposant sur un socle en faux marbre à bordure de bronze doré inscrite "FIDELITE"
Portrait de d'un chien de Mme de Pomadour, gravure d'après F. Guay, musée du Louvre
Image : Sotheby's
Enfin, le petit portrait qui décore le cadre du tableau conservé à Carnavalet...
Images : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
...reprend cette la série de portraits de la marquise, peints cette fois-ci par François-Hubert Drouais :
Madame de Pompadour at her Tambour Frame
François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 1763-64
Image : The National Gallery, London
Et ses nombreuses variantes en buste :
Portrait de Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 18e siècle
Chantilly, Musée Condé
Image : RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Harry Bréjat
Jeanne-Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour
By François-Hubert Drouais
Oil on canvas, 18th Century
Image : Sotheby's
Image : Twitter / Exposition Drouais National Gallery - Museo del Prado
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Une pique sournoise des Mémoires secrets , en passant :
" On doit bien s’attendre que le tombeau de madame de Pompadour sera un objet d’hommages et de satires. L’épitaphe suivante remplit l’un et l’autre objet. On la suppose écrite au bas de son buste ; à côté sont l’Hymen et l’Amour en larmes, avec leurs flambeaux renversés.
Ci-gît Poisson de Pompadour,
Qui charmait la ville et la cour :
Femme infidèle, et maîtresse accomplie.
L’Hymen et l’Amour n’ont pas tort,
Le premier de pleurer sa vie,
Le second de pleurer sa mort. "
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Et puis ...
" On a fait sur madame de Pompadour une épitaphe bien différente de la première ; elle est simple, et contient l’historique de sa vie.
Ci-gît qui fut vingt ans pucelle,
Quinze ans catin, et sept ans maquerelle. "
Quinze ans catin, et sept ans maquerelle. "
( Toujours les Mémoires secrets )
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)
Pauvre femme est-ce qu'elle méritait tant de méchanceté ? ou jalousie, commérages .
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
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