Les meilleures séries TV que vous conseillez (hors XVIIIe siècle)

Pas tout le monde mais pratiquement oui : seule la pimpante jeune nièce a disparu

Vu au British Museum dans le cadre de l’expo “Troie, mythes et légendes” (une expo pour toi Eléonore!!!!), cet extraordinaire manifeste du pouvoir Élisabéthain :





Clichés personnels

Gouverneur Morris a écrit:Vu au British Museum dans le cadre de l’expo “Troie, mythes et légendes” (une expo pour toi Eléonore!!!!), cet extraordinaire manifeste du pouvoir Élisabéthain :

Oh oui ! ... en l'occurrence, je suis plutôt du côté des Troyens .
Achille et Ulysse se comportent abominablement .

J'espère que tu as moult autres photos à nous poster !!!

Gouverneur Morris a écrit: cet extraordinaire manifeste du pouvoir Élisabéthain :

Comme tu dis. Elisabeth ne doute de rien !

Cette femme qui a perdu sa sandale semble voir apparaître un spectre en la Reine Elisabeth 1ère. Il faut dire que cette dernière avait une personnalité à déshabiller mêmes les plus véhéments.

Mme de Sabran a écrit:Madame Crawley, à Lady Violet :
-  Etes-vous toujours obligée de parler comme si vous étiez la soeur de Marie-Antoinette ?!



Lady Violet :
-  Et pourquoi pas ? La reine de Naples était une grande reine .

Merci pour House of Cards, je vais me laisser tenter  

Je sors de Troie, la chute d'une cité  sur Netflix, qui m'a rappelé l'excellente et regrettée Rome par bien des aspects   Je me risquerais bien à te la conseiller tant j'ai apprécié    ... Mais c'est toi la spécialiste alors c'est difficile de juger

Gouverneur Morris a écrit:


Merci pour House of Cards, je vais me laisser tenter  

Tu verras, tu vas te régaler.   
Pour moi la guerre de Troie n'aura pas lieu,   car je n'ai pas l'abonnement Netflix .  
Ben zut alors ...

Oh bah zut alors

Mise à jour - Les Dieux m'informent t'avoir entendue, ils t'ont contactée par MP

C'est fou, ça !   Tu sais qu'on n'arrête pas le progrès .  J'y saute ! 

Mme de Sabran a écrit:
Par la suite, un remake portant le même titre, transpose l'action aux États-Unis.  Je ne connais pas cette nouvelle adaptation ( avec Kévin Spacey et Robin Wright ).

Je n'ai vu que la version américaine.
Je recommande, car les acteurs sont formidables (des premiers rôles aux seconds), avec notamment un Golden Globes pour l'acteur principale (Kevin Spacey) et un autre pour l'actrice principale (Robin Wright).



A noter que, en 2017, Kevin Spacey sera subitement écarté du tournage de la 6ème (et ultime saison), car il fait alors l'objet d'accusations d'agression et de harcèlement sexuel (poursuites qui seront abandonnées en 2019)
Ce scandale précipite la fin de la série.
Mais j'avoue que j'en avais un peu marre de voir tant de noirceur d'âme !   4 saisons eut été mieux.  

La nuit, la neige a écrit:
Je n'ai vu que la version américaine.
Je recommande, car les acteurs sont formidables (des premiers rôles aux seconds), avec notamment un Golden Globes pour l'acteur principal (Kevin Spacey) et un autre pour l'actrice principale (Robin Wright).

Comme toi, ma cadette m'en a dit beaucoup de bien !  
Nous regarderons cela .  

La version britannique ( donc originale ) est formidable, d'un cynisme noir .  Tu verras.  Nous sommes scotchés et tenus en haleine, ratatinés d'effroi, redoutant le pire ... qui ne manque pas d'arriver. 

La nuit, la neige a écrit:Mais j'avoue que j'en avais un peu marre de voir tant de noirceur d'âmes !   4 saisons eut été mieux.  

Ah, tais-toi !  Ils sont horribles .

Nous avons commencé à regarder « Serviteur du peuple » que nous offre Arte.tv, la série satirique de Volodymyr Zelensky,  excellente et très courageusement subversive,  où la fiction tutoie la réalité .  Il n'est pas étonnant qu'elle fasse grincer des dents ...   Zelensky nous donne envie d'être meilleur et de croire en l'homme .

Vicq d Azir a écrit: de rêver à un monde où les peuples s’enverraient par delà les frontières, des effluves de lilas, et pas des bombes….
On peut rêver, non ?  

...   si, cher Févicq, si si .  


Créée et produite par l’actuel président de l’Ukraine juste avant d’accéder au pouvoir, cette sitcom prophétise son destin électoral autant qu’elle installe sa stature d’homme d’État : rétif à la corruption, mais faillible et humain.
La première saison de cette sitcom se pose en prophétie électorale : elle imagine un brave homme du peuple catapulté presque malgré lui aux commandes d’un pays rongé par la corruption. La suite appartient à l’histoire : Zelensky va surfer dans le réel sur cette image d’idéaliste raisonnable façonnée par lui-même durant trois saisons (il a créé et produit le programme, en plus de l’interpréter) pour s’imposer contre toute attente au sommet de l’État et, aujourd’hui, marquer les esprits par son courage face aux bombardements infligés dans son pays par l’armée de Poutine.

Nonobstant ses atours de pochade, la série montre ce petit prof d’histoire humble mais ferme, rivé à une posture qui tient de la probité surnaturelle et du bon sens populaire, déjouer les pièges de puissances occultes qui entendent le téléguider. L’approche du président Goloborodko (Zelensky) est toujours frontale mais douce, ouvertement humaine. Hormis le coup de gueule initial, filmé à son insu, qui lui vaut d’incarner l’espoir de tout un peuple (ses élèves postent son ras-le-bol cathartique des élites traîtresses sur YouTube), il reconnaît spontanément ses faiblesses, répond sans ambages à la presse et repousse les tentations du « système » avec rondeur.



Voilà un homme qui préfère un simple taxi à la limousine qu’on lui propose pour se rendre à sa propre investiture, et qui renonce à lire un discours pré-écrit par une armada de communicants pour parler avec des mots simples – sur un mode autrement plus tragique, il a rejoué cette séquence lors de son intervention, en visioconférence, au Parlement de Bruxelles, le 1er mars. A l’aune de la guerre, le générique de « Serviteur du peuple » fend le cœur : il montre Goloborodko, pur personnage d’un film de Capra (à la sauce slave), rouler tout sourire à vélo dans une Ukraine idéalisée, crépitante de prospérité et de dynamisme.

Guillaume Loison

https://www.nouvelobs.com/series/20220303.OBS55236/on-a-vu-serviteur-du-peuple-sur-arte-tv-la-serie-satirique-de-volodymyr-zelensky.html

"Downton Abbey II", la magie n'est parait-il pas au rendez-vous. Les critiques bouderaient-ils cette resucée ?
Je me laisserai pourtant toujours bien tenter et me ferai mon opinion moi-même .
Ne serait-ce que pour l'ambiance, les acteurs ...




"Downton Abbey II" : "une nouvelle ère" qui ressemble plutôt à un adieu définitif

Pour sa deuxième adaptation sur grand écran, la série à succès revient cette fois avec un double récit : le tournage d'un film à Downton Abbey et un voyage dans le Sud de la France de la famille Crawley, à la poursuite d'un mystère autour du passé de la comtesse douairière Lady Violet.
Un film un peu mou qui sent le point final.

Article rédigé par
Laure Narlian
France Télévisions  Rédaction Culture




Et de deux ! Sept ans après la fin (pour la France) de la série télévisée britannique à succès qui met en scène une famille aristocrate britannique et son personnel au tournant des 19e et 20e siècles, Downton Abbey reprend du service. La première adaptation au cinéma, sortie en septembre 2019, articulée autour d’une visite royale, n’avait pas suffit. Le scénariste Julian Fellows en avait encore sous la semelle. Voici venu Downton Abbey II, qui promet au spectateur "une nouvelle ère". Pour les Français, la promesse est double puisqu’une partie de la famille Crawley se dépayse à cette occasion dans le sud de la France, à la poursuite d’un mystère.



Un mystérieux héritage et un tournage à Downton

Nous voici en 1928. La comtesse douairière, Lady Violet (Maggie Smith), convoque son avocat et la famille. Elle vient en effet d’hériter de la luxueuse Villa des Colombes, située en France près de Toulon, qu’elle entend à son tour léguer à l’une de ses arrière-petites-filles. C’est un certain Marquis de Montmirail, mort récemment, qui lui a légué cette superbe demeure, où lui et sa famille passent depuis toujours leurs étés. Que cache ce leg ? Cet homme et Violet ont vécu ensemble "une parenthèse enchantée", sur place, il y a soixante ans, et ce, peu avant la venue au monde de Lord Grantham… Lady Violet aurait-elle fauté ?

Au même moment, un cinéaste d’Hollywood, M. Barber, se propose de tourner son prochain film muet à Downton Abbey. Une idée impensable pour Lord Grantham. Mais l’argent que la production promet de verser pourrait permettre de rénover la toiture en très mauvais état de son château néo-gothique, comme le lui fait remarquer sa fille Lady Mary (Michelle Dockery), désormais "seule maître à bord". L’aval est finalement donné au tournage, et tandis que le personnel se réjouit de rencontrer des vedettes du grand écran "en vrai", la majorité de la famille, escortée notamment de l’ancien majordome Carson, prend la poudre d’escampette. Direction la côte d’Azur, où le nouveau marquis de Montmirail, fils du défunt, les a gentiment conviés.

Deux récits en parallèle et une intrigue maigrichonne

Bien sûr, on retrouve avec plaisir tous les acteurs attachants de cette comédie humaine, qui ont un peu vieilli, au même rythme que nous. Mais nos attentes, qui fantasmaient notre tribu "so british" se frottant à The Artist et à Gatsby, ne seront pas comblées. L’intrigue est bien mince et si le découpage permanent qui met en parallèle les deux récits (le tournage à Downton et l’escapade dans le Sud), ressemble à la méthode qui donne bien souvent du nerf aux séries, l’arc narratif ne tiendrait pas plus de deux épisodes télévisés. À quoi bon, alors, le porter sur grand écran ?

Heureusement, les décors et costumes somptueux sont encore là, tout comme les délicieux traits d'humour, et les acteurs sont bons, même si sous-employés. On se régale toujours du regard d’aigle de Carson (Jim Carter), de la bougonnerie bienveillante de la cuisinière Mrs Patmore (Lesley Nicol) et du côté lunaire de Mr Molesley (Kevin Doyle), qui va se découvrir cette fois des talents cachés.

L’arrivée des nouveaux apporte même un peu de peps. Nathalie Baye  (    ) , en veuve dépitée du marquis de Montmirail, qui n’entend pas se laisser dépouiller et menace de porter l’affaire en justice. Le fils de celle-ci, joué par Jonathan Zacaï vu dans Le Bureau des Légendes, qui accueille la famille avec tous les égards. L’acteur principal du film muet, le solaire Guy Dexter (Dominic West) qui drague le majordome Thomas Barrow (Rob-James Collier).


Où est passé le mordant ?

Cependant, tout cela manque cruellement de surprises et de fièvre. Où sont passés le mordant et la tension ? Les difficultés du petit personnel et la mauvaise foi des puissants ? Même l’intraitable Violet fait ici patte de velours. Tout le monde est affable et nage dans le bonheur, et le récit s’assoupit de bien-pensance molle, sans même se priver de quelques passages lacrymaux dispensables. (    )

Peut-être pour compenser, le scénario multiplie les résolutions et dénouements heureux de nombreuses petites intrigues (amoureuses notamment) sous-jacent, longtemps mises en attente. De sorte que ce film ressemble cette fois bel et bien à un point final. À moins que les domestiques ne deviennent acteurs à succès à l’avènement du cinéma parlant qui sert de toile de fond au film, et que toutes les conventions de la noblesse ne soient chamboulées par la crise de 29 qui se profile à l’horizon (et dont on ne trouve nulle trace ici), on ne voit pas comment une suite serait possible. L'heure des adieux a sonné. Comme le chantait Neil Young, "mieux vaut brûler franchement que s'éteindre à petit feu".



La fiche
Genre : drame, historique
Réalisateur : Simon Curtis
Scénario : Julian Fellowes
Pays : Royaume-Uni, Etats-Unis
Durée : 2h06
Distributeur : Focus Features LLC
Sortie : 27 avril 2022

Avec : Hugh Bonneville, Maggie Smith, Michelle Dockery, Elizabeth McGovern, Laura Carmichael, Jonathan Zaccaï, Nathalie Baye, Rob James-Collier...

Synopsis :
1928. Violet, la douairière des Grantham, convoque la famille : elle vient d’hériter d’une villa dans le sud de la France, généreux leg d’un certain marquis de Montmirail. En parallèle, un réalisateur pour le cinéma souhaite tourner son nouveau film muet, The Gambler, à Downton Abbey. L’offre est tentante face aux lourds travaux de rénovation qui s’annoncent pour le domaine. Tandis que la production s’apprête à investir la propriété, la famille envisage d’en profiter pour aller découvrir la villa sur la côte d’Azur…
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/downton-abbey-ii-une-nouvelle-ere-qui-ressemble-plutot-a-un-adieu-definitif_5105428.html

C'est POINT DE VUE qui nous conseille !  
l’actualité du gotha, des familles royales et des « people d’exception »
En ce qui me concerne, je n'ai vu que la Comtesse rouge    ...   hum !   enfin si l'on peut dire,  car à vrai dire je me cachais tout le temps pour ne pas voir ...

Cinq séries royales à rattraper cet été
Par Point de Vue | 05 août 2022, 15h49




L'été est la période idéale pour (re)découvrir les séries royales qui ont marqué la première partie de l'année 2022.
Une pause bienvenue avant de plonger dans les nombreuses et palpitantes nouveautés prévues à l'automne.



Becoming Elizabeth

La plateforme Starz diffuse chaque semaine un épisode de cette série nous plongeant dans les jeunes années de celle qui deviendra, en 1558, la reine Élisabeth Ire d'Angleterre. Luttes d'influence entre le duc de Somerset et son frère, accession précoce au trône de son demi-frère, le roi Édouard VI, après la mort de leur père, l'ogre Henri VIII… les intrigues sont nombreuses dans ce XVIe siècle anglais. Et si cette âpre mise en scène ne manque pas de style, elle doit cependant se contenter de moyens plus modestes que ceux des grosses machines anglo-saxonnes du genre. Demeure le plaisir de retrouver Alicia von Rittberg dans le rôle-titre, personnage fascinant, forçant sa douce nature pour apprendre à survivre – puis régner – sur cet impitoyable monde de guerriers.
Par Emmanuel Cirodde

Becoming Elizabeth, d'Anya Reiss, diffusion sur Starzplay.

www.starz.com/fr/fr/series/

À rattraper avant la sortie de la série sur Marie-Antoinette, produite par Canal + et prochainement diffusée.





Sissi

Dès sa diffusion sur TF1 à l'hiver dernier, nous vous faisions découvrir les coulisses de cette série événement qui posait un regard neuf sur le destin hors norme d'Élisabeth d'Autriche. Cette première saison portée par Dominique Devenport et Jannik Schümann est désormais disponible en VOD ainsi qu'en DVD et Blu-ray. Se déployant dans des décors grandioses, ce spectacle mêle avec panache petite et grande histoire et brosse le portrait d'une jeune femme audacieuse et moderne, défiant les conventions pour mieux s'affirmer. D'un suspense addictif, les six épisodes passent à toute allure et font espérer l'arrivée rapide d'une seconde saison !
Par Emmanuel Cirodde

Sissi, d'Andreas Gutzeit, disponible en VOD, 2 DVD (19,99 euros) ou 2 Blu-ray (24,99 euros), L'Atelier d'images.

www.latelierdimages.fr

À rattraper avant la diffusion, le 29 septembre 2022, de la série The Empress de Netflix qui reviendra, elle aussi, sur le destin romanesque d'Élisabeth d'Autriche.



La Comtesse rouge

Sortie en 2020, la série russe La Comtesse rouge (The Blood Widow, en anglais) a été un événement en Russie. "En travaillant sur cette fiction, nous avons voulu suivre la réalité historique, mais nous avions aussi à l'idée de créer un conte de fées effrayant", raconte le réalisateur Egor Anashkin. "Les informations sur la vie de Daria Saltykova sont rares, il n'y a quasiment aucun document à son sujet, car presque tous ont été détruits sur l'ordre de Catherine la Grande. Nous avons découvert sa vie à l'aune du verdict la condamnant. Cela m'a donné envie d'imaginer et de raconter son existence."
Saluée par la critique, la comédienne Yuliya Snigir, qui joue la comtesse, avoue avoir été passionnée par le personnage : "Elle est démoniaque, mais j'ai l'impression que je pouvais ressentir les racines de sa folie. Au fond d'elle, il y a une rage qu'elle ne peut contrôler. Elle souffre, c'est indéniable, et c'était intéressant pour moi de jouer cette souffrance."

La Comtesse rouge, sur Point de Vue TV.

www.pointdevue.tv

À rattraper avant la mise en ligne, le 11 septembre 2022 sur Starz, de la série The Serpent Queen sur Catherine de Médicis.



Young Royals

Créé par la scénariste suédoise Lisa Ambjörn et diffusé sur Netflix en juillet 2021, Young Royals suit les aventures du prince Wilhelm, le fils cadet de la reine de Suède. À la suite d'une altercation filmée lors d'une soirée en boîte de nuit, le jeune prince, campé par le talentueux Edvin Ryding, est contraint par sa famille à intégrer Hillerska, un prestigieux pensionnat réservé à l'élite du pays. Accueilli par son cousin August, très soucieux des apparences, Wilhelm trouve progressivement sa place parmi les élèves de l'institut et se rapproche en particulier de Simon (Omar Rudberg), un étudiant boursier avec qui il va entamer une relation amoureuse. Seulement, son titre de prince lui interdit d'être avec un autre garçon... Entre affirmation de soi et devoirs envers la Couronne, Wilhelm est perdu : peut-il continuer à évoluer au sein d'une famille qui l'empêche d'être lui-même ? Son passage à Hillerska sera peut-être l'occasion pour lui de réfléchir au style de vie qu'il souhaite réellement mener. Grâce notamment à un casting constitué d'authentiques adolescents, Lisa Ambjörn réussit une série initiatique à la photographie intimiste et poétique.
Par Roxane Le Gouest






A Very British Scandal

En trois épisodes, A Very British Scandal revient sur le divorce très médiatique du duc et de la duchesse d'Argyll dans l'Angleterre des années 1960. Au coeur de ce scandale d'adultère, des photos volées – par son mari – de Margaret Campbell nue, "en flagrant délit" avec un autre homme. Portée par le duo d'acteurs Paul Bettany et Claire Foy, la série produite par Amazon Prime et diffusée en France sur Salto depuis février 2022 résonne singulièrement à l'heure où le "revenge porn" – le fait de rendre publiques des images érotiques privées, sans consentement – prolifère. La duchesse d'Argyll, victime d'une campagne de diffamation relayée par les médias et une large partie de l'opinion publique, ne s'en relèvera jamais : icône mondaine, elle devient le parangon de la femme aux moeurs légères. Le juge en charge de l'affaire, lord Wheatley, la décrira d'ailleurs comme "une femme complètement dévergondée" à l'attitude "totalement immorale". "Elle [...] n’a jamais laissé quiconque lui dicter sa conduite, ce qui a causé sa perte", expliquait Claire Foy à Point de Vue. Une plongée édifiante au coeur d'institutions brutales au service d'une société machiste et dont le constat est, hélas, toujours d'actualité : l'impérieuse nécessité pour les femmes de préserver leur réputation.
Par Caroline Lazard

A Very British Scandal, de Sarah Phelps, à voir sur Salto.

www.salto.fr/

À rattraper avant la cinquième et avant-dernière saison de The Crown dont la sortie est prévue pour novembre 2022.


Young Royals, de Lisa Ambjörn, sur Netflix.

www.netflix.com/fr/

À rattraper avant la saison 2, diffusée à partir de novembre 2022.



https://www.pointdevue.fr/culture/series/cinq-series-royales-a-rattraper-cet-ete[/b]

Merci Eléo

Ils sont gentils chez PDV mais il faut combien d'abonnements pour faire ce rattrapage ?

Concernant Sissi, puisque l'on parle de deux séries à suivre la montrant sous son vrai jour de chieuse maniaco-dépressive anorexique, j'ajoute le film dans la même veine à venir :

Merci pour ces annonces !

Que se passe-t-il avec Sissi ? Est-ce le bicentenaire de je ne sais quoi la concernant ?  

Alors la première série annoncée ci-dessus a été diffusée...fin 2021, sur TF1. Je crois que j'ai zappé dès après les 30 premières minutes du premier épisode (la série en compte six en tout).

L'impératrice (Die Kaiserin) La série à venir sur Netflix (fin septembre 2022) ne me semble guère plus attrayante,  
Mais enfin bon, je serai au rendez-vous du premier épisode :





Je ne trouve pas que la bande annonce du film (cette fois-ci !) présenté par Gouv' soit de la " même veine " que les deux bandes-annonces des séries.
Cela me semble tout de même plus " sombre ".  


De toutes les manières, côté audiovisuel, je sais déjà que je vais avoir bien trop de mal à oublier la Sissi interprétée par Romy Schneider. Et  peu importe la version : celle de la trilogie "cucul" de sa jeunesse, ou bien son rôle dans le crépusculaire Ludwig de Visconti, 28 ans plus tard !
Je tolère à peine Ava Gardner dans le rôle de l'impératrice dans le film Mayerling, uniquement parce que c'est Ava Gardner, elle est divine...  


Romy Schneider, Sissi (1955)


Romy Schneider, Ludwig : le Crépuscule des dieux (1973)


Ava Gardner, Mayerling (1968)

Et point du tout anorexique...

Spoiler:

Sissi, Ludwig : le Crépuscule des dieux (1973) ... Dieu, qu'ils sont beaux !!!

Elle est magnifique dans ce film et je comprends LNLN .

Cet éclat de rire interminable dans la galerie des glaces de Herrenchiemsee !!!

La nuit, la neige a écrit:

Que se passe-t-il avec Sissi ? Est-ce le bicentenaire de je ne sais quoi la concernant ?

(...)
L'impératrice (Die Kaiserin) La série à venir sur Netflix (fin septembre 2022) ne me semble guère plus attrayante,   Mais enfin bon, je serai au rendez-vous du premier épisode :

Alors je reviens vite-fait donner mon avis suite au visionnage des deux premiers épisodes : pas si mal ! Pour l'instant, du moins...
Je m'attendais à bien pire, pour être honnête.

Tout d'abord, cela me fait plaisir d'entendre jouer en allemand. Ce n'est pas si fréquent.  
Je préfère ne jamais voir les versions doublées en français, peu importe la langue originale du tournage, même si je la comprends pas.

Version originale, en allemand


Anglais


Français


Mention " Bien " pour l'acteur et l'actrice qui jouent le couple impérial : ils sont beaux à regarder (cela compte aussi, tout dépend de ce que l'on regarde ) et ils s'en sortent plutôt bien.

Devrim Lingnau als Kaiserin Elisabeth und Philip Froissant als Franz Joseph.
Image : Netflix/dpa

Je suis plus réservé concernant les rôles secondaires (à l'exception de l'acteur qui joue le rôle de l'archiduc Maximilien), et suis plus particulièrement " déçu " du personnage de Sophie de Bavière, mère de l'empereur. M'attendais à mieux dans la vâcherie...

Melika Foroutan als erzherzogin Sophie

Je valide la lumière et les décors ! . Mais je ne sais trop quoi penser des costumes et autres accessoires. Ils sont assez déroutants, en particulier ceux des femmes : un peu trop modernes, sans doute, mais beaux...


Die Kaiserin, Netflix
Image : Moviepilot


Die Kaiserin, Netflix
Image : Moviepilot


The Empress / Vogue
Styling: Gabriela Reumer, Maximilian Aufschnaiter. Hair & Make Up: Stelli. Make Up: Stefanie Willmann, Nina Park
Foto: Thomas Schenk. Vogue


Die Kostüme von Elisabeth und Helene für die Anreise nach Schloss Schönbrunn - zur Hochzeit von Franz und Elisabeth Styling: Gabriela Reumer, Maximilian Aufschnaiter. Hair & Make Up: Stelli. Make Up: Stefanie Willmann, Nina Park
Foto: Thomas Schenk / Vogue


Gräfin Esterhazy, die Oberhofmeisterin
Styling: Gabriela Reumer, Maximilian Aufschnaiter. Hair & Make Up: Stelli. Make Up: Stefanie Willmann, Nina Park
Foto: Thomas Schenk. / Vogue

Romy en "Sissi cucul", je peux pas, je peux plus.
Par contre, Romy dans Le crépuscule des dieux, je valide tout de suite.

Pour le reste, aucune envie de regarder au vu des images et vidéos.
Je dirais que Sofia Coppola est déjà passée par là avec Marie-Antoinette et a hélas montré la voie. Rien que la première photo, avec l'actrice vautrée sur son fauteuil les cheveux défaits ressemble plus à un shooting photo promotionnel ou à une page de pub pour un magazine de mode qu'autre chose. On veut faire "djeune", cool et tendance, pour attirer un jeune public qui autrement fuirait devant un film historique "classique". Et on vous répondra que Sissi était une rebelle, Marie-Antoinette aussi, et que ce genre d'images y correspond. Ben non, elles étaient rebelles mais pas de cette façon je pense. Marie-Antoinette ne sautait pas dans les bras de la princesse de Lamballe (vautrée sur un divan en mangeant du gâteau avec les doigts et en riant comme une folle) pour un hug chaleureux, la polignac ne lui tapait pas la bise en lui disant : " Bonne anniversaire ma chérie " et je ne vois pas trop Sissi assise sur l'accoudoir du canapé s'en grillant une. Surtout avec ces incongrus et horribles gants de cuir noir de Maîtresse Domina, genre les soirées de l'impératrice sont toujours coquines...

Les images des décors me font penser à du carton-pâte peint à la hâte et qui menace de se casser la gueule au premier courant d'air, sans parler du gâteau derrière, je vous l'ai dit, Sofia Coppola est passée par là. Quant aux costumes, j'ai l'habitude de suivre plusieurs sites de passionné(e)s qui recréent des costumes d'époque, en amateurs, sans prétention, et leur travail me paraît dix fois plus authentique.

Mais bon, c'est comme ça maintenant : il faut rafraîchir les films et séries historiques, les mettre au goût du jour pour attirer les jeunes, quitte à tomber dans le n'importe quoi. Rien que la version du Crime de l'Orient-Express de Kenneth Branagh (j'aurais pas dû) a fait se dresser sur mes avants-bras des poils que je n'aurais jamais cru aussi nombreux... Il paraît "qu'on peut violer l'Histoire à condition de lui faire de beaux enfants". Ben là, c'est raté. Les séries historiques d'avant, c'est ringard, vieux, trop intello ? Sans doute, mais c'était bien joué au moins.
Je préfère donc me repasser les bons vieux Moi, Claude, empereur, La chute des aigles, Nicolas et Alexandra, Le docteur Jivago, Le crépuscule des dieux... Ou encore Anna Karénine avec la (trop) belle Sophie Marceau et le non moins beau Sean Bean... Ou encore Pharaon, de Jerzy Kawalerowicz, qui date de 1966 et n'a pas pris une ride malgré les acteurs polonais plâtrés de fond de teint et d'autobronzant pour faire égyptien, probablement le film le plus authentique que j'ai vu sur l'Egypte ancienne, brut et sans kitscheries hollywoodiennes.

(Je relis mon message et je pense que cette fois, plus de doute : je deviens un vieux con grincheux et réac...)

Taratata !

Je ne trouve ni grincheux, ni réacs tes messages, mon cher Calonne, et encore moins c... , mais toujours formidables !
Encore, encore !!!

Quant à moi, une série reste invinciblement gravée dans mes souvenirs comme un summum de qualité, ce sont " Les Rois Maudits " (1972) de Claude Barma. Euh ... oui, ça date.

Je n'ai pas tenu au-delà du premier épisode pour la série Netflix... La quasi-absence de l'étiquette et les costumes féminins notamment !    

Quant au film Corsage, euh, comment dire... Excellente actrice sans doute, mais alors, l'extrême pauvreté des décors (on n'a clairement pas les moyens du film "d'époque", c'est encore pire que pour L'échange des Princesses !) jointe aux nombreux et inutiles anachronismes font fuir !



Sissi filmée par une caméra  



Sissi rentrant dans ses appartements, toute éléctricité allumée, un valet de pied dans la caisse du musée qui n'existe pas encore et double porte-fenêtre des années 50' ouvertes  

Et quand à l'étiquette, encore une fois... Adresse de l'architecte du MBA de Vienne à l'impératrice dans la scène de l'inauguration de ce dernier : "Oh Majesté, ravi de vous rencontrer ! Ma femme me parle souvent de vous et de votre lutte contre le poids qu'elle lit dans la presse". On croirait Danny Wilde s'adressant à Lord Sinclair    

Au moins la série a pour elle d'être tournée dans de vrais palais (bavarois en l'occurence) :


Sur ces ratages, je m'en retourne à mes meringues allemandes des années 50 moi !

Niveau étiquette, le Marie-Antoinette de Coppola était gratiné quand-même, surtout avec la scène de la loge à l'opéra : la Polignac qui débarque sans s'annoncer, coupe de champagne en main, qui tape la bise à Lamballe en l'appelant "Ma chérie", zappe complètement le Dauphin et commence à déballer ses histoires de cul avec le beau Dimitri... Poilant !
Pareil pour la scène d'anniversaire, avec le hug, la bise, le "joyeux anniversaire ma chérie" et Lamballe écroulée sur le divan, hilare, en train de manger du gâteau avec les doigts...

J'arrête là, Mme de Noailles commence à tourner de l'oeil...

Nous avons testé hier soir la Diane de Poitiers de Josée Dayan .  Malgré une distribution de prestige et quelques beaux décors, c'est lent, poussif,  pour ne pas dire carrément suant.   L'argument :   malgré les années qui passent, la beauté et la fraîcheur inaltérables de Diane de Poitiers tapent sur le système de Anne de Pisseleu, favorite de François Ier.  
Il faut qu'il y ait quelque sortilège là-dessous .
  La duchesse trame une accusation en sorcellerie devant le Grand Inquisiteur. Diane ira-t-elle griller en enfer ?  Les acteurs ont l'air de s'ennuyer presque autant que nous  qui n'avons pas tenu jusqu'à la fin.

Le costumier s'est surpassé en déguisant Diane ( pauvre Isabelle Adjani ! ) en damier noir et blanc.
 (  Eliza Doolittle à Ascot ... en franchement raté )