Les 5 et 6 octobre 1789
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Voltaire, sa famille et la Révolution française, le 6 octobre.1789
Puissions-nous nous souvenir des Gardes du Corps placés par Monsieur D'Aguesseau, major des Gardes du Corps.
Les Gardes Françaises s'étant retirés.
Varicourt, le frère de Mme de Villette, la fameuse Belle-et-Bonne de Voltaire, Varicourt qui est placé comme sentinelle à la porte de l'appartement de reine à six heures est entraîné, conduit à l'homme à la grande barbe (qui tue avec sa hache)
Et bientôt sa tête est à côté de celle de Deshuttes (de la compagnie Écossaise) attaqué par trois hommes, ayant son manteau sur les épaules, armé de son mousqueton qui lui a été arraché des mains, et tué le premier à 6 heures, à son poste de sentinelle à la grille royale près de la colonnade, le mardi 6 octobre 1789. Leurs têtes furent mis sur des piques et accompagnèrent le Roi à Paris.
(Compilation des témoignages de l'Enquête du Chatelet. Les forfaits du 6 Octobre ....pdf)
PS. les Souvenirs de Sémallé.
p. 9: Note: Monsieur Deshuttes est le neveu de Voltaire.
Est-ce une erreur?
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Les Gardes Françaises s'étant retirés.
Varicourt, le frère de Mme de Villette, la fameuse Belle-et-Bonne de Voltaire, Varicourt qui est placé comme sentinelle à la porte de l'appartement de reine à six heures est entraîné, conduit à l'homme à la grande barbe (qui tue avec sa hache)
Et bientôt sa tête est à côté de celle de Deshuttes (de la compagnie Écossaise) attaqué par trois hommes, ayant son manteau sur les épaules, armé de son mousqueton qui lui a été arraché des mains, et tué le premier à 6 heures, à son poste de sentinelle à la grille royale près de la colonnade, le mardi 6 octobre 1789. Leurs têtes furent mis sur des piques et accompagnèrent le Roi à Paris.
(Compilation des témoignages de l'Enquête du Chatelet. Les forfaits du 6 Octobre ....pdf)
PS. les Souvenirs de Sémallé.
p. 9: Note: Monsieur Deshuttes est le neveu de Voltaire.
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charenton- Messages : 1147
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Localisation : 75012 PARIS
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Gouverneur Morris a écrit:Les JO rendront hommage à ces journées à leur manière !
Le parcours se veut " télévisuel ", avec passage devant de nombreux sites bien connus de la capitale...
A comparer avec le trajet de la marche du 5 octobre 1789, longue d'environ 6 heures depuis l'Hôtel de Ville jusqu'au château de Versailles.
Itinéraires connus et supposés des marches du 5 octobre
Carte retouchée tirée de l’Atlas de la Révolution Française, t. 11 , édité par Serge Bonin, Émile Ducoudray, Alexandra Laclau, Claude Langlois, Raymonde Monnier, Daniel Roche.
Image : Commons wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Les forfaits du 6 Octobre. 1790. Lucas de Blaire
https://www.google.fr/books/edition/Les_forfaits_du_6_octobre_ou_examen_appr/RwNjAwJ-cikC?hl=fr&gbpv=1&dq=forfait+du+6+octobre&printsec=frontcover
Des nouvelles de notre homme a grande barbe, muni d’une hache ....
Vers 8 heures
Dans la fin du récit notre homme est évoqué ; calme, attendant qu’on lui désigne de l’ouvrage. Ce qui n’advint pas ....
Le livre a trois parties :
1-Témoignages du chatelet et indices contre mirabeau et d’orléans.
(Pas passionnat à lire.)
Le Chatelet fait son rapport sur le 5 et 6 octobre 1789 à Versailles, mandaté par l’Assemblée.
Il receuille les témoignages en plusieuirs volumes et discernent des présomptions de complot de Mirabeau et du duc d’Orléans. Plus de 300 témoignages.
Monsieur Chabroud, député inviolable, est chargé par l’assemblée nationale de rendre compte de la procédure du chatelet, il rapporte devant l’Assemblée. Il répand à profusion le doutes et la falsification des faits sur les témoignages de desseins criminels.
2- Réflexions sur le décret du 26 juin 1790. page : 195-224
Analyse juridique de l’innovation juridique de l’Assemblée nationale et ses conséquences. Par un bon juriste éclairé.
L’Assemblée déclare que le duc d’Orléna et Mirabeau ne peuvent être inculpés.
Le décret du 16 juin 1790, avec Robespierre et Pethion à la maneuvre, se fond les champions de « l’inviolabilité » des députés qui ne peuvent être recherchés et poursuivis.
Ces messieurs font triompher la plus grande violence juridique en decrétant réunir le législatif et le judiciaire. L’inviolabilité se transforme en impunité totale.
La loi du 26 jui 1790n, décret de l’Asssemblée, arrête que la personne des députés est inviolable. « Un principe monstruex et inoui dans la jurisprudence des nations policées.
L’auteur, bon juriste, pointe les paradoxes et absurdités de Robespierre.
3-Relation fidèle et exposé de la conduite des gardes du corps. Page : 225-312.
Reportage journalistique passionnant et précis de tout de qui est militaire à Versailles le 5 et le 6 octobre à Versailles.
A connaitre comme on apprend presque par coeur la bataille de Fontenoy. On voit pas ce reportage chez les universitaires à diplomes ...
* Il nous manque un plan des appartements de la reine, la salle des gardes de la reine, des gardes du roi, des cent-suisses, les descriptions des appartements du dessous de chez la reine et tous ces escaliers grands et petits de cette région du chateau...
Et, selon moi, la tente assez grande des gardes française qu’on voit jamais. ....
https://www.google.fr/books/edition/Les_forfaits_du_6_octobre_ou_examen_appr/RwNjAwJ-cikC?hl=fr&gbpv=1&dq=forfait+du+6+octobre&printsec=frontcover
Des nouvelles de notre homme a grande barbe, muni d’une hache ....
Vers 8 heures
Dans la fin du récit notre homme est évoqué ; calme, attendant qu’on lui désigne de l’ouvrage. Ce qui n’advint pas ....
Le livre a trois parties :
1-Témoignages du chatelet et indices contre mirabeau et d’orléans.
(Pas passionnat à lire.)
Le Chatelet fait son rapport sur le 5 et 6 octobre 1789 à Versailles, mandaté par l’Assemblée.
Il receuille les témoignages en plusieuirs volumes et discernent des présomptions de complot de Mirabeau et du duc d’Orléans. Plus de 300 témoignages.
Monsieur Chabroud, député inviolable, est chargé par l’assemblée nationale de rendre compte de la procédure du chatelet, il rapporte devant l’Assemblée. Il répand à profusion le doutes et la falsification des faits sur les témoignages de desseins criminels.
2- Réflexions sur le décret du 26 juin 1790. page : 195-224
Analyse juridique de l’innovation juridique de l’Assemblée nationale et ses conséquences. Par un bon juriste éclairé.
L’Assemblée déclare que le duc d’Orléna et Mirabeau ne peuvent être inculpés.
Le décret du 16 juin 1790, avec Robespierre et Pethion à la maneuvre, se fond les champions de « l’inviolabilité » des députés qui ne peuvent être recherchés et poursuivis.
Ces messieurs font triompher la plus grande violence juridique en decrétant réunir le législatif et le judiciaire. L’inviolabilité se transforme en impunité totale.
La loi du 26 jui 1790n, décret de l’Asssemblée, arrête que la personne des députés est inviolable. « Un principe monstruex et inoui dans la jurisprudence des nations policées.
L’auteur, bon juriste, pointe les paradoxes et absurdités de Robespierre.
3-Relation fidèle et exposé de la conduite des gardes du corps. Page : 225-312.
Reportage journalistique passionnant et précis de tout de qui est militaire à Versailles le 5 et le 6 octobre à Versailles.
A connaitre comme on apprend presque par coeur la bataille de Fontenoy. On voit pas ce reportage chez les universitaires à diplomes ...
* Il nous manque un plan des appartements de la reine, la salle des gardes de la reine, des gardes du roi, des cent-suisses, les descriptions des appartements du dessous de chez la reine et tous ces escaliers grands et petits de cette région du chateau...
Et, selon moi, la tente assez grande des gardes française qu’on voit jamais. ....
charenton- Messages : 1147
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5/6 octobre où va la tête du garde du corps à Paris
Partie au bout d'un pique, accompagnant le Roi à Paris le 5/6 octobre 1789; où va la tête du garde du corps à Paris:
Source: https://books.google.fr/books?id=d8ssDwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA38&dq=Pr%C3%A9cis+historique+de+la+conduite+des+gardes+du+corps+du+roi&hl=fr&source=newbks_fb&redir_esc=y#v=onepage&q=Pr%C3%A9cis%20historique%20de%20la%20conduite%20des%20gardes%20du%20corps%20du%20roi&f=false
Source: https://books.google.fr/books?id=d8ssDwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA38&dq=Pr%C3%A9cis+historique+de+la+conduite+des+gardes+du+corps+du+roi&hl=fr&source=newbks_fb&redir_esc=y#v=onepage&q=Pr%C3%A9cis%20historique%20de%20la%20conduite%20des%20gardes%20du%20corps%20du%20roi&f=false
charenton- Messages : 1147
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Re: Les 5 et 6 octobre 1789
N'oublions pas le récit de 1867 du "grand" conservateur de Versaiilles, J.A.Leroi
Il y a grande chance que ce soit le meilleur !!!!
Récit des Journées des 5 et 6 Octobre 1789 à Versailles suivi de Louis XVI. et le serrurier Gamain
https://books.google.ba/books?id=X0RfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=R%C3%A9cit+des+journ%C3%A9es+des+5+et+6+octobre+1789+%C3%A0+Versailles,+suivi+...&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=R%C3%A9cit%20des%20journ%C3%A9es%20des%205%20et%206%20octobre%201789%20%C3%A0%20Versailles%2C%20suivi%20...&f=false
Il y a grande chance que ce soit le meilleur !!!!
Récit des Journées des 5 et 6 Octobre 1789 à Versailles suivi de Louis XVI. et le serrurier Gamain
https://books.google.ba/books?id=X0RfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=R%C3%A9cit+des+journ%C3%A9es+des+5+et+6+octobre+1789+%C3%A0+Versailles,+suivi+...&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=R%C3%A9cit%20des%20journ%C3%A9es%20des%205%20et%206%20octobre%201789%20%C3%A0%20Versailles%2C%20suivi%20...&f=false
charenton- Messages : 1147
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Localisation : 75012 PARIS
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Voila enfin deux bons plans bien légendés qui montrent les salles de divers gardes et les divers escaliers en ... 1785.
on peut zoomer
Plan du rez-de-chaussée de l'ensemble du château, de l'aile du Nord et de l'aile du Midi, [vers 1785]
http://www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr/#/query/adb0069d-b689-452c-9d84-d4fe94156216
Château de Versailles. Plan du premier étage de l'ensembe du château, de l'aile du Nord et de l'aile du Midi, [vers 1785]
www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr
Enjoy
on peut zoomer
Plan du rez-de-chaussée de l'ensemble du château, de l'aile du Nord et de l'aile du Midi, [vers 1785]
http://www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr/#/query/adb0069d-b689-452c-9d84-d4fe94156216
Château de Versailles. Plan du premier étage de l'ensembe du château, de l'aile du Nord et de l'aile du Midi, [vers 1785]
www.banqueimages.chateauversailles-recherche.fr
Enjoy
charenton- Messages : 1147
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Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Histoire de la Révolution française / par M. A. Thiers,... Thiers, Adolphe (1797-1877). Auteur du texte
Tome premier.
Les journées du 4.5.6.ocxtobre 1789
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k22433x/f176.itemThiers suit bien, à la fois, le Comte d'Estaing, Lafayette, Mirabeau, la reine, etc.
un detail me chiffonne: il dit qu'on a pas porté deux têtes de Garde du Corps au bout de piques jusqu'à Paris ......
charenton- Messages : 1147
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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charenton- Messages : 1147
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Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Ben oui ... je ne sais pas sur la foi de quoi Thiers contredit tous les mémorialistes, dont Chateaubriand ?
... ni à quelle fin ?
... ni à quelle fin ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Thiers a grande foi en ses temoins privilégiés, pour le reste il cogite dans son bureau sa propre opinion ...
Place à l'histoire: Est-ce que ça vaut le coup de s'habiller en femme le 5/6 octobre 1789?!
L'abbé Maury a fait pourtant un joli livre sur la Réthorique religieuse en france, ses fleurs, son histoire. ....
Le plus precieux est qu'il nous montre comment et quelle aura avait les 5/6 meilleurs précheurs en chaire de Paris:clio: Façon Jose Luis Borgès, c'est un livre sonore des sermons de Paris au XVIIIe.
Il faudra attendre Victor Hugo pour avoir la description de Paris par les différentes sonneries dess cloches des Eglises de Paris
Les tombeaux des Richelieu à la Sorbonne / par un membre de la Société d'archéologie de Seine-et-Marne [E. de Fontaine de Resbecq] Fontaine de Resbecq, Eugène de (1837-19..?). Auteur du texte. Gallica
Place à l'histoire: Est-ce que ça vaut le coup de s'habiller en femme le 5/6 octobre 1789?!
L'abbé Maury a fait pourtant un joli livre sur la Réthorique religieuse en france, ses fleurs, son histoire. ....
Le plus precieux est qu'il nous montre comment et quelle aura avait les 5/6 meilleurs précheurs en chaire de Paris:clio: Façon Jose Luis Borgès, c'est un livre sonore des sermons de Paris au XVIIIe.
Il faudra attendre Victor Hugo pour avoir la description de Paris par les différentes sonneries dess cloches des Eglises de Paris
Les tombeaux des Richelieu à la Sorbonne / par un membre de la Société d'archéologie de Seine-et-Marne [E. de Fontaine de Resbecq] Fontaine de Resbecq, Eugène de (1837-19..?). Auteur du texte. Gallica
Dernière édition par charenton le Mar 30 Mai 2023, 16:55, édité 3 fois
charenton- Messages : 1147
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Re: Les 5 et 6 octobre 1789
L'abbé Maury avait son franc-parler !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Nous avions cité une autre insulte, à savoir celle qui aurait été lancée par Mirabeau lorsqu'il aurait croisé le duc d'Aiguillon sur la route de Versailles : Passe ton chemin, salope !
Voir ici : Armand-Désiré de Vignerot du Plessis-Richelieu (1761-1800), duc d'Aiguillon
Enfin bref, l'insulte est restée et se retrouve sur une estampe satirique publiée, avec à-propos, en 1792 : l'année où le duc d'Aiguillon, décrété d’accusation le 31 août, quitte la France et émigre à Hambourg pour retrouver ses amis Alexandre et Charles-Malo de Lameth.
Ci-devant Duc d'Aiguillon / Passe Salope
Anonyme
Estampe, 1792
Edité chez Webert
Image : Bibliothèque nationale de France
Voir ici : Armand-Désiré de Vignerot du Plessis-Richelieu (1761-1800), duc d'Aiguillon
Enfin bref, l'insulte est restée et se retrouve sur une estampe satirique publiée, avec à-propos, en 1792 : l'année où le duc d'Aiguillon, décrété d’accusation le 31 août, quitte la France et émigre à Hambourg pour retrouver ses amis Alexandre et Charles-Malo de Lameth.
Ci-devant Duc d'Aiguillon / Passe Salope
Anonyme
Estampe, 1792
Edité chez Webert
Image : Bibliothèque nationale de France
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
En ce 6 octobre 2023...
Petit rappel historique (durée 1mn 45s)
Petit rappel historique (durée 1mn 45s)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les 5 et 6 octobre 1789
Les gardes-du-corps, échappés au massacre du 6 octobre, se traînèrent de Versailles à Louveciennes, et la comtesse du Barry les fit soigner dans son château, comme auraient fait leurs propres parents.
La Reine, informée à Paris de cette conduite aimable et généreuse de la comtesse, chargea quelques seigneurs de sa confiance d'aller à Luciennes et d'y porter ses remerciements empressés.
La comtesse du Barry aussitôt eut l'honneur d'adresser à la Reine les paroles que je vais transcrire, écrit Charles Vatel. Je les tiens d'un de ses parents.
« Madame,
Ces jeunes blessés n'ont d'autre regret que de n'être point morts avec leurs camarades pour une princesse aussi parfaite, aussi digne de tous les hommages que l'est assurément Votre Majesté. Ce que je fais ici pour les braves chevaliers est bien au-dessous de ce qu'ils méritent. Si je n'avais point mes femmes de chambre et mes autres serviteurs, je servirais vos gardes moi-même. Je les console, je respecte leurs blessures; quand je songe, madame, que sans leur dévouement et ces blessures, Votre Majesté n'existerait peut-être plus !
« Luciennes est à vous, Madame. N'est-ce pas votre bienveillance et votre bonté qui me l'ont rendu? Tout ce que je possède me vient de la famille royale ; j'ai trop bon cœur et trop de reconnaissance pour l'oublier jamais; le feu Roi, par une sorte de pressentiment, me força d'accepter mille objets précieux avant de m'éloigner de sa personne. J'ai eu l'honneur de vous offrir ce trésor du temps des Notables ; je vous l'offre encore, Madame, avec empressement et toute sincérité : vous avez tant de dépenses à soutenir et des bienfaits sans nombre à répandre. Permettez, je vous en conjure, que je rende à César ce qui est à César.
De Votre Majesté, la très fidèle servante et sujette,
« Comtesse DU BARRY. »
(Notice historique, p. 398, à la suite des Mémoires secrets
et universels des malheurs et de la mort de la reine de
France, parLaffont d'Aussonne. Paris, Petitot-Riehard,
1824, 1 vol. in-8°.)
La reine, toujours grande et magnanime, n'accepta pas le trésor pour la seconde fois.
Quelle foi doit-on ajouter à cette anecdote? . Nous devons avouer que tout d'abord nous l'avions reléguée au rang des historiettes apocryphes, le nom de l'auteur ne nous inspirant aucune confiance. Cependant, nous avons appris par une personne qui ne connaît aucunement les mémoires sur la reine de France que M. Marion de Barghon-Monteil et M. Lefebvre de Lubersac, gardes-du-corps de Louis XVI, avaient trouvé un asile chez madame du Barry après le 6 octobre. Le fait lui était connu comme notoire. Dès lors, nous avons reproduit le récit de Laffont d'Aussonne qu'il dit tenir d'un des parents de madame du Barry.
La lettre reproduit-elle bien le style de madame du Barry? Il y a une habileté de plume qu'elle ne possédait pas ; mais elle peut s'être fait aider ou corriger, ou bien Laffont d'Aussonne lui aura prêté quelque peu de sa rhétorique. Il a nécessairement servi d'intermédiaire, puisqu'on n'a pas la rédaction originale de la lettre.
Si madame du Barry a réellement exprimé à la reine le regret de n'avoir pas servi elle-même ses gardes, il y aurait là un sentiment délicat dont il faudrait lui savoir gré; seulement, on ne peut pas se fier beaucoup à l'exactitude du narrateur. Il en est de même de l'offre faite aux Notables. Ce serait encore là un fait très méritoire. Malheureusement, la preuve manque, et nous ne l'avons pas trouvée, malgré des recherches persévérantes; toutefois, nous devons dire qu'il y a eu au temps des Notables plus d'une offre de ce genre. Voy.
Bibl. nat. Discours de M. Duclos-Dufresny, notaire au Châtelet de Paris, sur l'offre d'un crédit de six millions à prêter au roi par la compagnie des notaires, le 14 octobre 1787.
La Reine, informée à Paris de cette conduite aimable et généreuse de la comtesse, chargea quelques seigneurs de sa confiance d'aller à Luciennes et d'y porter ses remerciements empressés.
La comtesse du Barry aussitôt eut l'honneur d'adresser à la Reine les paroles que je vais transcrire, écrit Charles Vatel. Je les tiens d'un de ses parents.
« Madame,
Ces jeunes blessés n'ont d'autre regret que de n'être point morts avec leurs camarades pour une princesse aussi parfaite, aussi digne de tous les hommages que l'est assurément Votre Majesté. Ce que je fais ici pour les braves chevaliers est bien au-dessous de ce qu'ils méritent. Si je n'avais point mes femmes de chambre et mes autres serviteurs, je servirais vos gardes moi-même. Je les console, je respecte leurs blessures; quand je songe, madame, que sans leur dévouement et ces blessures, Votre Majesté n'existerait peut-être plus !
« Luciennes est à vous, Madame. N'est-ce pas votre bienveillance et votre bonté qui me l'ont rendu? Tout ce que je possède me vient de la famille royale ; j'ai trop bon cœur et trop de reconnaissance pour l'oublier jamais; le feu Roi, par une sorte de pressentiment, me força d'accepter mille objets précieux avant de m'éloigner de sa personne. J'ai eu l'honneur de vous offrir ce trésor du temps des Notables ; je vous l'offre encore, Madame, avec empressement et toute sincérité : vous avez tant de dépenses à soutenir et des bienfaits sans nombre à répandre. Permettez, je vous en conjure, que je rende à César ce qui est à César.
De Votre Majesté, la très fidèle servante et sujette,
« Comtesse DU BARRY. »
(Notice historique, p. 398, à la suite des Mémoires secrets
et universels des malheurs et de la mort de la reine de
France, parLaffont d'Aussonne. Paris, Petitot-Riehard,
1824, 1 vol. in-8°.)
La reine, toujours grande et magnanime, n'accepta pas le trésor pour la seconde fois.
Quelle foi doit-on ajouter à cette anecdote? . Nous devons avouer que tout d'abord nous l'avions reléguée au rang des historiettes apocryphes, le nom de l'auteur ne nous inspirant aucune confiance. Cependant, nous avons appris par une personne qui ne connaît aucunement les mémoires sur la reine de France que M. Marion de Barghon-Monteil et M. Lefebvre de Lubersac, gardes-du-corps de Louis XVI, avaient trouvé un asile chez madame du Barry après le 6 octobre. Le fait lui était connu comme notoire. Dès lors, nous avons reproduit le récit de Laffont d'Aussonne qu'il dit tenir d'un des parents de madame du Barry.
La lettre reproduit-elle bien le style de madame du Barry? Il y a une habileté de plume qu'elle ne possédait pas ; mais elle peut s'être fait aider ou corriger, ou bien Laffont d'Aussonne lui aura prêté quelque peu de sa rhétorique. Il a nécessairement servi d'intermédiaire, puisqu'on n'a pas la rédaction originale de la lettre.
Si madame du Barry a réellement exprimé à la reine le regret de n'avoir pas servi elle-même ses gardes, il y aurait là un sentiment délicat dont il faudrait lui savoir gré; seulement, on ne peut pas se fier beaucoup à l'exactitude du narrateur. Il en est de même de l'offre faite aux Notables. Ce serait encore là un fait très méritoire. Malheureusement, la preuve manque, et nous ne l'avons pas trouvée, malgré des recherches persévérantes; toutefois, nous devons dire qu'il y a eu au temps des Notables plus d'une offre de ce genre. Voy.
Bibl. nat. Discours de M. Duclos-Dufresny, notaire au Châtelet de Paris, sur l'offre d'un crédit de six millions à prêter au roi par la compagnie des notaires, le 14 octobre 1787.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Honoré Duveyrier l'avocat du duc d'orléans pour le 5 et 6 aout 1789.
Duveyrier l'avocat du duc d'orléans pour le 5 et 6 aout 1789.
Anecdotes historiques par le baron Honoré Duveyrier (sur Archive.org)
sont en réalité ses mémoires du temps passé à servir Louis XVI, être avocat du duc d'Orléans pour les journées d'Octobre, jusqu'au service de l'état sous napoléon.
Un juriste fin et experimenté de la France ....... Tout le livre est à lire ..
Pour moi (non-expert) c'est le premier document réel que je vois sur les journées du 5 et 6 Octobre 1789, par le biais du droit.
Mirabeau, le duc d'Orléans, La Fayette
Le duc d'Orléans vient le chercher pour conseil.
Le bureau d'action du duc d'Orléans est la réunion de "l'avocat Bonhomme de Comeyras, le notaire et le procureur du prince et un autre personne qu'on me dit être l'auteur des Liaisons Dangereuses."
Duveyrier sera l'avocat du duc d'Orléans. page 130 du livre et suiv
https://ia802608.us.archive.org/4/items/anecdoteshistor00tourgoog/anecdoteshistor00tourgoog.pdf
Anecdotes historiques par le baron Honoré Duveyrier (sur Archive.org)
sont en réalité ses mémoires du temps passé à servir Louis XVI, être avocat du duc d'Orléans pour les journées d'Octobre, jusqu'au service de l'état sous napoléon.
Un juriste fin et experimenté de la France ....... Tout le livre est à lire ..
Pour moi (non-expert) c'est le premier document réel que je vois sur les journées du 5 et 6 Octobre 1789, par le biais du droit.
Mirabeau, le duc d'Orléans, La Fayette
Le duc d'Orléans vient le chercher pour conseil.
Le bureau d'action du duc d'Orléans est la réunion de "l'avocat Bonhomme de Comeyras, le notaire et le procureur du prince et un autre personne qu'on me dit être l'auteur des Liaisons Dangereuses."
Duveyrier sera l'avocat du duc d'Orléans. page 130 du livre et suiv
https://ia802608.us.archive.org/4/items/anecdoteshistor00tourgoog/anecdoteshistor00tourgoog.pdf
charenton- Messages : 1147
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Re: Les 5 et 6 octobre 1789
No XIII. (Du 3 au 10 octobre.) — Cette première semaine d’octobre fut féconde en événements décisifs. Le treizième numéro des Révolutions de Paris (48 pages de petit texte) raconte longuement les journées du 5 et du 6.
Ces détails sont trop connus pour que nous les reproduisions. La famine torture Paris ; on apprend que le roi et la reine ont offert aux gardes du corps et aux officiers en congé (attirés en grand nombre par des bruits de coup d’État) un banquet, à la suite duquel la cocarde tricolore a été foulée aux pieds et remplacée par la cocarde blanche ou noire. L’émotion est indescriptible. Une armée de femmes, suivie de toutes les gardes nationales, se précipite à Versailles pour demander du pain, exiger le retour du roi à Paris, et l’éloignement des régiments étrangers.
« Allez, marchez, braves citoyens, vous portez avec vous le destin de la France, nos cœurs vous suivent, secourez notre roi, sauvez nos députés, soutenez la majesté nationale. Quatre cent mille bras sont prêts à vous applaudir ou à vous venger ! »
Le roi, effrayé, revient à Paris avec sa famille. Les patriotes ont encore une fois écarté le danger qui menaçait la nation. Le coup d’État royaliste a avorté. Le peuple aime toujours Louis XVI, mais il se défie de plus en plus de sa femme.
Voici un discours adressé par Loustallot à Marie-Antoinette, à cette Autrichienne qui fut le mauvais génie de son mari et de la France. On ne pouvait dire plus vrai ni toucher plus juste.
« En suivant notre roi dans cette ville, qui naguère devait être ravagée par la famine et par le feu, vous commencez, madame, à détruire des bruits qui ont affligé tous les bons Français et qui retentissent dans toute l’Europe. Des hommes, qui sont vos ennemis, quoiqu’ils vous paraissent tout dévoués, se sont plu à vous présenter comme l’appui de la faction qui déchire l’État. Ce serait vous trahir, madame, que de vous dissimuler que ces bruits ont produit une funeste impression sur le peuple, et que c’est seulement par la crainte d’affliger le cœur de votre époux, qu’il unit votre nom au sien dans ses cris de joie et dans ses hommages.
« Nous savons que l’audacieuse calomnie ne respecte aucun rang, aucune vertu ; nous savons également ce que peuvent sur les rois la flatterie et l’amour d’un pouvoir sans bornes ; nous savons ce que peut sur le cœur d’une épouse et d’une mère le désir de conserver des droits qu’elle croit appartenir à son époux et à son fils ; nous savons ce que peut sur tous les hommes la volonté de réussir dans les projets qu’ils ont adoptés, dans les entreprises qu’ils ont commencées : mais il ne nous appartient pas, madame, de scruter vos sentiments ni vos actions ; vous n’avez dans ce moment pour juge que Dieu et votre époux : notre devoir se borne à vous présenter l’espérance du bonheur que votre séjour dans cette ville nous fait concevoir.
« Notre histoire offre peu d’exemples de reines qui se soient occupées du bonheur du peuple ; elle en peint beaucoup au contraire qui ont été pour lui de véritables fléaux.
« Il nous manque une reine, madame, dont la vie soit le contraste parfait de celle de tant de monstres ; une reine qui, occupée à former le cœur de ses enfants, à rendre heureux son époux, mette le soulagement du peuple au rang de ses devoirs ; qui, protectrice décidée de l’innocence persécutée, ou de la pauvreté vertueuse, établisse, pour toute part aux affaires publiques, un ministère de bienfaisance et rende en quelque sorte son mari jaloux de la reconnaissance des Français envers elle, et de l’admiration de tous les peuples.
« Voilà, madame, ce que nous attendons de vous ; vous avez tout pour y réussir, la nature vous a tout donné. Abjurant, s’il en est dans votre cœur, tous sentiments de prévention ou de colère contre le meilleur des peuples, livrez vos actions à ses regards et votre cœur à son amour.
« En venant avec confiance avec une confiance qui ne sera pas trahie, au milieu de nous, vous avez déjà mis nos cœurs à l’aise ; achevez votre ouvrage, en professant si hautement, si publiquement votre patriotisme, que l’aristocratie perde tout espoir d’abuser désormais de votre nom, pour alarmer le peuple et étayer ses abominables projets. »
https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89lys%C3%A9e_Loustallot_et_les_R%C3%A9volutions_de_Paris/03
Ces détails sont trop connus pour que nous les reproduisions. La famine torture Paris ; on apprend que le roi et la reine ont offert aux gardes du corps et aux officiers en congé (attirés en grand nombre par des bruits de coup d’État) un banquet, à la suite duquel la cocarde tricolore a été foulée aux pieds et remplacée par la cocarde blanche ou noire. L’émotion est indescriptible. Une armée de femmes, suivie de toutes les gardes nationales, se précipite à Versailles pour demander du pain, exiger le retour du roi à Paris, et l’éloignement des régiments étrangers.
« Allez, marchez, braves citoyens, vous portez avec vous le destin de la France, nos cœurs vous suivent, secourez notre roi, sauvez nos députés, soutenez la majesté nationale. Quatre cent mille bras sont prêts à vous applaudir ou à vous venger ! »
Le roi, effrayé, revient à Paris avec sa famille. Les patriotes ont encore une fois écarté le danger qui menaçait la nation. Le coup d’État royaliste a avorté. Le peuple aime toujours Louis XVI, mais il se défie de plus en plus de sa femme.
Voici un discours adressé par Loustallot à Marie-Antoinette, à cette Autrichienne qui fut le mauvais génie de son mari et de la France. On ne pouvait dire plus vrai ni toucher plus juste.
« En suivant notre roi dans cette ville, qui naguère devait être ravagée par la famine et par le feu, vous commencez, madame, à détruire des bruits qui ont affligé tous les bons Français et qui retentissent dans toute l’Europe. Des hommes, qui sont vos ennemis, quoiqu’ils vous paraissent tout dévoués, se sont plu à vous présenter comme l’appui de la faction qui déchire l’État. Ce serait vous trahir, madame, que de vous dissimuler que ces bruits ont produit une funeste impression sur le peuple, et que c’est seulement par la crainte d’affliger le cœur de votre époux, qu’il unit votre nom au sien dans ses cris de joie et dans ses hommages.
« Nous savons que l’audacieuse calomnie ne respecte aucun rang, aucune vertu ; nous savons également ce que peuvent sur les rois la flatterie et l’amour d’un pouvoir sans bornes ; nous savons ce que peut sur le cœur d’une épouse et d’une mère le désir de conserver des droits qu’elle croit appartenir à son époux et à son fils ; nous savons ce que peut sur tous les hommes la volonté de réussir dans les projets qu’ils ont adoptés, dans les entreprises qu’ils ont commencées : mais il ne nous appartient pas, madame, de scruter vos sentiments ni vos actions ; vous n’avez dans ce moment pour juge que Dieu et votre époux : notre devoir se borne à vous présenter l’espérance du bonheur que votre séjour dans cette ville nous fait concevoir.
« Notre histoire offre peu d’exemples de reines qui se soient occupées du bonheur du peuple ; elle en peint beaucoup au contraire qui ont été pour lui de véritables fléaux.
« Il nous manque une reine, madame, dont la vie soit le contraste parfait de celle de tant de monstres ; une reine qui, occupée à former le cœur de ses enfants, à rendre heureux son époux, mette le soulagement du peuple au rang de ses devoirs ; qui, protectrice décidée de l’innocence persécutée, ou de la pauvreté vertueuse, établisse, pour toute part aux affaires publiques, un ministère de bienfaisance et rende en quelque sorte son mari jaloux de la reconnaissance des Français envers elle, et de l’admiration de tous les peuples.
« Voilà, madame, ce que nous attendons de vous ; vous avez tout pour y réussir, la nature vous a tout donné. Abjurant, s’il en est dans votre cœur, tous sentiments de prévention ou de colère contre le meilleur des peuples, livrez vos actions à ses regards et votre cœur à son amour.
« En venant avec confiance avec une confiance qui ne sera pas trahie, au milieu de nous, vous avez déjà mis nos cœurs à l’aise ; achevez votre ouvrage, en professant si hautement, si publiquement votre patriotisme, que l’aristocratie perde tout espoir d’abuser désormais de votre nom, pour alarmer le peuple et étayer ses abominables projets. »
https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89lys%C3%A9e_Loustallot_et_les_R%C3%A9volutions_de_Paris/03
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