La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Je reprends le petit ouvrage du CHANOINE D'AVRANCHES de 1904
LA PETITE TOUR DU TEMPLE afin d'évoquer l'histoire des deux bâtiments pour éclaircir les lieux célèbres et inconnus !!!!
.....On éleva dans le commencement du XII° siècle la grosse tour du donjon, formidable masse de pierre de forme carrée flanquée à ses angles de quatre tourelles à toit pointu, mesurant 13 M sur 19, avec 2 mètres d'épaisseur de muraille et 50 mètres d'élévation.
Elle comprenait 4 étages et un grenier, le premier étage étant devenu, au temps de la révolution, un rez-de-chaussée par suite de l'exhaussement du sol.
Autour du donjon avaient été groupés les bâtiments conventuels et les communs.
Quand l'ordre du temple fut supprimé le 22 Mars 1312 les biens furent attribués aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, devenus plus tard les Chevaliers de Malte.
LA PETITE TOUR DU TEMPLE afin d'évoquer l'histoire des deux bâtiments pour éclaircir les lieux célèbres et inconnus !!!!
.....On éleva dans le commencement du XII° siècle la grosse tour du donjon, formidable masse de pierre de forme carrée flanquée à ses angles de quatre tourelles à toit pointu, mesurant 13 M sur 19, avec 2 mètres d'épaisseur de muraille et 50 mètres d'élévation.
Elle comprenait 4 étages et un grenier, le premier étage étant devenu, au temps de la révolution, un rez-de-chaussée par suite de l'exhaussement du sol.
Autour du donjon avaient été groupés les bâtiments conventuels et les communs.
Quand l'ordre du temple fut supprimé le 22 Mars 1312 les biens furent attribués aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, devenus plus tard les Chevaliers de Malte.
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
La petite tour telle qu'elle est attribuée à BERTHELEMY en 1782 n'était guère logeable. On n'y trouvait, au premier étage qu'une grande pièce de 40 pieds de long sur 20 de large et 1O de hauteur communiquant par deux portes avec la salle servant, dans le donjon, aux réunions secrètes des Chapitres et des Assemblées Provinciales. Comme elle était une annexe de cette salle, on l'avait primitivement divisée en deux parties servant, l'une d'antichambre et l'autre de chapelle.
Au second étage, une chambre de mêmes dimensions comme la première, pour des réunions de l'Ordre, avait étant souvent louée en contrebande de même que quelques parties supérieures du donjon, à des petits fabricants que les officiers visiteurs chassaient quand ils découvraient leur retraite.
Depuis le milieu du XVIII° siècle , ces deux pièces de la petite tour avaient subi un changement complet de destination.
Le Prince de CONTI, grand prieur depuis 1749, vexé d'avoir du fermer la salle de spectacle qu'il avait construite près de son Palais, avait fait aménager en théâtre l'appartement du premier étage de la petite tour.
Il y faisait jouer , par des artistes de choix et devant un public restreint, en partie répandu dans la salle du donjon, des pièces inédites ou réprouvées par la censure. LEKAIN fit là ses premiers débuts. La pièce du second étage servait de foyer pour les théâtre.
Au second étage, une chambre de mêmes dimensions comme la première, pour des réunions de l'Ordre, avait étant souvent louée en contrebande de même que quelques parties supérieures du donjon, à des petits fabricants que les officiers visiteurs chassaient quand ils découvraient leur retraite.
Depuis le milieu du XVIII° siècle , ces deux pièces de la petite tour avaient subi un changement complet de destination.
Le Prince de CONTI, grand prieur depuis 1749, vexé d'avoir du fermer la salle de spectacle qu'il avait construite près de son Palais, avait fait aménager en théâtre l'appartement du premier étage de la petite tour.
Il y faisait jouer , par des artistes de choix et devant un public restreint, en partie répandu dans la salle du donjon, des pièces inédites ou réprouvées par la censure. LEKAIN fit là ses premiers débuts. La pièce du second étage servait de foyer pour les théâtre.
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
BERTHELEMY avait fort à faire pour transformer ce grand bâtiment en une habitation sortable. Il y réussit complètement , si l'on en croit les critiques acerbes et fort peu rassurantes auxquelles il se crut obligé de répondre dans quelques uns des mémoires qu'il a présenté à la municipalité.
Il boucha la communication avec le donjon et fit de la petite tour une maison de trois étages surmontée d'un belvédère.
En bas, un bureau pour ses commis et une petite cuisine ;
au premier étage presque au rez de chaussée à cause de la surélévation du sol, une antichambre, une salle à manger et un cabinet avec bibliothèque dans une tourelle ;
au second , une antichambre, un salon, une chambre à coucher avec cabinet dans une tourelle ;
au troisième, une antichambre, une chambre, diverses petites pièces ou cabinets, une cuisine ;
au dessus le belvédère.
Il appréciait ainsi son logement dans un mémoire du 30 frimaire an II "le réclamant ne répond pas aux exclamations, aux plaisanteries sur ses appartements superbes. Cependant il observe :
I° qu'il n'avait pas plusieurs appartements ; qu'il n'en avait qu'un, beau il est vrai, orné et fait avec quelques goût , composé d'un bureau pour
les commis, d'un cabinet , d'un salon, d'une salle à manger, d'une chambre à coucher, d'une autre petite chambre et d'une cuisine en pièces principales , contenant en tout 5 cheminées ;
2° que jusqu'à ce moment il est vrai , il est resté célibataire, mais que aucun vœu, aucune loi ne l'obligeant à garder le célibat, il devait en construisant un logement à vie, agir come s'il pouvait se marier d'un jour à l'autre.
D'après ses notes, il avait, sans les boiseries et les ferrures qui lui avaient été abandonnée par l'Ordre de Malte, dépensé pour la seule transformation de l'immeuble une somme qu'il évalue à plus de 16.000 livres.
Le mobilier qu'il plaça dans les différentes pièces de son habitation était relativement luxueux.
- les historiens DE CHANTELAUZE , LENOPTRE ont écrit que les appartements de la petite tour avaient été garnis en toute hâte de ce que l'on trouva de meubles dans le palais du Temple.
ce qui est une erreur - le logement était pourvu d'un nombreux et riche mobilier.
En 1782 l'ordre avait donné à BERTHELEMY pour subvenir dans une certaine mesure aux dépenses d'aménagement une somme de 6.000 livres + boiseries et ferrures estimées à 2.400 livres + une rente viagère de 300 livres.
MARIE ANTOINETTE
Il boucha la communication avec le donjon et fit de la petite tour une maison de trois étages surmontée d'un belvédère.
En bas, un bureau pour ses commis et une petite cuisine ;
au premier étage presque au rez de chaussée à cause de la surélévation du sol, une antichambre, une salle à manger et un cabinet avec bibliothèque dans une tourelle ;
au second , une antichambre, un salon, une chambre à coucher avec cabinet dans une tourelle ;
au troisième, une antichambre, une chambre, diverses petites pièces ou cabinets, une cuisine ;
au dessus le belvédère.
Il appréciait ainsi son logement dans un mémoire du 30 frimaire an II "le réclamant ne répond pas aux exclamations, aux plaisanteries sur ses appartements superbes. Cependant il observe :
I° qu'il n'avait pas plusieurs appartements ; qu'il n'en avait qu'un, beau il est vrai, orné et fait avec quelques goût , composé d'un bureau pour
les commis, d'un cabinet , d'un salon, d'une salle à manger, d'une chambre à coucher, d'une autre petite chambre et d'une cuisine en pièces principales , contenant en tout 5 cheminées ;
2° que jusqu'à ce moment il est vrai , il est resté célibataire, mais que aucun vœu, aucune loi ne l'obligeant à garder le célibat, il devait en construisant un logement à vie, agir come s'il pouvait se marier d'un jour à l'autre.
D'après ses notes, il avait, sans les boiseries et les ferrures qui lui avaient été abandonnée par l'Ordre de Malte, dépensé pour la seule transformation de l'immeuble une somme qu'il évalue à plus de 16.000 livres.
Le mobilier qu'il plaça dans les différentes pièces de son habitation était relativement luxueux.
- les historiens DE CHANTELAUZE , LENOPTRE ont écrit que les appartements de la petite tour avaient été garnis en toute hâte de ce que l'on trouva de meubles dans le palais du Temple.
ce qui est une erreur - le logement était pourvu d'un nombreux et riche mobilier.
En 1782 l'ordre avait donné à BERTHELEMY pour subvenir dans une certaine mesure aux dépenses d'aménagement une somme de 6.000 livres + boiseries et ferrures estimées à 2.400 livres + une rente viagère de 300 livres.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Age : 78
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Il s'agit de l'un des lots qui seront présentés à l'occasion de la vente aux enchères "Souvenirs historiques", organisée par l'étude Coutau Bégarie & Associés, le 7 novembre 2017.
Il est décrit ainsi :
Fauteuil du dauphin à la prison du Temple
Modèle d'enfant, sculpté puis laqué à nouveau, reposant sur quatre pieds fuselés rudentés d'asperges, les supports d'accotoirs en console, le dossier rectangulaire mouluré avec garniture en crin noir.
Usures du temps, en l'état.
Travail d'époque Louis XVI.
H.: 71 cm - L.: 48 cm - P.: 44 cm.
Notes au catalogue :
Ce fauteuil servi au jeune prince lors de sa captivité.
Il fut ensuite conservé par le chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes, puis remis au prince Sixte de Bourbon-Parme et en hommage à la mort tragique de jeune Dauphin, ce fauteuil fut habillé de deuil.
Porte au dos l'étiquette de l'exposition Marie-Antoinette à Versailles.
Provenance :
Ancienne collection du prince Sixte de Bourbon-Parme (1886-1934) et de son épouse, née Edwige de la Rochefoucauld (1896-1986), puis conservé dans leur descendance directe.
Il provient à l'origine du chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes (1745-1822) qui tenta, en mars 1793, de faire évader la reine, ses enfants et Madame Royale.
Historique :
Ce meuble fut exposé à Versailles du 16 mai au 2 novembre 1955 à l'occasion de l'exposition intitulée «Marie-Antoinette Archiduchesse, Dauphine et Reine» organisée à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Marie-Antoinette et en hommage à la dernière reine de France ayant vécu à Versailles.
Sous le n°733 du catalogue est précisé: «Fauteuil du Dauphin au Temple. Ce petit fauteuil provient des héritiers du chevalier de Jarjayes (...) Madame de Jarjayes était femme de chambre de la reine. C'est par le chevalier de Jarjayes que furent emportés les souvenirs et les lettres que la Reine envoya du Temple à ses beaux-frères émigrés».
* Source et informations complémentaires : Coutau-Bégarie & Associés - Vente Noblesse et Royauté
Les photos que j'ai prises lors de l'exposition publique de ce fauteuil :
Il est décrit ainsi :
Fauteuil du dauphin à la prison du Temple
Modèle d'enfant, sculpté puis laqué à nouveau, reposant sur quatre pieds fuselés rudentés d'asperges, les supports d'accotoirs en console, le dossier rectangulaire mouluré avec garniture en crin noir.
Usures du temps, en l'état.
Travail d'époque Louis XVI.
H.: 71 cm - L.: 48 cm - P.: 44 cm.
Notes au catalogue :
Ce fauteuil servi au jeune prince lors de sa captivité.
Il fut ensuite conservé par le chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes, puis remis au prince Sixte de Bourbon-Parme et en hommage à la mort tragique de jeune Dauphin, ce fauteuil fut habillé de deuil.
Porte au dos l'étiquette de l'exposition Marie-Antoinette à Versailles.
Provenance :
Ancienne collection du prince Sixte de Bourbon-Parme (1886-1934) et de son épouse, née Edwige de la Rochefoucauld (1896-1986), puis conservé dans leur descendance directe.
Il provient à l'origine du chevalier François-Augustin Reynier de Jarjayes (1745-1822) qui tenta, en mars 1793, de faire évader la reine, ses enfants et Madame Royale.
Historique :
Ce meuble fut exposé à Versailles du 16 mai au 2 novembre 1955 à l'occasion de l'exposition intitulée «Marie-Antoinette Archiduchesse, Dauphine et Reine» organisée à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Marie-Antoinette et en hommage à la dernière reine de France ayant vécu à Versailles.
Sous le n°733 du catalogue est précisé: «Fauteuil du Dauphin au Temple. Ce petit fauteuil provient des héritiers du chevalier de Jarjayes (...) Madame de Jarjayes était femme de chambre de la reine. C'est par le chevalier de Jarjayes que furent emportés les souvenirs et les lettres que la Reine envoya du Temple à ses beaux-frères émigrés».
* Source et informations complémentaires : Coutau-Bégarie & Associés - Vente Noblesse et Royauté
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Les photos que j'ai prises lors de l'exposition publique de ce fauteuil :
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Je pense que des objets témoins de l'histoire de France ne devraient pas être mis en vente.
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
... indispensable plan Turgot !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55511
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Vicq d Azir a écrit:
Oui, hélas : sous les pavés, point de Tour...
MARIE ANTOINETTE a écrit:je crois me souvenir que dans les caves de la mairie, il y aurait des traces des tours et autres élévations d'époque !!!!!!!
Les ouvriers du chantiers ne sont pas allés très en profondeur ; il s'agissait simplement d'une rénovation superficielle des trottoirs.
Nous savons que le grand donjon était à l'origine entouré d'eau, avec un fossé : donc les fondations des quatre tours devaient être profondément enfouies ?
Enfin, il y avait aussi une cave et un puit.
En effet, lors de la destruction de l'ensemble, a-t-on laissé quelques vestiges, enfouis en profondeur dans le sol ?
Sait-on ce que l'on a fait des tonnes de pierres extraites de ce chantier lorsque l'on a rasé cet ensemble ?
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Tiens, j'irai vérifier les mesures des empreintes laissées au sol, car elles ne me semblent pas former un dessin correspondant aux 20 mètres et quelques de large d'origine...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
MARIE ANTOINETTE a écrit:
gravure originale encadrée de 52 X "38 cms de Poporati d'après le tableau est en vente en direct et n'a pas changée de propriétaire depuis son achat à Drouot en 1934.
Cette gravure encadrée se trouvait dans la chambre du roi au Temple - ancien appartement de Monsieur BERTHELEMY - le Roi dès son entrée avait tourné le cadre pour ne pas voir Suzanne.
L'authenticité de cet objet est indiscutable car il a été acquis à Drouot le 17 mars 1934 chez Maître Ader - catalogue VENTE COLLECTION BLAVOT est joint la copie du bordereau de vente , lettre d'envoi par maître Ader des documents à l'acquéreur, lettre de François Boucher, conservateur du Musée Carnavalet et divers articles de presse.
De la même provenance, est annoncé en vente aux enchères, organisée par Pierre Bergé & Associés, le 13 juin 2018 à Paris Drouot :
Important fragment d'étoffe en cretonne, à décor de branchages fleuris rouge et noir sur fond écru, provenant du mobilier de la tour du Temple ayant servi à la Famille royale.
Rare souvenir de Mme Elisabeth (1764-1794)[/b]
Déchirures et taches, en l'état.
Époque Louis XVI.
Fragment: H_32,5 cm L_45,5 cm
Note au catalogue :
Conservé sous verre dans un cadre à baguettes dorées inscrit au dos :
«Ce lambeau d'étoffe m'a été donné par Mme. Blavot qui, en sa qualité d'héritière de Barthélemy, archiviste de l'ordre du Temple en 1792, possédait les meubles ayant servi à la famille royale pendant sa captivité à la petite tour du Temple.
Ce fragment de cretonne provient d'un fauteuil ayant servi à Madame Elisabeth.
Paris, 3 mai 1926. G. (Gosselin) Lenotre.»
* Source et infos complémentaire, dans le catalogue de la vente, ici : http://fr.zone-secure.net/29754/812419/#page=1
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
MARIE ANTOINETTE a écrit:
Cette gravure encadrée se trouvait dans la chambre du roi au Temple - ancien appartement de Monsieur BERTHELEMY - le Roi dès son entrée avait tourné le cadre pour ne pas voir Suzanne.
Pauvre Loulou, il avait vraiment un problème !
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Mme de Sabran- Messages : 55511
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Localisation : l'Ouest sauvage
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Merci Vicq d'Azir : voilà qui est précis, et cela m'évitera d'aller prendre de mauvaises mesures avec mes pas...
Contrairement à ce que j'imaginais, cela semble donc correspondre aux dimensions réelles de la Grande tour.
Ce n'était pas si grand, les pièces devaient être petites et ce d'autant plus si l'on envisage l'épaisseur des murs...
Du coup, la représentation des lits, sur ce plan bien connu, ne me semble pas adaptée et conforme.
Je demandais précédemment si l'on savait ce qu'étaient devenues les tonnes de pierre et autres éléments de ce bâtiment lors de sa destruction ?
Ont-ils étaient utilisés à la construction d'un autre édifice, ou que sais-je d'autre ?
Contrairement à ce que j'imaginais, cela semble donc correspondre aux dimensions réelles de la Grande tour.
Ce n'était pas si grand, les pièces devaient être petites et ce d'autant plus si l'on envisage l'épaisseur des murs...
Du coup, la représentation des lits, sur ce plan bien connu, ne me semble pas adaptée et conforme.
Je demandais précédemment si l'on savait ce qu'étaient devenues les tonnes de pierre et autres éléments de ce bâtiment lors de sa destruction ?
Ont-ils étaient utilisés à la construction d'un autre édifice, ou que sais-je d'autre ?
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Content que cela puisse vous servir, cher La Nuit La Neige.
J’ai pris les mesures nuitamment l’année dernière, avec mon mètre à ruban, et sans me faire arrêter par la maréchaussée...
Je pense que les mesures sont assez précises..
Quant aux matériaux, le souvenir que j’en ai, c’est qu’ils ont été bien sûr vendus, mais qu’on avait pris la précaution de « brouiller les pistes », en particulier pour les cheminées et autres parties « nobles », afin que l’origine ne puisse être connue des futurs acquéreurs, toujours dans le but d’éviter le culte...
En revanche, les portes et guichets ont rejoint le château de Vincennes. A ce sujet, on connaît bien la fameuse porte d’entrée à 2 vantaux; mais il existe aussi, dans les étages du donjon, les portes de guichets avec leurs judas, et même les 2 portes (de bois et de fer), qui fermaient l’entree de l’etage du Roi (ou de la Reine).
J’avais fait jadis un reportage photo sur ce sujet. Il était émouvant de voir encore les graffitis d’epoque sur ces portes...
J’ai pris les mesures nuitamment l’année dernière, avec mon mètre à ruban, et sans me faire arrêter par la maréchaussée...
Je pense que les mesures sont assez précises..
Quant aux matériaux, le souvenir que j’en ai, c’est qu’ils ont été bien sûr vendus, mais qu’on avait pris la précaution de « brouiller les pistes », en particulier pour les cheminées et autres parties « nobles », afin que l’origine ne puisse être connue des futurs acquéreurs, toujours dans le but d’éviter le culte...
En revanche, les portes et guichets ont rejoint le château de Vincennes. A ce sujet, on connaît bien la fameuse porte d’entrée à 2 vantaux; mais il existe aussi, dans les étages du donjon, les portes de guichets avec leurs judas, et même les 2 portes (de bois et de fer), qui fermaient l’entree de l’etage du Roi (ou de la Reine).
J’avais fait jadis un reportage photo sur ce sujet. Il était émouvant de voir encore les graffitis d’epoque sur ces portes...
Dernière édition par Vicq d Azir le Mar 22 Mai 2018, 19:59, édité 1 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
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Dernière édition par Vicq d Azir le Mar 22 Mai 2018, 13:47, édité 1 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Vicq d Azir a écrit:
Quant aux matériaux, le souvenir que j’en ai, c’est qu’ils ont été bien sûr vendus, mais qu’on avait pris la précaution de « brouiller les pistes », en particulier pour les cheminées et autres parties « nobles », afin que l’origine ne puisse être connue des futurs acquéreurs, toujours dans le but d’éviter le culte...
En revanche, les portes et guichets ont rejoint le château de Vincennes. A ce sujet, on connaît bien la fameuse porte d’entrée à 2 vantaux; mais il existe aussi, dans les étages du donjon, les portes de guichets avec leur judas, et même les 2 portes (de bois et de fer), qui fermaient l’entree de l’etage du Roi (ou de la Reine).
Merci MARIE ANTOINETTE et Vicq pour ces images...
Nous présentions ces portes massives en page 2 de ce sujet, ainsi qu'un poêle, dont la dite provenance serait celle du Temple.
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1559p30-la-prison-et-le-square-du-temple
Mais au sujet de ces tonnes de pierre et autres matériaux de construction ? Cela a très probablement été revendu, et réutilisé pour je ne sais quelle(s) construction(s) du temps ?
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Oui cher La Nuit La Neige, je comprends ce que vous cherchez : comme les pierres de la Bastille, achetées par Palloy, ont été revendues pour construire, entre autre, le pont Louis XVI (actuel pont de la Concorde), les moellons de la Tour du Temple ont bien dû être récupérés pour servir à d’autres constructions...
Je crois encore une fois qu’ils ont été vendus sur adjudication, mais que les autorités ont veillé à effacer toute provenance auprès des acquéreurs. Ainsi, n’existe t il pas , à ma connaissance, de bâtiment en France (un hôpital, un marché, une mairie...) qu’on pourrait montrer en disant: « construit(e) avec les pierres de la Tour du Temple ». Même les cheminées, qui ont trouvées acquéreur, ont perdu leur traçabilité.
(Il est étrange de penser que dans la France profonde, certains propriétaires de fermes ou de manoirs se chauffent encore grâce à elles, sans en connaître l’origine...)
Tout ceci bien sûr, est la conséquence d’une volonté politique : le pouvoir impérial souhaitait effacer les traces d’un passé récent dramatique, mais surtout ne tolérait plus ( ce qu’il avait pu faire auparavant), les pèlerinages et la nostalgie royalistes. Nous sommes en 1811-1812.
Concernant les pierres issues de la démolition, je peux bien sûr manquer d’éléments , aussi je fais appel à ceux et celles qui en sauraient plus sur le sujet...
Je vais enfin retourner consulter le Beauchene, qui évoque, si je me souviens bien, cette question des adjudications...
Je crois encore une fois qu’ils ont été vendus sur adjudication, mais que les autorités ont veillé à effacer toute provenance auprès des acquéreurs. Ainsi, n’existe t il pas , à ma connaissance, de bâtiment en France (un hôpital, un marché, une mairie...) qu’on pourrait montrer en disant: « construit(e) avec les pierres de la Tour du Temple ». Même les cheminées, qui ont trouvées acquéreur, ont perdu leur traçabilité.
(Il est étrange de penser que dans la France profonde, certains propriétaires de fermes ou de manoirs se chauffent encore grâce à elles, sans en connaître l’origine...)
Tout ceci bien sûr, est la conséquence d’une volonté politique : le pouvoir impérial souhaitait effacer les traces d’un passé récent dramatique, mais surtout ne tolérait plus ( ce qu’il avait pu faire auparavant), les pèlerinages et la nostalgie royalistes. Nous sommes en 1811-1812.
Concernant les pierres issues de la démolition, je peux bien sûr manquer d’éléments , aussi je fais appel à ceux et celles qui en sauraient plus sur le sujet...
Je vais enfin retourner consulter le Beauchene, qui évoque, si je me souviens bien, cette question des adjudications...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
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Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Voilà ! Exactement...Vicq d Azir a écrit:Oui cher La Nuit La Neige, je comprends ce que vous cherchez : comme les pierres de la Bastille, achetées par Palloy, ont été revendues pour construire, entre autre, le pont Louis XVI (actuel pont de la Concorde), les moellons de la Tour du Temple ont bien dû être récupérés pour servir à d’autres constructions...
Oui, c'est à peine croyable !Vicq d Azir a écrit:Je crois encore une fois qu’ils ont été vendus sur adjudication, mais que les autorités ont veillé à effacer toute provenance auprès des acquéreurs. Ainsi, n’existe t il pas , à ma connaissance, de bâtiment en France (un hôpital, un marché, une mairie...) qu’on pourrait montrer en disant: « construit(e) avec les pierres de la Tour du Temple ».
Une fois encore, merci pour vos recherches.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
peut-être un jour dans les archives nous pourrons trouver le détail des ventes , c'est une piste à
suivre en vérifiant outre la date de démolition des lieux, le détail de la vente des matériaux avec les factures portant l'identité des acheteurs .............
l'idée est intéressante.
MARIE ANTOINETTE
suivre en vérifiant outre la date de démolition des lieux, le détail de la vente des matériaux avec les factures portant l'identité des acheteurs .............
l'idée est intéressante.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Localisation : P A R I S
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Merci à tous nos envoyés-spéciaux sur les lieux !
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Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Concernant les dimensions de la Tour:
- hauteur : environ 50m.
- surface au sol : l’épaisseur des murs étant de 3 mètres en moyenne (9pieds), les côtés de 13,7 m. en extérieur, il reste :
8m. de côté en intérieur, soit: 64 mètres carrés habitables par niveau, ou encore : 16 mètres carrés par pièce...
Auxquels on rajoutera les tourelles accessibles.
Ce qui n’est pas si petit...
Ci-dessous :
- évocation de la Tour (donjon de Ste Geneviève des Bois )
- plan de l’etage de la Reine ( Beauchene).
[url=https://servimg.com/view/19051224/910][/url
- B: Antichambre.
- C: Chambre de la Reine et de Mme. Royale.
- E: Chambre de Mme. Elisabeth.
- G: Chambre du couple Tison
- hauteur : environ 50m.
- surface au sol : l’épaisseur des murs étant de 3 mètres en moyenne (9pieds), les côtés de 13,7 m. en extérieur, il reste :
8m. de côté en intérieur, soit: 64 mètres carrés habitables par niveau, ou encore : 16 mètres carrés par pièce...
Auxquels on rajoutera les tourelles accessibles.
Ce qui n’est pas si petit...
Ci-dessous :
- évocation de la Tour (donjon de Ste Geneviève des Bois )
- plan de l’etage de la Reine ( Beauchene).
[url=https://servimg.com/view/19051224/910][/url
- B: Antichambre.
- C: Chambre de la Reine et de Mme. Royale.
- E: Chambre de Mme. Elisabeth.
- G: Chambre du couple Tison
Dernière édition par Vicq d Azir le Mer 23 Mai 2018, 14:02, édité 5 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
( suite...)
Une réponse au questionnement de LNLN, concernant le devenir des matériaux de la Tour, in : Louis XVII de M.A. de Beauchesne, tome 2, pages 466 et suiv.
« (en 1808), les meubles furent disséminés dans les prisons ou les hospices, ou rentrèrent au Garde Meuble. Les appartements furent entièrement dégarnis.
Les matériaux à provenir de la démolition furent mis en adjudication. Cette annonce attira au Temple un nombre immense de familles qui, sous prétexte de songer à une acquisition, accomplissait un pèlerinage.
Le vendredi 7 octobre 1808, M. Robert Morel, propriétaire demeurant à Paris...se rendit adjudicataire de la Tour du Temple moyennant la somme de 33 100 francs.
Témoin des pieuses sympathies qui amenaient chaque jour une foule de visiteurs dans les appartements qu’avait occupés la famille royale, l’acquéreur avait espéré qu’il trouverait une défaite extrêmement avantageuse de tous les matériaux qui, comme les cheminées, les portes, les chambranles, les lambris, les croisées, etc., pouvaient être conservés en entier et être placés ailleurs.
De plus, il avait pensé qu’une fois maître des lieux, il pouvait lever un tribut facile sur la curiosité publique ; il fit imprimer et vendit des cartes d’entrée à la tour.
Ce trafic dura peu de jours. Instruit de ce qui se passait, le ministre de la police générale lui fit défendre de « laisser pénétrer dans la Tour qui que ce fut, et sous tel prétexte que ce put être, fût-ce même des dignitaires »...
Le calculateur désappointé se vit trompé dans les brillantes espérances que son entreprise lui avait fait concevoir ; les pierres qu’il avait acquises n’étaient plus que des pierres auxquelles il était défendu d’assigner une valeur morale.
Vers la fin de 1808, les démolitions commencèrent ; la toiture, les charpentes, les portes et cloisons en menuiserie, les voûtes d’arêtes, les croisées, les carreaux et les parquets furent d’abord enlevés ; ces objets furent provisoirement déposés dans les cours et dans le jardin ; achetés sur place, ils eussent été payés fort cher; vendus sur le marché, ils n’avaient guère que leur valeur intrinsèque. Mais que faire ? Les ouvriers employés à l’œuvre de destruction étaient les seules personnes qui pussent entrer au Temple ; des marbres de cheminées et quelques décors avaient été vendus à prix d’or par leur entremise, mais les portes impitoyablement fermées portaient un préjudice énorme à l’entrepreneur.
Les travaux de démolition ne furent terminés qu’en 1811. A cette époque, le palais du Temple fut restauré et modifié pour recevoir le ministère des cultes ».
Une réponse au questionnement de LNLN, concernant le devenir des matériaux de la Tour, in : Louis XVII de M.A. de Beauchesne, tome 2, pages 466 et suiv.
« (en 1808), les meubles furent disséminés dans les prisons ou les hospices, ou rentrèrent au Garde Meuble. Les appartements furent entièrement dégarnis.
Les matériaux à provenir de la démolition furent mis en adjudication. Cette annonce attira au Temple un nombre immense de familles qui, sous prétexte de songer à une acquisition, accomplissait un pèlerinage.
Le vendredi 7 octobre 1808, M. Robert Morel, propriétaire demeurant à Paris...se rendit adjudicataire de la Tour du Temple moyennant la somme de 33 100 francs.
Témoin des pieuses sympathies qui amenaient chaque jour une foule de visiteurs dans les appartements qu’avait occupés la famille royale, l’acquéreur avait espéré qu’il trouverait une défaite extrêmement avantageuse de tous les matériaux qui, comme les cheminées, les portes, les chambranles, les lambris, les croisées, etc., pouvaient être conservés en entier et être placés ailleurs.
De plus, il avait pensé qu’une fois maître des lieux, il pouvait lever un tribut facile sur la curiosité publique ; il fit imprimer et vendit des cartes d’entrée à la tour.
Ce trafic dura peu de jours. Instruit de ce qui se passait, le ministre de la police générale lui fit défendre de « laisser pénétrer dans la Tour qui que ce fut, et sous tel prétexte que ce put être, fût-ce même des dignitaires »...
Le calculateur désappointé se vit trompé dans les brillantes espérances que son entreprise lui avait fait concevoir ; les pierres qu’il avait acquises n’étaient plus que des pierres auxquelles il était défendu d’assigner une valeur morale.
Vers la fin de 1808, les démolitions commencèrent ; la toiture, les charpentes, les portes et cloisons en menuiserie, les voûtes d’arêtes, les croisées, les carreaux et les parquets furent d’abord enlevés ; ces objets furent provisoirement déposés dans les cours et dans le jardin ; achetés sur place, ils eussent été payés fort cher; vendus sur le marché, ils n’avaient guère que leur valeur intrinsèque. Mais que faire ? Les ouvriers employés à l’œuvre de destruction étaient les seules personnes qui pussent entrer au Temple ; des marbres de cheminées et quelques décors avaient été vendus à prix d’or par leur entremise, mais les portes impitoyablement fermées portaient un préjudice énorme à l’entrepreneur.
Les travaux de démolition ne furent terminés qu’en 1811. A cette époque, le palais du Temple fut restauré et modifié pour recevoir le ministère des cultes ».
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Merci cher Vicq!
Toute cette lecture est très intéressante pour moi.
Ces fragments / pierres .. papiers peints en papier / nous permettent au moins de comprendre un peu d'une période misérable de la vie de toute la famille royale.
La porte est si dure et effrayante ... nous pouvons la regarder comme une punition pour cette famille ou de l'autre, ainsi que pour protéger la famille de la foule qui pourrait pénétrer dans la tour.
Je pense à la vie de la famille royale dans le Temple ..
Je suis également intéressé par l'éclairage ..
Ces phrases sont écrites: Chacune éclairée par une fenêtre grillagée en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte.
Est-ce une punition? ou statut normal? / J'ai déjà abordé ce sujet dans Trianon et ses persians. . / Vivre comme ça dans l'obscurité. protection contre la lumière et les intempéries? .
Était-ce une honte? La reine pouvait-elle lire à la fenêtre ou devoir briller avec les lumières de façon permanente?
Les fenêtres étaient-elles assez grandes?
Leos
Toute cette lecture est très intéressante pour moi.
Ces fragments / pierres .. papiers peints en papier / nous permettent au moins de comprendre un peu d'une période misérable de la vie de toute la famille royale.
La porte est si dure et effrayante ... nous pouvons la regarder comme une punition pour cette famille ou de l'autre, ainsi que pour protéger la famille de la foule qui pourrait pénétrer dans la tour.
Je pense à la vie de la famille royale dans le Temple ..
Je suis également intéressé par l'éclairage ..
Ces phrases sont écrites: Chacune éclairée par une fenêtre grillagée en partie obstruée par un abat-jour en forme de hotte.
Est-ce une punition? ou statut normal? / J'ai déjà abordé ce sujet dans Trianon et ses persians. . / Vivre comme ça dans l'obscurité. protection contre la lumière et les intempéries? .
Était-ce une honte? La reine pouvait-elle lire à la fenêtre ou devoir briller avec les lumières de façon permanente?
Les fenêtres étaient-elles assez grandes?
Leos
Leos- Messages : 799
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 55
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
Quel chien, ce Morel !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55511
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La famille royale à la prison du Temple : plans et aménagements
On avait en effet posé des abat-jours (ou tabatières) en bois devant les fenêtres des étages d’habitation, afin d’empêcher toute communication avec l’extérieur. Des appartements, devenus très obscurs, on ne pouvait plus voir qu’un peu de ciel en hauteur.
Ceci en dit long sur le sadisme des geôliers, et aussi la paranoïa de la Commune, qui craignait une évasion...
Néanmoins, il semble que la Reine et Mme. Elisabeth aient mis à profit ce mécanisme devant les fenêtres en faisant passer des petits bouts de papier roulés, attachés à des ficelles, pour communiquer avec le Roi, qui logeait en dessous.
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
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