Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Fort bien, merci pour cette information ! Ma bibliothèque ne cesse de croître, je vais devoir tenir le rythme ! :;\':;\':;
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Majesté a écrit:Il n'y a qu'une biographie que tout le monde ici vous recommandera : c'est Marie-Antoinette et Madame de Polignac, une Amitié Fatale, aux Trois Orangers...et c'est une Amie très chère qui a signé cette référence !!!
Vous ne serez pas déçue ! :n,,;::::!!!:
A part l'excellente biographie de notre céleste amie, il en existe une écrite au milieu du XIXème siècle de la main de Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue (1801-1872), citée aussi par Éléonore dans sa bibliographie à la fin de Marie-Antoinette et Madame de Polignac, une Amitié Fatale, publiée en 1866.
Écrite par un fervent royaliste, voire ultra, cette biographie (qui n'en est pas vraiment une) ne pourra que louer la duchesse de Polignac ; dès lors, ce n'est pas étonnant de trouver à la fin de l'ouvrage une petite apologie du fils chéri de Yolande, le prince Jules de Polignac
Je disais déjà qu'il ne s'agit pas vraiment d'une biographie dans le sens strict du terme. Il s'agit plutôt d'une évocation de la cour de Louis XVI où Yolande de Polignac est tirée au premier plan. Ce livre où Yolande tient le premier rôle n'est donc pas complet en ce qui concerne sa vie intime et tous les détails de sa vie à la Cour et puis en exil, minutieusement décrits par notre Éléonore dans sa belle biographie
Faute de beaucoup de sources découvertes plus tard, certains éléments du livre sont datés et parfois l'opinion de l'auteur trop influencée par l'image créée dans son siècle de la reine martyre, mais en général la lecture en est très agréable et quelques observations que l'écrivain fait sont très justes, notamment quand il dit que c'est les calomnies qui ont conduit la reine à l'échafaud.
Voici la première page :
et voici la dernière :
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Je ne connaissais absolument pas cet ouvrage, merci Comte d'Hézècques
J'aime beaucoup les livres plus anciens, pour faire le parallèle avec ceux d'aujourd'hui :n,,;::::!!!:
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Plume d'histoire a écrit:
J'aime beaucoup les livres plus anciens, pour faire le parallèle avec ceux d'aujourd'hui :n,,;::::!!!:
Je suis comme vous, j'aime aussi lire des biographies plus anciennes pour les comparer à celles d'aujourd'hui. Il est amusant de constater qu'à chaque fois l'esprit du temps perce à travers les biographies.
Actuellement je lis toutes les biographies écrites sur la princesse de Lamballe. Je vous en parlerai plus tard dans le sujet approprié
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Et voilà que la duchesse a enfin trouvé sa digne place dans ma bibliothèque dédiée à la reine et son temps
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Tu devrais placer Fersen sur sa gauche, afin qu'ils puissent converser gaiement !
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Mme de Sabran a écrit:Tu devrais placer Fersen sur sa gauche, afin qu'ils puissent converser gaiement !
Il est vrai que là elle regarde un peu dans le vide... :
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
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Ainsi ne s'ennuieront-ils pas, chacun de son côté ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Le comte de La Marck à propos de Mme de Polignac :
« M. et Mme de Polignac ne se montrèrent jamais soigneux de réunir chez eux les personnes qu'il aurait le mieux convenu à la Reine d'y rencontrer : elle en était souvent peinée.
Le comte de Mercy, qui connaissait ces particularités de l'intérieur Polignac, s'y montrait rarement et seulement ce qu'il fallait pour ne pas trop remarquer son éloignement.
Le comte de Fersen, certainement inspiré par la Reine, se refusa toujours à entrer dans cette intimité quoiqu'on lui eût fait toutes les avances pour l'y attirer.
Enfin, quatre ans avant la révolution, c'est-à-dire en 1785, les choses en étaient venues au point que la Reine, avant de sortir de chez elle pour aller chez Mme de Polignac, envoyait toujours s'informer par un de ses valets de chambre des noms des personnes qui s'y trouvaient, et s'abstenait souvent, d'après la réponse.
La Reine se hasarda une fois à exprimer à Mme de Polignac la déplaisance que lui inspiraient plusieurs des personnes qu'elle rencontrait chez elle. Mme de Polignac, soumise à ceux qui la dominaient, et, malgré sa douceur habituelle, n'eut pas honte de répondre à la Reine :
« Je pense que, parce que votre Majesté veut bien venir dans mon salon, ce n'est pas une raison pour qu'elle prétende en exclure mes amis. »
Ceci m'a été raconté en 1790 par la Reine elle-même, qui ajouta : « Je n'en veux pas pour cela à Mme de Polignac ; dans le fond, elle est bonne et elle m'aime ; mais ses alentours l'avaient subjuguée. »
La Reine, n'ayant rien obtenu de ce côté, s'éloigna insensiblement du salon de Mme de Polignac et prit l'habitude d'aller souvent et familièrement chez Mme la Comtesse d'Ossun, sa dame d'atours, dont le logement était très près de l'appartement de la Reine : elle y venait dîner avec quatre ou cinq personnes ; elle y arrangeait de petits concerts, dans lesquels elle chantait ; enfin elle montrait là plus d'aisance et de gaîté qu'elle n'en avait jamais laissé apercevoir chez Mme de Polignac. »
« M. et Mme de Polignac ne se montrèrent jamais soigneux de réunir chez eux les personnes qu'il aurait le mieux convenu à la Reine d'y rencontrer : elle en était souvent peinée.
Le comte de Mercy, qui connaissait ces particularités de l'intérieur Polignac, s'y montrait rarement et seulement ce qu'il fallait pour ne pas trop remarquer son éloignement.
Le comte de Fersen, certainement inspiré par la Reine, se refusa toujours à entrer dans cette intimité quoiqu'on lui eût fait toutes les avances pour l'y attirer.
Enfin, quatre ans avant la révolution, c'est-à-dire en 1785, les choses en étaient venues au point que la Reine, avant de sortir de chez elle pour aller chez Mme de Polignac, envoyait toujours s'informer par un de ses valets de chambre des noms des personnes qui s'y trouvaient, et s'abstenait souvent, d'après la réponse.
La Reine se hasarda une fois à exprimer à Mme de Polignac la déplaisance que lui inspiraient plusieurs des personnes qu'elle rencontrait chez elle. Mme de Polignac, soumise à ceux qui la dominaient, et, malgré sa douceur habituelle, n'eut pas honte de répondre à la Reine :
« Je pense que, parce que votre Majesté veut bien venir dans mon salon, ce n'est pas une raison pour qu'elle prétende en exclure mes amis. »
Ceci m'a été raconté en 1790 par la Reine elle-même, qui ajouta : « Je n'en veux pas pour cela à Mme de Polignac ; dans le fond, elle est bonne et elle m'aime ; mais ses alentours l'avaient subjuguée. »
La Reine, n'ayant rien obtenu de ce côté, s'éloigna insensiblement du salon de Mme de Polignac et prit l'habitude d'aller souvent et familièrement chez Mme la Comtesse d'Ossun, sa dame d'atours, dont le logement était très près de l'appartement de la Reine : elle y venait dîner avec quatre ou cinq personnes ; elle y arrangeait de petits concerts, dans lesquels elle chantait ; enfin elle montrait là plus d'aisance et de gaîté qu'elle n'en avait jamais laissé apercevoir chez Mme de Polignac. »
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Certes, madame de Polignac avait bien droit de recevoir qui elle voulait chez elle, que cela plaise ou non à la reine. Elle était chez elle.
Mais oubliait-elle qu'elle résidait chez le roi et la reine ? Marie-Antoinette l'avait très confortablement installée à la cour pour qu'elle soit tout à elle. Et largement aidée par Louis XVI.
Toutes ses grâces, de qui les tenait-elle ? Et d'ailleurs aurait-elle reçu autant de monde si elle n'avait pas bénéficié de si grandes largesses de la part de Leurs Majestés ? C'est me semble d'une ingratitude totale.
Mais le pire, c'est qu'à cette date, madame de Polignac loge dans l'appartement des Enfants de France. Il faut donc envisager que des personnes peu recommandables passaient leurs soirées tout près des enfants royaux (certainement couchés mais quand même ! àè-è\': ). Je trouve cela scandaleux.
Mais le plus ahurissant, c'est de constater qu'à part bouder, ni Marie-Antoinette, ni Louis XVI n'ont tenté d'y mettre le holà.
Mais oubliait-elle qu'elle résidait chez le roi et la reine ? Marie-Antoinette l'avait très confortablement installée à la cour pour qu'elle soit tout à elle. Et largement aidée par Louis XVI.
Toutes ses grâces, de qui les tenait-elle ? Et d'ailleurs aurait-elle reçu autant de monde si elle n'avait pas bénéficié de si grandes largesses de la part de Leurs Majestés ? C'est me semble d'une ingratitude totale.
Mais le pire, c'est qu'à cette date, madame de Polignac loge dans l'appartement des Enfants de France. Il faut donc envisager que des personnes peu recommandables passaient leurs soirées tout près des enfants royaux (certainement couchés mais quand même ! àè-è\': ). Je trouve cela scandaleux.
Mais le plus ahurissant, c'est de constater qu'à part bouder, ni Marie-Antoinette, ni Louis XVI n'ont tenté d'y mettre le holà.
Invité- Invité
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
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Tu ne découvres pas cet extrait de la Marck, tout de même, Reinette ! Il est bien connu .
Alors oui, Mme de Polignac était logée à Versailles, mais par la volonté et pour le bon plaisir de Marie-Antoinette . C'était tout de même quelque part une sujétion consentie, un sacrifice de sa liberté, de son intimité, de son droit à disposer d'elle-même .
Elle s'y pliait comme amie, certes, mais aussi, et peut-être surtout, comme sujette qui n'a de toute façon pas vraiment le choix ...
Et pourtant, en effet, elle regimbe et refuse notamment de sacrifier ses amitiés de toujours à ce que Roi-cavalerie appelle le loby autrichien, puisqu'il s'avère que c'est lui qui obtient l'exil de Calonne . L'autre bête noire de la reine était sans doute Vaudreuil, mais Mme de Polignac lui était si attachée que cela le rendait en quelque sorte intouchable ( sauf à perdre la duchesse elle-même ) .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Ma chère Reinette,
Je crois qu'il ne faut pas réagir trop vite et décoder tout cela avant de porter un jugement peut être un peu trop rapide.
1/ les Polignac, de par leurs relations privilégiées avec le roi et la reine, étaient jalousés par toute la cour.
2/ le comte de la Marck , grand ami de Mercy Argenteau et proche du lobby autrichien, ne devait pas les porter dans son coeur. Il suffit de lire certains passages de ses mémoires pour s'en rendre compte.
3/ la duchesse de Polignac, grand officier de la cour, avait droit à un appartement de fonction dans laquelle elle recevait trois ou quatre fois par semaine par obligation due à sa fonction tout ce que Versailles comptait d'ambassadeurs, de dignitaires et de courtisans et bien souvent à diner le roi et la reine qui prenait plaisir à venir se détendre chez elle.Ce n'était ni cadeau ni un privilège comme de nos jours un préfet ou un ambassadeur dispose d'un appartement de fonction.
4/ il se trouve que la reine, après quelques années avait pris ombrage de certains de ses amis et en particulier de Vaudreuil et peut être du comte d'Adhémar d'où les précautions qu'elle aurait pu prendre pour ne pas les rencontrer.
5/ pour ma part, je trouve, bien au contraire, que la duchesse ne manquait ni de courage ni de caractère pour se permettre de défendre ainsi ses amis devant la reine. Il faut se remettre dans l'ambiance. Nous avons tous fréquenté, à un moment ou à un autre de notre vie, un milieu où règne un sorte d'esprit de cour et où l'on s'aperçoit que très peu de personnes osent dire à celui qui détient l'autorité ce qu'il pense réellement. De nos jours, c'est bien souvent le cas de nos responsables politiques qui, peu à peu, le temps aidant, se laissent isoler par les courtisans modernes qui les entourent. Phénomène intemporel qui tient à la nature de l'homme et qui à l'époque, autour du roi et de la reine, sévissait à la puissance 10. Et pour tout vous dire , si j'avais été à la place de la reine, j'aurais peut être préféré une réaction de ce type à celle de quelqu'un qui se serait effacé platement et n'en aurait pensé pas moins par derrière.
Amitiés. Roi-cavalerie
Je crois qu'il ne faut pas réagir trop vite et décoder tout cela avant de porter un jugement peut être un peu trop rapide.
1/ les Polignac, de par leurs relations privilégiées avec le roi et la reine, étaient jalousés par toute la cour.
2/ le comte de la Marck , grand ami de Mercy Argenteau et proche du lobby autrichien, ne devait pas les porter dans son coeur. Il suffit de lire certains passages de ses mémoires pour s'en rendre compte.
3/ la duchesse de Polignac, grand officier de la cour, avait droit à un appartement de fonction dans laquelle elle recevait trois ou quatre fois par semaine par obligation due à sa fonction tout ce que Versailles comptait d'ambassadeurs, de dignitaires et de courtisans et bien souvent à diner le roi et la reine qui prenait plaisir à venir se détendre chez elle.Ce n'était ni cadeau ni un privilège comme de nos jours un préfet ou un ambassadeur dispose d'un appartement de fonction.
4/ il se trouve que la reine, après quelques années avait pris ombrage de certains de ses amis et en particulier de Vaudreuil et peut être du comte d'Adhémar d'où les précautions qu'elle aurait pu prendre pour ne pas les rencontrer.
5/ pour ma part, je trouve, bien au contraire, que la duchesse ne manquait ni de courage ni de caractère pour se permettre de défendre ainsi ses amis devant la reine. Il faut se remettre dans l'ambiance. Nous avons tous fréquenté, à un moment ou à un autre de notre vie, un milieu où règne un sorte d'esprit de cour et où l'on s'aperçoit que très peu de personnes osent dire à celui qui détient l'autorité ce qu'il pense réellement. De nos jours, c'est bien souvent le cas de nos responsables politiques qui, peu à peu, le temps aidant, se laissent isoler par les courtisans modernes qui les entourent. Phénomène intemporel qui tient à la nature de l'homme et qui à l'époque, autour du roi et de la reine, sévissait à la puissance 10. Et pour tout vous dire , si j'avais été à la place de la reine, j'aurais peut être préféré une réaction de ce type à celle de quelqu'un qui se serait effacé platement et n'en aurait pensé pas moins par derrière.
Amitiés. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Mme de Sabran a écrit:
Et pourtant, en effet, elle regimbe et refuse notamment de sacrifier ses amitiés de toujours à ce que Roi-cavalerie appelle le loby autrichien, puisqu'il s'avère que c'est lui qui obtient l'exil de Calonne . L'autre bête noire de la reine était sans doute Vaudreuil, mais Mme de Polignac lui était si attachée que cela le rendait en quelque sorte intouchable ( sauf à perdre la duchesse elle-même ) .
Comme quoi Yolande avait du caractère
Poursuivons avec le comte de La Marck après qu'il avait fait l'éloge de la sagesse de Mme d'Ossun de ne tirer aucun parti de la faveur que la Reine lui accorda et de se garder de dire du mal des Polignac en la présence de la Reine :
« Il n'en fut pas de même avec tous les membres de la société Polignac, où le mécontentement contre la Reine devint des plus vifs. Cela se conçoit jusqu'à un certain point ; mais ce qui ne se concevra pas si facilement, c'est que l'humeur de cette société soit allée jusqu'à répandre sur la Reine une atroce calomnie. On y parlait avec malignité de ce que la Reine aimait à danser des écossaises avec un jeune lord Strathavon, aux petits bals chez Mme d'Ossun.
Un habitué du salon Polignac, et qui devait avant tout une profonde reconnaissance et les plus respectueux égards à la Reine, fit contre elle un couplet très méchant, et ce couplet, fondé sur un infâme mensonge, alla circuler dans Paris. »
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Oui je suis d'accord avec vous sur plusieurs points. La Marck est du lobby autrichien et je vous remercie de me le rappeler car évidemment c'est un point à prendre en compte.
Que madame de Polignac ait eu la chance de se permettre de dire "zut" à la reine, oui, c'est positif.
Mais néanmoins, elle aurait dû, plus que n'importe qui, s'écraser platement devant la reine. Marie-Antoinette ne veut plus voir Vaudreuil ? Eh bien Yolande doit dire adieu à Vaudreuil ou quitter la cour. Montrer plus que n'importe qui ce que doit faire une sujette fidèle. Une sujette qui a reçu tant et tant...
Mais après tout, c'est Marie-Antoinette qui n'ose pas réagir : elle ne veut plus voir Vaudreuil ? Elle n'avait qu'à l'exprimer plus clairement, voire l'exiler. C'est elle qui avait peur de perdre madame de Polignac...
Que madame de Polignac ait eu la chance de se permettre de dire "zut" à la reine, oui, c'est positif.
Mais néanmoins, elle aurait dû, plus que n'importe qui, s'écraser platement devant la reine. Marie-Antoinette ne veut plus voir Vaudreuil ? Eh bien Yolande doit dire adieu à Vaudreuil ou quitter la cour. Montrer plus que n'importe qui ce que doit faire une sujette fidèle. Une sujette qui a reçu tant et tant...
Mais après tout, c'est Marie-Antoinette qui n'ose pas réagir : elle ne veut plus voir Vaudreuil ? Elle n'avait qu'à l'exprimer plus clairement, voire l'exiler. C'est elle qui avait peur de perdre madame de Polignac...
Invité- Invité
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Mme de Sabran a écrit:
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Tu ne découvres pas cet extrait de la Marck, tout de même, Reinette ! Il est bien connu .
Alors oui, Mme de Polignac était logée à Versailles, mais par la volonté et pour le bon plaisir de Marie-Antoinette . C'était tout de même quelque part une sujétion consentie, un sacrifice de sa liberté, de son intimité, de son droit à disposer d'elle-même .
Elle s'y pliait comme amie, certes, mais aussi, et peut-être surtout, comme sujette qui n'a de toute façon pas vraiment le choix ...
Et pourtant, en effet, elle regimbe et refuse notamment de sacrifier ses amitiés de toujours à ce que Roi-cavalerie appelle le loby autrichien, puisqu'il s'avère que c'est lui qui obtient l'exil de Calonne . L'autre bête noire de la reine était sans doute Vaudreuil, mais Mme de Polignac lui était si attachée que cela le rendait en quelque sorte intouchable ( sauf à perdre la duchesse elle-même ) .
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Non évidemment que je connaissais ce passage. mais cela me saute aux yeux ce soir : quand on a autant reçu de quelqu'un, on peut faire quelques concessions...
Invité- Invité
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Comte d'Hézècques a écrit:
Poursuivons avec le comte de La Marck après qu'il avait fait l'éloge de la sagesse de Mme d'Ossun de ne tirer aucun parti de la faveur que la Reine lui accorda et de se garder de dire du mal des Polignac en la présence de la Reine :
« Il n'en fut pas de même avec tous les membres de la société Polignac, où le mécontentement contre la Reine devint des plus vifs. Cela se conçoit jusqu'à un certain point ; mais ce qui ne se concevra pas si facilement, c'est que l'humeur de cette société soit allée jusqu'à répandre sur la Reine une atroce calomnie. On y parlait avec malignité de ce que la Reine aimait à danser des écossaises avec un jeune lord Strathavon, aux petits bals chez Mme d'Ossun.
Un habitué du salon Polignac, et qui devait avant tout une profonde reconnaissance et les plus respectueux égards à la Reine, fit contre elle un couplet très méchant, et ce couplet, fondé sur un infâme mensonge, alla circuler dans Paris. »
Ma foi, voilà qui est peut être vrai mais quel crédit donner à ces affirmations de calomnie non recoupées par d'autres sources fiables compte tenu des liens qui rattachaient le comte de La Marck à Mercy-Argenteau? Et puis, la société Polignac, ce n'est pas la duchesse.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Par contre mettre autant en valeur madame d'Ossun, c'est oublier qu'elle est la fille de la duchesse de Gramont. Et donc nièce de Choiseul... boudoi29
Néanmoins, elle est la soeur du duc de Guiche, donc finalement on reste en famille. :
Alors évidemment, je préfère largement les exigences de liberté bien légitimes de madame de Polignac que le désir forcené de pouvoir de Choiseul et cie. A tout prendre, les Polignac/Calonne étaient beaucoup moins dangereux que le parti autrichien.
Néanmoins, elle est la soeur du duc de Guiche, donc finalement on reste en famille. :
Alors évidemment, je préfère largement les exigences de liberté bien légitimes de madame de Polignac que le désir forcené de pouvoir de Choiseul et cie. A tout prendre, les Polignac/Calonne étaient beaucoup moins dangereux que le parti autrichien.
Invité- Invité
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Reinette a écrit:Oui je suis d'accord avec vous sur plusieurs points. La Marck est du lobby autrichien et je vous remercie de me le rappeler car évidemment c'est un point à prendre en compte.
Que madame de Polignac ait eu la chance de se permettre de dire "zut" à la reine, oui, c'est positif.
Mais néanmoins, elle aurait dû, plus que n'importe qui, s'écraser platement devant la reine. Marie-Antoinette ne veut plus voir Vaudreuil ? Eh bien Yolande doit dire adieu à Vaudreuil ou quitter la cour. Montrer plus que n'importe qui ce que doit faire une sujette fidèle. Une sujette qui a reçu tant et tant...
Mais après tout, c'est Marie-Antoinette qui n'ose pas réagir : elle ne veut plus voir Vaudreuil ? Elle n'avait qu'à l'exprimer plus clairement, voire l'exiler. C'est elle qui avait peur de perdre madame de Polignac...
Certes, elle avait reçu tant et tant mais elle avait également donné beaucoup de son temps pour aider et satisfaire la reine. Rappelons nous ce qu'en dit Vaudreuil:
"son temps, sa santé prodigués aux soins pénibles de l'éducation des trois enfants du Roi, le sacrifice entier de sa paresse naturelle, de tous ses goûts, de sa sauvagerie, le mérite de n'avoir jamais nui à personne, d'avoir rendu de grands services à des ingrats,....."
ou encore:
"Je vois clairement mes amis dépouillés, et quinze ans des plus belles années de la vie de Mme de Polignac, employés à faire les honneurs de Versailles à la ville, à la Cour et aux étrangers; l''obligation de tenir, par la volonté de ses souverains, auberge royale. "
Re amitiés. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Ce n'est pas parce qu'il a fait preuve d'objectivité sur ce point qu'il ne s'est pas fait sur d'autres le colporteur de ragots de cour ou d'appréciations peut être un peu sévère à leurs égards!
Amitiés. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
C'est certain : la preuve !
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Roi-cavalerie a écrit:
Certes, elle avait reçu tant et tant mais elle a également donné beaucoup de son temps pour aider et satisfaire la reine. Rappelons nous ce qu'en dit Vaudreuil:
"son temps, sa santé prodigués aux soins pénibles de l'éducation des trois enfants du Roi, le sacrifice entier de sa paresse naturelle, de tous ses goûts, de sa sauvagerie, le mérite de n'avoir jamais nui à personne, d'avoir rendu de grands services à des ingrats,....."
ou encore:
"Je vois clairement mes amis dépouillés, et quinze ans des plus belles années de la vie de Mme de Polignac, employés à faire les honneurs de Versailles à la ville, à la Cour et aux étrangers; l''obligation de tenir, par la volonté de ses souverains, auberge royale. "
Si l'on accuse le comte de La Marck de subjectivité puisqu'il était dans le camp des lobbyistes autrichiens, on peut en faire autant du comte de Vaudreuil et ses témoignages, qui, lui, était dans le camp des Polignac boudoi32
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Comte d'Hézècques a écrit:Roi-cavalerie a écrit:
Certes, elle avait reçu tant et tant mais elle a également donné beaucoup de son temps pour aider et satisfaire la reine. Rappelons nous ce qu'en dit Vaudreuil:
Si l'on accuse le comte de La Marck de subjectivité puisqu'il était dans le camp des lobbyistes autrichiens, on peut en faire autant du comte de Vaudreuil et ses témoignages, qui, lui, était dans le camp des Polignac boudoi32
Vous avez tout à fait raison et ce petit jeu conduit vite à une sorte de "guerre de tranchées" où chacun jette par dessus le parapet ses arguments que lui renvoie la tranchée adverse comme autant de grenades dégoupillées. Il faut donc prendre un peu de recul et je vous suis bien la dessus mais je pense également que la duchesse de Polignac a été si souvent attaquée par ceux qui n'avaient pas eu sa chance de plaire à la reine qu'il convient peut être d'examiner attentivement et en toute indépendance d'esprit la crédibilité des attaques qui la concernent et surtout comprendre le logiciel de fonctionnement de cette époque en général et celui du milieu de la cour en particulier. Elle n'a certainement pas été exempte de fautes dans sa conduite personnelle et dans la gestion de sa charge mais on s'est acharné pour des motifs divers et bien souvent peu recommandables à les grossir aux yeux de l'opinion publique.
Amitiés. Roi cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Oui je pense aussi que la pauvre madame de Polignac avait énormément donné à Marie-Antoinette : elle n'avait pour ainsi dire plus de vie à elle mais devait la consacrer entièrement à la reine, au roi et aux enfants royaux. Ce devait être un asservissement insupportable, convenons-en. De l'esclavage dans une cage dorée...
Ce que je voulais montrer c'est que nous nous retrouvons dans une situation bien particulière : madame de Polignac pouvait se permettre de recevoir qui elle voulait, malgré ce qu'en pensait Marie-Antoinette. C'est tout de même énorme !!! Et Marie-Antoinette de s'écraser de peur de la perdre...
Imaginez : vous accueillez une personne (relativement sans le sou) que vous adorez chez vous, vous la loger somptueusement, vous la couvrez de cadeaux, vous gâtez au passage tout son entourage. Vous vous attendez peut-être que cette personne vous soit toute dévouée... Au lieu de cela, elle reçoit, chez vous, tout près des chambres de vos enfants, des personnes que vous n'appréciez pas !!! Et vous ne rechignez même pas de peur qu'elle fasse ses valises...
Je pense que ceci est un exemple caractérisitique de cette cour qui à cette époque tournait complètement à l'envers.
Car auparavant, sous Louis XIV ou Louis XV, aucune chance qu'une favorite ou quelqu'un d'extrêmement bien en cour, se serait permis de recevoir à la vue de tous un individu mal vu du roi.
Et le chantage : si c'est comme ça, je pars, ne peut tenir. On ne quitte pas la cour sans l'autorisation du roi. La fuir aurait pu être considéré comme un acte de rebellion.
Or ici, nous évoquons la reine. Ce n'est à mon avis pas si anodin et peut-être bien la preuve que malgré l'apparence d'une Marie-Antoinette qui dominait la cour, elle n'était en fait qu'un pion parmi d'autres, aux mains du roi qui gérait de façon quasi-clandestine l'ensemble.
Car que pensait Louis XVI de Vaudreuil ou de Calonne ? Pour ce dernier, jusqu'à la crise de 1787, il est évident qu'il était protégé du roi et les animosités de la reine à son égard n'y changeaient rien.
Pour Vaudreuil, je n'ai pas souvenir d'un quelconque lien entre lui et Louis XVI. Nous pouvons du moins être sûrs qu'il le connaissait comme indispensable à l'équilibre de la duchesse et laissait donc madame de Polignac ne pas accepter les réclamations de la reine car lui-même avait besoin de la duchesse pour sa femme et pour ses enfants. Et Vaudreuil servait également à contrôler le comte d'Artois...
Vaudreuil était donc à plus d'un titre nécessaire aux yeux de Louis XVI. Qu'il ait oui ou non vraiment apprécié le personnage.
Louis XVI, reprenant la tactique de Maurepas, avait besoin du clan Polignac pour contrecarrer les vues du parti autrichien. Malheureusement, preuve en est que cela ne suffira pas, car à la suite de cet éloignement entre la reine et sa favorite, Calonne partira et Loménie de Brienne arrivera au pouvoir. En fuyant l'entourage de sa meilleure amie, Marie-Antoinette court dans les bras du parti autrichien auquel appartient madame d'Ossun.
Ce que je voulais montrer c'est que nous nous retrouvons dans une situation bien particulière : madame de Polignac pouvait se permettre de recevoir qui elle voulait, malgré ce qu'en pensait Marie-Antoinette. C'est tout de même énorme !!! Et Marie-Antoinette de s'écraser de peur de la perdre...
Imaginez : vous accueillez une personne (relativement sans le sou) que vous adorez chez vous, vous la loger somptueusement, vous la couvrez de cadeaux, vous gâtez au passage tout son entourage. Vous vous attendez peut-être que cette personne vous soit toute dévouée... Au lieu de cela, elle reçoit, chez vous, tout près des chambres de vos enfants, des personnes que vous n'appréciez pas !!! Et vous ne rechignez même pas de peur qu'elle fasse ses valises...
Je pense que ceci est un exemple caractérisitique de cette cour qui à cette époque tournait complètement à l'envers.
Car auparavant, sous Louis XIV ou Louis XV, aucune chance qu'une favorite ou quelqu'un d'extrêmement bien en cour, se serait permis de recevoir à la vue de tous un individu mal vu du roi.
Et le chantage : si c'est comme ça, je pars, ne peut tenir. On ne quitte pas la cour sans l'autorisation du roi. La fuir aurait pu être considéré comme un acte de rebellion.
Or ici, nous évoquons la reine. Ce n'est à mon avis pas si anodin et peut-être bien la preuve que malgré l'apparence d'une Marie-Antoinette qui dominait la cour, elle n'était en fait qu'un pion parmi d'autres, aux mains du roi qui gérait de façon quasi-clandestine l'ensemble.
Car que pensait Louis XVI de Vaudreuil ou de Calonne ? Pour ce dernier, jusqu'à la crise de 1787, il est évident qu'il était protégé du roi et les animosités de la reine à son égard n'y changeaient rien.
Pour Vaudreuil, je n'ai pas souvenir d'un quelconque lien entre lui et Louis XVI. Nous pouvons du moins être sûrs qu'il le connaissait comme indispensable à l'équilibre de la duchesse et laissait donc madame de Polignac ne pas accepter les réclamations de la reine car lui-même avait besoin de la duchesse pour sa femme et pour ses enfants. Et Vaudreuil servait également à contrôler le comte d'Artois...
Vaudreuil était donc à plus d'un titre nécessaire aux yeux de Louis XVI. Qu'il ait oui ou non vraiment apprécié le personnage.
Louis XVI, reprenant la tactique de Maurepas, avait besoin du clan Polignac pour contrecarrer les vues du parti autrichien. Malheureusement, preuve en est que cela ne suffira pas, car à la suite de cet éloignement entre la reine et sa favorite, Calonne partira et Loménie de Brienne arrivera au pouvoir. En fuyant l'entourage de sa meilleure amie, Marie-Antoinette court dans les bras du parti autrichien auquel appartient madame d'Ossun.
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