Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
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Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Tu veux dire de Louise de Polastron, avec ses merlettes !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Je pensais aux rayures , donc plutôt aux Polignac.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Une fois vous vous êtes posés la question du prénom de Mme de Polignac.
Pourquoi quelqu'un a-t-il appelé Yolande, Agnès. Ceci à propos de l'adresse :
Le monde, chère Agnès, est une étrange chose....
3, 3 césure, 3,3. C'est un alexandrin, de notre cher Molière.
C'est Arnolphe, dans L'école des femmes qui s'adresse à la jeune fille.
Je ne sais si quelqu'un d'entre vous avait trouvé la clef de cette petite énigme.
Ceci dit, oui, le monde est une étrange chose. Si Molière avait su la suite, son roi exécuté ! !
Pourquoi quelqu'un a-t-il appelé Yolande, Agnès. Ceci à propos de l'adresse :
Le monde, chère Agnès, est une étrange chose....
3, 3 césure, 3,3. C'est un alexandrin, de notre cher Molière.
C'est Arnolphe, dans L'école des femmes qui s'adresse à la jeune fille.
Je ne sais si quelqu'un d'entre vous avait trouvé la clef de cette petite énigme.
Ceci dit, oui, le monde est une étrange chose. Si Molière avait su la suite, son roi exécuté ! !
Correze- Messages : 94
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Ah, grand merci, cher Corrèze !
... une citation de Molière, tout simplement , que nous n'avions pas en tête !!!
Je suis ravie et je propulse votre message dans le sujet adéquat, celui des prénoms de Mme de Polignac :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1705-gabrielle-ou-yolande-de-polignac#129974
... une citation de Molière, tout simplement , que nous n'avions pas en tête !!!
Je suis ravie et je propulse votre message dans le sujet adéquat, celui des prénoms de Mme de Polignac :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1705-gabrielle-ou-yolande-de-polignac#129974
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Eh bien, comte d'Adhémar, ne nous gênons pas !
«J'ai cependant cru ne pouvoir me dispenser, malgré toutes mes douleurs, d'aller avant-hier à Trianon, et j'ai d'autant mieux fait que j'y ai été traitée à merveille par le Roi, par la Reine et, conséquemment, par le reste des personnes qui y étaient. J'y ai perdu mon argent, suivant ma louable coutume; j'y étais très bien mise, et je me serais consolée des frais de ma parure s'ils avaient pu exciter ton admiration, car, étant uniquement occupée du désir que tu m'aimes bien, je voudrais ne perdre aucune occasion d'augmenter, ne fût-ce que d'une ligne, ton intérêt pour moi... J'y ai vu M. d'Adhémar qui m'a beaucoup parlé de toi et de tout le plaisir qu'il avait eu à te recevoir à Londres. Il me paraît toujours occupé tendrement de la favorite , et il ne m'a pas semblé que les principaux personnages le traitassent d'une manière très distinguée.»
( Angélique de Bombelles, à son mari )
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Il semblerait néanmoins que le comte d'Adhémar était le copain gay de Mme de Polignac et Marie-Antoinette.
L'homosexualité du comte d'Adhémar est évoquée dans le recueil de lettres secrètes, publié en 1783 : "M. le comte d'Adhémar a les inclinations de Socrate, il lui faut des Alcibiade". Cette publication anonyme est attribuée à Guillaume Imbert de Boudeaux.
L'homosexualité du comte d'Adhémar est évoquée dans le recueil de lettres secrètes, publié en 1783 : "M. le comte d'Adhémar a les inclinations de Socrate, il lui faut des Alcibiade". Cette publication anonyme est attribuée à Guillaume Imbert de Boudeaux.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Ah, cela me rassure !
C'est follement agréable, pour une femme, les amis " gays " : rien à craindre !
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
De toute façon, si Adhémar avait été l'amant de la duchesse de Polignac, elle ne lui aurait pas procuré une place à Londres (trop loin).
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Bien sûr, mon cher duc . La cour très empressée dont le comte d'Adhémar poursuit Mme de Polignac était, lui semblait-il, la clef de tous les possibles pour l'avancement de sa carrière . Ce qui n'est pas rien .
Il avait raison de le croire : cela marchait ! Ainsi avait-il obtenu l'ambassade de Londres .
Peut-être Angélique de Bombelles clabaude-t-elle un peu, avec une pointe de dépit, elle qui n'arrive pas à décrocher l'ambassade de Constantinople pour son mari . Elle s'en donne un mal, pourtant ! Ce n'est pas faute de multiplier les démarches. Mais il devra se contenter de Lisbonne ...
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Par les uns, par les uns autres, il faut imaginer Yolande à longueur de temps assiégée, harcelée ...
La comtesse Diane en prend bien sa part aussi ( notamment du côté d'Angélique ) .
La comtesse Diane en prend bien sa part aussi ( notamment du côté d'Angélique ) .
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Chers amis,
Un détail concernant la comtesse Jules de Polignac dans la lecture des dépêches du comte de Mercy Argenteau à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche m'avait toujours intrigué. Voici le passage en question :
Ainsi, l'ambassadeur se vante de disposer en la personne de la grand-mère de la comtesse d'une possibilité de se renseigner voire d'avoir une influence indirecte sur cette dernière. Or, à ma connaissance d'alors, les grand-mères paternelle et maternelle de la comtesse étaient décédées. Qui cela pouvait-il donc bien être? En lisant le contrat de mariage de la fille de la comtesse, Aglaé, avec le duc de Guiche ( conservé aux Archives nationales) je crois pouvoir répondre à la question qui me taraudait: il s'agit vraisemblablement de la troisième épouse de Réné Héraut de Séchelles qui, bien que n'ayant aucun lien de sang avec la comtesse, n'en était pas moins considérée par la société comme une grand-mère. Elle apparaît ainsi en tête de la liste des témoins apparentés à la comtesse Jules. Je cite:
" du coté de Mme Jules de Polignac
Madame Marie Hélène Moreau épouse de M René Héraut de Sechelles, aïeule maternelle,..."
Ce tout petit détail de l'histoire résolu, je peux donc continuer à vaquer à mes occupations habituelles, l'esprit en repos !
Roi-cavalerie
Nota: Il resterait à découvrir par quel biais le comte de Mercy Argenteau avait fait la connaissance de Mme Moreau de Séchelles qui était donc la grand-mère paternel de Marie-Jean Héraut de Séchelles, député de la Convention ( 1759-1795). On notera toutefois que Marie-Jean H de Séchelles se chargera d'assurer la sécurité des employés de l'ambassade d'Autriche après le repli aux Pays-Bas autrichiens de l'ambassadeur Mercy-Argenteau. Il y a peut-être là un indice d'une relation plus ancienne.
Un détail concernant la comtesse Jules de Polignac dans la lecture des dépêches du comte de Mercy Argenteau à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche m'avait toujours intrigué. Voici le passage en question :
Ainsi, l'ambassadeur se vante de disposer en la personne de la grand-mère de la comtesse d'une possibilité de se renseigner voire d'avoir une influence indirecte sur cette dernière. Or, à ma connaissance d'alors, les grand-mères paternelle et maternelle de la comtesse étaient décédées. Qui cela pouvait-il donc bien être? En lisant le contrat de mariage de la fille de la comtesse, Aglaé, avec le duc de Guiche ( conservé aux Archives nationales) je crois pouvoir répondre à la question qui me taraudait: il s'agit vraisemblablement de la troisième épouse de Réné Héraut de Séchelles qui, bien que n'ayant aucun lien de sang avec la comtesse, n'en était pas moins considérée par la société comme une grand-mère. Elle apparaît ainsi en tête de la liste des témoins apparentés à la comtesse Jules. Je cite:
" du coté de Mme Jules de Polignac
Madame Marie Hélène Moreau épouse de M René Héraut de Sechelles, aïeule maternelle,..."
Ce tout petit détail de l'histoire résolu, je peux donc continuer à vaquer à mes occupations habituelles, l'esprit en repos !
Roi-cavalerie
Nota: Il resterait à découvrir par quel biais le comte de Mercy Argenteau avait fait la connaissance de Mme Moreau de Séchelles qui était donc la grand-mère paternel de Marie-Jean Héraut de Séchelles, député de la Convention ( 1759-1795). On notera toutefois que Marie-Jean H de Séchelles se chargera d'assurer la sécurité des employés de l'ambassade d'Autriche après le repli aux Pays-Bas autrichiens de l'ambassadeur Mercy-Argenteau. Il y a peut-être là un indice d'une relation plus ancienne.
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Polignac
Bonsoir, cher Roi-cavalerie .
Je me suis posé, et je me pose encore, ce même problème que vous.
Et, pardon, je ne crois pas ce petit point d'histoire résolu ...
Roi-cavalerie a écrit:Or, à ma connaissance d'alors, les grand-mères paternelle et maternelle de la comtesse étaient décédées.
Jusque là, nous sommes d'accord .
Mais après, cela se corse .
En effet :
Roi-cavalerie a écrit:" du coté de Mme Jules de Polignac
Madame Marie Hélène Moreau épouse de M René Héraut de Sechelles, aïeule maternelle,..."
René Hérault de Fontaine-l'Abbé et de Vaucresson n'était pas " seigneur de Séchelles ".
Séchelles était le nom de sa deuxième épouse, Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), fille de Jean Moreau de Séchelles (1690-1760). Leur fils, Jean-Baptiste Martin Hérault de Séchelles (1737-1759), était en réalité celui du maréchal de Contades, l'amant d'Hélène Hérault . Si bien que le petit fils bien connu, le conventionnel Marie-Jean Hérault de Séchelles, était bien Séchelles par sa grand-mère mais nullement Hérault par son grand-père.
Madame Marie Hélène Moreau épouse de M René Héraut de Sechelles, aïeule maternelle de Yolande de Polignac est une erreur .
La mère de Yolande, Charlotte Hérault, était issue du premier mariage de René Hérault.
La duchesse et le conventionnel étaient cousins germains.
Or Françoise de Mailly est bien la grand-mère ( mais seulement par alliance ) de Mme de Polignac !!!
En effet était l'épouse ( en secondes noces ) de Sidoine-Apollinaire-Armand de Polignac, le propre grand-père du comtes Jules. Cette vicomtesse de Polignac " fit scandale dans le scandale du temps " ( selon la Palatine ), notamment en se battant au pistolet contre Mme de Vintimille pour les beaux yeux du duc de Richelieu .
Se pourrait-il que notre Mercy fasse allusion à Françoise de Mailly ?!!
Françoise n'était pas comtesse de Mailly mais née de Mailly, vicomtesse de Polignac .
Revenons au lieutenant de police de Louis XV.
De son premier mariage, en 1719, avec Marguerite Durey de Vieuxcourt (1700-1729), René Hérault avait eu deux filles :
- Jeanne Charlotte qui épousa Jean François Gabriel, comte de Polastron, parents de Yolande de Polastron, duchesse de Polignac
- Louise Adélaïde qui épousa Claude Henry Feydeau de Marville (1705-1787) ( Pour la petite histoire, nous apprenons dans le contrat de mariage de Yolande, dressé par Jacob-Nicolas Moreau, que Mme de Marville offre à sa nièce une layette et garniture en dentelle, manchettes et fichu assortis, ainsi que quelques bijoux, aigrette et girandoles de diamants . )
La grand-mère maternelle de Yolande était bien une Durey, pas une Séchelles.
Notre problème n'est pas résolu ! ... à moins que Mercy ne parle de Françoise de Mailly .
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Propulsez, propulsez, chère Eléonore, il n'en reste pas moins que :
1/ Bien évidemment je ne suis pas sûr à 100 % de ma solution. Elle reste une hypothèse qui me parait assez proche de la vérité, faute de candidate remplissant les conditions.
2/ Cela ne peut pas être Françoise de Mailly, vicomtesse de Polignac qui est morte en 1767.
3/ Cela ne peut pas être Mme Hérault née Durey de Vieuxcourt, la vraie grand-mère maternelle, décédée en 1729, après avoir donné naissance à Jeanne Charlotte Hérault, la mère par le sang de la comtesse Jules.
4/ cela ne peut pas être Françoise de Mirman, la mère de Jean François Gabriel de Polastron, le père de la comtesse, car elle est décédée en 1758.
5/ cela ne peut pas être Anne-Louise de Noailles ,la mère de Diane de Mazarini-Mancini, la mère de l'époux de la comtesse, car celle-ci, décédée en 1773, est une grand-mère par alliance.
Il nous reste donc Marie-Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), la seconde épouse de René de Fontaine-l'Abbé Hérault, lieutenant général de Police, le grand-père maternel de la comtesse, décédé en 1740. Celle-ci est, car c'est sans aucun doute bien elle qui figure sur le contrat de mariage en tête des témoins de la comtesse Jules sous la dénomination d'aïeul maternelle de la comtesse Jules, non pas une grand-mère par le sang mais une grand-mère par alliance. Il semble bien qu'on la considérait comme telle selon les us et coutumes de l'époque au vu de ce document officiel. La seule erreur figurant dans ce document est donc celle d'avoir appelé feu son mari, Hérault de Séchelles, alors qu'il s'appelait tout simplement Hérault. Il est ainsi tout à fait possible que le comte de Mercy-Argenteau ait pu la désigner comme la grand-mère maternelle de la comtesse Jules dans sa missive du 19 octobre 1775 à Marie-Thérèse d'Autriche. Ne nous attachons pas au sens littéral du mot mais à son esprit, chère Eléonore ... ! .
Sentiments les meilleurs. Roi-cavalerie
1/ Bien évidemment je ne suis pas sûr à 100 % de ma solution. Elle reste une hypothèse qui me parait assez proche de la vérité, faute de candidate remplissant les conditions.
2/ Cela ne peut pas être Françoise de Mailly, vicomtesse de Polignac qui est morte en 1767.
3/ Cela ne peut pas être Mme Hérault née Durey de Vieuxcourt, la vraie grand-mère maternelle, décédée en 1729, après avoir donné naissance à Jeanne Charlotte Hérault, la mère par le sang de la comtesse Jules.
4/ cela ne peut pas être Françoise de Mirman, la mère de Jean François Gabriel de Polastron, le père de la comtesse, car elle est décédée en 1758.
5/ cela ne peut pas être Anne-Louise de Noailles ,la mère de Diane de Mazarini-Mancini, la mère de l'époux de la comtesse, car celle-ci, décédée en 1773, est une grand-mère par alliance.
Il nous reste donc Marie-Hélène Moreau de Séchelles (1715-1798), la seconde épouse de René de Fontaine-l'Abbé Hérault, lieutenant général de Police, le grand-père maternel de la comtesse, décédé en 1740. Celle-ci est, car c'est sans aucun doute bien elle qui figure sur le contrat de mariage en tête des témoins de la comtesse Jules sous la dénomination d'aïeul maternelle de la comtesse Jules, non pas une grand-mère par le sang mais une grand-mère par alliance. Il semble bien qu'on la considérait comme telle selon les us et coutumes de l'époque au vu de ce document officiel. La seule erreur figurant dans ce document est donc celle d'avoir appelé feu son mari, Hérault de Séchelles, alors qu'il s'appelait tout simplement Hérault. Il est ainsi tout à fait possible que le comte de Mercy-Argenteau ait pu la désigner comme la grand-mère maternelle de la comtesse Jules dans sa missive du 19 octobre 1775 à Marie-Thérèse d'Autriche. Ne nous attachons pas au sens littéral du mot mais à son esprit, chère Eléonore ... ! .
Sentiments les meilleurs. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Roi-cavalerie a écrit: non pas une grand-mère par le sang mais une grand-mère par alliance. Ne nous attachons pas au sens littéral du mot mais à son esprit, chère Eléonore ... ! .
Alors oui, cher Roi-cavalerie, merci ! Optons pour la grand-mère par alliance !
C'est tout de même une très curieuse façon de désigner cette dame ... ( qui me rappelle un peu l'expression de cousins à la mode de Bretagne )
Mais avant de retourner vaquer à nos occupations habituelles, l'esprit en repos ( ) , il nous faut creuser le mystère du biais par lequel Hélène Moreau de Séchelles était une amie particulière ( et femme fort honnête ) de Mercy !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Vous avez raison, chère Eléonore, il nous resterait à savoir par quel biais Marie-Hélène Moreau était rentrée en contact avec le comte de Mercy-Argenteau.
Il faut d'abord la situer exactement. Elle était la fille de Jean Moreau de Séchelles, intendant dans les Pays-Bas autrichiens lors de l'occupation française entre 1745 et 1748 puis contrôleur général des Finances de Louis XV entre 1754 et 1756. Sa fiche wikipedia indique que, disposant de la confiance du roi, ministre d'État en 1755, il fut consulté sur le renversement des alliances. On a donc affaire à un grand serviteur de l'Etat qui appartenait à la noblesse de robe. Par ailleurs, Marie-Hélène, sa fille, avait épousé en 1732 un homme ayant également des responsabilités de haut niveau dans le royaume puisque Lieutenant-général de Police de 1725 à 1739.
Le livre de René Hasquin (Diplomate et espion autrichien dans la France de Marie-Antoinette), nous apprend que Mercy-Argenteau, issu d'une famille implantée dans les Pays-Bas autrichiens, avait accompagné à Paris de 1751 à 1753, comme gentilhomme d'ambassade, le comte de Kaunitz, ambassadeur d'Autriche auprès de Sa Majesté Très Chrétienne, l'un des principaux artisans du renversement des alliances. Au cours de ce séjour, on peut penser qu'il a vraisemblablement accompagné son ambassadeur dans les salons de Mme Geoffrin et de Mme Dupin que celui-ci fréquentait à l'affût d'informations. Il est donc possible qu'au cours de ces mondanités, il ait rencontré Mme Hérault qui, de par sa position dans la société, aurait pu également s'y rendre. Il s'agit là bien sûr d'une simple hypothèse parmi beaucoup d'autres y compris dans le cadre d'une éventuelle affaire particulière. Le champ de nos investigations est large !
Bien amicalement. Roi-cavalerie
Nota : à propos de parenté à la mode de Bretagne, je note dans le contrat de mariage d'Aglaé que le duc de Nivernais a assisté à la cérémonie en tant qu' "oncle à la mode de Bretagne du côté de Mad Dlle Comtesse Jules de Polignac "
Il faut d'abord la situer exactement. Elle était la fille de Jean Moreau de Séchelles, intendant dans les Pays-Bas autrichiens lors de l'occupation française entre 1745 et 1748 puis contrôleur général des Finances de Louis XV entre 1754 et 1756. Sa fiche wikipedia indique que, disposant de la confiance du roi, ministre d'État en 1755, il fut consulté sur le renversement des alliances. On a donc affaire à un grand serviteur de l'Etat qui appartenait à la noblesse de robe. Par ailleurs, Marie-Hélène, sa fille, avait épousé en 1732 un homme ayant également des responsabilités de haut niveau dans le royaume puisque Lieutenant-général de Police de 1725 à 1739.
Le livre de René Hasquin (Diplomate et espion autrichien dans la France de Marie-Antoinette), nous apprend que Mercy-Argenteau, issu d'une famille implantée dans les Pays-Bas autrichiens, avait accompagné à Paris de 1751 à 1753, comme gentilhomme d'ambassade, le comte de Kaunitz, ambassadeur d'Autriche auprès de Sa Majesté Très Chrétienne, l'un des principaux artisans du renversement des alliances. Au cours de ce séjour, on peut penser qu'il a vraisemblablement accompagné son ambassadeur dans les salons de Mme Geoffrin et de Mme Dupin que celui-ci fréquentait à l'affût d'informations. Il est donc possible qu'au cours de ces mondanités, il ait rencontré Mme Hérault qui, de par sa position dans la société, aurait pu également s'y rendre. Il s'agit là bien sûr d'une simple hypothèse parmi beaucoup d'autres y compris dans le cadre d'une éventuelle affaire particulière. Le champ de nos investigations est large !
Bien amicalement. Roi-cavalerie
Nota : à propos de parenté à la mode de Bretagne, je note dans le contrat de mariage d'Aglaé que le duc de Nivernais a assisté à la cérémonie en tant qu' "oncle à la mode de Bretagne du côté de Mad Dlle Comtesse Jules de Polignac "
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
J'ai suivi votre conseil, dont je vous remercie, cher Roi-cavalerie , et j'ai lu la biographie de notre Mercy par René Hasquin. Nous y voyons en effet le tout jeune Mercy-Argenteau évoluer dans le sillage de Kaunitz qui l'introduit dans le monde. Ils sont inséparables. Kaunitz est un hôte très assidu de Mme Geoffrin. Mercy en gagnant l'estime et la confiance de Kaunitz gagne en assurance, et devient véritablement son alter ego.
Mme Geoffrin est une peut-être une bonne piste à suivre vers Marie-Hélène Moreau de Séchelles ?
Tiens, au fait ! pendant la Révolution, Proly, qui passait pour être le fils naturel de Kaunitz, était le secrétaire particulier de Marie-Jean Hérault de Séchelles . Cela valut quelques ennuis au conventionnel.
Oui, cette expression " cousins à la mode de Bretagne " est plutôt singulière, voire rigolote ! J'ai pourtant eu la surprise de la lire sur un faire-part de décès ( au tout début du XIXème siècle ). Il faudrait que notre petit Lulu nous explique exactement quel degré un peu lointain de parenté elle induit ? ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Chère Eléonore,
A mon avis, il n'y a rien d'étonnant à ce que Marie-Hélène Moreau de Séchelles figure parmi les relations du comte de Mercy-Argenteau car, à bien des égards, elle n'était pas éloignée des centres d'intérêt autrichiens en France.
Au premier chef, on peut citer son père qui, entre 1755-1756, alors contrôleur général des Finances, avait fait partie à l'initiative de l'abbé de Bernis, d'un comité de quatre ministres ( Machault, Rouillé, Saint Florentin et lui même) chargé de l'aider dans la conduite des négociations avec le comte de Kaunitz pour mettre au point la nouvelle alliance avec l'Autriche.
Au second, on peut noter que depuis 1737, elle était la maîtresse d'un officier général puis maréchal de France chargé d'importantes responsabilités dans nos opérations militaires.
Au troisième, de par les fonctions occupées par son père, et celles identiques de son beau-frère Peyrenc de Moras, elle disposaient certainement d'entrées dans le monde des financiers de la Cour et dans celui des parlementaires de haut vol.
Au quatrième et dernier, les liens d'amitié que l'ambassadeur, en diplomate avisé, avait certainement su cultiver avec elle finissaient par payer, puisque, grâce à ceux-ci, il pensait disposer d'un moyen de s'informer sur les relations hautement dangereuses à ses yeux de la Reine avec la comtesse Jules.
Quant à savoir comment et depuis quand daterait sa relation éventuelle avec l'ambassadeur autrichien, la question reste pendante. Elle a pu être mise en relations avec l'ambassadeur de multiples façons soit lors de son premier séjour à Paris sous les ordres du comte de Kaunitz par le biais des salons soit durant le second à partir de 1766. Mercy disposait alors, notamment avec son ami, le banquier de la cour Jean Baptiste de Laborde, d'un accès dans les milieux du pouvoir et de la haute finance qu'elle continuait vraisemblablement à fréquenter.
Faute d'éléments plus probants on ne peut qu'en rester à ces quelques suppositions.
Amitiés Roi-cavalerie
A mon avis, il n'y a rien d'étonnant à ce que Marie-Hélène Moreau de Séchelles figure parmi les relations du comte de Mercy-Argenteau car, à bien des égards, elle n'était pas éloignée des centres d'intérêt autrichiens en France.
Au premier chef, on peut citer son père qui, entre 1755-1756, alors contrôleur général des Finances, avait fait partie à l'initiative de l'abbé de Bernis, d'un comité de quatre ministres ( Machault, Rouillé, Saint Florentin et lui même) chargé de l'aider dans la conduite des négociations avec le comte de Kaunitz pour mettre au point la nouvelle alliance avec l'Autriche.
Au second, on peut noter que depuis 1737, elle était la maîtresse d'un officier général puis maréchal de France chargé d'importantes responsabilités dans nos opérations militaires.
Au troisième, de par les fonctions occupées par son père, et celles identiques de son beau-frère Peyrenc de Moras, elle disposaient certainement d'entrées dans le monde des financiers de la Cour et dans celui des parlementaires de haut vol.
Au quatrième et dernier, les liens d'amitié que l'ambassadeur, en diplomate avisé, avait certainement su cultiver avec elle finissaient par payer, puisque, grâce à ceux-ci, il pensait disposer d'un moyen de s'informer sur les relations hautement dangereuses à ses yeux de la Reine avec la comtesse Jules.
Quant à savoir comment et depuis quand daterait sa relation éventuelle avec l'ambassadeur autrichien, la question reste pendante. Elle a pu être mise en relations avec l'ambassadeur de multiples façons soit lors de son premier séjour à Paris sous les ordres du comte de Kaunitz par le biais des salons soit durant le second à partir de 1766. Mercy disposait alors, notamment avec son ami, le banquier de la cour Jean Baptiste de Laborde, d'un accès dans les milieux du pouvoir et de la haute finance qu'elle continuait vraisemblablement à fréquenter.
Faute d'éléments plus probants on ne peut qu'en rester à ces quelques suppositions.
Amitiés Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Roi-cavalerie a écrit:
Faute d'éléments plus probants on ne peut qu'en rester à ces quelques suppositions.
Elles sont très pertinentes, cher Roi-cavalerie. :D
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Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Cette gravure, que nous connaissons bien ici pour l'avoir déjà présentée, sera proposée prochainement en vente aux enchères :
Madame de Polignac, confidente de Marie-Antoinette.
Gravure sépia titrée "La noblesse tirée d'embaras par le Clergé ou Avanture de la Dame Polignac à Sens".
Encadrée. Piqures, en l'état.
Par Le Vachez Père fils à Paris, époque révolutionnaire.
H. 34 x L. 37 cm (cadre).
* Source et infos complémentaires : Millon SVV - Vente Art russe et Souvenirs historiques (2 décembre 2019)
Et voici différentes versions de cette anecdote :
Voir notre sujet : Première vague de l'émigration - Les princes, et les Polignac
Ainsi que :
Madame de Polignac, confidente de Marie-Antoinette.
Gravure sépia titrée "La noblesse tirée d'embaras par le Clergé ou Avanture de la Dame Polignac à Sens".
Encadrée. Piqures, en l'état.
Par Le Vachez Père fils à Paris, époque révolutionnaire.
H. 34 x L. 37 cm (cadre).
LA NOBLESSE TIREE d'EMBARRAS PAR LE CLERGE
OU Avanture de la Dame Polignac à Sens
La dame Polignac suivie d'une seule femme-de-chambre et d'un abbé son complaisant, après avoir reduit plus de vingt cheveaux de poste, s'etoit enfin arrétée à la ville de Sens, pour faire réparer sa malheureuse voiture. Plusieurs personnes les questionnent sur les nouvelles du jour. La Polignac croit que chacun la devine. Elle n'ose ouvrir la bouche ; mais le jeune Abbé, sensible à l'embarras de sa protectrice l'en tire d'une manière assez plaisante. Vous demandez, Messieurs, des nouvelles, réjouissez-vous. J'en ai de bonnes à vous offrir. Tous les Ministres sont renvoyés, toute la canaille des Polignac a pris la fuite, et M. Necker, le brave Genevois, va rentrer dans le ministère. Et aussi-tôt, ils partent comblés de bénédictions. OU Avanture de la Dame Polignac à Sens
* Source et infos complémentaires : Millon SVV - Vente Art russe et Souvenirs historiques (2 décembre 2019)
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Et voici différentes versions de cette anecdote :
Mme de Sabran a écrit:Dès la prise ( ou plutôt reddition ) de la Bastille, dans la soirée du 16 juillet 1789, le comte d'Artois, le duc d'AngouIême, le duc de Berri, le prince de Condé, le duc de Bourbon, le duc d'Enghien et le prince de Conti prennent congé du roi pour sortir du royaume.
(...)
C'est toujours Le Gentil de Paroy ( fils ) qui raconte .
(...)
Je tiens ces détails intéressants de madame la duchesse de Polignac elle-même, qui me les a racontés dans mon voyage à Gmlingen, près de Bâle.
Donc le duc et la duchesse de Polignac, la duchesse de Guiche, leur fille, la comtesse Diane de Polignac, sœur du duc, l'abbé de Balivière, prirent la route de Bâle. La duchesse était vêtue en femme de chambre sur le devant de la voiture. On arriva à Sens sans encombre, mais le peuple était soulevé dans cette ville, et on demanda aux voyageurs si les Polignac étaient encore auprès de la reine. L'abbé Balivière répondit d'un ton ferme et grivois qu'ils étaient déjà bien éloignés de Versailles, et qu'on était débarrassé de ces mauvais sujets ; mais le postillon monta sur le marche-pied et dit à la duchesse : « Madame, il y a des honnêtes gens partout, je vous ai bien reconnue. » On lui donna quelques louis.
Bref, les fugitifs arrivèrent trois jours après à Bâle, où se trouvait M. Necker .
Voir notre sujet : Première vague de l'émigration - Les princes, et les Polignac
Ainsi que :
Lucius a écrit:De passage à Sens il y a quelques temps, voici une photo du relais de poste où passèrent les Polignac, et manquèrent d'être reconnus. Elle se situe à quelques pas de la cathédrale, sur l'ancienne rue royale (de la république à présent). L'Auberge de l'Ecu accueillera aussi Bonaparte, un peu plus tard.
Mme de Sabran a écrit:
Merci, mon petit Lulu !
Diane de Polignac raconte ces arrêts à Moret, et puis à Sens ...
C'est à moi qu'elle écrit, de Suisse et d'Italie .
Journal d'Italie et de Suisse (1789) / par Mme la comtesse Diane de Polignac
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1073158
... d'Italie et de Suisse (1789) / par Mme la comtesse Diane de Polignac ; [publ. par ... R. Bonnet]
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Petite piqûre de rappel, les amis, le Journal d'Italie et de Suisse de la comtesse Diane est à lire en ligne.
Il est très intéressant !
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1073158/f19.texteImage
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Chers amis,
Je vais commencer la lecture du Cardinal de Bernis, le pouvoir de l'amitié par Gilles Montegre chez Taillandier (octobre 2019) et je découvre en parcourant les notes ce détail intéressant sur la perception que le marquis de Breteuil avait ( ou du moins voulait laisser paraitre qu'il avait) de la duchesse de Polignac. il s'agit d'une lettre de Breteuil au cardinal de Bernis en date du 7 février 1790:
"Je suis charmé de ce que vous me dites de la manière d'être de Mme de Polignac et sensible à la façon dont elle s'explique sur mon compte. Nous ne nous sommes jamais, au milieu de notre brouillerie, refusé respectivement un fond d'estime qui conduit à une suite de justice et presque d'intérêt".
Il faut dire qu'à cette époque, les désaccords entre la diplomatie secrète du roi et le point de vue du prince d'Artois n'avaient pas encore atteint le point de non retour que l'on constatera un peu plus tard .
Roi-cavalerie
Je vais commencer la lecture du Cardinal de Bernis, le pouvoir de l'amitié par Gilles Montegre chez Taillandier (octobre 2019) et je découvre en parcourant les notes ce détail intéressant sur la perception que le marquis de Breteuil avait ( ou du moins voulait laisser paraitre qu'il avait) de la duchesse de Polignac. il s'agit d'une lettre de Breteuil au cardinal de Bernis en date du 7 février 1790:
"Je suis charmé de ce que vous me dites de la manière d'être de Mme de Polignac et sensible à la façon dont elle s'explique sur mon compte. Nous ne nous sommes jamais, au milieu de notre brouillerie, refusé respectivement un fond d'estime qui conduit à une suite de justice et presque d'intérêt".
Il faut dire qu'à cette époque, les désaccords entre la diplomatie secrète du roi et le point de vue du prince d'Artois n'avaient pas encore atteint le point de non retour que l'on constatera un peu plus tard .
Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Roi-cavalerie a écrit:
"Je suis charmé de ce que vous me dites de la manière d'être de Mme de Polignac et sensible à la façon dont elle s'explique sur mon compte. Nous ne nous sommes jamais, au milieu de notre brouillerie, refusé respectivement un fond d'estime qui conduit à une suite de justice et presque d'intérêt".
Bonsoir, cher Roi-cavalerie . J'aime beaucoup cette citation dont je vous remercie . Elle est raisonnable et rend justice, une fois encore, au bon esprit et à la droiture de Mme de Polignac.
Les relations entre la société Polignac et Breteuil ne coulaient pas de source, surtout depuis leur dissension lors de l'affaire du Collier ( soutien à Vergennes contre Breteuil ) et puis, à quelques temps de là, les fiançailles manquées entre Armand de Polignac, fils aîné de Yolande, et Mlle de Matignon, la propre petite-fille de Breteuil.
Cependant la " faction " Polignac avait favorisé la nomination de Breteuil à la tête de la Maison du roi, à la veille de la Révolution, pour contrer l'influence de Necker .
Nous sommes là dans une accalmie car, en effet, la situation va bientôt s'envenimer à cause du conflit Breteuil-Bombelles / Artois .
Ah la la ! Dire que tous ces gens-là avaient le même but et auraient pu s'entendre ... que de peines évitées c'eût pu être !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Breteuil s’exprime avec une grâce , une élégance rares. Cette manière d’être manque tellement aujourd’hui.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Yolande de Polastron, duchesse de Polignac (1749-1793)
Un américain introduit chez Madame de Polignac en 1785
« Nous nous sommes rendus chez madame la duchesse de Polignac ; reçus extrêmement aimablement et poliment alors qu’elle était à sa toilette, telle une Vénus en mousseline blanche entourée de cinq dames, toutes vêtues de blanc, qui l’aidaient à se préparer, cette femme est des plus gracieusement aimable.»
« Nous nous sommes rendus chez madame la duchesse de Polignac ; reçus extrêmement aimablement et poliment alors qu’elle était à sa toilette, telle une Vénus en mousseline blanche entourée de cinq dames, toutes vêtues de blanc, qui l’aidaient à se préparer, cette femme est des plus gracieusement aimable.»
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
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