Bijoux de Marie-Antoinette : bracelets de diamants
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Bonnefoy du Plan
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Le patrimoine de Marie-Antoinette :: Divers : atours, objets et reliques etc. :: Bijoux et atours de Marie-Antoinette
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Re: Bijoux de Marie-Antoinette : bracelets de diamants
Ah ! Merci pour cette information.
C'est décevant non ?! Enfin, nous sommes très loin des 32 millions d'euros payés pour acquérir le " pendentif " à la perle de Marie-Antoinette, pourtant estimé d'une valeur deux fois moindre à celle des bracelets.
Les Bourbon Parme ne peuvent pas faire sauter la banque à tous les coups...
C'est décevant non ?! Enfin, nous sommes très loin des 32 millions d'euros payés pour acquérir le " pendentif " à la perle de Marie-Antoinette, pourtant estimé d'une valeur deux fois moindre à celle des bracelets.
- Spoiler:
Image : Sotheby's
Notre sujet : Bijoux de Marie-Antoinette : Perles et diamants des Bourbon Parme (vente Sotheby's 2018)
Les Bourbon Parme ne peuvent pas faire sauter la banque à tous les coups...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bijoux de Marie-Antoinette : bracelets de diamants
… et les Taylor-Burton ne sont plus !
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bijoux de Marie-Antoinette : bracelets de diamants
Exactement : peu nous chaut !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Benjamin Bonvoisin, duchesse d'Angoulême, diamants de Marie-Antoinette
Nous retrouvons sur ce portrait de la duchesse d'Angoulême prochainement présenté en vente aux enchères la parure de diamants que nous évoquons précédemment dans ce sujet et notamment les deux bracelets, hérités des collections de diamants de sa mère et probablement le "collier Massimo"...
Voir aussi notre sujet : Bijoux de Marie-Antoinette- Inventaire des parures, pierres précieuses et perles envoyées à Bruxelles durant la Révolution
Je cite quelques extraits de la présentation au catalogue :
Portrait de S.A.R. Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême (1816)
Benoît Benjamin BONVOISIN (Le Havre, 1788-Montivilliers, 1860)
Huile sur toile, signée et datée à droite « B. Bonvoisin / du Havre 1816 »
Dans un cadre en bois doré. H. 81,5 x L. 65 cm. Cadre : H. 102 x L. 86 cm
Historique :
Rare portrait de la duchesse d’Angoulême, réalisé dans les premières années de la Restauration en 1816, peu après son retour en France après vingt ans d’exil. Le portrait avait été commandé par la ville du Havre au jeune peintre Benoit-Benjamin Bonvoisin, dont la famille était connue pour ses sentiments royalistes et son attachement à l’histoire locale. À l’issue des Cent-Jours, la princesse avait en effet fait l’honneur de revenir en France le 17 juillet 1815 par la bonne ville du Havre qui eut le privilège de l’accueillir comme l’avait fait Bordeaux l’année précédente en 1814. Une gravure de ce portrait sera réalisée par le frère du peintre, Henri Bonvoisin, avant d’être reprise et diffusée dans l’imagerie populaire. L’œuvre de Bonvoisin compte parmi les premières représentations officielles de Madame la Dauphine, dont la riche parure et la pose évoquent la stature royale de la fille de Marie-Antoinette, devant assurer la continuité et la légitimité de la dynastie des Bourbons à la chute de l’Empire.
(...)
Le portrait de la princesse et les joyaux de Marie-Antoinette
À travers le portrait de la duchesse d’Angoulême, nous voyons clairement l’intention de notre jeune peintre de représenter la position royale de la princesse. La gravure qui sera faite du tableau nous apprend que l’artiste a pu bénéficier d’une séance de pose au cours d’un déjeuner du duc et de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries ou à Saint-Cloud, probablement en présence du Roi. La princesse apparaît dans l’intérieur d’un palais ; un fauteuil qui pourrait évoquer le trône de la future Dauphine, un dais à franges dorées, une colonne de marbre et une balustrade s’ouvrant sur un parc, composent le décor. Marie-Thérèse de France est habillée d’une brillante toilette de satin bleu galonné d’or, dans une robe à taille haute en vogue à l’époque, le revers de la traîne cousu d’hermine, admirablement ornée aux épaules et aux bras de plusieurs plis de dentelles que la princesse appréciait particulièrement et dont elle relança la mode.
On remarque la très riche parure de diamants qui est mise en avant, l’ensemble de ses bijoux se composant de deux superbes diadèmes (dont l’un porte peut-être le fameux diamant bleu), une paire de girandoles de trois diamants poire en boucles d’oreilles, d’une broche de ceinture en brillants, de deux bracelets à trois rangs de diamants, d’une bague à chaton à chaque main, et surtout du fameux collier hérité de sa mère la reine Marie-Antoinette.
D’après les mémoires de Mme Campan, ce collier à diamants poire en pendentif, avait été placé avec d’autres joyaux personnels de la Reine [provenant notamment de la dot de son mariage en 1770, et d’une valeur de près de 400,000 livres], chez un banquier à Bruxelles, quelques mois avant la fuite à Varennes ; lorsque la duchesse d’Angoulême fut échangée en 1795, elle vendit une grande partie de ce trésor à la famille impériale d’Autriche afin de payer les dettes de la famille royale en exil et de financer quelques régiments et agents émigrés. Ce collier, souvenir émouvant de sa mère Marie-Antoinette et connu aujourd’hui sous le nom de « collier Massimo », est un des rares joyaux que la duchesse conserva toute sa vie sur sa cassette personnelle et qu’elle porta dans les grandes occasions, ne manquant pas de le faire figurer sur tous ses portraits officiels. Il sera offert par la duchesse à la fin de sa vie à sa nièce la comtesse de Chambord, et resta par descendance dans la famille de Bourbon jusque dans les années 1970 où il fut vendu par la duchesse de Madrid et de Massimo.
Voir notre sujet : Bijoux de Marie-Antoinette- Inventaire des parures, pierres précieuses et perles envoyées à Bruxelles durant la Révolution
(...)
* Source et présentation complète du tableau : Millon - Paris, vente du 14 novembre 2024
Voir aussi notre sujet : Bijoux de Marie-Antoinette- Inventaire des parures, pierres précieuses et perles envoyées à Bruxelles durant la Révolution
Je cite quelques extraits de la présentation au catalogue :
Portrait de S.A.R. Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême (1816)
Benoît Benjamin BONVOISIN (Le Havre, 1788-Montivilliers, 1860)
Huile sur toile, signée et datée à droite « B. Bonvoisin / du Havre 1816 »
Dans un cadre en bois doré. H. 81,5 x L. 65 cm. Cadre : H. 102 x L. 86 cm
Historique :
Rare portrait de la duchesse d’Angoulême, réalisé dans les premières années de la Restauration en 1816, peu après son retour en France après vingt ans d’exil. Le portrait avait été commandé par la ville du Havre au jeune peintre Benoit-Benjamin Bonvoisin, dont la famille était connue pour ses sentiments royalistes et son attachement à l’histoire locale. À l’issue des Cent-Jours, la princesse avait en effet fait l’honneur de revenir en France le 17 juillet 1815 par la bonne ville du Havre qui eut le privilège de l’accueillir comme l’avait fait Bordeaux l’année précédente en 1814. Une gravure de ce portrait sera réalisée par le frère du peintre, Henri Bonvoisin, avant d’être reprise et diffusée dans l’imagerie populaire. L’œuvre de Bonvoisin compte parmi les premières représentations officielles de Madame la Dauphine, dont la riche parure et la pose évoquent la stature royale de la fille de Marie-Antoinette, devant assurer la continuité et la légitimité de la dynastie des Bourbons à la chute de l’Empire.
(...)
Le portrait de la princesse et les joyaux de Marie-Antoinette
À travers le portrait de la duchesse d’Angoulême, nous voyons clairement l’intention de notre jeune peintre de représenter la position royale de la princesse. La gravure qui sera faite du tableau nous apprend que l’artiste a pu bénéficier d’une séance de pose au cours d’un déjeuner du duc et de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries ou à Saint-Cloud, probablement en présence du Roi. La princesse apparaît dans l’intérieur d’un palais ; un fauteuil qui pourrait évoquer le trône de la future Dauphine, un dais à franges dorées, une colonne de marbre et une balustrade s’ouvrant sur un parc, composent le décor. Marie-Thérèse de France est habillée d’une brillante toilette de satin bleu galonné d’or, dans une robe à taille haute en vogue à l’époque, le revers de la traîne cousu d’hermine, admirablement ornée aux épaules et aux bras de plusieurs plis de dentelles que la princesse appréciait particulièrement et dont elle relança la mode.
On remarque la très riche parure de diamants qui est mise en avant, l’ensemble de ses bijoux se composant de deux superbes diadèmes (dont l’un porte peut-être le fameux diamant bleu), une paire de girandoles de trois diamants poire en boucles d’oreilles, d’une broche de ceinture en brillants, de deux bracelets à trois rangs de diamants, d’une bague à chaton à chaque main, et surtout du fameux collier hérité de sa mère la reine Marie-Antoinette.
D’après les mémoires de Mme Campan, ce collier à diamants poire en pendentif, avait été placé avec d’autres joyaux personnels de la Reine [provenant notamment de la dot de son mariage en 1770, et d’une valeur de près de 400,000 livres], chez un banquier à Bruxelles, quelques mois avant la fuite à Varennes ; lorsque la duchesse d’Angoulême fut échangée en 1795, elle vendit une grande partie de ce trésor à la famille impériale d’Autriche afin de payer les dettes de la famille royale en exil et de financer quelques régiments et agents émigrés. Ce collier, souvenir émouvant de sa mère Marie-Antoinette et connu aujourd’hui sous le nom de « collier Massimo », est un des rares joyaux que la duchesse conserva toute sa vie sur sa cassette personnelle et qu’elle porta dans les grandes occasions, ne manquant pas de le faire figurer sur tous ses portraits officiels. Il sera offert par la duchesse à la fin de sa vie à sa nièce la comtesse de Chambord, et resta par descendance dans la famille de Bourbon jusque dans les années 1970 où il fut vendu par la duchesse de Madrid et de Massimo.
Voir notre sujet : Bijoux de Marie-Antoinette- Inventaire des parures, pierres précieuses et perles envoyées à Bruxelles durant la Révolution
(...)
* Source et présentation complète du tableau : Millon - Paris, vente du 14 novembre 2024
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Date d'inscription : 21/12/2013
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