Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
+7
La nuit, la neige
Mme de Sabran
Trianon
Olivier
Comtesse Diane
CLIOXVIII
Gouverneur Morris
11 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 3 sur 6
Page 3 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Merci Olivier...
J'ai - enfin - commencé la lecture de la biographie de Nelson !
La sulfureuse Emma a fait sa première apparition.... :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2075-l-amiral-nelson-de-roger-knight?highlight=nelson
J'ai - enfin - commencé la lecture de la biographie de Nelson !
La sulfureuse Emma a fait sa première apparition.... :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2075-l-amiral-nelson-de-roger-knight?highlight=nelson
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
La nuit, la neige a écrit:Quelques-unes des lettres écrites à Lady Hamilton sont un modèle de jalousie aiguë que je qualifie, moi, de pathologique...:
J'essaierai d'en recopier quelques extraits.
Tu pourras nous les poster dans ce sujet-ci ou bien là-bas, comme il te semblera le plus judicieux !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Nous parlions de Goethe récemment ainsi que des lettres de Nelson à sa chère Lady Hamilton (guère appréciée par Roger Knight, l'auteur de la biographie l'Amiral Neslon que je suis en train de terminer :)...
La Casa di Goethe, à Rome, a consacré une exposition intitulée :
Lady Hamilton: eros e attitude
Culto della bellezza e antichità classica nell’epoca di Goethe
Jusqu'au 19 janvier 2016, si vous passez par Rome... :
Désolé, pas de présentation de l'exposition en français, mais en anglais :
Dancer, singer, artistic muse and femme fatale - on the occasion of the 250th anniversary of birth and the 200th anniversary of death, the Casa di Goethe features an exhibition (25.9.2015-17.1.2016) dedicated to one of the most famous women of her age: Emma Lady Hamilton.
Her so called Attitudes and erotic performance dancing made her famous all over Europa.
Les attitudes de Lady Hamilton, par Pietro Antonio Novelli
Born into poverty as Amy Lyon in 1765, the young and beautiful woman ends up in Naples, after a turbulent youth in England. She begins an affair with British Ambassador, antique collector and volcanologist Sir William Hamilton. During his Italian journey also the German poet Goethe attends one of her performances and was deeply impressed by her looks.
Lady Hamilton becomes a cult image of the ideal of beauty inspired by classical antiquity. In her performing, the Pompeii wall painting dancing figures seem to resurrect and her draped Grecian style of dress has an impact on the Empire’s womenswear fashion. As a friend of the Neapolitan Queen Maria Carolina she interferes in the discussions over the fight against Napoleon.
Back to England, her life goes downhill. Her affair with Lord Nelson, the winner of the battle of Abukir, becomes the scandal of the age. She is imprisoned for debt and flees to France and dies in 1815. Only her 14- year-old daughter Horatia, the child of Lord Horatio Nelson, is at her side.
Lire la suite ici : http://www.casadigoethe.it/en/temporary-exhibitions.html
Deux portraits de Lady Hamilton, par Johann Heinrich Wilhelm Tischbein (Goethe-Tischbein), présentés à l'occasion de cette exposition :
Nous savons que la belle avait pris du poids avec les années...
L'exposition est également accompagnée d'une publication (en allemand et italien) :
La Casa di Goethe, à Rome, a consacré une exposition intitulée :
Lady Hamilton: eros e attitude
Culto della bellezza e antichità classica nell’epoca di Goethe
Jusqu'au 19 janvier 2016, si vous passez par Rome... :
Désolé, pas de présentation de l'exposition en français, mais en anglais :
Dancer, singer, artistic muse and femme fatale - on the occasion of the 250th anniversary of birth and the 200th anniversary of death, the Casa di Goethe features an exhibition (25.9.2015-17.1.2016) dedicated to one of the most famous women of her age: Emma Lady Hamilton.
Her so called Attitudes and erotic performance dancing made her famous all over Europa.
Les attitudes de Lady Hamilton, par Pietro Antonio Novelli
Born into poverty as Amy Lyon in 1765, the young and beautiful woman ends up in Naples, after a turbulent youth in England. She begins an affair with British Ambassador, antique collector and volcanologist Sir William Hamilton. During his Italian journey also the German poet Goethe attends one of her performances and was deeply impressed by her looks.
Lady Hamilton becomes a cult image of the ideal of beauty inspired by classical antiquity. In her performing, the Pompeii wall painting dancing figures seem to resurrect and her draped Grecian style of dress has an impact on the Empire’s womenswear fashion. As a friend of the Neapolitan Queen Maria Carolina she interferes in the discussions over the fight against Napoleon.
Back to England, her life goes downhill. Her affair with Lord Nelson, the winner of the battle of Abukir, becomes the scandal of the age. She is imprisoned for debt and flees to France and dies in 1815. Only her 14- year-old daughter Horatia, the child of Lord Horatio Nelson, is at her side.
Lire la suite ici : http://www.casadigoethe.it/en/temporary-exhibitions.html
Deux portraits de Lady Hamilton, par Johann Heinrich Wilhelm Tischbein (Goethe-Tischbein), présentés à l'occasion de cette exposition :
Nous savons que la belle avait pris du poids avec les années...
L'exposition est également accompagnée d'une publication (en allemand et italien) :
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
La nuit, la neige a écrit:Nous parlions de Goethe récemment ainsi que des lettres de Nelson à sa chère Lady Hamilton (guère appréciée par Roger Knight, l'auteur de la biographie l'Amiral Neslon que je suis en train de terminer :)...
... par Dumas non plus .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Voici la pauvre Emma
dans notre série Les portraits au vitriol
dézinguée par la peu indulgente comtesse de Boigne .
Les attitudes de lady Hamilton
Tiens ! Cela me rappelle notre conversation, samedi au pique nique : Mme de Boigne commet la même erreur que nous faisons tous.
Elle devrait dire, in perfect english, " Lady Emma " .
Cette créature, belle comme un ange et qui n'avait jamais pu apprendre à lire et à écrire couramment ( ça commence fort boudoi32 ) , avait pourtant l'instinct des arts. Elle profita promptement des avantages que le séjour d'Italie et les goûts du chevalier Hamilton lui procurèrent. Elle devint bonne musicienne, et surtout se créa un talent unique, dont la description paraît niaise, qui pourtant enchantait tous les spectateurs et passionnait les artistes. Je veux parler de ce qu'on appelait les " attitudes " de lady Hamilton.
Pour satisfaire au goût de son mari, elle était habituellement vêtue d'une tunique blanche ceinte autour de la taille; ses cheveux flottaient ou étaient relevés par un peigne, mais sans avoir la forme d'une coiffure quelconque. Lorsqu'elle consentait à donner une représentation, elle se munissait de deux ou trois schalls de cachemire, d'une urne, d'une cassolette, d'une lyre, d'un tambour de basque. Avec ce léger bagage et dans son costume classique, elle s'établissait au milieu d'un salon. Elle jetait sur sa tête un schall qui, traînant jusqu'à terre, la couvrait entièrement, et, ainsi cachée, se drapait des autres. Puis elle le relevait subitement, quelquefois elle s'en débarrassait tout à fait, d'autres fois, à moitié enlevé, il entrait comme draperie dans le modèle qu'elle représentait. Mais toujours elle montrait la statue la plus admirablement composée.
J'ai entendu dire à des artistes que, si on avait pu l'imiter, l'art n'aurait rien trouvé à y changer. Souvent elle variait son attitude et l'expression de sa physionomie. «Passant du grave au doux, du plaisant au sévère», avant de laisser retomber le schall, dont la chute figurait une espèce d'entr'acte.
Je lui ai quelquefois servi d'accessoire pour former un groupe. Elle me plaçait dans la position convenable et me drapait avant d'enlever le schall qui, nous enveloppant, nous servait de rideau. Mes cheveux blonds contrastaient avec ses magnifiques cheveux noirs dont elle tirait grand parti. Un jour, elle m'avait placée à genoux devant une urne, les mains jointes; dans l'attitude de la prière. Penchée sur moi, elle semblait abîmée dans sa douleur; toutes deux nous étions échevelées. Tout à coup, se redressant et s'éloignant un peu, elle me saisit par les cheveux d'un mouvement si brusque que je me retournai avec surprise et même un peu d'effroi, ce qui me fit entrer dans l'esprit de mon rôle, car elle brandissait un poignard. Les applaudissements passionnés des spectateurs artistes se firent entendre avec les exclamations de: Bravo la Médéa! Puis, m'attirant à elle, me serrant sur son sein en ayant l'air de me disputer à la colère du ciel, elle arracha aux mêmes voix le cri de: " Viva la Niobé! "
C'est ainsi qu'elle s'inspirait des statues antiques et que, sans les copier servilement, elle les rappelait aux imaginations poétiques des Italiens par une espèce d'improvisation en action. D'autres ont cherché à imiter le talent de lady Hamilton; je ne crois pas qu'on y ait réussi. C'est une de ces choses où il n'y a qu'un pas du sublime au ridicule. D'ailleurs, pour égaler son succès, il faut commencer par être parfaitement belle de la tête aux pieds, et les sujets sont rares à trouver.
Hors cet instinct pour les arts, rien n'était plus vulgaire et plus commun que lady Hamilton. Lorsqu'elle quittait la tunique antique pour porter le costume ordinaire, elle perdait toute distinction. Sa conversation était dépourvue d'intérêt, même d'intelligence. Cependant il fallait bien qu'elle eût une sorte de finesse à ajouter à la séduction de son incomparable beauté, car elle a exercé une entière domination sur les personnes qu'elle a eu intérêt à gouverner: son vieux mari d'abord qu'elle a couvert de ridicule, la reine de Naples qu'elle a spoliée et déshonorée, et lord Nelson qui a souillé sa gloire sous l'empire de cette femme, devenue monstrueusement grasse et ayant perdu sa beauté.
Malgré tout ce qu'elle s'était fait donner par lui, par la reine de Naples et par sir William Hamilton, elle a fini par mourir dans la détresse et l'humiliation aussi bien que dans le désordre. C'était, à tout à prendre, une mauvaise femme et une âme basse dans une enveloppe superbe.
La reine de Naples avait eu beaucoup de peine à consentir à la recevoir. Ma mère avait été employée par sir William à obtenir cette faveur. Mais elle ne tarda pas à s'emparer de l'esprit de la Reine. Il est indubitable que les cruelles vengeances exercées à Naples, sous le nom de la Reine et de lord Nelson, ont été provoquées, on peut même dire commandées par lady Hamilton. Elle leur persuadait mutuellement que chacun d'eux les exigeait. Ma mère en fut d'autant plus désolée qu'elle était fort attachée à la reine Caroline avec laquelle elle est restée en correspondance très suivie, et à qui elle a eu dans la suite de grandes obligations.
dans notre série Les portraits au vitriol
dézinguée par la peu indulgente comtesse de Boigne .
Les attitudes de lady Hamilton
Tiens ! Cela me rappelle notre conversation, samedi au pique nique : Mme de Boigne commet la même erreur que nous faisons tous.
Elle devrait dire, in perfect english, " Lady Emma " .
Cette créature, belle comme un ange et qui n'avait jamais pu apprendre à lire et à écrire couramment ( ça commence fort boudoi32 ) , avait pourtant l'instinct des arts. Elle profita promptement des avantages que le séjour d'Italie et les goûts du chevalier Hamilton lui procurèrent. Elle devint bonne musicienne, et surtout se créa un talent unique, dont la description paraît niaise, qui pourtant enchantait tous les spectateurs et passionnait les artistes. Je veux parler de ce qu'on appelait les " attitudes " de lady Hamilton.
Pour satisfaire au goût de son mari, elle était habituellement vêtue d'une tunique blanche ceinte autour de la taille; ses cheveux flottaient ou étaient relevés par un peigne, mais sans avoir la forme d'une coiffure quelconque. Lorsqu'elle consentait à donner une représentation, elle se munissait de deux ou trois schalls de cachemire, d'une urne, d'une cassolette, d'une lyre, d'un tambour de basque. Avec ce léger bagage et dans son costume classique, elle s'établissait au milieu d'un salon. Elle jetait sur sa tête un schall qui, traînant jusqu'à terre, la couvrait entièrement, et, ainsi cachée, se drapait des autres. Puis elle le relevait subitement, quelquefois elle s'en débarrassait tout à fait, d'autres fois, à moitié enlevé, il entrait comme draperie dans le modèle qu'elle représentait. Mais toujours elle montrait la statue la plus admirablement composée.
J'ai entendu dire à des artistes que, si on avait pu l'imiter, l'art n'aurait rien trouvé à y changer. Souvent elle variait son attitude et l'expression de sa physionomie. «Passant du grave au doux, du plaisant au sévère», avant de laisser retomber le schall, dont la chute figurait une espèce d'entr'acte.
Je lui ai quelquefois servi d'accessoire pour former un groupe. Elle me plaçait dans la position convenable et me drapait avant d'enlever le schall qui, nous enveloppant, nous servait de rideau. Mes cheveux blonds contrastaient avec ses magnifiques cheveux noirs dont elle tirait grand parti. Un jour, elle m'avait placée à genoux devant une urne, les mains jointes; dans l'attitude de la prière. Penchée sur moi, elle semblait abîmée dans sa douleur; toutes deux nous étions échevelées. Tout à coup, se redressant et s'éloignant un peu, elle me saisit par les cheveux d'un mouvement si brusque que je me retournai avec surprise et même un peu d'effroi, ce qui me fit entrer dans l'esprit de mon rôle, car elle brandissait un poignard. Les applaudissements passionnés des spectateurs artistes se firent entendre avec les exclamations de: Bravo la Médéa! Puis, m'attirant à elle, me serrant sur son sein en ayant l'air de me disputer à la colère du ciel, elle arracha aux mêmes voix le cri de: " Viva la Niobé! "
C'est ainsi qu'elle s'inspirait des statues antiques et que, sans les copier servilement, elle les rappelait aux imaginations poétiques des Italiens par une espèce d'improvisation en action. D'autres ont cherché à imiter le talent de lady Hamilton; je ne crois pas qu'on y ait réussi. C'est une de ces choses où il n'y a qu'un pas du sublime au ridicule. D'ailleurs, pour égaler son succès, il faut commencer par être parfaitement belle de la tête aux pieds, et les sujets sont rares à trouver.
Hors cet instinct pour les arts, rien n'était plus vulgaire et plus commun que lady Hamilton. Lorsqu'elle quittait la tunique antique pour porter le costume ordinaire, elle perdait toute distinction. Sa conversation était dépourvue d'intérêt, même d'intelligence. Cependant il fallait bien qu'elle eût une sorte de finesse à ajouter à la séduction de son incomparable beauté, car elle a exercé une entière domination sur les personnes qu'elle a eu intérêt à gouverner: son vieux mari d'abord qu'elle a couvert de ridicule, la reine de Naples qu'elle a spoliée et déshonorée, et lord Nelson qui a souillé sa gloire sous l'empire de cette femme, devenue monstrueusement grasse et ayant perdu sa beauté.
Malgré tout ce qu'elle s'était fait donner par lui, par la reine de Naples et par sir William Hamilton, elle a fini par mourir dans la détresse et l'humiliation aussi bien que dans le désordre. C'était, à tout à prendre, une mauvaise femme et une âme basse dans une enveloppe superbe.
La reine de Naples avait eu beaucoup de peine à consentir à la recevoir. Ma mère avait été employée par sir William à obtenir cette faveur. Mais elle ne tarda pas à s'emparer de l'esprit de la Reine. Il est indubitable que les cruelles vengeances exercées à Naples, sous le nom de la Reine et de lord Nelson, ont été provoquées, on peut même dire commandées par lady Hamilton. Elle leur persuadait mutuellement que chacun d'eux les exigeait. Ma mère en fut d'autant plus désolée qu'elle était fort attachée à la reine Caroline avec laquelle elle est restée en correspondance très suivie, et à qui elle a eu dans la suite de grandes obligations.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Expo "Emma Hamilton: Seduction and Celebrity" - Royal Museums Greenwich - 2017
Superbe expo, qui valait vraiment le détour. Un lien vers la page générale :
http://www.rmg.co.uk/see-do/exhibitions-events/past/emma-hamilton-seduction-and-celebrity
Un autre vers celle recelant de précieux documents sur les différentes époques de la vie de Emma Hamilton :
http://www.rmg.co.uk/explore/emma-hamilton
Et enfin quelques photos personnelles.
Quelques uns de ses portraits, par son ami George Romney :
http://www.rmg.co.uk/see-do/exhibitions-events/past/emma-hamilton-seduction-and-celebrity
Un autre vers celle recelant de précieux documents sur les différentes époques de la vie de Emma Hamilton :
http://www.rmg.co.uk/explore/emma-hamilton
Et enfin quelques photos personnelles.
Quelques uns de ses portraits, par son ami George Romney :
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Expo "Emma Hamilton: Seduction and Celebrity" - Royal Museums Greenwich - 2017 (II)
Dernière édition par Gouverneur Morris le Mar 14 Nov 2017, 17:42, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Expo "Emma Hamilton: Seduction and Celebrity" - Royal Museums Greenwich - 2017 (III)
Enfin quelques souvenirs ou évocations destinés à rappeler son mode de vie napolitain, auprès de sa bienfaitrice :
Ses poses et personnifications furent si célèbres qu'ils en devinrent des motifs de décoration, jusqu'en Prusse :
Enfin, n'oublions pas qu'à Naples, elle se fit la messagère de l'infortunée reine de France auprès de sa sœur :
Ses poses et personnifications furent si célèbres qu'ils en devinrent des motifs de décoration, jusqu'en Prusse :
Enfin, n'oublions pas qu'à Naples, elle se fit la messagère de l'infortunée reine de France auprès de sa sœur :
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Nous avions ouvert un court sujet présentant quelques objets précieux et autres bijoux décorés de micro-mosaïques, qui faisaient fureur en Italie.
Lire ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2893-boites-tabatieres-et-autres-objets-precieux-en-micro-mosaique?highlight=micro
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
You're welcome
Malheureusement, j'ai du renoncer aux photos à la moitié de la visite (celles-ci étaient interdites et en plus, le temps me manquait). Passionné comme tu es par ce couple mythique, je te conseille, recommande, t'ordonne d’acquérir le catalogue de l'exposition, une mine d'or :
http://shop.rmg.co.uk/national-maritime-museum/books/guidebooks-exhibitions/product/emma-hamilton-seduction-and-celebrity.html
Malheureusement, j'ai du renoncer aux photos à la moitié de la visite (celles-ci étaient interdites et en plus, le temps me manquait). Passionné comme tu es par ce couple mythique, je te conseille, recommande, t'ordonne d’acquérir le catalogue de l'exposition, une mine d'or :
http://shop.rmg.co.uk/national-maritime-museum/books/guidebooks-exhibitions/product/emma-hamilton-seduction-and-celebrity.html
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Mais oui !!! Comme il est soldé, seulement 25 £ frais de port inclus
Allez, un petit dernier portrait pour la route. Œuvre d'EVL, réalisé vers 1791-1792, il appartient aujourd'hui à une collection privée - il fut exposé lors de la dernière biennale à Paris. Emma y est représentée en Sibylle de Cumes, ce qui ne saute pas aux yeux (c'est la seule sibylle qui vieillit me semble-t-il )
Allez, un petit dernier portrait pour la route. Œuvre d'EVL, réalisé vers 1791-1792, il appartient aujourd'hui à une collection privée - il fut exposé lors de la dernière biennale à Paris. Emma y est représentée en Sibylle de Cumes, ce qui ne saute pas aux yeux (c'est la seule sibylle qui vieillit me semble-t-il )
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Merci.Gouverneur Morris a écrit:
Allez, un petit dernier portrait pour la route. Œuvre d'EVL, réalisé vers 1791-1792, il appartient aujourd'hui à une collection privée - il fut exposé lors de la dernière biennale à Paris.
Oui, celui-ci, je m'en souviens. J'ai posté également quelques photos plus avant dans ce sujet...
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Je me souviens d'avoir été particulièrement frappée, lors de cette visite à l'expo E.V.L.B. , par les yeux humides de cette Sibylle .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Portraits de Emma, Lady Hamilton
Selon les portraits, notre chère Emma a les yeux bleus ou marrons...Au choix !
Présenté à l'occasion d'une prochaine vente aux enchères, organisée le 17 janvier 2018, par Sotheby's Londres :
Portrait of Emma Hamilton as a sibyl
By Gavin Hamilton (1723-1798)
Oil on canvas 133.3 x 100.7 cm
Provenance : Sir William Hamilton (1730-1803), by whom sold in 1801
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits) :
This sumptuous portrait by Gavin Hamilton was painted circa 1786.
The portrait expresses the artist's dual interest in neo-classicism, fuelled by the recent excavations of Pompeii and Herculaneum, and a fascination with Emma Hamilton herself, whose profuse personal charms seduced an entire generation.
(...)
From blacksmith's daughter to Lady Hamilton, Emma's social assent was steep. Born into poverty in 1765, she rose to become a great muse for famous artists, an influential ambassador’s wife, a European cultural icon and finally Nelson’s mistress – before facing debtor's prison and dying in destitution.
The picture is one of a pair of portraits of Emma by Gavin Hamilton, both of which were recorded in the collection of her husband, Sir William Hamilton at the Palazzo Sessa in 1798, where they were known as the Muses of Painting and Poetry.
The pendant now hangs in the collection at the Stanford University Art Museum, California.
Photo : Sotheby's
Gavin Hamilton was first introduced to Emma in 1785 in the company of Charles Greville, the nephew of Sir William Hamilton.
They met again the following spring when Gavin, who was on the point of departing for Italy, offered to accompany Emma and her mother to Naples where she was to stay with Sir William in the Palazzo Sessa.
It was during this voyage that he produced many of the works which were to find their way into Sir William’s collection, including this ravishing portrait of Emma in the guise of a sibyl.
* Infos complémentaires et note complète de l'expert : ICI
J'ai tenté de retrouver le portrait en pendant de celui-ci, évoqué dans cet article comme faisant partie des collections du Stanford University Art Museum, mais sans succès.
La rubrique "Collection" du site internet du musée annonce bien un autre tableau de Gavin Hamilton, mais il s'agit d'une représentation de Hebe Giving Drink to the Eagle of Jupiter.
A priori, rien à voir, donc.
Photo : Iris & B. Gerald Cantor Center for Visual Arts at Stanford University.
Source : http://museum.stanford.edu
Le musée possède cependant un autre tableau supposé représenter Lady Hamilton.
Cette huile sur toile est titré Lady Hamilton as the Court Muse
Photo : Iris & B. Gerald Cantor Center for Visual Arts at Stanford University.
Source : http://museum.stanford.edu
Mais il est attribué cette fois-ci à l'artiste-peintre Angelica Kauffmann.
Mystère !
Présenté à l'occasion d'une prochaine vente aux enchères, organisée le 17 janvier 2018, par Sotheby's Londres :
Portrait of Emma Hamilton as a sibyl
By Gavin Hamilton (1723-1798)
Oil on canvas 133.3 x 100.7 cm
Provenance : Sir William Hamilton (1730-1803), by whom sold in 1801
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits) :
This sumptuous portrait by Gavin Hamilton was painted circa 1786.
The portrait expresses the artist's dual interest in neo-classicism, fuelled by the recent excavations of Pompeii and Herculaneum, and a fascination with Emma Hamilton herself, whose profuse personal charms seduced an entire generation.
(...)
From blacksmith's daughter to Lady Hamilton, Emma's social assent was steep. Born into poverty in 1765, she rose to become a great muse for famous artists, an influential ambassador’s wife, a European cultural icon and finally Nelson’s mistress – before facing debtor's prison and dying in destitution.
The picture is one of a pair of portraits of Emma by Gavin Hamilton, both of which were recorded in the collection of her husband, Sir William Hamilton at the Palazzo Sessa in 1798, where they were known as the Muses of Painting and Poetry.
The pendant now hangs in the collection at the Stanford University Art Museum, California.
Photo : Sotheby's
Gavin Hamilton was first introduced to Emma in 1785 in the company of Charles Greville, the nephew of Sir William Hamilton.
They met again the following spring when Gavin, who was on the point of departing for Italy, offered to accompany Emma and her mother to Naples where she was to stay with Sir William in the Palazzo Sessa.
It was during this voyage that he produced many of the works which were to find their way into Sir William’s collection, including this ravishing portrait of Emma in the guise of a sibyl.
* Infos complémentaires et note complète de l'expert : ICI
____________
J'ai tenté de retrouver le portrait en pendant de celui-ci, évoqué dans cet article comme faisant partie des collections du Stanford University Art Museum, mais sans succès.
La rubrique "Collection" du site internet du musée annonce bien un autre tableau de Gavin Hamilton, mais il s'agit d'une représentation de Hebe Giving Drink to the Eagle of Jupiter.
A priori, rien à voir, donc.
Photo : Iris & B. Gerald Cantor Center for Visual Arts at Stanford University.
Source : http://museum.stanford.edu
Le musée possède cependant un autre tableau supposé représenter Lady Hamilton.
Cette huile sur toile est titré Lady Hamilton as the Court Muse
Photo : Iris & B. Gerald Cantor Center for Visual Arts at Stanford University.
Source : http://museum.stanford.edu
Mais il est attribué cette fois-ci à l'artiste-peintre Angelica Kauffmann.
Mystère !
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Oui, c'est quand même très curieux ...
Il n'y a aucun portrait écrit d'Emma, brossé de préférence par un contemporain ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Qu'est-ce qui est curieux ? Le tableau que je n'ai pas retrouvé ou la couleur de ses yeux ?Mme de Sabran a écrit:
Oui, c'est quand même très curieux ...
Ou encore les deux ?
Oh si, je suppose ! Elle était une sorte de "star" à son époque, tout de même.Mme de Sabran a écrit:Il n'y a aucun portrait écrit d'Emma, brossé de préférence par un contemporain ?
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Je parlais de la couleur de ses yeux, azur ou noisette . Ce n'est pas du tout la même chose !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Certes !Mme de Sabran a écrit:Je parlais de la couleur de ses yeux, azur ou noisette . Ce n'est pas du tout la même chose !
Sur ce portrait-ci, les yeux semblent de couleur marron-miel.
Peint d'après nature, il a également appartenu à l'époux de Lady Hamilton.
Bon, notons aussi que le vernis qui a mal vieilli, ou la couche de saletés, ont probablement et aussi modifié les couleurs du temps de quelques-uns des tableaux que nous connaissons.
Mais enfin... Mystère.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
Nous sommes à Uppark House, chez Harry Fetherstonhaugh, un temps proche du prince de Galles.
C'est entourée de cette joyeuse compagnie qu'Emma est réputée avoir dansé nue sur cette table :
A vous d'imaginer
Pour en savoir plus :
https://www.nationaltrust.org.uk/uppark-house-and-garden
https://www.nationaltrust.org.uk/uppark-house-and-garden/features/the-house-at-uppark
https://en.wikipedia.org/wiki/Uppark
C'est entourée de cette joyeuse compagnie qu'Emma est réputée avoir dansé nue sur cette table :
A vous d'imaginer
Pour en savoir plus :
https://www.nationaltrust.org.uk/uppark-house-and-garden
https://www.nationaltrust.org.uk/uppark-house-and-garden/features/the-house-at-uppark
https://en.wikipedia.org/wiki/Uppark
Dernière édition par Gouverneur Morris le Mer 06 Fév 2019, 16:49, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emma Hart, Lady Hamilton, née Amy Lyons
... une folle ambiance !Gouverneur Morris a écrit:
A vous d'imaginer
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55303
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Uppark House
Merci Gouv', et merci pour les liens.
Pas si mal, la visite d'Uppark House...
Notamment un petit cabinet "Pagode" amusant :
Et une étonnante maison de poupées, XVIIIe siècle.
S'il y a des amateurs, je rappelle nos sujets :
Mannequins et poupées de mode au XVIIIe siècle
Poupées royales à la cour de Louis XVI
Pas si mal, la visite d'Uppark House...
Notamment un petit cabinet "Pagode" amusant :
Et une étonnante maison de poupées, XVIIIe siècle.
S'il y a des amateurs, je rappelle nos sujets :
Mannequins et poupées de mode au XVIIIe siècle
Poupées royales à la cour de Louis XVI
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 3 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Le vice-amiral Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, dit Lord Nelson
» Lady Elizabeth Berkeley, dite Lady Craven (1750-1828)
» Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
» Elisabeth Lady Holland
» Lady Anne Barnard
» Lady Elizabeth Berkeley, dite Lady Craven (1750-1828)
» Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
» Elisabeth Lady Holland
» Lady Anne Barnard
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 3 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|