Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
+10
CLIOXVIII
duc de Berry
Trianon
fleurdelys
MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran
La nuit, la neige
Lucius
Dominique Poulin
Mr de Talaru
14 participants
Page 8 sur 8
Page 8 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:
Conclusion :
La charmante Félicité-Louise de Frézals, n'était ni la dame d'atours, ni une berceuse de la reine Marie-Antoinette, mais l'une des femmes de chambre (en survivance).
Bravo et merci pour tes recherches, cher la nuit, la neige !
Le nez de cette dame me rappelle celui de la princesse de Lamballe .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Merci, Duc, pour ces informations complémentaires.
En tous les cas, c'est un bien joli portrait.
Ah oui ?Mme de Sabran a écrit:
Le nez de cette dame me rappelle celui de la princesse de Lamballe .
En tous les cas, c'est un bien joli portrait.
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Oui, vraiment très joli !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Passé récemment en vente aux enchères, cet objet évoque le souvenir d'un serviteur de Marie-Antoinette.
Je cite (extraits) :
Grande serviette ayant servi à la Reine Marie-Antoinette, utilisée durant le Sacre, et conservée par l’aumônier de Reims, Monseigneur Coussy.
Rectangulaire, damassée, à décor de fleurs de lys dans des couronnes feuillagées sur le pourtour et d’un bouquet de roses au centre. 105 x 75 cm.
Vers 1775
Avec son billet d’origine à la plume conservé sous verre : « Serviette ayant servi à Marie-Antoinette pendant le sacre, et qui a été conservée par Mgneur de Coussy qui s’en est servi durant son émigration et de qui nous la tenons. »
(...)
Jean-Charles de Coucy (1746-1824)
Il est nommé aumônier de la Reine par brevet du 28 janvier 1776. Puis il devient chanoine de Reims.
Au moment où commence la Révolution, il est le grand vicaire de l’archevêque de Reims. Nommé évêque de La Rochelle par Louis XVI le 23 octobre 1789, sa nomination est confirmée par Pie VI le 14 décembre.
Ses convictions monarchistes le conduisent à s’exiler en Espagne.
Dès 1791 il vit une émigration difficile. Installé à Guadalajara, il organise une caisse d’entraide mutuelle entre exilés et sollicite le soutien financier du haut clergé espagnol. Il refuse sa démission à Pie VII en 1801, contribuant par ce refus à susciter le schisme de la Petite Église des Deux-Sèvres.
Réfractaire à la Constitution civile du clergé, il devient également réfractaire au concordat. En 1803, sur un rapport de Dupin, préfet des Deux-Sèvres, Bonaparte demande au Roi d’Espagne de procéder à l’arrestation de Coucy.
Il est alors emprisonné et ne sort qu’en 1807, sur les instances de l’abbé Émery et de l’archevêque Fesch.
Revenu en France en 1814, il affirme à ses vicaires généraux n’avoir été l’auteur d’aucune lettre depuis 1804.
Durant les Cent-Jours, il accompagne le Roi Louis XVIII à Gand. En 1816, il donne enfin sa démission au roi de l’évêché de La Rochelle et est nommé au titre prestigieux d’archevêque de Reims le 8 août 1817, en récompense de sa fidélité aux Bourbons.
En 1819, il désapprouve publiquement le mouvement de la Petite Église qui persiste. Il est créé pair de France le 31 octobre 1822.
Il meurt à Reims le 9 mars 1824.
* Source : Osenat SVV - Vente du 24 mai 2020
Sa biographie, un peu plus étoffée, sur le site Wikipedia, ici :
Wikipedia - Jean-Charles de Coucy
Je cite (extraits) :
Grande serviette ayant servi à la Reine Marie-Antoinette, utilisée durant le Sacre, et conservée par l’aumônier de Reims, Monseigneur Coussy.
Rectangulaire, damassée, à décor de fleurs de lys dans des couronnes feuillagées sur le pourtour et d’un bouquet de roses au centre. 105 x 75 cm.
Vers 1775
Avec son billet d’origine à la plume conservé sous verre : « Serviette ayant servi à Marie-Antoinette pendant le sacre, et qui a été conservée par Mgneur de Coussy qui s’en est servi durant son émigration et de qui nous la tenons. »
(...)
Jean-Charles de Coucy (1746-1824)
Il est nommé aumônier de la Reine par brevet du 28 janvier 1776. Puis il devient chanoine de Reims.
Au moment où commence la Révolution, il est le grand vicaire de l’archevêque de Reims. Nommé évêque de La Rochelle par Louis XVI le 23 octobre 1789, sa nomination est confirmée par Pie VI le 14 décembre.
Ses convictions monarchistes le conduisent à s’exiler en Espagne.
Dès 1791 il vit une émigration difficile. Installé à Guadalajara, il organise une caisse d’entraide mutuelle entre exilés et sollicite le soutien financier du haut clergé espagnol. Il refuse sa démission à Pie VII en 1801, contribuant par ce refus à susciter le schisme de la Petite Église des Deux-Sèvres.
Réfractaire à la Constitution civile du clergé, il devient également réfractaire au concordat. En 1803, sur un rapport de Dupin, préfet des Deux-Sèvres, Bonaparte demande au Roi d’Espagne de procéder à l’arrestation de Coucy.
Il est alors emprisonné et ne sort qu’en 1807, sur les instances de l’abbé Émery et de l’archevêque Fesch.
Revenu en France en 1814, il affirme à ses vicaires généraux n’avoir été l’auteur d’aucune lettre depuis 1804.
Durant les Cent-Jours, il accompagne le Roi Louis XVIII à Gand. En 1816, il donne enfin sa démission au roi de l’évêché de La Rochelle et est nommé au titre prestigieux d’archevêque de Reims le 8 août 1817, en récompense de sa fidélité aux Bourbons.
En 1819, il désapprouve publiquement le mouvement de la Petite Église qui persiste. Il est créé pair de France le 31 octobre 1822.
Il meurt à Reims le 9 mars 1824.
* Source : Osenat SVV - Vente du 24 mai 2020
Sa biographie, un peu plus étoffée, sur le site Wikipedia, ici :
Wikipedia - Jean-Charles de Coucy
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Louise-Henriette-Charlotte-Philippine de Noailles, duchesse de Duras
C'est un objet qui sera prochainement proposé en vente aux enchères qui me donne l'idée d'évoquer ici cette proche de la reine.
Je cite (extraits) :
DÉJEUNER ET SON ÉCRIN OFFERT PAR LA REINE MARIE-ANTOINETTE À LOUISE-CHARLOTTE-HENRIETTE-PHILIPPINE DE NOAILLES
En porcelaine dure à fond blanc et rehauts d’or ornée d’un rare décor à motifs chinés vert et rose
connu sous le nom d’ « atlasdekor », comprenant un plateau, deux verseuses et leurs couvercles, une coupelle, deux tasses et leurs soucoupes, marque « Ecu » de la manufacture impériale de porcelaine de Vienne, peint en bleu sous couverte ; marque 62., peint en rouge sur couverte et accolé à l’écu, numéro désignant le peintre Franz Gärtner († 1841), actif au sein de la manufacture à partir de 1771 ; et 8, 11, 12 ; 39, 62, marques en creux figurant respectivement sous les pièces
Hauteur: 14 cm. (5 ½ in.) ; Largeur: 40.5 cm. (16 in.) ; Profondeur: 33.5 cm. (13 ¼ in.).
Provenance :
Offert avant 1789 par le reine Marie-Antoinette à sa dame du palais, Louise-Charlotte-Henriette-Philippine de Noailles (1745-1832), marquise de Duras, duchesse de Durfort, puis duchesse de Duras ; puis descendance.
Note au catalogue (extrait) :
Cet exceptionnel « déjeuner » conservé dans son coffret-écrin d’origine en maroquin rouge, fut, selon les descendants de Louise-Henriette-Charlotte-Philippine de Noailles (1745-1832), marquise de Duras, duchesse de Durfort, puis duchesse de Duras - dans la collection desquels il est demeuré jusqu’à nos jours - offert à cette dernière par la reine Marie-Antoinette pour laquelle elle occupa la fonction de dame du palais de 1774 à 1789.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's - Vente Online, La Biennale Paris 2020
Je trouve étrange que Marie-Antoinette ait offert un service en porcelaine d'une fabrique étrangère à l'une de ses dames du palais , mais passons ! Ce n'est pas le service qui m'intéresse...
Qui était Louise-Henriette-Charlotte-Philippine de Noailles, marquise puis duchesse de Duras et de Durfort (1745-1832) ?
Fille de Philippe de Noailles, 1er duc de Mouchy, prince de Poix, gouverneur de Versailles, Maréchal de France, et de la célèbre comtesse Anne de Noailles, dite Madame l'Etiquette
Nommée dame du palais surnuméraire de la reine Marie Leszczynska (1767-68), dame pour accompagner la dauphine Marie-Antoinette (1770-1774), dame du palais de la reine (1774-1789)
Je n'ai pas trouvé mieux sur le net que cette biographie en anglais, que je cite :
Louise-Charlotte de Duras
Louise-Charlotte-Henriette-Philippine, Duchess de Duras, née de Noailles (1745-1832), was a French courtier and memoirist. She served as lady in waiting to Marie Antoinette from 1770 to 1791 (sic )
Life
Louise-Charlotte de Duras was the daughter of Philippe de Noailles and Anne d'Arpajon. In 1760, she married Emmanuel-Céleste de Durfort, duke de Duras (1741-1800), with whom she had a son, Amédée-Bretagne-Malo de Durfort (1771-1838).
Portrait d'Emmanuel-Celeste-Augustin de Durfort, Duc de Duras (1741-1800)
François-Louis Lonsing
Huile sur toile
Ancienne collection du duc de Duras. Commandé à l'artiste par le modèle vers 1786 qui le garde jusqu'en 1789
Image : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
In 1767, de Duras was appointed lady in waiting, Dame du Palais, to queen Marie Leszczynska to whom her mother served as chief lady-in-waiting. In 1770 she was, as her mother and many of the members of the household of the late queen, appointed to serve Marie Antoinette upon her arrival to France. Her mother, Anne d'Arpajon, served as the chief lady in waiting to Marie Antoinette.
Dames du Palais to Marie Antoinette
The duchess de Duras was described as very well educated, learned and verbal, and enjoyed respect for her reputation of being a scholar. When Victoire de Rohan was to be replaced as Governess of the Children of France in 1782, de Duras, alongside Laure-Auguste de Fitz-James, Princess de Chimay, was commonly assumed to be the two most suitable candidates for the post : however, Marie Antoinette refused de Chimay because of her too severe religiosity and de Duras because she reportedly felt a certain academic inferiority toward her, and chose Yolande de Polastron for the position instead.
Portrait de la duchesse de Polignac
Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1783
Photo : Waddesdon Manor, The Rothschild Collection (The National Trust), UK.
Reportedly, Marie Antoinette felt a certain inferiority toward Louise-Charlotte de Duras because of de Duras' greater learning and scholarly knowledge, and was therefore somewhat uncomfortable in her presence.
Their relationship was therefore more professional than friendly. However, the queen also felt respect for her, and it was therefore often de Duras who was selected to correct the queen whenever she made a mistake, such as when Marie Antoinette wished to visit the theater just one day after the death of her close friend Thérèse-Lucy de Dillon, which gave her much bad publicity.
La dame du palais de la reine
Jean-Michel Moreau, dit Moreau le jeune
Aquarelles préparatoires aux planches 5 et 12 de la 'Seconde suite d'estampes pour servir à l'histoire des Modes et du Costume en France, Année 1776'
Image : Artcurial
During the visit of Joseph II, Holy Roman Emperor in France in 1777, Marie Antoinette often selected de Duras to accompany her during his visits, because she expected the intellectual de Duras to make a more favorable impression upon Joseph than her more intimate friends among her courtiers, whom Joseph had been given harsh criticism.
French Revolution
Louise-Charlotte de Duras remained in service at court after the outbreak of the French revolution, and the removal of the court from Versailles to Paris after the Women's March on Versailles.
She resigned in 1791, along with a number of other members of the royal household, after the Flight to Varennes, when the government issued reforms in the household of the king which abolished several old court customs and privileges of etiquette, such as the tabouret. Her spouse and her son both emigrated, her husband being a part of the Armée des Émigrés.
She retired with her parents retired to their Chateau Mouchy-le-Châtel in Oise in September 1792.
On 25 August 1793, they were placed in house arrest on their estate in accordance with the decree of potential enemies of the state. On 6 October, Louise-Charlotte de Duras was transferred to Beauvais and from there Chantilly, while her parents where transferred to La Force Prison in Paris ten days later.
Appel des dernières victimes de la Terreur dans la prison de saint Lazare.7, 9 thermidor 1794
Charles-Louis Muller
Huile sur toile, 1850
Image : Musée des Beaux-Arts de Carcassonne / Wikipedia
Her parents, sister-in-law Louise de Noailles, as well as her aunt Catherine de Cossé-Brissac and cousin Henriette Anne Louise d'Aguesseau where all executed June-July 1794.
She herself remained in prison and was liberated after the fall of Robespierre, settling with her mother-in-law, Louise Françoise de Coëtquen (1724-1802).
Louise-Charlotte de Duras' memoirs, depicting her life during the French revolution, have been published.
* Source texte : Wikipedia (En) - Louise-Charlotte de Duras
Ses Mémoires, sont à consulter en ligne, ici :
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes. Par madame la duchess de Duras, née Noailles
Et quelques informations complémentaires à leur sujet, avec cet exemplaire autographe passé récemment en vente aux enchères.
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes
Sans lieu, 1870. In-8 autographié de (1) f., XXXIX, 269 pp. (mal chiffrées, la pagination revient de 271 à 268): percaline noire ornée de filets à froid (reliure de l' époque).
Rarissime édition originale, lithographiée à petit nombre et destinée aux seuls membres de la famille. L'ouvrage porte en page de titre: "Souvenirs de famille, 1870." Le titre de Journal des prisons n'est inscrit qu'après la préface.
Portrait photographique original de Cécile de Noailles (1790-1870), collé en frontispice. Elle avait exprimé le souhait que le Journal de la duchesse de Duras, sa tante, fût reproduit pour chacun de ses petits-enfants; c'est la raison pour laquelle l'une de ses trois filles a mis en oeuvre cette édition.
Note au catalogue :
"Retirée dans son château de Mouchy-le-Chatel (Oise), la famille de Noailles est arrêtée le 2 août 1793. Elle est d'abord enfermée à la prison de Beauvais, puis à celle de Chantilly, transférée enfin à Paris, au Collège de Plessis pour la duchesse de Duras, à la Conciergerie pour ses parents. Elle sera libérée le 19 octobre 1794, mais son père et sa mère ont été guillotinés en juillet. Le récit de la duchesse de Duras éclaire bien l'état d'esprit des prisonniers durant la Terreur.
On y a joint trois autres récits de proches de la famille de Noailles ayant trait à l'exécution du duc et de la duchesse" (Fierro, Bibliographie des mémoires sur la Révolution, 500, qui ne décrit pas cette première édition familiale hors commerce, mais seulement la réédition donnée par Plon en 1888).
Les souvenirs de la duchesse de Duras sont suivis du Journal de Mme Latour, des Relation de la journée du 21 juillet par M. Grelet, Relation de la journée du 22 juillet 1794 [par Garrichon] et de diverses lettres de famille. Bel exemplaire
* Source : Pierre Bergé & Associés
Je cite (extraits) :
DÉJEUNER ET SON ÉCRIN OFFERT PAR LA REINE MARIE-ANTOINETTE À LOUISE-CHARLOTTE-HENRIETTE-PHILIPPINE DE NOAILLES
En porcelaine dure à fond blanc et rehauts d’or ornée d’un rare décor à motifs chinés vert et rose
connu sous le nom d’ « atlasdekor », comprenant un plateau, deux verseuses et leurs couvercles, une coupelle, deux tasses et leurs soucoupes, marque « Ecu » de la manufacture impériale de porcelaine de Vienne, peint en bleu sous couverte ; marque 62., peint en rouge sur couverte et accolé à l’écu, numéro désignant le peintre Franz Gärtner († 1841), actif au sein de la manufacture à partir de 1771 ; et 8, 11, 12 ; 39, 62, marques en creux figurant respectivement sous les pièces
Hauteur: 14 cm. (5 ½ in.) ; Largeur: 40.5 cm. (16 in.) ; Profondeur: 33.5 cm. (13 ¼ in.).
Provenance :
Offert avant 1789 par le reine Marie-Antoinette à sa dame du palais, Louise-Charlotte-Henriette-Philippine de Noailles (1745-1832), marquise de Duras, duchesse de Durfort, puis duchesse de Duras ; puis descendance.
Note au catalogue (extrait) :
Cet exceptionnel « déjeuner » conservé dans son coffret-écrin d’origine en maroquin rouge, fut, selon les descendants de Louise-Henriette-Charlotte-Philippine de Noailles (1745-1832), marquise de Duras, duchesse de Durfort, puis duchesse de Duras - dans la collection desquels il est demeuré jusqu’à nos jours - offert à cette dernière par la reine Marie-Antoinette pour laquelle elle occupa la fonction de dame du palais de 1774 à 1789.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's - Vente Online, La Biennale Paris 2020
____________________
Je trouve étrange que Marie-Antoinette ait offert un service en porcelaine d'une fabrique étrangère à l'une de ses dames du palais , mais passons ! Ce n'est pas le service qui m'intéresse...
Qui était Louise-Henriette-Charlotte-Philippine de Noailles, marquise puis duchesse de Duras et de Durfort (1745-1832) ?
Fille de Philippe de Noailles, 1er duc de Mouchy, prince de Poix, gouverneur de Versailles, Maréchal de France, et de la célèbre comtesse Anne de Noailles, dite Madame l'Etiquette
Nommée dame du palais surnuméraire de la reine Marie Leszczynska (1767-68), dame pour accompagner la dauphine Marie-Antoinette (1770-1774), dame du palais de la reine (1774-1789)
Je n'ai pas trouvé mieux sur le net que cette biographie en anglais, que je cite :
Louise-Charlotte de Duras
Louise-Charlotte-Henriette-Philippine, Duchess de Duras, née de Noailles (1745-1832), was a French courtier and memoirist. She served as lady in waiting to Marie Antoinette from 1770 to 1791 (sic )
Life
Louise-Charlotte de Duras was the daughter of Philippe de Noailles and Anne d'Arpajon. In 1760, she married Emmanuel-Céleste de Durfort, duke de Duras (1741-1800), with whom she had a son, Amédée-Bretagne-Malo de Durfort (1771-1838).
Portrait d'Emmanuel-Celeste-Augustin de Durfort, Duc de Duras (1741-1800)
François-Louis Lonsing
Huile sur toile
Ancienne collection du duc de Duras. Commandé à l'artiste par le modèle vers 1786 qui le garde jusqu'en 1789
Image : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
In 1767, de Duras was appointed lady in waiting, Dame du Palais, to queen Marie Leszczynska to whom her mother served as chief lady-in-waiting. In 1770 she was, as her mother and many of the members of the household of the late queen, appointed to serve Marie Antoinette upon her arrival to France. Her mother, Anne d'Arpajon, served as the chief lady in waiting to Marie Antoinette.
Dames du Palais to Marie Antoinette
The duchess de Duras was described as very well educated, learned and verbal, and enjoyed respect for her reputation of being a scholar. When Victoire de Rohan was to be replaced as Governess of the Children of France in 1782, de Duras, alongside Laure-Auguste de Fitz-James, Princess de Chimay, was commonly assumed to be the two most suitable candidates for the post : however, Marie Antoinette refused de Chimay because of her too severe religiosity and de Duras because she reportedly felt a certain academic inferiority toward her, and chose Yolande de Polastron for the position instead.
Portrait de la duchesse de Polignac
Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1783
Photo : Waddesdon Manor, The Rothschild Collection (The National Trust), UK.
Reportedly, Marie Antoinette felt a certain inferiority toward Louise-Charlotte de Duras because of de Duras' greater learning and scholarly knowledge, and was therefore somewhat uncomfortable in her presence.
Their relationship was therefore more professional than friendly. However, the queen also felt respect for her, and it was therefore often de Duras who was selected to correct the queen whenever she made a mistake, such as when Marie Antoinette wished to visit the theater just one day after the death of her close friend Thérèse-Lucy de Dillon, which gave her much bad publicity.
La dame du palais de la reine
Jean-Michel Moreau, dit Moreau le jeune
Aquarelles préparatoires aux planches 5 et 12 de la 'Seconde suite d'estampes pour servir à l'histoire des Modes et du Costume en France, Année 1776'
Image : Artcurial
During the visit of Joseph II, Holy Roman Emperor in France in 1777, Marie Antoinette often selected de Duras to accompany her during his visits, because she expected the intellectual de Duras to make a more favorable impression upon Joseph than her more intimate friends among her courtiers, whom Joseph had been given harsh criticism.
French Revolution
Louise-Charlotte de Duras remained in service at court after the outbreak of the French revolution, and the removal of the court from Versailles to Paris after the Women's March on Versailles.
She resigned in 1791, along with a number of other members of the royal household, after the Flight to Varennes, when the government issued reforms in the household of the king which abolished several old court customs and privileges of etiquette, such as the tabouret. Her spouse and her son both emigrated, her husband being a part of the Armée des Émigrés.
She retired with her parents retired to their Chateau Mouchy-le-Châtel in Oise in September 1792.
On 25 August 1793, they were placed in house arrest on their estate in accordance with the decree of potential enemies of the state. On 6 October, Louise-Charlotte de Duras was transferred to Beauvais and from there Chantilly, while her parents where transferred to La Force Prison in Paris ten days later.
Appel des dernières victimes de la Terreur dans la prison de saint Lazare.7, 9 thermidor 1794
Charles-Louis Muller
Huile sur toile, 1850
Image : Musée des Beaux-Arts de Carcassonne / Wikipedia
Her parents, sister-in-law Louise de Noailles, as well as her aunt Catherine de Cossé-Brissac and cousin Henriette Anne Louise d'Aguesseau where all executed June-July 1794.
She herself remained in prison and was liberated after the fall of Robespierre, settling with her mother-in-law, Louise Françoise de Coëtquen (1724-1802).
Louise-Charlotte de Duras' memoirs, depicting her life during the French revolution, have been published.
* Source texte : Wikipedia (En) - Louise-Charlotte de Duras
_____________
Ses Mémoires, sont à consulter en ligne, ici :
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes. Par madame la duchess de Duras, née Noailles
Et quelques informations complémentaires à leur sujet, avec cet exemplaire autographe passé récemment en vente aux enchères.
Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes
Sans lieu, 1870. In-8 autographié de (1) f., XXXIX, 269 pp. (mal chiffrées, la pagination revient de 271 à 268): percaline noire ornée de filets à froid (reliure de l' époque).
Rarissime édition originale, lithographiée à petit nombre et destinée aux seuls membres de la famille. L'ouvrage porte en page de titre: "Souvenirs de famille, 1870." Le titre de Journal des prisons n'est inscrit qu'après la préface.
Portrait photographique original de Cécile de Noailles (1790-1870), collé en frontispice. Elle avait exprimé le souhait que le Journal de la duchesse de Duras, sa tante, fût reproduit pour chacun de ses petits-enfants; c'est la raison pour laquelle l'une de ses trois filles a mis en oeuvre cette édition.
Note au catalogue :
"Retirée dans son château de Mouchy-le-Chatel (Oise), la famille de Noailles est arrêtée le 2 août 1793. Elle est d'abord enfermée à la prison de Beauvais, puis à celle de Chantilly, transférée enfin à Paris, au Collège de Plessis pour la duchesse de Duras, à la Conciergerie pour ses parents. Elle sera libérée le 19 octobre 1794, mais son père et sa mère ont été guillotinés en juillet. Le récit de la duchesse de Duras éclaire bien l'état d'esprit des prisonniers durant la Terreur.
On y a joint trois autres récits de proches de la famille de Noailles ayant trait à l'exécution du duc et de la duchesse" (Fierro, Bibliographie des mémoires sur la Révolution, 500, qui ne décrit pas cette première édition familiale hors commerce, mais seulement la réédition donnée par Plon en 1888).
Les souvenirs de la duchesse de Duras sont suivis du Journal de Mme Latour, des Relation de la journée du 21 juillet par M. Grelet, Relation de la journée du 22 juillet 1794 [par Garrichon] et de diverses lettres de famille. Bel exemplaire
* Source : Pierre Bergé & Associés
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Le motif flouté de la porcelaine s'inspire des étoffes de soie chinées à la branche, une spécialité lyonnaise.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Merci LNLN, c’est très intéressant !
Gouverneur Morris- Messages : 11800
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Oui, merci pour ce très bel exposé !
Si je ne m'abuse, cette Mme de Durfort était une espionne auprès de Marie-Antoinette, à la solde de Mercy .
Je l'ai lu plusieurs fois et déjà posté ( je ne sais plus où ) .
Si je ne m'abuse, cette Mme de Durfort était une espionne auprès de Marie-Antoinette, à la solde de Mercy .
Je l'ai lu plusieurs fois et déjà posté ( je ne sais plus où ) .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Peut-être que la Reine, obligée par les usages à lui offrir quelque chose, s’est rabattue sur un vieux cabaret en porcelaine de Vienne en sa possession pour s’y conformer sans lui faire trop d’honneur
Gouverneur Morris- Messages : 11800
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Peut-être ne s'en est-elle jamais doutée ?!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Marie-Jeanne a écrit:Le motif flouté de la porcelaine s'inspire des étoffes de soie chinées à la branche, une spécialité lyonnaise.
Merci Marie-Jeanne. Je crois que nous avons déjà présenté ici un objet avec la même genre de décor, ou bien était-ce des tissus ?
Je ne m'en souviens plus. J'aime bien en tous les cas...
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Le taffetas de soie chiné à la branche est une mode assez particulière, je me suis toujours demandé qui pouvait aimer ça au XVIIIème siècle ?
Quant à la porcelaine à l'imitation du tissu, c'est quelque chose que l'on retrouve dans la porcelaine de Paris. Voici un exemple, avec cette tasse de la manufacture de la reine :
Quant à la porcelaine à l'imitation du tissu, c'est quelque chose que l'on retrouve dans la porcelaine de Paris. Voici un exemple, avec cette tasse de la manufacture de la reine :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Jean-Baptiste de Bouillé, aumonier Marie-Antoinette
A nouveau, un aumônier de la reine...Mais combien furent-ils ?
Je n'ai pas recherché les dates d'exercice (est-ce le mot ?) de celui dont le portrait est prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé, Evêque de Poitiers.
Pierre Hilaire Deschamps (1784-1867).
Huile sur toile. Cadre en bois doré d'époque Restauration. Vue : 80 x 62 cm.
Note de la maison de vente :
Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842), ancien aumônier de la reine Marie Antoinette, puis de son altesse royale Madame, la duchesse d'Angoulême a été nommé évêque de Poitiers par le roi Louis XVIII le 28 octobre ? .
Qui fut mieux placé pour le représenter que le peintre Deschamps, lui même originaire de Poitiers, qui n'a jamais pris part aux Salons officiels mais s'est illustré dans l'exécution de plusieurs portraits d'évêques, placés dans la salle des Prélats à la sacristie de la cathédrale de Poitiers.
* Source et infos complémentaires : Orne Enchères - Vente du 7 mai 2022
Je n'ai pas recherché les dates d'exercice (est-ce le mot ?) de celui dont le portrait est prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé, Evêque de Poitiers.
Pierre Hilaire Deschamps (1784-1867).
Huile sur toile. Cadre en bois doré d'époque Restauration. Vue : 80 x 62 cm.
Note de la maison de vente :
Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842), ancien aumônier de la reine Marie Antoinette, puis de son altesse royale Madame, la duchesse d'Angoulême a été nommé évêque de Poitiers par le roi Louis XVIII le 28 octobre ? .
Qui fut mieux placé pour le représenter que le peintre Deschamps, lui même originaire de Poitiers, qui n'a jamais pris part aux Salons officiels mais s'est illustré dans l'exécution de plusieurs portraits d'évêques, placés dans la salle des Prélats à la sacristie de la cathédrale de Poitiers.
* Source et infos complémentaires : Orne Enchères - Vente du 7 mai 2022
Dernière édition par La nuit, la neige le Jeu 09 Mai 2024, 09:19, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:A nouveau, un aumônier de la reine...Mais combien furent-ils ?
Eh oui, combien ?!
Nous avions déjà énoncé l'évêque François de Fontanges, l'abbé Magnin, l'abbé Girard, l'abbé Astoin ... et kiki d'autre ?
Louis Hector Honoré Maxime de Sabran, par exemple, fut nommé premier aumônier de la reine le 15 mai 1774.
La reine écrit à ce sujet :
« Le roi me laisse la liberté de choisir pour les nouvelles places dans ma maison en qualité de reine. J'ai eu plaisir de donner aux Lorrains une marque d'attention en prenant pour premier aumônier l'abbé de Sabran, homme de bonne conduite, de grande naissance et nommé à l'évêché qu'on va faire à Nancy ».
( Maxime de la Rocheterie).
À la mort de l'abbé de Fleury en janvier 1780, il est nommé grand aumônier de la reine et occupe cette charge jusqu'à son départ en émigration en 1791. Sa charge de premier aumônier de la reine est donnée à l'abbé de Polignac.
http://www.chateauversailles-recherche-ressources.fr/jlbweb/jlbWeb?html=notdictionnaire&ref=549
Camille-Louis-Apollinaire de Polignac, nommé Évêque de Meaux par Louis XVI en 1779, diocèse pour lequel il perçoit 22 000 livres de rente annuelle, devient aumônier de Marie-Antoinette d'Autriche de 1780 à 1789. Il meurt en 1821.
Roi-cavalerie a écrit:
( ... ) je vous transmets un portrait récemment vendu de l’évêque de Meaux, Camille de Polignac, le fils du marquis de Polignac, oncle du 1er duc et écuyer du comte d’Artois. Vous noterez en agrandissant la photographie que les armes de l’évêque figurent sur le livre rouge situé sur le secrétaire.
Merci, cher Roi-cavalerie .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:A nouveau, un aumônier de la reine...Mais combien furent-ils ?
Dans l'Almanach Royal pour l'année 1789 je trouve un grand aumônier, un premier aumônier, deux aumôniers honoraires et huit aumôniers par quartier, dont un fut également confesseur, un autre chapelain ordinaire, encore un autre en-survivance, et le dernier clerc ordinaire de la chapelle.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Le marquis et le marquise de Beaumont
Espérons que les cartels sur les cadres disent vrai ! Ces deux portraits sont charmants...
Portrait of a Lady in Park in front of a Marble Sculpture and Portrait of a Gentleman hunting
French School, 18th century
Oil on canvas, 91 x 72 cm
Lot Essay
According to the metal plate on the frame, the sitters are Madame Antoinette Beaumont, born Miromesnil and André Beaumont.
* Source et infos complémentaires : Lempertz, Cologne - Vente du 21 mai 2022
Qui sont-ils ?
Selon le site internet spécialisé en généalogie, Geneanet, que je cite :
André Bonnin de la Bonninière de Beaumont, 3° marquis de Beaumont
Né le 7 Octobre 1761 à Beaumont-la-Ronce, décédé le 5 mai 1838, âgé de 76.
Premier page de la reine Marie-Antoinette (1778) ; Capitaine au régiment du Roi-Cavalerie (1780) ; Capitaine de remplacement (1784) ; Sous-lieutenant aux gendarmes de Lunéville (rang de lieutenant-colonel de cavalerie) (1787) ; Major en 2° du régiment d'Anjou-Infanterie (1788) ; Réformé à la réorganisation (1791) ; Chambellan, introducteur des ambassadeurs, puis chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine ; Chevalier de la Légion d'honneur à la formation ; Grand-croix de l'ordre de la Fidélité de Bade ; Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Bavière ; Membre du collège électoral, et président du conseil général, en 1809 ; Maire de Beaumont-la-Ronce (1821-1838)
André, marquis de Beaumont, épousa par contrat du 26 mai 1786, passé devant Perrier, notaire à Paris, demoiselle....
Antoinette-Anne-Armande Hue de Miromesnil
Née le 14 November 1766, décédée le 29 décembre 1830, à l'âge de 64 ans.
Connue à la cour de la reine Marie-Antoinette, dont elle était fille d'honneur, sous le nom de Mlle de Latingy.
Ce fut la reine qui fit elle-même son mariage avec André, marquis de Beaumont, qu'elle honorait d'une affection particulière, et qu'elle tutoyait depuis qu'il avait été son premier page.
Antoinette de Miromesnil était la fille de NicolasThomas Hue, comte de Miromesnil, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Antoinette-Victoire de Ségur. Elle était aussi la nièce de Armand-Thomas Hue, marquis de Miromesnil, ministre de Louis XVI dans les dernières années de l'Ancien Régime (nommé Garde des sceaux de France en 1784).
Extrait de leur contrat de mariage, en date du 26 mai 1786, signé par Louis XVI et Marie-Antoinette et du beau monde...
Ledit contrat est signé, en outre des pères et mères des futurs, par :
S. M. le roi Louis XVI ; S. M. la reine Marie-Antoinette ; Monsieur, frère du roi ; Madame ; Mme la comtesse d'Artois ; Madame Adélaïde, tante du roi ; Madame Victoire, tante du roi ; Monseigneur le duc d'Angoulême ; Monseigneur le duc de Berry.
Ont signé en outre :
Du côté d'André, marquis de Beaumont :
Haut et puissant seigneur Marc-Antoine de la Bonninière, vicomte de Beaumont, capitaine au régiment de Lorraine-Dragons, frère ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste-Catherine-Allain, marquis de Fay et, lieutenant au régiment des gardes françaises, et haute et puissante dame Adélaïde de la Bonninière de Beaumont, son épouse, beau-frère et soeur ; haute et puissante dame Madeleine Le Gendre, veuve de haut et puissant seigneur Marc-Antoine Le Pellerin, marquis de Gauville, aïeule ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste du Sauzey, lieutenant général des armées du roi, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, major des gardes françaises, cousin ; haute et puissante dame Élizabeth-Thérèse-Marguerite Chevalier, veuve de haut et puissant seigneur Charles-Louis, seigneur de Preissac, Marestan, Fézensac, comte d'Esclignac, brigadier des armées du roi, cousin.
Du côté d'Anne-Armande-Antoinette Hue de Miroménil ont signé :
Très haut et très puissant seigneur monseigneur Armand-Thomas Hue, marquis de Miroménil, chancelier, garde des sceaux de France, oncle ; haut et puissant seigneur Charles-Joseph, comte de la Pallu, lieutenant-colonel d'infanterie, sous-aide-major au régiment des gardes françaises, et haute et puissante dame Anne-Marie Hue de Miroménil, son épouse, beau-frère et belle-soeur ; haut et puissant seigneur Thomas Hue de Miroménil, conseiller du roi, cousin; haut et puissant seigneur Paul-Charles Cardin Le Bret, conseiller du roi en ses conseils, greffier en chef du parlement de Paris, et haute et puissante dame Anne-Armande-Georgette Hue de Miroménil, son épouse, cousin et cousine ; haut et puissant seigneur LouisEmmanuel, comte de Coëtlegon, lieutenant général des armées du roi, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, oncle par défunte N... de Ségur, son épouse ; haut et puissant seigneur Nicolas-MarieAlexandre, comte de Ségur, capitaine au régiment de Ségur-Dragons, cousin ; haute et puissante dame Marguerite-Bernardine Chennet, veuve de haut et puissant seigneur N... Bignon, conseiller du roi en ses conseils, bibliothécaire du roi, cousine ; haut et puissant seigneur Jérôme Bignon, chevalier, cousin ; très haut et très puissant seigneur Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy, ministre d'Etat, chancelier de la reine, chevalier de tous les ordres du roi et de celui de Saint-Lazare, gouverneur de l'Arsenal, cousin issu de germain ; très haute et très puissante dame MadeleineAdélaïde-Suzanne de Voyer, duchesse de Luxembourg, cousine; N... de la Porte, conseiller d'État, cousin; haut et puissant seigneur Alexandre-Louis Le Fèvre de Caumartin, chevalier non profès de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, oncle à la mode de Bretagne ; haut et puissant seigneur Louis de Mathan, marquis de Mathan, lieutenant général des armées du roi, lieutenant-colonel des gardes françaises, et haute et puissante dame Anne Duclusel, son épouse, cousin et cousine ; haute et puissante dame Angélique Louise de Savary, épouse de Louis-Antoine de Mathan, lieutenant des vaisseaux du roi, cousine; haute et puissante demoiselle Annette de Mathan, cousine ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste-Charles de Goujon de Thuisy, marquis de Thuisy, lieutenant des grenadiers au régiment des gardes françaises, sénéchal héréditaire de Rheims, chevalier honoraire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et haute et puissante dame Catherine-Philibertine-Françoise de Bérulle, son épouse, cousin et cousine ; dame Renée-Mélanie de Goujon de Thuisy, épouse d'Alexis-Balthazar de Ricouard d'Hérouville, conseiller au parlement, cousine ; haut et puissant seigneur François-Auguste de la Cour, chevalier de Balleroy, maréchal des camps et armées du roi, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, cousin ; haut et puissant seigneur Nicolas-Pierre de Pichard, chevalier, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au parlement de Bordeaux, cousin ; François Logerat, prêtre du diocèse de Noyon, seigneur de Saint-Justin, en l'église métropolitaine d'Auch, conseiller au parlement de Normandie, cousin.
* Source, extrait de : Gallica - Notice historique et généalogique sur la maison Bonnin de la Bonnière de Beaumont, marquis et comtes de Beaumont, marquis de la Chartre sur Loir, seigneurs Des Chastelliers, Beauvais, Le Fresne, Savary, Rezé, Rortre, Fontenay, Beaumont la Ronce..., pairs de France...De Jacques de Beaumont (1897)
Antoinette de Miroménil, marquise de Beaumont, mourut au château de Beaumont, le 29 décembre 1830. André, son mari, mourut au même lieu, le 5 mars 1838.
Château de Beaumont-la-Ronce - Vue côté jardin
Image : Philippe Cachau / France Bleu
Place forte de la Touraine depuis le XIIe siècle, située à 22 km au nord de Tours, dans la Gâtine tourangelle, le château de Beaumont-la-Ronce est depuis trois siècles la propriété de la famille Bonnin de La Bonninère de Beaumont, l'une des plus importantes familles nobles de France.
A écouter (durée 4 mn) : France Bleu - Beaumont-la-Ronce, un château qui a contribué aux riches heures de la Touraine
Je termine enfin sur la sculpture que l'on distingue sur le portrait de la jeune femme...
Vous retrouverez sur le net de nombreuses copies de se groupe, de toutes tailles, de tous matériaux, et de toutes époques sous l'intitulé : " Deux amours se disputant un coeur ", d'après Etienne-Maurice Falconet. Des tas...
Le musée Carnavalet possède une version en terre-cuite, simplement présentée sur le site de ses collections comme :
Amours : deux anges se disputant un coeur
Anonyme, anciennement attribué à Ignace Broche, Ignace (1762 - après 1809)
Terre cuite, socle en bois. 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Mais pour le Israel Museum de Jérusalem, l'oeuvre est attribuée à Jean-Baptiste Pigalle !
Two Cupids Fighting Over a Heart
Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785)
Marble, 1780
Image : The Israel Museum, Jerusalem
Portrait of a Lady in Park in front of a Marble Sculpture and Portrait of a Gentleman hunting
French School, 18th century
Oil on canvas, 91 x 72 cm
Lot Essay
According to the metal plate on the frame, the sitters are Madame Antoinette Beaumont, born Miromesnil and André Beaumont.
* Source et infos complémentaires : Lempertz, Cologne - Vente du 21 mai 2022
_____________________
Qui sont-ils ?
Selon le site internet spécialisé en généalogie, Geneanet, que je cite :
André Bonnin de la Bonninière de Beaumont, 3° marquis de Beaumont
Né le 7 Octobre 1761 à Beaumont-la-Ronce, décédé le 5 mai 1838, âgé de 76.
Premier page de la reine Marie-Antoinette (1778) ; Capitaine au régiment du Roi-Cavalerie (1780) ; Capitaine de remplacement (1784) ; Sous-lieutenant aux gendarmes de Lunéville (rang de lieutenant-colonel de cavalerie) (1787) ; Major en 2° du régiment d'Anjou-Infanterie (1788) ; Réformé à la réorganisation (1791) ; Chambellan, introducteur des ambassadeurs, puis chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine ; Chevalier de la Légion d'honneur à la formation ; Grand-croix de l'ordre de la Fidélité de Bade ; Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Bavière ; Membre du collège électoral, et président du conseil général, en 1809 ; Maire de Beaumont-la-Ronce (1821-1838)
André, marquis de Beaumont, épousa par contrat du 26 mai 1786, passé devant Perrier, notaire à Paris, demoiselle....
Antoinette-Anne-Armande Hue de Miromesnil
Née le 14 November 1766, décédée le 29 décembre 1830, à l'âge de 64 ans.
Connue à la cour de la reine Marie-Antoinette, dont elle était fille d'honneur, sous le nom de Mlle de Latingy.
Ce fut la reine qui fit elle-même son mariage avec André, marquis de Beaumont, qu'elle honorait d'une affection particulière, et qu'elle tutoyait depuis qu'il avait été son premier page.
Antoinette de Miromesnil était la fille de NicolasThomas Hue, comte de Miromesnil, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Antoinette-Victoire de Ségur. Elle était aussi la nièce de Armand-Thomas Hue, marquis de Miromesnil, ministre de Louis XVI dans les dernières années de l'Ancien Régime (nommé Garde des sceaux de France en 1784).
Extrait de leur contrat de mariage, en date du 26 mai 1786, signé par Louis XVI et Marie-Antoinette et du beau monde...
Ledit contrat est signé, en outre des pères et mères des futurs, par :
S. M. le roi Louis XVI ; S. M. la reine Marie-Antoinette ; Monsieur, frère du roi ; Madame ; Mme la comtesse d'Artois ; Madame Adélaïde, tante du roi ; Madame Victoire, tante du roi ; Monseigneur le duc d'Angoulême ; Monseigneur le duc de Berry.
Ont signé en outre :
Du côté d'André, marquis de Beaumont :
Haut et puissant seigneur Marc-Antoine de la Bonninière, vicomte de Beaumont, capitaine au régiment de Lorraine-Dragons, frère ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste-Catherine-Allain, marquis de Fay et, lieutenant au régiment des gardes françaises, et haute et puissante dame Adélaïde de la Bonninière de Beaumont, son épouse, beau-frère et soeur ; haute et puissante dame Madeleine Le Gendre, veuve de haut et puissant seigneur Marc-Antoine Le Pellerin, marquis de Gauville, aïeule ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste du Sauzey, lieutenant général des armées du roi, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, major des gardes françaises, cousin ; haute et puissante dame Élizabeth-Thérèse-Marguerite Chevalier, veuve de haut et puissant seigneur Charles-Louis, seigneur de Preissac, Marestan, Fézensac, comte d'Esclignac, brigadier des armées du roi, cousin.
Du côté d'Anne-Armande-Antoinette Hue de Miroménil ont signé :
Très haut et très puissant seigneur monseigneur Armand-Thomas Hue, marquis de Miroménil, chancelier, garde des sceaux de France, oncle ; haut et puissant seigneur Charles-Joseph, comte de la Pallu, lieutenant-colonel d'infanterie, sous-aide-major au régiment des gardes françaises, et haute et puissante dame Anne-Marie Hue de Miroménil, son épouse, beau-frère et belle-soeur ; haut et puissant seigneur Thomas Hue de Miroménil, conseiller du roi, cousin; haut et puissant seigneur Paul-Charles Cardin Le Bret, conseiller du roi en ses conseils, greffier en chef du parlement de Paris, et haute et puissante dame Anne-Armande-Georgette Hue de Miroménil, son épouse, cousin et cousine ; haut et puissant seigneur LouisEmmanuel, comte de Coëtlegon, lieutenant général des armées du roi, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, oncle par défunte N... de Ségur, son épouse ; haut et puissant seigneur Nicolas-MarieAlexandre, comte de Ségur, capitaine au régiment de Ségur-Dragons, cousin ; haute et puissante dame Marguerite-Bernardine Chennet, veuve de haut et puissant seigneur N... Bignon, conseiller du roi en ses conseils, bibliothécaire du roi, cousine ; haut et puissant seigneur Jérôme Bignon, chevalier, cousin ; très haut et très puissant seigneur Antoine-René de Voyer, marquis de Paulmy, ministre d'Etat, chancelier de la reine, chevalier de tous les ordres du roi et de celui de Saint-Lazare, gouverneur de l'Arsenal, cousin issu de germain ; très haute et très puissante dame MadeleineAdélaïde-Suzanne de Voyer, duchesse de Luxembourg, cousine; N... de la Porte, conseiller d'État, cousin; haut et puissant seigneur Alexandre-Louis Le Fèvre de Caumartin, chevalier non profès de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, oncle à la mode de Bretagne ; haut et puissant seigneur Louis de Mathan, marquis de Mathan, lieutenant général des armées du roi, lieutenant-colonel des gardes françaises, et haute et puissante dame Anne Duclusel, son épouse, cousin et cousine ; haute et puissante dame Angélique Louise de Savary, épouse de Louis-Antoine de Mathan, lieutenant des vaisseaux du roi, cousine; haute et puissante demoiselle Annette de Mathan, cousine ; haut et puissant seigneur Jean-Baptiste-Charles de Goujon de Thuisy, marquis de Thuisy, lieutenant des grenadiers au régiment des gardes françaises, sénéchal héréditaire de Rheims, chevalier honoraire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et haute et puissante dame Catherine-Philibertine-Françoise de Bérulle, son épouse, cousin et cousine ; dame Renée-Mélanie de Goujon de Thuisy, épouse d'Alexis-Balthazar de Ricouard d'Hérouville, conseiller au parlement, cousine ; haut et puissant seigneur François-Auguste de la Cour, chevalier de Balleroy, maréchal des camps et armées du roi, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, cousin ; haut et puissant seigneur Nicolas-Pierre de Pichard, chevalier, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au parlement de Bordeaux, cousin ; François Logerat, prêtre du diocèse de Noyon, seigneur de Saint-Justin, en l'église métropolitaine d'Auch, conseiller au parlement de Normandie, cousin.
* Source, extrait de : Gallica - Notice historique et généalogique sur la maison Bonnin de la Bonnière de Beaumont, marquis et comtes de Beaumont, marquis de la Chartre sur Loir, seigneurs Des Chastelliers, Beauvais, Le Fresne, Savary, Rezé, Rortre, Fontenay, Beaumont la Ronce..., pairs de France...De Jacques de Beaumont (1897)
Antoinette de Miroménil, marquise de Beaumont, mourut au château de Beaumont, le 29 décembre 1830. André, son mari, mourut au même lieu, le 5 mars 1838.
Château de Beaumont-la-Ronce - Vue côté jardin
Image : Philippe Cachau / France Bleu
Place forte de la Touraine depuis le XIIe siècle, située à 22 km au nord de Tours, dans la Gâtine tourangelle, le château de Beaumont-la-Ronce est depuis trois siècles la propriété de la famille Bonnin de La Bonninère de Beaumont, l'une des plus importantes familles nobles de France.
A écouter (durée 4 mn) : France Bleu - Beaumont-la-Ronce, un château qui a contribué aux riches heures de la Touraine
Je termine enfin sur la sculpture que l'on distingue sur le portrait de la jeune femme...
Vous retrouverez sur le net de nombreuses copies de se groupe, de toutes tailles, de tous matériaux, et de toutes époques sous l'intitulé : " Deux amours se disputant un coeur ", d'après Etienne-Maurice Falconet. Des tas...
Le musée Carnavalet possède une version en terre-cuite, simplement présentée sur le site de ses collections comme :
Amours : deux anges se disputant un coeur
Anonyme, anciennement attribué à Ignace Broche, Ignace (1762 - après 1809)
Terre cuite, socle en bois. 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Mais pour le Israel Museum de Jérusalem, l'oeuvre est attribuée à Jean-Baptiste Pigalle !
Two Cupids Fighting Over a Heart
Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785)
Marble, 1780
Image : The Israel Museum, Jerusalem
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
La nuit, la neige a écrit:
Vous retrouverez sur le net de nombreuses copies de se groupe, de toutes tailles, de tous matériaux, et de toutes époques sous l'intitulé : " Deux amours se disputant un coeur ", d'après Etienne-Maurice Falconet. Des tas...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Merci pour cette présentation cher LNLN ; j'adore le portrait d'Antoinette de Miromesnil
Les détails sont ravissants...
Les détails sont ravissants...
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
La duchesse de Chaulnes, dame pour accompagner la dauphine, dame du palais de la reine
Je double ici le portrait que je viens de poster dans le sujet biographique de :
Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes, duchesse de Picquigny, puis duchesse de Chaulnes
The Duchess of Chaulnes as a Gardener in an Allée
Louis Carrogis, Carmontelle
1771
Watercolor and gouache over black and red chalk, on off-white paper
Secondary Inscription: Inscribed (recto) lower edge of mount, in brown ink, "Mme La Duchesse de Chaulmes, en jardinière. 1771.";
inscribed (verso) on mount, in brown ink, "327." and in graphite, "B".
31.8 × 19.1 cm
Image : Getty Museum Collection
Rappel biographique :
Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes (1744-1781)
Vidame d'Amiens (1758), duchesse de Picquigny (mai 1762), duchesse de Chaulnes (septembre 1769)
Née le 7 septembre 1744, morte le 17 novembre 1781 à Paris.
Fille de Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse et d'Henriette-Nicole Pignatelli d'Egmont.
Épouse Marie-Joseph-Louis d'Albert d'Ailly (1741-1792), vidame d'Amiens jusqu'en 1762, puis duc de Picquigny à partir de 1762 et enfin 6e duc de Chaulnes (1769).
Nommée dame du palais le 31 janvier 1766, en remplacement de la vicomtesse de Beaune, morte le 27 janvier précédent. Reste en place jusqu'à la mort de Marie Leszczyńska.
Le roi la nomme pour aller chercher dauphine à Strasbourg (mai 1770). Elle est nommée dame pour accompagner la dauphine en 1770 et devient dame du palais de Marie-Antoinette en 1774 et reste en place jusqu'à sa mort.
L'arrivée de Marie-Antoinette à Châlons-en-Champagne
Attribué à John Varley
Aquarelle. 19e siècle
Image : Côte Basque Enchères
Notre sujet : Le voyage de la dauphine Marie-Antoinette depuis l'Autriche vers la France
Le Getty, qui conserve le portrait dessiné de Carmontelle, souligne que la duchesse, ici représentée en 1771, était habillée de blanc car son mariage n'était (toujours) pas " consommé " à cette date.
Son époux, Louis-Joseph d'Albert d'Ailly (successivement vidame d'Amiens, duc de Picquigny, duc de Chaulnes) est un officier et chimiste français, né le 18 novembre 1741a au château de Chaulnes où il est mort le 23 octobre 1792.
Alors qu'il est enfant, Louis-Joseph d'Albert d'Ailly est promis à Alexandrine Le Normant d'Etiolles, fille légitime de la marquise de Pompadour, dont ses parents sont proches. Mais elle meurt peu avant ses dix ans.
Alors qu'il a « seize ans et demy », Louis-Joseph d'Albert d'Ailly épouse, à Dampierre, le 23 mai 1758, sa cousine Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes, future dame du palais de la Reine. Il l'abandonne assez vite, notamment pour se lancer dans des voyages scientifiques. Elle meurt à Paris, paroisse Saint Sulpice, le 17 novembre 1781.
Leurs portraits respectifs, par Carmontelle, sont à Chantilly, dans les collections du musée Condé.
Madame la vidame d'Amiens ; Monsieur le vidame d'Amiens
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Crayon et sanguine
1758
Image : Musée Condé / Pinterest
Louis-Joseph d'Albert d'Ailly se remarie avec Marie-Anne Lambert, fille de Claude Lambert, bourgeois de Paris, et de Marie-Anne Claircin. Elle meurt à Chaulnes le 28 février 1792 et lui quelques mois plus tard, le 23 octobre 1792. Il n'a pas eu d'enfant de ces deux mariages.
* Source texte (extraits) : Wikipedia - Louis-Joseph d'Albert d'Ailly (1741-1792)
Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes, duchesse de Picquigny, puis duchesse de Chaulnes
The Duchess of Chaulnes as a Gardener in an Allée
Louis Carrogis, Carmontelle
1771
Watercolor and gouache over black and red chalk, on off-white paper
Secondary Inscription: Inscribed (recto) lower edge of mount, in brown ink, "Mme La Duchesse de Chaulmes, en jardinière. 1771.";
inscribed (verso) on mount, in brown ink, "327." and in graphite, "B".
31.8 × 19.1 cm
Image : Getty Museum Collection
Rappel biographique :
Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes (1744-1781)
Vidame d'Amiens (1758), duchesse de Picquigny (mai 1762), duchesse de Chaulnes (septembre 1769)
Née le 7 septembre 1744, morte le 17 novembre 1781 à Paris.
Fille de Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse et d'Henriette-Nicole Pignatelli d'Egmont.
Épouse Marie-Joseph-Louis d'Albert d'Ailly (1741-1792), vidame d'Amiens jusqu'en 1762, puis duc de Picquigny à partir de 1762 et enfin 6e duc de Chaulnes (1769).
Nommée dame du palais le 31 janvier 1766, en remplacement de la vicomtesse de Beaune, morte le 27 janvier précédent. Reste en place jusqu'à la mort de Marie Leszczyńska.
Le roi la nomme pour aller chercher dauphine à Strasbourg (mai 1770). Elle est nommée dame pour accompagner la dauphine en 1770 et devient dame du palais de Marie-Antoinette en 1774 et reste en place jusqu'à sa mort.
L'arrivée de Marie-Antoinette à Châlons-en-Champagne
Attribué à John Varley
Aquarelle. 19e siècle
Image : Côte Basque Enchères
Notre sujet : Le voyage de la dauphine Marie-Antoinette depuis l'Autriche vers la France
Le Getty, qui conserve le portrait dessiné de Carmontelle, souligne que la duchesse, ici représentée en 1771, était habillée de blanc car son mariage n'était (toujours) pas " consommé " à cette date.
Son époux, Louis-Joseph d'Albert d'Ailly (successivement vidame d'Amiens, duc de Picquigny, duc de Chaulnes) est un officier et chimiste français, né le 18 novembre 1741a au château de Chaulnes où il est mort le 23 octobre 1792.
Alors qu'il est enfant, Louis-Joseph d'Albert d'Ailly est promis à Alexandrine Le Normant d'Etiolles, fille légitime de la marquise de Pompadour, dont ses parents sont proches. Mais elle meurt peu avant ses dix ans.
Alors qu'il a « seize ans et demy », Louis-Joseph d'Albert d'Ailly épouse, à Dampierre, le 23 mai 1758, sa cousine Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes, future dame du palais de la Reine. Il l'abandonne assez vite, notamment pour se lancer dans des voyages scientifiques. Elle meurt à Paris, paroisse Saint Sulpice, le 17 novembre 1781.
Leurs portraits respectifs, par Carmontelle, sont à Chantilly, dans les collections du musée Condé.
Madame la vidame d'Amiens ; Monsieur le vidame d'Amiens
Louis Carrogis, dit Carmontelle
Crayon et sanguine
1758
Image : Musée Condé / Pinterest
Louis-Joseph d'Albert d'Ailly se remarie avec Marie-Anne Lambert, fille de Claude Lambert, bourgeois de Paris, et de Marie-Anne Claircin. Elle meurt à Chaulnes le 28 février 1792 et lui quelques mois plus tard, le 23 octobre 1792. Il n'a pas eu d'enfant de ces deux mariages.
* Source texte (extraits) : Wikipedia - Louis-Joseph d'Albert d'Ailly (1741-1792)
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
fleurdelys a écrit:Voici un portrait de Madame Salatin Dame d`Atours de Marie Antoinette de André Martin. 1794
Mme Sallentin, née Marie-Thérèse-Flore Larsonnier en 1762, était chargée du détail de la garde-robe de la reine depuis 1782. Il ne s’agissait pas d’une charge mais d’un emploi à brevet, qui consistait à veiller au bon fonctionnement du service.
En juin 1789, elle épousa Louis-Jean-Baptiste Sallentin, grand hautbois de la Chambre et des Écuries du roi. (Source : Marie-Antoinette l’affranchie, Sylvie Le Bras-Chauvot, Armand Colin, 2020)
Au lendemain du 10 août 1792, elle coordonna la réalisation de la garde-robe de Marie-Antoinette pour la prison du Temple. Ayant été nommée commissionnaire par la Commune de Paris, elle eut peut-être accès à la reine, du moins au début.
Lors de l’interrogatoire préalable à son procès, Marie-Antoinette fut questionnée sur Mme Sallentin, qui faisant l'objet d’un mandat d’amené resta introuvable. Le procès-verbal des enquêteurs indique qu’elle était partie à la campagne. (Sources Archives Nationales)
Concernant Mme Campan : Elle fut nommée femme de chambre de la reine en 1774, puis première femme de chambre le 13 juillet 1786, en survivance de Mme de Misery, c’est-à-dire pour lui succéder en cas de démission ou de décès.
Dans ses mémoires, Mme Campan prétend qu’elle assurait les fonctions de Madame de Misery depuis longtemps retirée dans sa terre de Biache. Pourtant, cette dernière semble toujours en place à Versailles le 16 juillet 1789, date à laquelle elle rédige une lettre de réclamation à propos de sa rémunération.
Source Archives Nationales
La même année, elle figure également comme titulaire de la charge et est rémunérée comme telle.
Source Archives Nationales
Ces charges étant exercées par quartier (trimestre), et le mois d’aout étant le second mois du troisième quartier de l’année, il est permis de supposer que Mme de Misery resta en place jusqu’à la fin septembre, sauf démission anticipée.
Sa survivancière, Madame Campan, ne fut vraisemblablement jamais titulaire de la charge. Aux Tuileries elle était présente par quartier elle aussi.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Maison et dames du Palais de la reine Marie-Antoinette
Quelques messages en amont, ICI, nous écrivions notamment...
Ce portrait est à nouveau proposé aux enchères...
Portrait de Monseigneur de Bouillé, évêque de Poitiers
Pierre-Hilaire-André Deschamps (1784-1867)
Huile sur toile portant le nom du modèle en bas à droite.
Dans un cadre en bois et stuc doré à fleurs de lys et écoinçons à rinceaux et fleurettes.
82.5 x 66 cm (Restaurée, petites lacunes de couche picturale)
Note au catalogue :
Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842) fût le dernier aumônier de la reine Marie-Antoinette.
* Source et infos complémentaires : Christophe Herbelin - Chinon, vente du 29 mai 2024
Eh bien, ils sont encore moins bavards au sujet de cet homme...
Le portrait ne séduit guère, puisqu'il était déjà soumis au feu des enchères en 2021, cette fois-ci avec une note au catalogue plus étoffée :
Mgr Jean-Baptiste de Bouillé peu après son ordination fut nommé aumônier de la reine Marie-Antoinette d'Autriche avant de devenir celui de S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulême. Il fut nommé à la tête de l'évêché de Poitiers de 1817 à 1842. Sa position à la cour lui permit de prévoir la plupart des événements de la Révolution qu'il vit ensuite s'accomplir avec une effrayante rapidité. Témoin des premières scènes de cette période sombre de l'histoire de France, il quitta Paris et ses troubles pour se réfugier au château d'Hautezat, dans les environs de Clermont.
Il y attendait dans la retraite la suite des événements, lorsqu'une lettre du marquis de Bouillé vint lui dire de partir en toute hâte pour Metz, d'y prendre la marquise et sa soeur, et de les emmener avec lui hors de France. Le général ne lui donnait pas d'autre explication : ce ne fut que quelques semaines après, et au-delà de la frontière, que l'abbé de Bouillé apprit la tentative généreuse faite par son parent pour arracher le roi à ses bourreaux et le malheureux concours de circonstances qui l'avait fait échouer : la fuite manquée des 20 et 21 juin 1791, plus connue sous le nom de «fuite à Varennes». (...)
* Source : Coutau Bégarie & Associés
Nous savons encore que Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842) est nommé aumônier de Marie-Antoinette grâce à son parent François de Bouillé, proche du roi, le 27 septembre 1789, dix jours avant les événements du 6 octobre. Il prend la place laissée vacante par l’abbé de Poney nommé à l’évêché de La Rochelle.
François-Claude-Amour, marquis de Bouillé, co-organisateur de l'évasion de Louis XVI des Tuileries
Anonyme
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Commons Wikimedia
La nuit, la neige a écrit:Un aumônier de la reine...Mais combien furent-ils ? Je n'ai pas recherché les dates d'exercice (est-ce le mot ?) de celui dont le portrait est prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé, Evêque de Poitiers.
Pierre Hilaire Deschamps (1784-1867).
Note de la maison de vente :
Monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842), ancien aumônier de la reine Marie Antoinette, puis de son altesse royale Madame, la duchesse d'Angoulême a été nommé évêque de Poitiers par le roi Louis XVIII le 28 octobre ? .
(...)
* Source et infos complémentaires : Orne Enchères - Vente du 7 mai 2022
Comte d'Hézècques a écrit:
Dans l'Almanach Royal pour l'année 1789 je trouve un grand aumônier, un premier aumônier, deux aumôniers honoraires et huit aumôniers par quartier, dont un fut également confesseur, un autre chapelain ordinaire, encore un autre en-survivance, et le dernier clerc ordinaire de la chapelle.
Ce portrait est à nouveau proposé aux enchères...
Portrait de Monseigneur de Bouillé, évêque de Poitiers
Pierre-Hilaire-André Deschamps (1784-1867)
Huile sur toile portant le nom du modèle en bas à droite.
Dans un cadre en bois et stuc doré à fleurs de lys et écoinçons à rinceaux et fleurettes.
82.5 x 66 cm (Restaurée, petites lacunes de couche picturale)
Note au catalogue :
Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842) fût le dernier aumônier de la reine Marie-Antoinette.
* Source et infos complémentaires : Christophe Herbelin - Chinon, vente du 29 mai 2024
_____________________
Eh bien, ils sont encore moins bavards au sujet de cet homme...
Le portrait ne séduit guère, puisqu'il était déjà soumis au feu des enchères en 2021, cette fois-ci avec une note au catalogue plus étoffée :
Mgr Jean-Baptiste de Bouillé peu après son ordination fut nommé aumônier de la reine Marie-Antoinette d'Autriche avant de devenir celui de S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulême. Il fut nommé à la tête de l'évêché de Poitiers de 1817 à 1842. Sa position à la cour lui permit de prévoir la plupart des événements de la Révolution qu'il vit ensuite s'accomplir avec une effrayante rapidité. Témoin des premières scènes de cette période sombre de l'histoire de France, il quitta Paris et ses troubles pour se réfugier au château d'Hautezat, dans les environs de Clermont.
Il y attendait dans la retraite la suite des événements, lorsqu'une lettre du marquis de Bouillé vint lui dire de partir en toute hâte pour Metz, d'y prendre la marquise et sa soeur, et de les emmener avec lui hors de France. Le général ne lui donnait pas d'autre explication : ce ne fut que quelques semaines après, et au-delà de la frontière, que l'abbé de Bouillé apprit la tentative généreuse faite par son parent pour arracher le roi à ses bourreaux et le malheureux concours de circonstances qui l'avait fait échouer : la fuite manquée des 20 et 21 juin 1791, plus connue sous le nom de «fuite à Varennes». (...)
* Source : Coutau Bégarie & Associés
Nous savons encore que Jean-Baptiste de Bouillé (1759-1842) est nommé aumônier de Marie-Antoinette grâce à son parent François de Bouillé, proche du roi, le 27 septembre 1789, dix jours avant les événements du 6 octobre. Il prend la place laissée vacante par l’abbé de Poney nommé à l’évêché de La Rochelle.
François-Claude-Amour, marquis de Bouillé, co-organisateur de l'évasion de Louis XVI des Tuileries
Anonyme
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Commons Wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 8 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Sujets similaires
» Ordonnances de paiement et autres commandements : la correspondance officielle de Marie-Antoinette
» Marie-Antoinette était-elle dépensière ? Les comptes de la maison de la reine
» Les gâteaux et autres friandises inspirés par Marie-Antoinette
» Les actrices interprètes de Marie-Antoinette au cinéma
» les dames d'honneur et autres dames entourant la Reine de France
» Marie-Antoinette était-elle dépensière ? Les comptes de la maison de la reine
» Les gâteaux et autres friandises inspirés par Marie-Antoinette
» Les actrices interprètes de Marie-Antoinette au cinéma
» les dames d'honneur et autres dames entourant la Reine de France
Page 8 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum