Maximilien de Robespierre

Eléonore a écrit:

Ne trouvez vous pas qu'il était élegant?

Bonsoir Elénore, soyez la bienvenue ici...

Nous avions posté le dessin original de ce portrait ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t110p50-maximilien-de-robespierre#78956
C'est un beau dessin.


Votre chouchou est également plutôt a son avantage sur le beau portrait peint par Pierre-Roch Vigneron d'après Adélaïde Labille-Guiard ou Henri-Pierre Danloux (cela dépend des sources) :


Maximilien Robespierre en habit de député du Tiers Etat
VIGNERON Pierre Roch (1789 - 1872)
Huile sur toile, 1847-1848
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot

Mais il paraît bien jeune, et le teint est bien frais sur ce portrait...



Il est analysé, en complément de son (présumé) portrait, peint par Louis Léopold Boilly, sur ce site internet : L'Histoire par l'image - Robespierre


Portrait présumé de Robespierre (1758-1794)
Louis-Léopold Boilly
Huile sur toile, fin XVIIIe siècle

Le tableau représente l’un des premiers exemples de Boilly portraitiste lorsqu’il débute sa carrière à Arras. C’est à ce moment-là qu’il fait la connaissance du jeune avocat Maximilien Robespierre avant qu’il ne devienne « L’Incorruptible ».
Photo et texte : Palais des Beaux-Arts de Lille

Extrait :

Vite représenté par les peintres, celui qui, par admiration autant pour l’Antiquité grecque que pour Jean-Jacques Rousseau, voulut instaurer un régime républicain fondé sur les principes de vertu et d’ordre naturel, mais qui, devant faire face aux réalités – la guerre et les ennemis de la Révolution –, dut aussi proclamer la Terreur, apparaît comme un homme distingué, vêtu avec sobriété mais raffinement, toujours poudré et parfaitement élégant, il se révèle au spectateur dans toute sa sobriété.

Alors qu’il porte l’habit noir officiel de député du tiers chez Labille-Guiard, il est chez Boilly un bourgeois aisé, qui observe l’évolution politique en attendant de devenir le maître de la Convention. C’était l’époque où, les députés de la Constituante ne pouvant être réélus à la Législative, Robespierre avait choisi de demeurer à Paris, au lieu de retourner chez lui à Arras.
Dans les deux cas, il s’entoure d’objets de bon goût, châtelaines et meubles de style. Jamais de luxe cependant : la chaise Louis XV ne s’accorde pas au bureau Louis XVI. Robespierre est un bourgeois et il revendique son statut social, mais sans jamais le proclamer. Tout est mesuré et simple chez lui.

Homme politique chez Labille-Guiard qui donne de lui un portrait officiel, Robespierre est au contraire saisi par Boilly dans son intimité. Le petit format du tableau vient encore souligner cet aspect calme du bourgeois intellectuel qui travaille à ses affaires dans l’appartement que lui loue le menuisier Duplay rue du Faubourg-Saint-Honoré. Assis à un bureau à cylindre, Robespierre s’est arrêté d’écrire pour regarder le spectateur, tandis qu’un petit chien de salon quête ses caresses.

Dans les deux cas, le futur Incorruptible est montré avec un léger sourire qu’on n’imagine pas chez lui, homme rationnel et froid. Il est pourtant un travailleur de l’esprit, théoricien politique chez Boilly. Mais ce n’est que plus tard qu’il deviendra le « tyran » que l’histoire a retenu, aux idées rigides, n’hésitant pas à sacrifier ses amis aux nom d’idéaux.
Ces deux tableaux ne donnent pas à voir ce personnage honni par certains, adulé par d’autres. Cependant, ni Labille-Guiard ni Boilly n’ont réussi à montrer l’essentiel de la personnalité de Robespierre, cette intime conviction du droit naturel qui l’habitait et le porta à vouloir régénérer l’homme…

Il n’y aura plus de portraits de lui durant la Convention, sinon un anonyme du musée Carnavalet, toujours avec cet éternel sourire indéchiffrable.

* Source texte : Jérémie BENOÎT, « Robespierre », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 22 mai 2019.
URL : http://www.histoire-image.org/fr/etudes/robespierre

Mme de Sabran a écrit:

La Fayette a écrit:J'ai un faible pour lui, également.

Rooh, Gigi, are you kidding  ?!!  

Je ne plaisante point Madame. Nous avons certains points communs et défendons les mêmes causes !
J'aime beaucoup ses manières qui plus est. Il sait être un révolutionnaire élégant et distingué. Les révolutionnaires débraillés et insolents ne me plaisent guère.

Bien que n’ayant aucune sympathie pour cet énigmatique personnage, son comportement vestimentaire singulier m'interroge.

Quelles que soient les époques, se vêtir de telle ou telle manière n’est jamais anodin. C’est « un acte » personnel beaucoup moins superficiel qu’il n’y paraît et qui en dit long sur les individus comme sur les sociétés dans lesquelles ils vivent.  

Alors quel sens donner aux soyeux habits bleus décrits par les contemporains de Robespierre, à ses redingotes du dernier cri comme au gilet de casimir couleur de pomme inventorié à la conciergerie. Le tout en adéquation avec ses yeux clairs abrités derrières les verres teintées de lunettes à la pointe de la mode ?

Se démarqua t-il par réaction à l’étiquette imposée aux députés du tiers lors des états généraux, tous confondus dans la masse de leurs stricts tenues ressenties comme vexatoire ?

Peut-être le souci d'être méticuleusement tiré à quatre épingles découle-t-il de cette psycho-rigidité que l'on prête volontiers à Robespierre.  Comme il est au moral  " l'Incorruptible ", homme veut être au physique parfaitement impeccable.   Tenez ! je parie que pas un cheveu ne s'échappe de sa perruque poudrée à frimas  ( j'aime bien cette expression    ) . De toute évidence Robespierre est très soucieux de l'image qu'il projette.
Plus que pour nous même, nous nous parons, nous nous bichonnons, pour le regard de l'autre.   Robespierre n'est pourtant désireux de plaire ni aux femmes ni aux hommes. Rien à voir avec le narcissique tombeur de ces dames, Hérault de Séchelles, qui se regarde passer dans les glaces.
 Il est probable que, sauf à dire   « Celui qui a des culottes dorées est l'ennemi de tous les sans-culottes »,  on n'entendit guère Robespierre parler chiffons.  
Un complexe social serait-il à l'origine de cette exigence d'élégance conformiste ?  
 Le révolutionnaire a parfois des relents de bourgeois.  

Marie-Jeanne a écrit:
Se démarqua t-il par réaction à l’étiquette imposée aux députés du tiers lors des états généraux, tous confondus dans la masse de leurs stricts tenues ressenties comme vexatoire ?

Je ne crois pas qu'aucune étiquette vestimentaire ait été imposée aux députés du Tiers . Leurs tenues strictes et sombres étaient leur propre choix, nullement vexatoire mais dont au contraire ils tiraient grande fierté .  Par effet de contraste, elles mettaient en évidence la surabondance ostentatoire de dentelles et colifichets des nobles brodés sur toutes les coutures, leur vanité, leur frivolité ...
Le Tiers affichait crânement sa sobriété et sa détermination.  C'était une manière de pied de nez qui signifiait :  " Fini de rire, bande de nazes, il va falloir compter avec nous dorénavant ! ".
Ce que ces messieurs du Tiers ont ressenti comme vexatoire, c'est la condescendance méprisante de la noblesse à leur égard.

Mme de Sabran a écrit:
Je ne crois pas qu'aucune étiquette vestimentaire ait été imposée aux députés du Tiers . Leurs tenues strictes et sombres étaient leur propre choix, nullement vexatoire mais dont au contraire ils tiraient grande fierté .  Par effet de contraste, elles mettaient en évidence la surabondance ostentatoire de dentelles et colifichets des nobles brodés sur toutes les coutures, leur vanité, leur frivolité ...
Le Tiers affichait crânement sa sobriété et sa détermination.  C'était une manière de pied de nez qui signifiait :  " Fini de rire, bande de nazes, il va falloir compter avec nous dorénavant ! ".
Ce que ces messieurs du Tiers ont ressenti comme vexatoire, c'est la condescendance méprisante de la noblesse à leur égard.

Une strict étiquette vestimentaire maintenant chacun dans son rang a bel et bien été imposée aux trois ordres. Elle fut mal vécue par beaucoup d'autant que la dépense était aux frais de chacun des députés. Seul un "irréductible" breton afficha crânement sa désapprobation en se présentant dans ses habits régionaux. Un pied de nez en effet qui lui valu un grand succès.

La noblesse était en habits noirs à parements brodés et boutons or, bas blancs, fines dentelles et chapeaux à la Henri IV empanachés de blanc.
Le tiers en habits de laine noirs sans fioritures sobrement cravatés de blanc, les bas et le chapeaux noirs également.
Le clergé en rouge, violet ou noir des grands jours selon sa hiérarchie interne.

Comme le tiers et bien que dispensée de boutons en or, la petite noblesse de province peu fortunée se plaignit de cette étiquette de classe représentant un investissement financier dont elle se serait bien passée.

La Fayette a écrit:J'ai un faible pour lui, également.

Moi aussi d ailleurs, je le trouve beau, mystique, mystérieux aussi très intelligent dans les discours qui sont pour la plupart très actuels. Je vous comprends La Fayette, libre à vos ressentis! Robespierre m a ouvert les yeux sur la misère, la faim, l'esclavage et autres....

Bonjour La nuit, la neige, votre post est interessant! oui il avait un teint frais et une santé fragile mais robuste avant la révolution, Et voilà le destin infernal l'a projeté dans la tourmente révolutionnaire ce qui altéra sa santé : éruption cutanée, varices au niveau des jambes, toux discontinues, difficulté respiatoire, malaises, troubles nerveux et autres... Il n avait plus de vie privée.... La machine révolutionnaire a "bouffé" l'énergie de l Incorruptible, malheureusement, sinon il aurait été un poète, aurait été marié à une certaine Anaïs Deshorties..... Je me demande s'il avait aimé Eleonore Duplay, peut-être oui en amour platonique...?

Il était toujours élégant et savait bien s'habiller et n'aimait guère être débraillé comme les sans culottes. Il était propret, et d après ce que j ai lu (je ne sais plus dans quel livre, j en ai pleins!! ) il prenait son bain deux à trois fois par jour de crainte de sentir mauvais!!
On dit qu'il n'aimait pas les femmes, c etait surtout les Tricoteuses et celles qui n'avaient pas d'éducation.... Il appréciait les dames cultivées, vertueuses et bien élevées Voilà!

Etiquette des trois ordres en image. Source : Stanford University Librairie



Le fameux breton évoqué plus haut se nommait Michel Gérard dit le père Gérard. Le seul auquel le roi aurait adressé quelques mots lorsque le tiers défila devant lui. "Bonjour mon bonhomme" aurait dit Louis XVI.

Ouverture des États généraux à Versailles en 1789 / Tableau d'Auguste Couder / 1839

Robespierre.. la beauté du diable !

attachboy

Marie-Jeanne a écrit:

Une strict étiquette vestimentaire maintenant chacun dans son rang a bel et bien été imposée aux trois ordres.

Voici un détail très intéressant que j'ignorais totalement !
Je vous remercie de me le faire découvrir .

Eléonore a écrit:Il était toujours élégant et savait bien s'habiller et n'aimait guère être débraillé comme les sans culottes. Il était propret, et d après ce que j ai lu (je ne sais plus dans quel livre, j en ai plein!! ) il prenait son bain deux à trois fois par jour de crainte de sentir mauvais!!
On dit qu'il n'aimait pas les femmes, c etait surtout les Tricoteuses et celles qui n'avaient pas d'éducation.... Il appréciait les dames cultivées, vertueuses et bien élevées Voilà!

Il aimait les dames comme moi, quoi

*sors, imaginant que dans un autre contexte elle n'aurait peut-être pas dit non*

Nous connaissions déjà Robespierre mégalomane,  mais ...

Gouverneur Morris a écrit:Et si on disait juste que Robespierre et Alain Delon ont un point commun ?

Eh bien, tu as tout à fait raison, mon cher Momo : Robespierre, narcissique, se prenait pour Alain de loin :



( Mémoires de Barbaroux )

J'ai seulement lu de Barbaroux tes quelques extraits, mais il me semble vraiment peu crédible, pour Robespierre comme pour le reste.

Il n'empêche qu'il est assez plaisant d'imaginer l'incorruptible en mono maniaque narcissique se noyant dans son sang après s'être miré dans celui des autres.

Je pense néanmoins que sa personnalité était plus complexe, du moins si on en croit Rosalie Jullien qui le décrit ainsi en février 1793 :

« Il est propre à être chef de parti comme à prendre la lune avec les dents. Il est abstrait comme un penseur, il est sec comme un homme de cabinet mais il est doux comme un agneau et sombre comme Young.
Je crois qu'il n'a pas notre tendre sensibilité et qu'il veut le bien de l'humanité plus par justice que par amour. Au reste, il ne faut que le voir en face pour juger que jamais la nature ne donna ces traits à une belle âme »
Tout un programme ! (j'ignore qui est ce Young, je ne connait qu'Arthur l'agronome britannique)

Je précise que Rosalie Jullien fréquente assidument Robespierre et l'encense tout au long de sa correspondance avec son époux et son fils, pour finir par le traiter d'infâme après thermidor.

Marie-Jeanne a écrit:

Je précise que Rosalie Jullien fréquente assidument Robespierre et l'encense tout au long de sa correspondance avec son époux et son fils, pour finir par le traiter d'infâme après thermidor.

donc, cette Rosalie est une girouette !

Une analyse pas si dénuée d'intérêt que ça, de jean Luc Melenchon sur Robespierre. Je ne partage cependant pas complètement son analyse...



Qu'en pensez vous ?

Merci, cher Attachboy !
Je vais regarder cela . Et je reviendrai te dire ce que j'en aurai pensé . Je connais très mal Robespierre .

Super, cette interview de Mélenchon par Jean-Pierre Bédéï !!!      J'en recommande l'écoute à tous .  C'est très court  ( trop court ).
Mélenchon touche sa bille : il connaît bien son sujet.  C'est un conteur.  On est captivé.
 C'est une glorification du peuple et une ode à la laïcité.   Tout cela agrémenté par un soupçon d'humour décalé.
C'est assez juste du point de vue factuel.  Mais  l'interprétation de Mélenchon est vaguement orientée ...  :    Ainsi  Robespierre est tellement pétri des principes républicains de la souveraineté du peuple que  l'idée de prendre le pouvoir lui est totalement étrangère.
Le récit de l'équipée de Varennes vaut son pesant de cacahuètes.  Mais je n'ai pas entendu mentionner les exécutions des Dantonistes et des Girondins, et la responsabilité de Robespierre quant à l'instauration de la Terreur est assez floue.    Nous sommes d'accord, Robespierre était contre l'entrée en guerre.   J'ai appris que Carrier faisait partie des Thermidoriens .  Ah bon ?    
Mélenchon est contre, tout à fait contre, l'entrée de  La Fayette au Panthéon ( " Nous irons le sortir ! "  ).  
Pourquoi ?   Il en est question ?!  
L'Etre Suprême s'en prend un peu plein la tête ( Collot d'Herbois notamment sature ) .
 Dans le souk général final,  rien ne va plus,   forcément !  Le pauvre Couthon tombe de son fauteuil roulant.  Barras :  " Foutez-moi ça à la Seine ! "  et Couthon : " Non, citoyen ! Je suis encore vivant ! "  :

Enfin bon, franchement écoutez : cela ne dure que 17 minutes que l'on ne sent pas passer.

Merci, Attach', j'ai bien apprécié !  

Le récit de Mélenchon est en effet orienté. Forcément, c'est un homme politique, lui aussi ! Et beaucoup d'homme politique prennent des exemples issues de notre histoire pour conforter leurs visions de la société...

Ainsi, il ne mentionne pas l'épisode de l'arrestation des girondins et de leur exécutions,  parce que c'est assez difficile pour un admirateur de Robespierre, d'expliquer que ce dernier se servait de la commune qui lui était dévouée pour imposer à la convention "par la force des baïonnettes", ses décisions arbitraires... Difficile aussi d'expliquer que les représentant en missions, tel Fouché, dont Robespierre disait que "rien ne pouvait justifier les cruautés dont il s'était rendus coupable", c'est lui qui les avait envoyés...

Quant à la Fayette, Mélenchon explique qu'il est opposé à son entrée au Panthéon, parce qu'il le considère comme un traître, La Fayette ayant, en plein combat, abandonné son armée pour passer à l’ennemi avec tout son état major. Là, on ne peut pas donner tort à Mélenchon.

J'ai identifié le fou furieux se trimbalant en Alsace avec une limousine, et dont parle Mélenchon. Celui que Saint Just fera arrêter pour le mettre au pilori en l'exposant sur l'échafaud de la guillotine.  C'est Eugène Shreiber. La encore, Mélenchon arrange les choses. Ce fou furieux, c'est Saint Just lui même qui l'avait nommé ,et ce, pour une raison toute simple. Il s'agissait alors de mater les rebellions potentielles des villes alsaciennes contre la Convention, au moment où l'armée française perdait du terrain face aux envahisseurs. Saint Just avait reçu pour mission de transformer les défaites en victoire, et pour ça, tous les moyens étaient bons. Une fois sa mission faite, Shreiber et ses pantalonnades était devenu encombrant...

Je ne savais pas que les membres du Comité de Salut public étaient réélus chaque mois .

Nouvel entretien de jean Luc Mélenchon, plus complet et plus long...

A 34 minutes du début de l'interview, Mélenchon nous propose de nous rendre à la librairie du musée Carnavalet :

Vous n'y trouverez pas  une biographie d'un des nôtres, dit-il. Par contre, pour cette traîtresse de Marie-Antoinette, il y en a des dizaines où on va vous faire jeter des grosses larmes sur cette gosse de riches, la malheureuse, etc... etc... Cette femme payait des parlementaires pour qu'ils trahissent leur patrie, a essayé de faire envahir notre pays par son frère, et on ne cessera de montrer ce bon gros Louis XVI comme une espèce de bonhomme bonasse, au fond qui était là par erreur, alors que cet homme organise méthodiquement la trahison du pays, essaie de s'enfuir pour organiser les armées étrangères contre les nôtres .

Cela se passe de commentaire ...

Pour lui l'égérie de la Révolution n'est pas Olympe de Gouges, ou toute autre,  mais Pauline Léon qui, nous dit WIKI,  le 13 mai 1793, fonde avec Claire Lacombe la Société des républicaines révolutionnaires.

Mélenchon reste Mélenchon !

Est ce surprenant d'entendre dans sa bouche de telles inepties ? Son admiration pour un personnage comme Robespierre est plus parlante qu'un discours...

Je laisse répondre  madame Elisabeth, qui a lancé à ses juges que si son frère avait vraiment été un tyran, ni elle, ni eux ne seraient à la place qu'ils occupaient alors..

La révolution a duré dix ans. Il en est sorti quoi ? un pays en ruine, et Bonaparte... un empereur a juste remplacé un roi...

Si j'ai donné dans ce sujet, la parole à Mélenchon, (et je me demande si j'ai pas fait une ânerie...), je noterais que le compte youtube qui a publié cette vidéo désactive, lui, les commentaires...

Jamais entendu parler de Pauline Léon... Suis je le seul ?