Maximilien de Robespierre
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Maximilien de Robespierre
Vous me direz on aurait pu faire mieux.
En y ajoutant des cornes et des crocs :
En y ajoutant des cornes et des crocs :
Angeblack- Messages : 53
Date d'inscription : 10/01/2014
Re: Maximilien de Robespierre
Je reprends ici une suggestion proposée sur le forum ami : La Folie dix-huitième.
Cette petite vidéo, de 15 mn, durant laquelle Cécile Obligi, auteur du livre Robespierre, la probité révoltante, tente de revenir, très succinctement, sur la « légende noire » de Robespierre.
Dommage qu’elle perde autant de temps sur cette histoire de reconstitution de tête...
Enfin, à mon avis, cela n’a guère d’intérêt.
Bref, c’est ici : http://www.les-ernest.fr/la-legende-noire-de-robespierre/
Cette petite vidéo, de 15 mn, durant laquelle Cécile Obligi, auteur du livre Robespierre, la probité révoltante, tente de revenir, très succinctement, sur la « légende noire » de Robespierre.
Dommage qu’elle perde autant de temps sur cette histoire de reconstitution de tête...
Enfin, à mon avis, cela n’a guère d’intérêt.
Bref, c’est ici : http://www.les-ernest.fr/la-legende-noire-de-robespierre/
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
Pour revenir sur cette "légende noire" de Robespierre, il est possible que "l'incorruptible" ait surtout servi de Bouc émissaire ! Bon nombre de conventionnels et de révolutionnaires tel que les fameux représentant en mission avaient pas mal de choses à se reprochés ! Et un Robespierre guillotiné sans procès représente un exutoire idéal..
C'est justement au moment où Robespierre fait revenir ces fameux représentants en mission à Paris pour leur demander des comptes que ces ennuies ont commencé...
C'est justement au moment où Robespierre fait revenir ces fameux représentants en mission à Paris pour leur demander des comptes que ces ennuies ont commencé...
_________________
"Je sais que l'on vient de Paris pour demander ma tête ! Mais j'ai appris de ma mère à ne pas craindre la mort, et je l'attendrai avec fermeté !"
Marie Antoinette
attachboy- Messages : 1492
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
Lettre autographe de Robespierre à Danton le 15 février 1794 au Musée de Lettres et Manuscrits, Paris.
'Mon cher Danton, si dans les ? malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoue peut t'offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort....' etc.
'Mon cher Danton, si dans les ? malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoue peut t'offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort....' etc.
Invité- Invité
Re: Maximilien de Robespierre
Je lui trouve une plutôt vilaine écriture ...
Eh bien, et le calendrier révolutionnaire ?!! ça sert à quoi que Fabre d'Eglantine se décarcasse ?!!
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
evelynfarr a écrit:Lettre autographe de Robespierre à Danton le 15 février 1794 au Musée de Lettres et Manuscrits, Paris.
'Mon cher Danton, si dans les ? malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoue peut t'offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort....' etc.[/quote
Je ne vois pas en quoi cette écriture est vilaine ?! Il y a bien pire dans les manuscrits d'archive.
Invité- Invité
Re: Maximilien de Robespierre
Qui trop embrasse, mal étreint !
Danton aurait dû se méfier.
"Ils sont venus, pour m'arreter, ils n'oseront pas !"
Danton aurait dû se méfier.
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Maximilien de Robespierre
M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l'humanité, etc, mais guère les hommes et pas du tout les femmes .
( Aimée de Coigny )
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
"Les temps de guerre ne sont pas des temps de morale". Paul de Barras
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Maximilien de Robespierre
27 juillet 1794 : chute de Robespierre :n,,;::::!!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
Maximilien Robespierre, natif d’Arras, fut élevé à Paris au collège de Louis-le-Grand, où ses maîtres et ses camarades détestèrent également son caractère mutin, insolent, opiniâtre et jaloux. Au sortir de ses études, il suivit le barreau de la capitale, où les succès de ses rivaux furent le tourment de son orgueil et de son impuissance. Rappelé dans sa ville natale par l’espoir d’y obtenir des succès plus faciles, son ambition eut encore la honte d’échouer sur un plus petit théâtre.
Lors de la convocation des Etats-généraux, il brigua les suffrages de ses concitoyens : repoussé par les habitants de la ville d’Arras, il se tourna vers les habitants des campagnes, dont il gagna aisément la faveur, par des écrits contre la noblesse et le clergé. C’est ainsi qu’il se glissa dans l’assemblée constituante.
Cet homme, dont le règne d’une année a formé l’époque la plus sanglante de la Révolution, commença sa carrière politique le 27 juillet 1789, par le discours suivant, qu’il prononça dans L’assemblée constituante. On discutait la question du secret des lettres :
« La première de toutes les lois est le salut du peuple. Obligé par le plus impérieux de tous les devoirs, de venger l’attentat projeté contre les représentants de la nation, on doit se servir de tous les moyens possibles. Le secret des lettres est inviolable ; mais il est des circonstances où on doit le violer. Qu’on ne cite pas l’exemple de Pompée, qui brûla les lettres adressées à Sertorius ; Pompée était un tyran, un oppresseur de la liberté publique, et nous, nous en sommes les restaurateurs ».
Le 27 juillet 1790, on voit Robespierre exciter, avec Marat, un mouvement populaire contre la cour et contre l’assemblée nationale. Voici quelques traits de la harangue que Marat avait prononcée au Palais-Royal, le foyer de toutes les conspirations et de tous les crimes révolutionnaires :
« Citoyens de tout âge et de tout sexe, volez à Saint-Cloud [le roi y était allé passer quelques jours avec sa famille], ramenez le roi et le dauphin dans vos murs : renfermez l’Autrichienne et son beau-frère ; qu’ils ne puissent plus conspirer ; arrêtez tous les ministres, mettez-les aux fers ; assurez-vous du chef de la municipalité, et gardez à vue le général ; enlevez le parc d’artillerie de la rue Verte ; emparez-vous de tous les magasins et moulins à poudre ; courez, courez aux armes ! Cinq ou six cents têtes abattues vous auraient assuré repos, liberté et bonheur. Une fausse humanité a retenu vos bras et suspendu vos coups ; elle va coûter la vie à des millions de vos frères ».
Le 27 juillet 1793, Robespierre est nommé membre du Comité de salut public, en place du député Gasparin, qui avait donné sa démission. De tous les membres de la Convention, Robespierre était alors celui qui jouissait de la plus grande faveur parmi le peuple. Toute sa politique fut d’avoir su apprécier de bonne heure la puissance de la multitude, à une époque où la société semblait ramenée à son origine, par l’anéantissement des autorités régulières, et par la disparition de toutes les supériorités de convention. II avait aussi remarqué des premiers, que pour rester en crédit auprès des dernières classes du peuple, il fallait, dans toute espèce de système, aller toujours plus loin que les autres ; on ne peut entraîner que par excès, les hommes dénués d’éducation ; et comme leur esprit est incapable de saisir aucune nuance, la modération, la retenue ne leur paraissent qu’une trahison ou qu’un repentir.
Ainsi, les chefs du parti républicain dans l’assemblée législative, le maire de Paris et les officiers municipaux de ce temps-là conservèrent une grande autorité parmi le peuple, tant qu’ils l’animèrent contre la cour, tant qu’ils l’excitèrent à une insurrection contre le monarque et contre la royauté ; mais lorsqu’ils voulurent, immédiatement après l’adoption du gouvernement républicain, le ramener aux idées d’ordre et de subordination ; lorsqu’ils lui demandèrent de passer rapidement de son état de convulsion à un sentiment de respect pour les lois, ils perdirent tout leur ascendant, et d’autres chefs démocrates tournèrent contre eux l’esprit d’effervescence et d’irritation, dont ils avaient été les promoteurs.
Robespierre calcula fort bien la position de ces fondateurs de la république ; et comme son orgueil ne pouvait supporter le rang qu’ils s’adjugeaient dans la Révolution, il mit tout en usage pour les écarter de sa route, et s’emparer de l’autorité première ; mais une fois parvenu au faîte du crédit, une fois en jouissance de tout le pouvoir dont le peuple investit ses tribuns dans un temps de trouble, il n’eut garde de laisser à personne l’espoir de l’emporter sur lui dans la carrière du crime.
Un autre caractère marquant de la politique de Robespierre, et qui contribua beaucoup à son agrandissement, fut la promptitude avec laquelle il abandonnait ses amis, quand leur sacrifice était utile à son ambition, ou simplement à son orgueil et à sa vanité. Il s’était allié au parti qui, dans l’assemblée législative, avait provoqué la journée du 10 août ; mais sitôt que ce parti voulut jouir du triomphe, Robespierre devint son plus cruel ennemi, et cette haine fut la principale cause du 31 mai. Il s’était fait le patron de la municipalité de Paris, et avec son secours, il avait exterminé les chefs du parti dont nous venons de parler ; mais lorsque cette municipalité voulut se fier à ses propres forces ; lorsque ses officiers briguèrent une popularité qui leur fût personnelle, Robespierre oublia leurs services, et les immola.
Il avait eu, pour collègue de révolution, un homme d’un caractère prononcé, d’une éloquence impétueuse, et qui s’était montré le premier dans toutes les occasions où il fallait entraîner aux grandes mesures, les jacobins et le Convention nationale. On ne les vit, dans aucune circonstance, opposés l’un à l’autre ; leur doctrine révolutionnaire s’accordait dans tous les points ; mais une simple rivalité de réputation était, auprès de Robespierre, un tort irrémissible ; Danton, l’homme dont il est ici question, ne l’ignorait pas, car il disait : « Tout ira bien encore, tant qu’on dira Robespierre et Danton. Malheur à moi, si l’on disait jamais Danton et Robespierre. »
Celui-ci craignit qu’on ne vînt à le dire, et Danton fut livré au tribunal révolutionnaire. Un autre député de quelque talent (Desmoulins), périt en même temps victime du délaissement perfide de Robespierre, avec lequel il était lié par une de ces amitiés de collège, ordinairement si sacrées et si durables. Il avait voulu, dans une feuille hebdomadaire, disposer insensiblement le peuple jacobin, au ralentissement des jugements sanguinaires, dont les patriotes craignaient de devenir à leur tour les victimes ; il s’était assuré de l’approbation secrète du tyran ; mais le moment de cette doctrine n’était pas encore arrivé ; Robespierre le sentit, et pour se mettre entièrement à couvert, il abandonna, sans hésiter, son ami de collège au supplice.
Ce qu’il y eut d’original dans la situation de Robespierre, fut l’obligation où il se trouvait d’avoir pour complices, non pas seulement un comité dominateur dont il était l’âme et le mouvement, mais une assemblée de législateurs, une assemblée de sept cents représentants de la nation ; il fallait la pénétrer habituellement de terreur, et quelquefois lui rendre le calme après l’avoir mise en alarme ; il fallait lui montrer du respect quand elle était docile, et du mépris quand elle témoignait une disposition à la résistance ; c’est ainsi qu’il prétendait en imposer à la nation ; c’est ainsi qu’il jouait le rôle de serviteur de la loi, en violant tous les principes de justice ; et qu’il se couvrait de l’apparence hypocrite d’une obéissance à la volonté générale, en dominant tous les suffrages, et asservissant toutes les voix.
Le ciel eut enfin pitié de la France, et la chute de Robespierre étonna, par sa rapidité, ceux-là même qui étudiaient attentivement sa politique, et qui étaient placés le plus près de ses artifices. On ne saura qu’imparfaitement les mystères de son ambition ; on doute qu’il ait jamais eu de confident admis à connaître ses arrières-pensées : son âme vivait solitaire, et la retraite de sa conscience semblait n’être éclairée que par les torches des Furies.
On n’explique d’aucune manière satisfaisante le parti qu’il prit, six semaines avant sa catastrophe, de s’éloigner des séances du Comité de salut public, de ce Comité dominateur, armé de tous les pouvoirs. Il y restait présent à la vérité, par l’assistance habituelle de deux conjurés entièrement à lui, Couthon et Saint-Just ; et dans la même temps il dirigeait, sur la partie de la police, cette administration avec laquelle son bras vengeur atteignait à tout. On ne peut douter cependant que son absence affectée d’un comité, où se traitaient les plus grandes affaires de l’Etat, ne tînt à quelque combinaison secrète. Prévoyait-il le moment où la populace de Paris, qui se lasse de tout, même du sang, ne supporterait plus les abominables exécutions dont on lui donnait chaque jour le spectacle ? Prévoyait-il que tôt ou tard il éclaterait une insurrection contre les inventeurs et les artisans d’un système que la milice infernale aurait eu peine à soutenir ? Avait-il conçu le projet de se mettre lui-même à la tête de ce parti, et se ménageait-il ainsi le moyen de renverser un comité qui, l’égalant en fureur, ne laissait plus à son ambition d’autre ressource que la priorité de la clémence ?
Dans ce cas, on a peine à comprendre comment il montra si peu de prudence dans son plan d’attaque ; comment il se laissa pénétrer avant d’avoir assuré sa marche par aucun préparatif, par aucune disposition habilement concertée : aveuglé par de longs succès, il se crut toujours le maître ou de déterminer les mouvements de l’assemblée, ou de calculer à temps la force des oppositions pour y proportionner ses combinaisons nouvelles. Il fut déconcerté par la rapidité de l’attaque, et cette attaque fut elle-même déterminée par l’urgence du moment. Il eut la maladresse (la veille du 9 thermidor) de dénoncer à l’opinion publique la conduite de plusieurs comités qui étaient encore dans leur force, et d’indiquer vaguement à plusieurs députés la proscription dont ils étaient menacés. Ces députés se virent dans la nuit ; ils convinrent aisément du péril de leur situation, et du sort qui les attendait, s’ils ne perdaient pas leur ennemi dès le lendemain.
Ce lendemain était le 27 juillet 1794 (le 9 thermidor), jour célèbre dans la Révolution française. Un des députés qui étaient le plus menacés, attaqua Robespierre ouvertement, et avec la plus grande force. Le signal de l’attaque une fois donné, plusieurs députés se rangèrent sous l’étendard levé par Tallien, et quand un rang d’agresseurs eut formé, comme une sorte de parapet, derrière lequel les moins hardis se crurent en sûreté, l’agression devint générale : Robespierre voulut parler à la tribune ; mais de toute part on criait : A bas le tyran ! et il ne put jamais se faire entendre.
Bientôt un décret d’accusation fut rendu contre lui, contre son frère, et contre trois de ses créatures, Couthon, Saint-Just et Lebas, membres du Comité de salut public. On le conduit à la maison d’arrêt du Luxembourg ; mais son pouvoir était encore si grand, que le concierge de la prison refusa de le recevoir, et que ses gardes le conduisirent à l’Hôtel-de-Ville ; il y trouva des officiers municipaux disposés à le défendre ; mais leurs efforts tardifs devinrent impuissants ; une grande force armée obéissant à la Convention, occupa avec célérité toutes les avenues ; un détachement entra dans la salle d’assemblée.
Un gendarme de l’escadron des hommes du 14 juillet, qui commandait une partie de la force armée, Charles-André Méda (depuis chef d’escadron au 7e régiment de hussards), pénétra, malgré les coups dont il fut assailli, jusque dans la salle du secrétariat de la commune, où il tira un coup de pistolet sur Robespierre, et lui cassa la mâchoire inférieure. Robespierre tombe aussitôt baigné dans son sang. On le relève, et après avoir mis un appareil à ses blessures, on le conduit au comité de sûreté générale, et le lendemain il périt sur le même échafaud où il avait immolé tant de victimes.
Paris eut peine à revenir de son étonnement, en apprenant la défaite si prompte d’un homme qui, la veille encore, paraissait le maître absolu de la France. Cette opinion générale de son pouvoir était bien propre à entretenir l’inaction et la réserve de ses ennemis, et l’on ne peut douter qu’il ne se soit perdu par une aveugle inconsidération. Il se brouille volontairement avec des comités qui se fussent contentés de l’exercice d’une tyrannie subalterne ; il désigne du doigt les hommes qui doivent encore tomber sous ses coups ; il développe ses vues dans un discours prononcé le matin à la Convention, le soir aux Jacobins, et il n’a rien de prêt pour sortir victorieux de ce combat. Il se fia trop à la terreur qu’il avait inspirée ; il se méprit sur la rapidité des secours qu’il pouvait attendre de la municipalité de Paris, des Jacobins et des sociétés populaires ; enfin, et plus que tout cela, son heure était venue.
Bien à vous.
Maximilien Robespierre, natif d’Arras, fut élevé à Paris au collège de Louis-le-Grand, où ses maîtres et ses camarades détestèrent également son caractère mutin, insolent, opiniâtre et jaloux. Au sortir de ses études, il suivit le barreau de la capitale, où les succès de ses rivaux furent le tourment de son orgueil et de son impuissance. Rappelé dans sa ville natale par l’espoir d’y obtenir des succès plus faciles, son ambition eut encore la honte d’échouer sur un plus petit théâtre.
Lors de la convocation des Etats-généraux, il brigua les suffrages de ses concitoyens : repoussé par les habitants de la ville d’Arras, il se tourna vers les habitants des campagnes, dont il gagna aisément la faveur, par des écrits contre la noblesse et le clergé. C’est ainsi qu’il se glissa dans l’assemblée constituante.
Cet homme, dont le règne d’une année a formé l’époque la plus sanglante de la Révolution, commença sa carrière politique le 27 juillet 1789, par le discours suivant, qu’il prononça dans L’assemblée constituante. On discutait la question du secret des lettres :
« La première de toutes les lois est le salut du peuple. Obligé par le plus impérieux de tous les devoirs, de venger l’attentat projeté contre les représentants de la nation, on doit se servir de tous les moyens possibles. Le secret des lettres est inviolable ; mais il est des circonstances où on doit le violer. Qu’on ne cite pas l’exemple de Pompée, qui brûla les lettres adressées à Sertorius ; Pompée était un tyran, un oppresseur de la liberté publique, et nous, nous en sommes les restaurateurs ».
Le 27 juillet 1790, on voit Robespierre exciter, avec Marat, un mouvement populaire contre la cour et contre l’assemblée nationale. Voici quelques traits de la harangue que Marat avait prononcée au Palais-Royal, le foyer de toutes les conspirations et de tous les crimes révolutionnaires :
« Citoyens de tout âge et de tout sexe, volez à Saint-Cloud [le roi y était allé passer quelques jours avec sa famille], ramenez le roi et le dauphin dans vos murs : renfermez l’Autrichienne et son beau-frère ; qu’ils ne puissent plus conspirer ; arrêtez tous les ministres, mettez-les aux fers ; assurez-vous du chef de la municipalité, et gardez à vue le général ; enlevez le parc d’artillerie de la rue Verte ; emparez-vous de tous les magasins et moulins à poudre ; courez, courez aux armes ! Cinq ou six cents têtes abattues vous auraient assuré repos, liberté et bonheur. Une fausse humanité a retenu vos bras et suspendu vos coups ; elle va coûter la vie à des millions de vos frères ».
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Ainsi, les chefs du parti républicain dans l’assemblée législative, le maire de Paris et les officiers municipaux de ce temps-là conservèrent une grande autorité parmi le peuple, tant qu’ils l’animèrent contre la cour, tant qu’ils l’excitèrent à une insurrection contre le monarque et contre la royauté ; mais lorsqu’ils voulurent, immédiatement après l’adoption du gouvernement républicain, le ramener aux idées d’ordre et de subordination ; lorsqu’ils lui demandèrent de passer rapidement de son état de convulsion à un sentiment de respect pour les lois, ils perdirent tout leur ascendant, et d’autres chefs démocrates tournèrent contre eux l’esprit d’effervescence et d’irritation, dont ils avaient été les promoteurs.
Robespierre calcula fort bien la position de ces fondateurs de la république ; et comme son orgueil ne pouvait supporter le rang qu’ils s’adjugeaient dans la Révolution, il mit tout en usage pour les écarter de sa route, et s’emparer de l’autorité première ; mais une fois parvenu au faîte du crédit, une fois en jouissance de tout le pouvoir dont le peuple investit ses tribuns dans un temps de trouble, il n’eut garde de laisser à personne l’espoir de l’emporter sur lui dans la carrière du crime.
Un autre caractère marquant de la politique de Robespierre, et qui contribua beaucoup à son agrandissement, fut la promptitude avec laquelle il abandonnait ses amis, quand leur sacrifice était utile à son ambition, ou simplement à son orgueil et à sa vanité. Il s’était allié au parti qui, dans l’assemblée législative, avait provoqué la journée du 10 août ; mais sitôt que ce parti voulut jouir du triomphe, Robespierre devint son plus cruel ennemi, et cette haine fut la principale cause du 31 mai. Il s’était fait le patron de la municipalité de Paris, et avec son secours, il avait exterminé les chefs du parti dont nous venons de parler ; mais lorsque cette municipalité voulut se fier à ses propres forces ; lorsque ses officiers briguèrent une popularité qui leur fût personnelle, Robespierre oublia leurs services, et les immola.
Il avait eu, pour collègue de révolution, un homme d’un caractère prononcé, d’une éloquence impétueuse, et qui s’était montré le premier dans toutes les occasions où il fallait entraîner aux grandes mesures, les jacobins et le Convention nationale. On ne les vit, dans aucune circonstance, opposés l’un à l’autre ; leur doctrine révolutionnaire s’accordait dans tous les points ; mais une simple rivalité de réputation était, auprès de Robespierre, un tort irrémissible ; Danton, l’homme dont il est ici question, ne l’ignorait pas, car il disait : « Tout ira bien encore, tant qu’on dira Robespierre et Danton. Malheur à moi, si l’on disait jamais Danton et Robespierre. »
Celui-ci craignit qu’on ne vînt à le dire, et Danton fut livré au tribunal révolutionnaire. Un autre député de quelque talent (Desmoulins), périt en même temps victime du délaissement perfide de Robespierre, avec lequel il était lié par une de ces amitiés de collège, ordinairement si sacrées et si durables. Il avait voulu, dans une feuille hebdomadaire, disposer insensiblement le peuple jacobin, au ralentissement des jugements sanguinaires, dont les patriotes craignaient de devenir à leur tour les victimes ; il s’était assuré de l’approbation secrète du tyran ; mais le moment de cette doctrine n’était pas encore arrivé ; Robespierre le sentit, et pour se mettre entièrement à couvert, il abandonna, sans hésiter, son ami de collège au supplice.
Ce qu’il y eut d’original dans la situation de Robespierre, fut l’obligation où il se trouvait d’avoir pour complices, non pas seulement un comité dominateur dont il était l’âme et le mouvement, mais une assemblée de législateurs, une assemblée de sept cents représentants de la nation ; il fallait la pénétrer habituellement de terreur, et quelquefois lui rendre le calme après l’avoir mise en alarme ; il fallait lui montrer du respect quand elle était docile, et du mépris quand elle témoignait une disposition à la résistance ; c’est ainsi qu’il prétendait en imposer à la nation ; c’est ainsi qu’il jouait le rôle de serviteur de la loi, en violant tous les principes de justice ; et qu’il se couvrait de l’apparence hypocrite d’une obéissance à la volonté générale, en dominant tous les suffrages, et asservissant toutes les voix.
Le ciel eut enfin pitié de la France, et la chute de Robespierre étonna, par sa rapidité, ceux-là même qui étudiaient attentivement sa politique, et qui étaient placés le plus près de ses artifices. On ne saura qu’imparfaitement les mystères de son ambition ; on doute qu’il ait jamais eu de confident admis à connaître ses arrières-pensées : son âme vivait solitaire, et la retraite de sa conscience semblait n’être éclairée que par les torches des Furies.
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Dans ce cas, on a peine à comprendre comment il montra si peu de prudence dans son plan d’attaque ; comment il se laissa pénétrer avant d’avoir assuré sa marche par aucun préparatif, par aucune disposition habilement concertée : aveuglé par de longs succès, il se crut toujours le maître ou de déterminer les mouvements de l’assemblée, ou de calculer à temps la force des oppositions pour y proportionner ses combinaisons nouvelles. Il fut déconcerté par la rapidité de l’attaque, et cette attaque fut elle-même déterminée par l’urgence du moment. Il eut la maladresse (la veille du 9 thermidor) de dénoncer à l’opinion publique la conduite de plusieurs comités qui étaient encore dans leur force, et d’indiquer vaguement à plusieurs députés la proscription dont ils étaient menacés. Ces députés se virent dans la nuit ; ils convinrent aisément du péril de leur situation, et du sort qui les attendait, s’ils ne perdaient pas leur ennemi dès le lendemain.
Ce lendemain était le 27 juillet 1794 (le 9 thermidor), jour célèbre dans la Révolution française. Un des députés qui étaient le plus menacés, attaqua Robespierre ouvertement, et avec la plus grande force. Le signal de l’attaque une fois donné, plusieurs députés se rangèrent sous l’étendard levé par Tallien, et quand un rang d’agresseurs eut formé, comme une sorte de parapet, derrière lequel les moins hardis se crurent en sûreté, l’agression devint générale : Robespierre voulut parler à la tribune ; mais de toute part on criait : A bas le tyran ! et il ne put jamais se faire entendre.
Bientôt un décret d’accusation fut rendu contre lui, contre son frère, et contre trois de ses créatures, Couthon, Saint-Just et Lebas, membres du Comité de salut public. On le conduit à la maison d’arrêt du Luxembourg ; mais son pouvoir était encore si grand, que le concierge de la prison refusa de le recevoir, et que ses gardes le conduisirent à l’Hôtel-de-Ville ; il y trouva des officiers municipaux disposés à le défendre ; mais leurs efforts tardifs devinrent impuissants ; une grande force armée obéissant à la Convention, occupa avec célérité toutes les avenues ; un détachement entra dans la salle d’assemblée.
Un gendarme de l’escadron des hommes du 14 juillet, qui commandait une partie de la force armée, Charles-André Méda (depuis chef d’escadron au 7e régiment de hussards), pénétra, malgré les coups dont il fut assailli, jusque dans la salle du secrétariat de la commune, où il tira un coup de pistolet sur Robespierre, et lui cassa la mâchoire inférieure. Robespierre tombe aussitôt baigné dans son sang. On le relève, et après avoir mis un appareil à ses blessures, on le conduit au comité de sûreté générale, et le lendemain il périt sur le même échafaud où il avait immolé tant de victimes.
Paris eut peine à revenir de son étonnement, en apprenant la défaite si prompte d’un homme qui, la veille encore, paraissait le maître absolu de la France. Cette opinion générale de son pouvoir était bien propre à entretenir l’inaction et la réserve de ses ennemis, et l’on ne peut douter qu’il ne se soit perdu par une aveugle inconsidération. Il se brouille volontairement avec des comités qui se fussent contentés de l’exercice d’une tyrannie subalterne ; il désigne du doigt les hommes qui doivent encore tomber sous ses coups ; il développe ses vues dans un discours prononcé le matin à la Convention, le soir aux Jacobins, et il n’a rien de prêt pour sortir victorieux de ce combat. Il se fia trop à la terreur qu’il avait inspirée ; il se méprit sur la rapidité des secours qu’il pouvait attendre de la municipalité de Paris, des Jacobins et des sociétés populaires ; enfin, et plus que tout cela, son heure était venue.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Maximilien de Robespierre
Majesté a écrit: Un des députés qui étaient le plus menacés, attaqua Robespierre ouvertement, et avec la plus grande force. Le signal de l’attaque une fois donné, plusieurs députés se rangèrent sous l’étendard levé par Tallien, et quand un rang d’agresseurs eut formé, comme une sorte de parapet, derrière lequel les moins hardis se crurent en sûreté, l’agression devint générale : Robespierre voulut parler à la tribune ; mais de toute part on criait : A bas le tyran ! et il ne put jamais se faire entendre.
Tallien avait reçu le petit mot griffonné par Teresa au fond de son cachot : Je meurs d'aimer un lâche .
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
Vicq d Azir a écrit:S'il faut s'aventurer dans les diagnostics, je dirais: un paranoïaque avec des tendances perverses...
Du raffinement, de la minutie, il y en a bien chez lui. Je posterai un autre jour des extraits de ses carnets intimes, saisis après sa chute par la commission Courtois (l'homme de la dernière lettre de la Reine). C'est édifiant: truffé de consigne pour faire suivre tel ou telle, des descriptions de l'intimité (jugée compromettante) des gens: la Stasi et le Kgb... des enfants de cœur en comparaison...
Oui, s'il te plaît !!! :n,,;::::!!!:
Ce serait des plus intéressants !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
Oh oui Vicq ! S.V.P. ! C'est mon portrait tout craché !Mme de Sabran a écrit:Oui, s'il te plaît !!! :n,,;::::!!!:Vicq d Azir a écrit:S'il faut s'aventurer dans les diagnostics, je dirais: un paranoïaque avec des tendances perverses...
Ce serait des plus intéressants !!!
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Extraits du rapport Courtois (AN III).
Après la chute de Robespierre, La Convention diligente une enquête pour faire l'inventaire des papiers de l'Incorruptible... C'est Courtois qui s'en chargera, et qui découvrira, à cette occasion, la dernière lettre de la Reine.
Voici quelques extraits, tirés du recueil original:
[url=https://servimg.com/view/19051224/583][/u
Ci-dessus, deux extraits de ses carnets.
Voici quelques extraits, tirés du recueil original:
[url=https://servimg.com/view/19051224/583][/u
Ci-dessus, deux extraits de ses carnets.
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
SUITE:
Suivent quatre pièces du même volume, concernant les fiches que Robespierre sur certains citoyens et députés suspects... C'est édifiant... Suivent trois pièces concernant des villes rebelles...
Enfin des rapports qui lui étaient envoyés des villes rebelles: Lyon (Commune Affranchie), promise à la destruction, Bordeaux, Nantes...
Enfin des rapports qui lui étaient envoyés des villes rebelles: Lyon (Commune Affranchie), promise à la destruction, Bordeaux, Nantes...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Maximilien de Robespierre
Avec Marat et Fouquier-Tinville, c'est celui que je vomis le plus...
Méticuleux, maniaque, glacé, avec la dialectique impitoyable et tranchante (le mot me paraît juste) d'un impuissant torturé. Le refoulé, froid comme un serpent, poudré, maniéré... Aussi glacé et tranchant que le couperet. Un arriviste manipulateur qui n'a joué les révolutionnaires que pour remplacer les abus de ses prédecesseurs par ses propres excès. Le type glacial épris de "pureté", de "vertu"... Le fanatique.
Méticuleux, maniaque, glacé, avec la dialectique impitoyable et tranchante (le mot me paraît juste) d'un impuissant torturé. Le refoulé, froid comme un serpent, poudré, maniéré... Aussi glacé et tranchant que le couperet. Un arriviste manipulateur qui n'a joué les révolutionnaires que pour remplacer les abus de ses prédecesseurs par ses propres excès. Le type glacial épris de "pureté", de "vertu"... Le fanatique.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1134
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Maximilien de Robespierre
Calonne a écrit:Avec Marat et Fouquier-Tinville, c'est celui que je vomis le plus....
... Hébert, Charrier ...
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
Il faut bien le reconnaître, la Révolution a remonté à la surface toute une tourbe, une vase où clapotaient des ratés, des déclassés qui ont vu là l'occasion de leur vie et s'y sont engouffrés "de toutes leurs dents" comme l'on disait pour Barras.
Certains avaient, c'est vrai, un niveau, une éducation, un minimum de bagage intellectuel. Mais beaucoup n'étaient que des avocaillons sans cause, des tâcherons de bureau ou des journalistes de caniveau. C'est le drame de la Révolution à mes yeux : elle portait avec elle un idéal estimable et généreux, elle a mobilisé des gens qui croyaient sincèrement en elle, mais elle a été vite débordée par une bande de pillards aux mains rouges de sang, de tribuns exaltés n'aimant détruire que pour détruire. Conséquence logique (et juste retour des choses), ils se sont tous bouffés entre eux.
"Malheur à ceux qui remuent le fond d'une nation !" (Rivarol)
Certains avaient, c'est vrai, un niveau, une éducation, un minimum de bagage intellectuel. Mais beaucoup n'étaient que des avocaillons sans cause, des tâcherons de bureau ou des journalistes de caniveau. C'est le drame de la Révolution à mes yeux : elle portait avec elle un idéal estimable et généreux, elle a mobilisé des gens qui croyaient sincèrement en elle, mais elle a été vite débordée par une bande de pillards aux mains rouges de sang, de tribuns exaltés n'aimant détruire que pour détruire. Conséquence logique (et juste retour des choses), ils se sont tous bouffés entre eux.
"Malheur à ceux qui remuent le fond d'une nation !" (Rivarol)
Calonne- Messages : 1134
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Maximilien de Robespierre
Oui, mais quel carnage général avant qu'ils ne s'éliminent les uns les autres !
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
Quand je pense qu'un de nos hommes politiques s'identifie à lui . Un "éxagéré" un "Hébertiste" ??
Grand canal- Messages : 113
Date d'inscription : 26/12/2015
Age : 67
Localisation : Entre Versailles et Fontainebleau
Re: Maximilien de Robespierre
Ça ne laisse pas de m'héber(t)luer cette reconnaissance...
J'ose penser qu'il ne se réfère qu'au Robespierre du début de la révolution, mais quand bien même cela est oublier la suite ... et c'est absolument inconséquent !!! àè-è\':
Bien à vous.
J'ose penser qu'il ne se réfère qu'au Robespierre du début de la révolution, mais quand bien même cela est oublier la suite ... et c'est absolument inconséquent !!! àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Maximilien de Robespierre
Une petite précision - il y a une station de métro ROBESPIERRE sur la commune de MONTREUIL S/BOIS et quelques rues à son nom existent dans différentes villes de France et de Navarre !!!!!!
ROBESPIERRE avait fait le projet d'épouser MADAME ROYALE afin de devenir le tuteur du jeune LOUIS XVII - il existe, mais elles sont très rares des gravures d"époque montrant le sujet resté sans suite.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
ROBESPIERRE avait fait le projet d'épouser MADAME ROYALE afin de devenir le tuteur du jeune LOUIS XVII - il existe, mais elles sont très rares des gravures d"époque montrant le sujet resté sans suite.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Maximilien de Robespierre
MARIE ANTOINETTE a écrit:
ROBESPIERRE avait fait le projet d'épouser MADAME ROYALE afin de devenir le tuteur du jeune LOUIS XVII - il existe, mais elles sont très rares des gravures d"époque montrant le sujet resté sans suite.
J'ai lu en effet que pour " acheter " Robespierre, la princesse de Lamballe lui aurait fait entrevoir la possibilité de devenir le précepteur du petit ( " Louis et Maximilien " de Marcel Julian ) . Mais quant à épouser Mme Royale, c'est une fable du dernier farfelu . Jamais il n'y a songé .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
MARIE ANTOINETTE a écrit:
ROBESPIERRE avait fait le projet d'épouser MADAME ROYALE afin de devenir le tuteur du jeune LOUIS XVII - il existe, mais elles sont très rares des gravures d"époque montrant le sujet resté sans suite.
C'était éventuellement une rumeur, à l'époque (ou même après sa mort), pour lui nuire.
Mais je ne pense pas qu'il en eut le projet.
En tous cas, je n'ai jamais rien lu de tel dans ses biographies.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
Mme de Sabran a écrit:J'ai lu en effet que pour " acheter " Robespierre, la princesse de Lamballe lui aurait fait entrevoir la possibilité de devenir le précepteur du petit ( " Louis et Maximilien " de Marcel Julian ) . Mais quant à épouser Mme Royale, c'est une fable du dernier farfelu . Jamais il n'y a songé .
On est donc bien d'accord sur l'aspect farfelu de cette rumeur !
Bien à vous.
Invité- Invité
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