Maximilien de Robespierre
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Maximilien de Robespierre
Et bien suffisamment pour y avoir consacré une bonne partie de mes économies
D’abord, je suis parvenu à identifier le « AD » qui a signé le manuscrit à l’intérieur : il s’agit d’Alfred Dorin, fils du fameux docteur Dorin, qui a hébergé Zélie-Charmette Courtois, la fille du conventionnel.
Pour le reste, j’ai trouvé un récit très intéressant, à consulter ici : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5710665c/texteBrut
S’il n’est pas fait mention de ce coffret parmi les objets passés de la fille Courtois à Dorin, il est avéré que Courtois a caché des objets ayant appartenu à Robespierre lors des perquisitions réalisées à son domicile :
« Ces objets, ainsi que les livres adjugés à la vente Dorin et ceux donnés par Courtois fils au comte de Seraincourt, indiquent bien que Courtois n'a point dit la vérité à M. Becquey et aux enquêteurs en affirmant qu'il ne possédait, ayant appartenu à la famille royale de Louis XVI, d'autres objets que ceux indiqués au nombre de 11 dans sa lettre publiée ci-dessus. »
« Le 5 mars 1816, le ministre de la police écrivit au préfet de la Meuse, en lui disant qu'il soupçonne Courtois d'avoir, lors des perquisitions opérées chez lui, fait conduire chez M. Dumas, son beau-frère, propriétaire dans le département, une partie des objets précieux faisant l'objet des recherches ordonnées, et lui recommandant de faire chez cet individu les nouvelles perquisitions nécessaires. Le préfet s'empressa de répondre au préfet de police que M. Dumas habitait Châlons-sur-Marne, et qu'il allait s'entendre avec son collègue de la Marne pour que des perquisitions fussent faites chez le sieur Dumas, mais qu'il avait appris que des voitures avaient été conduites chez M. Antoine, apothicaire à Verdun, de la part de M. Courtois.
Une nouvelle perquisition est ordonnée à la date du 8 mars 1816, au domicile de Courtois pour y rechercher les objets qui pourraient appartenir à la couronne ou aux princes de la maison royale, soit au domicile de Courtois, soit partout où il aurait pu les déposer pour les soustraire aux perquisitions prescrites. Cette perquisition eut lieu le 10 mars, et il est dit dans le procès-verbal du même jour : « M. Achille Courtois et demoiselle Zélie-Charmette Courtois, enfants, et demoiselle Thérèse Perrin, belle-soeur dudit sieur Courtois, nous ont assuré qu'ils ignoraient que leur dit père et beau-frère ait jamais eu en sa possession aucun des objets précieux recherchés, et nous ont déclaré n'avoir reçu aucune nouvelle qui puisse justifier du lieu de la retraite dudit leur père et beau-frère. »
« Ces réponses ne remplissant point le désir de l'arrêté dé M. le préfet, nous avons donné l'ordre aux gendarmes Couronne et Ferry de s'installer au domicile dudit Courtois, pour surveiller ce qui s'y passera, jusqu'à ce qu'il leur soit remis, ou qu'il ait donné des preuves de son existence en pays étranger.
« Présumant que le sieur Macquart, menuisier en la commune de Rambluzin, qui nous a été indiqué comme jouissant d'une entière confiance du sieur Courtois, pouvait avoir recélé quelques-uns des objets précieux que nous recherchions, nous nous sommes rendus chez lui et y avons fait faire en notre présence la recherche la plus exacte, qui a été également infructueuse. »
Une perquisition infructueuse fut faite chez Antoine, apothicaire à Verdun.
Nous ignorons si une perquisition fut faite également à Châlons chez M. Dumas. »
Enfin, pour terminer, tous les experts que j’ai eu l’occasion d’interroger considèrent qu’il s’agit bien d’une fabrication française de la fin du règne de Louis XVI.
Il serait donc vraiment incroyable qu’une personne portant, à cette époque, les mêmes initiales que Robespierre ait décidé de se faire fabriquer un coffret marqué desdites initiales et que celui-ci soit ensuite tombé entre les mains d’une personne ayant l’idée d’en faire une fausse relique de Robespierre et connaissant suffisamment bien le parcours des objets saisis chez Robespierre pour le retracer de façon aussi précise à la fin du XIXe.
J’ai donc tendance à y croire
D’abord, je suis parvenu à identifier le « AD » qui a signé le manuscrit à l’intérieur : il s’agit d’Alfred Dorin, fils du fameux docteur Dorin, qui a hébergé Zélie-Charmette Courtois, la fille du conventionnel.
Pour le reste, j’ai trouvé un récit très intéressant, à consulter ici : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5710665c/texteBrut
S’il n’est pas fait mention de ce coffret parmi les objets passés de la fille Courtois à Dorin, il est avéré que Courtois a caché des objets ayant appartenu à Robespierre lors des perquisitions réalisées à son domicile :
« Ces objets, ainsi que les livres adjugés à la vente Dorin et ceux donnés par Courtois fils au comte de Seraincourt, indiquent bien que Courtois n'a point dit la vérité à M. Becquey et aux enquêteurs en affirmant qu'il ne possédait, ayant appartenu à la famille royale de Louis XVI, d'autres objets que ceux indiqués au nombre de 11 dans sa lettre publiée ci-dessus. »
« Le 5 mars 1816, le ministre de la police écrivit au préfet de la Meuse, en lui disant qu'il soupçonne Courtois d'avoir, lors des perquisitions opérées chez lui, fait conduire chez M. Dumas, son beau-frère, propriétaire dans le département, une partie des objets précieux faisant l'objet des recherches ordonnées, et lui recommandant de faire chez cet individu les nouvelles perquisitions nécessaires. Le préfet s'empressa de répondre au préfet de police que M. Dumas habitait Châlons-sur-Marne, et qu'il allait s'entendre avec son collègue de la Marne pour que des perquisitions fussent faites chez le sieur Dumas, mais qu'il avait appris que des voitures avaient été conduites chez M. Antoine, apothicaire à Verdun, de la part de M. Courtois.
Une nouvelle perquisition est ordonnée à la date du 8 mars 1816, au domicile de Courtois pour y rechercher les objets qui pourraient appartenir à la couronne ou aux princes de la maison royale, soit au domicile de Courtois, soit partout où il aurait pu les déposer pour les soustraire aux perquisitions prescrites. Cette perquisition eut lieu le 10 mars, et il est dit dans le procès-verbal du même jour : « M. Achille Courtois et demoiselle Zélie-Charmette Courtois, enfants, et demoiselle Thérèse Perrin, belle-soeur dudit sieur Courtois, nous ont assuré qu'ils ignoraient que leur dit père et beau-frère ait jamais eu en sa possession aucun des objets précieux recherchés, et nous ont déclaré n'avoir reçu aucune nouvelle qui puisse justifier du lieu de la retraite dudit leur père et beau-frère. »
« Ces réponses ne remplissant point le désir de l'arrêté dé M. le préfet, nous avons donné l'ordre aux gendarmes Couronne et Ferry de s'installer au domicile dudit Courtois, pour surveiller ce qui s'y passera, jusqu'à ce qu'il leur soit remis, ou qu'il ait donné des preuves de son existence en pays étranger.
« Présumant que le sieur Macquart, menuisier en la commune de Rambluzin, qui nous a été indiqué comme jouissant d'une entière confiance du sieur Courtois, pouvait avoir recélé quelques-uns des objets précieux que nous recherchions, nous nous sommes rendus chez lui et y avons fait faire en notre présence la recherche la plus exacte, qui a été également infructueuse. »
Une perquisition infructueuse fut faite chez Antoine, apothicaire à Verdun.
Nous ignorons si une perquisition fut faite également à Châlons chez M. Dumas. »
Enfin, pour terminer, tous les experts que j’ai eu l’occasion d’interroger considèrent qu’il s’agit bien d’une fabrication française de la fin du règne de Louis XVI.
Il serait donc vraiment incroyable qu’une personne portant, à cette époque, les mêmes initiales que Robespierre ait décidé de se faire fabriquer un coffret marqué desdites initiales et que celui-ci soit ensuite tombé entre les mains d’une personne ayant l’idée d’en faire une fausse relique de Robespierre et connaissant suffisamment bien le parcours des objets saisis chez Robespierre pour le retracer de façon aussi précise à la fin du XIXe.
J’ai donc tendance à y croire
DP2020- Messages : 40
Date d'inscription : 27/06/2018
Re: Maximilien de Robespierre
Quel joli coffret
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Maximilien de Robespierre
Une bonne partie ? En effet, mieux vaut être convaincu.DP2020 a écrit:Et bien suffisamment pour y avoir consacré une bonne partie de mes économies
Merci pour ces informations complémentaires.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
Selon Aimée de Coigny, Robespierre ...
... aimait peut-être le peuple, l'humanité, etc., mais guère les hommes et pas du tout les femmes.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Maximilien de Robespierre
On en parle beaucoup ici ou là dans la presse et, de même, au regard de son estimation "bien tapée" (entre 100 000 et 150 000 euros, hors frais), il est à supposer que cette archive est digne d'intérêt...
Présentée prochainement à l'occasion d'une vente aux enchères
Lettre autographe signée « Robespierre » à Georges-Jacques Danton
Paris, 15 février [1793]. 3/4 p. in-folio.
Note au catalogue
RARISSIME RÉUNION DES DEUX HOMMES QUI ONT « REÇU LE POUVOIR D'INCARNER LA RÉVOLUTION » (Mona Ozouf).
« Mon cher Danton, si, dans les seuls malheurs qui puissent ébranler UNE ÂME TELLE QUE LA TIENNE, la certitude d’avoir UN AMI TENDRE ET DÉVOUÉ peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t’aime plus que jamais et jusqu’à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne fermes point ton cœur aux accens de l’amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis ; et FESONS BIENTÔT RESSENTIR LES EFFETS DE NOTRE DOULEUR PROFOND[E] AUX TIRANS qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t’avois adressé ce langage de mon cœur, dans la Belgique [Danton y effectuait alors une mission avec d'autres conventionnels]. J’aurois déjà été te voir, si je n’avois respecté les premiers momens de ta juste affliction. Embrasses ton ami... »
Robespierre fait encore ici usage du calendrier traditionnel, dans lequel 1793 est bien « l'an 2 de la République », fondée en septembre de l'année précédente.
À DANTON EN DEUIL DE SON ÉPOUSE. Le tribun était extraordinairement attaché à sa femme Gabrielle, et reçut un coup terrible quand, en mission hors de Paris pour la Convention, il apprit qu'elle était morte en couches en son absence (10 février 1793) : il rentra précipitamment, et la fit la déterrer pour faire mouler son visage par le sculpteur Deseine, afin d'en conserver les traits à jamais.
EXTRAORDINAIRE DÉCLARATION D'AMITIÉ AU MOMENT OÙ DÉBUTAIT LEUR RIVALITÉ ET OÙ S'ÉLARGISSAIENT LEURS DÉSACCORDS, notamment au sujet de la guerre et à celui des factions. Après de nombreuses péripéties, Robespierre et ses affidés mettraient Danton en accusation et le feraient guillotiner le 5 avril 1794.
« Se sont-ils jamais aimés ? Ils étaient trop différents pour cela. Robespierre n'a pas de corps, Danton n'a cessé de s'en servir : de sa corpulence, de sa laideur, de ses excès [...]. D'un côté l'ascèse, de l'autre l'instinct. L'un a été le théoricien de la Révolution, l'autre son homme de main et son enchanteur [...]. Danton sera le premier des deux à monter au supplice par la vengeance de Robespierre. Et, fatalement, ce dernier le suivra trois mois plus tard par le remords de Danton. Qu'on ne s'y trompe pas, ces deux-là se battent aussi pour le pouvoir » (Emmanuel de Waresquiel, dans sa préface à l'ouvrage de Loris Chavanette, Danton et Robespierre, Paris, Passés composés, 2021).
La seule lettre de Robespierre à Danton qui ait été conservée
Aucune trace épistolaire ne subsiste entre les deux hommes, à l'exception de la présente lettre et d'une lettre de Danton adressée à Robespierre le 14 août 1792 pour l'inviter à participer aux réunions du conseil de Justice qu'il avait constitué.
Cette lettre a figuré dans l'exposition La Révolution française tenue à la Bibliothèque nationale de janvier à mars 1928.
Provenance : anciennes collections Alfred MORRISON (1891, vol. V, p. 282, n° 2) ; Arthur MEYER (Paris, Drouot, Francisque Lefrançois et Noël Charavay experts, 3-6 juin 1924, n° 129/autographes-3°, avec reproduction p. 43) ; Christian Lazard.
Bibliographie :
Maximilien et Augustin de Robespierre, Correspondance (Œuvres complètes, vol. III, sous l'égide de la Société des études robespierristes), Paris, F. Alcan, 1926, p. 160. – Cette lettre est citée dans toutes les biographies et de Danton et de Robespierre, et figure par ailleurs dans Le Cahier rouge des plus belles lettres de la langue française (Paris, Grasset, 2017).
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente La royauté à Versailles (12 mars 2023)
Présentée prochainement à l'occasion d'une vente aux enchères
Lettre autographe signée « Robespierre » à Georges-Jacques Danton
Paris, 15 février [1793]. 3/4 p. in-folio.
Note au catalogue
RARISSIME RÉUNION DES DEUX HOMMES QUI ONT « REÇU LE POUVOIR D'INCARNER LA RÉVOLUTION » (Mona Ozouf).
« Mon cher Danton, si, dans les seuls malheurs qui puissent ébranler UNE ÂME TELLE QUE LA TIENNE, la certitude d’avoir UN AMI TENDRE ET DÉVOUÉ peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t’aime plus que jamais et jusqu’à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne fermes point ton cœur aux accens de l’amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis ; et FESONS BIENTÔT RESSENTIR LES EFFETS DE NOTRE DOULEUR PROFOND[E] AUX TIRANS qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t’avois adressé ce langage de mon cœur, dans la Belgique [Danton y effectuait alors une mission avec d'autres conventionnels]. J’aurois déjà été te voir, si je n’avois respecté les premiers momens de ta juste affliction. Embrasses ton ami... »
Robespierre fait encore ici usage du calendrier traditionnel, dans lequel 1793 est bien « l'an 2 de la République », fondée en septembre de l'année précédente.
À DANTON EN DEUIL DE SON ÉPOUSE. Le tribun était extraordinairement attaché à sa femme Gabrielle, et reçut un coup terrible quand, en mission hors de Paris pour la Convention, il apprit qu'elle était morte en couches en son absence (10 février 1793) : il rentra précipitamment, et la fit la déterrer pour faire mouler son visage par le sculpteur Deseine, afin d'en conserver les traits à jamais.
EXTRAORDINAIRE DÉCLARATION D'AMITIÉ AU MOMENT OÙ DÉBUTAIT LEUR RIVALITÉ ET OÙ S'ÉLARGISSAIENT LEURS DÉSACCORDS, notamment au sujet de la guerre et à celui des factions. Après de nombreuses péripéties, Robespierre et ses affidés mettraient Danton en accusation et le feraient guillotiner le 5 avril 1794.
« Se sont-ils jamais aimés ? Ils étaient trop différents pour cela. Robespierre n'a pas de corps, Danton n'a cessé de s'en servir : de sa corpulence, de sa laideur, de ses excès [...]. D'un côté l'ascèse, de l'autre l'instinct. L'un a été le théoricien de la Révolution, l'autre son homme de main et son enchanteur [...]. Danton sera le premier des deux à monter au supplice par la vengeance de Robespierre. Et, fatalement, ce dernier le suivra trois mois plus tard par le remords de Danton. Qu'on ne s'y trompe pas, ces deux-là se battent aussi pour le pouvoir » (Emmanuel de Waresquiel, dans sa préface à l'ouvrage de Loris Chavanette, Danton et Robespierre, Paris, Passés composés, 2021).
La seule lettre de Robespierre à Danton qui ait été conservée
Aucune trace épistolaire ne subsiste entre les deux hommes, à l'exception de la présente lettre et d'une lettre de Danton adressée à Robespierre le 14 août 1792 pour l'inviter à participer aux réunions du conseil de Justice qu'il avait constitué.
Cette lettre a figuré dans l'exposition La Révolution française tenue à la Bibliothèque nationale de janvier à mars 1928.
Provenance : anciennes collections Alfred MORRISON (1891, vol. V, p. 282, n° 2) ; Arthur MEYER (Paris, Drouot, Francisque Lefrançois et Noël Charavay experts, 3-6 juin 1924, n° 129/autographes-3°, avec reproduction p. 43) ; Christian Lazard.
Bibliographie :
Maximilien et Augustin de Robespierre, Correspondance (Œuvres complètes, vol. III, sous l'égide de la Société des études robespierristes), Paris, F. Alcan, 1926, p. 160. – Cette lettre est citée dans toutes les biographies et de Danton et de Robespierre, et figure par ailleurs dans Le Cahier rouge des plus belles lettres de la langue française (Paris, Grasset, 2017).
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente La royauté à Versailles (12 mars 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
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Une colère gronde chez les historiens à cause d'une lettre écrite par Robespierre pour Danton en 1793 qui vient d'être adjugé aux enchères à Versailles pour 218 750 euros. Cette lettre est la seule connue signée de Robespierre adressée à Danton et témoigne de l'amitié qui liait alors les deux hommes. Ce document témoin de l'histoire de la naissance de la république devait-il partir entre les mains d'un collectionneur privé ? Une tribune publiée dans Le Monde signée par une trentaine d'historiens et d'intellectuels regrette que l'État n'ait pas exercé son droit de préemption. Marie Sorbier est allée demander à Loris Chavanette de nous en dire plus sur l'importance historique de cette lettre.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/l-etat-aurait-il-du-acquerir-l-unique-lettre-de-robespierre-a-danton-8902885
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/l-etat-aurait-il-du-acquerir-l-unique-lettre-de-robespierre-a-danton-8902885
Monsieur de la Pérouse- Messages : 506
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Maximilien de Robespierre
Message déplacé ici car ladite lettre avait été présentée, juste ci-dessus.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
La série radiophonique estivale "Avoir raison avec..." (France Culture) vient de débuter cette semaine avec comme premier sujet d'étude :
Avoir raison avec... Robespierre
5 épisodes
Présentation : Emmanuel Laurentin
Du lundi au vendredi de 12h à 12h30
sur France Culture
Présentation :
Le nom de Maximilien Robespierre est indissociable de la Révolution française : figure complexe, tour à tour idolâtré ou abhorré. Surnommé l'incorruptible pour son engagement républicain, il est aussi considéré comme un tyran sanguinaire. Robespierre, c'est un engagement sans limites dans la Révolution. Un sacerdoce extrême qui l'a mené à la tragédie et à la guillotine.
Retour en cinq volets sur le parcours du petit père du peuple français.
Maximilien de Robespierre
Anonyme
France, 1791-1793
Crayons et rehauts de pastel blanc sur papier rosé
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Épisode 1/5 : Robespierre, l'incarnation de la Révolution
Invité : Steven L. Kaplan, historien.
Durée : 30 mn
"La figure de Robespierre pouvait tout incarner, tout annoncer". L'historien américain Steven L. Kaplan est un grand témoin de la place accordée à Robespierre dans les commémorations de 1789 et qui placèrent "l'Incorruptible" au cœur des débats et des querelles politiques.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode. 1/5
Épisode 2/5 : Robespierre, l'incarnation du peuple
Invitée : Sophie Wahnich Historienne, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Révolution française
"Je suis du peuple"... Renversant la royauté au nom d’un peuple abstrait, la figure de Robespierre nous renvoie à l’incarnation d’un pouvoir s’étonnant lui-même d’être là. Un pouvoir qui parlait au nom du peuple.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode 2/5
Épisode 3/5 : Robespierre, l'incarnation de la Terreur
Invitée : Marisa Linton, historienne, spécialiste de la Révolution française
Avec plusieurs dizaines de milliers de morts, la Terreur prendra fin avec l'exécution publique de Robespierre, le 28 juillet 1794. L'historienne de la Révolution française, Marisa Linton nous invite à réfléchir si Robespierre est bien le seul génie de la Terreur qu'on a bien voulu nous faire croire.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode 3/5
Les deux derniers épisodes de cette série sont à suivre...
Avoir raison avec... Robespierre
5 épisodes
Présentation : Emmanuel Laurentin
Du lundi au vendredi de 12h à 12h30
sur France Culture
Présentation :
Le nom de Maximilien Robespierre est indissociable de la Révolution française : figure complexe, tour à tour idolâtré ou abhorré. Surnommé l'incorruptible pour son engagement républicain, il est aussi considéré comme un tyran sanguinaire. Robespierre, c'est un engagement sans limites dans la Révolution. Un sacerdoce extrême qui l'a mené à la tragédie et à la guillotine.
Retour en cinq volets sur le parcours du petit père du peuple français.
Maximilien de Robespierre
Anonyme
France, 1791-1793
Crayons et rehauts de pastel blanc sur papier rosé
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
Épisode 1/5 : Robespierre, l'incarnation de la Révolution
Invité : Steven L. Kaplan, historien.
Durée : 30 mn
"La figure de Robespierre pouvait tout incarner, tout annoncer". L'historien américain Steven L. Kaplan est un grand témoin de la place accordée à Robespierre dans les commémorations de 1789 et qui placèrent "l'Incorruptible" au cœur des débats et des querelles politiques.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode. 1/5
Épisode 2/5 : Robespierre, l'incarnation du peuple
Invitée : Sophie Wahnich Historienne, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Révolution française
"Je suis du peuple"... Renversant la royauté au nom d’un peuple abstrait, la figure de Robespierre nous renvoie à l’incarnation d’un pouvoir s’étonnant lui-même d’être là. Un pouvoir qui parlait au nom du peuple.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode 2/5
Épisode 3/5 : Robespierre, l'incarnation de la Terreur
Invitée : Marisa Linton, historienne, spécialiste de la Révolution française
Avec plusieurs dizaines de milliers de morts, la Terreur prendra fin avec l'exécution publique de Robespierre, le 28 juillet 1794. L'historienne de la Révolution française, Marisa Linton nous invite à réfléchir si Robespierre est bien le seul génie de la Terreur qu'on a bien voulu nous faire croire.
A écouter ici : Avoir raison avec (Radio France) - Robespierre, épisode 3/5
Les deux derniers épisodes de cette série sont à suivre...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Maximilien de Robespierre
Sans doute son profil le plus célèbre, tant les copies et autres gravures du temps furent nombreuses !
Sera prochainement proposé en vente aux enchères le dessin original du ...
Portait de profil gauche de Maximilien Robespierre (Arras 1760-Paris 1794), député de l’Artois
Jean-Urbain Guérin (Strasbourg 1761 – Obernai 1836)
Crayon noir, rehauts de lavis gris, estompe et rehauts de gouache blanche
21,2 x 16,5 cm inscrit dans un ovale
Gouache partiellement oxydée et petites taches
Notre dessin a été gravé par Freissinger pour l’ensemble des 22 portraits de députés à l’Assemblée nationale en 1789.
Note au catalogue :
Maximilien Robespierre, figure centrale de la Révolution française, émerge comme un leader influent au sein du Comité de Salut Public à partir de 1793. Avocat et fervent défenseur des idéaux de liberté et d'égalité, il milite pour la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et plaide pour l'élimination des inégalités sociales.
Sous son influence, la Révolution prend un tournant radical avec l'instauration de la Terreur, une période où les opposants politiques sont traqués et exécutés. Robespierre justifie ces mesures en affirmant qu'elles sont nécessaires pour protéger la Révolution et défendre la République contre les ennemis internes et externes.
Il impose également des réformes sociales, telles que l'égalité des droits et le contrôle des prix des denrées alimentaires. Toutefois, son autoritarisme et sa politique de répression suscitent des mécontentements. En 1794, son pouvoir atteint son apogée, mais il devient rapidement une cible. Craignant pour leur sécurité, ses anciens alliés se retournent contre lui. Robespierre est arrêté le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794) et exécuté le lendemain, marquant la fin de la Terreur.
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 26 novembre 2024
J'ajoute ces deux autres dessins, dont le premier déjà publié ici il y a peu...
A gauche : par un anonyme, vers 1791-1793
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
A droite : par Augustin Pajou, 1797
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Sera prochainement proposé en vente aux enchères le dessin original du ...
Portait de profil gauche de Maximilien Robespierre (Arras 1760-Paris 1794), député de l’Artois
Jean-Urbain Guérin (Strasbourg 1761 – Obernai 1836)
Crayon noir, rehauts de lavis gris, estompe et rehauts de gouache blanche
21,2 x 16,5 cm inscrit dans un ovale
Gouache partiellement oxydée et petites taches
Notre dessin a été gravé par Freissinger pour l’ensemble des 22 portraits de députés à l’Assemblée nationale en 1789.
Note au catalogue :
Maximilien Robespierre, figure centrale de la Révolution française, émerge comme un leader influent au sein du Comité de Salut Public à partir de 1793. Avocat et fervent défenseur des idéaux de liberté et d'égalité, il milite pour la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et plaide pour l'élimination des inégalités sociales.
Sous son influence, la Révolution prend un tournant radical avec l'instauration de la Terreur, une période où les opposants politiques sont traqués et exécutés. Robespierre justifie ces mesures en affirmant qu'elles sont nécessaires pour protéger la Révolution et défendre la République contre les ennemis internes et externes.
Il impose également des réformes sociales, telles que l'égalité des droits et le contrôle des prix des denrées alimentaires. Toutefois, son autoritarisme et sa politique de répression suscitent des mécontentements. En 1794, son pouvoir atteint son apogée, mais il devient rapidement une cible. Craignant pour leur sécurité, ses anciens alliés se retournent contre lui. Robespierre est arrêté le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794) et exécuté le lendemain, marquant la fin de la Terreur.
* Source et infos complémentaires : Millon - Paris, vente du 26 novembre 2024
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J'ajoute ces deux autres dessins, dont le premier déjà publié ici il y a peu...
A gauche : par un anonyme, vers 1791-1793
Image : RMN-GP (Château de Versailles)
A droite : par Augustin Pajou, 1797
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
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