Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Le beau portrait de Mme Elisabeth, par Elisabeth Vigée Le Brun, illustre en ce moment la bannière de notre forum...
Elisabeth-Philippine-Marie-Hélène de France, dite Madame Elisabeth
Par Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1782
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Détail
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Elisabeth-Philippine-Marie-Hélène de France, dite Madame Elisabeth
Par Louise-Elisabeth Vigée Le Brun
Huile sur toile, 1782
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Détail
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
C'est vrai qu'il est magnifique ce portrait.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
L'un des lots proposés en vente aux enchères des anciennes collections Aristophil...
- Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth
Lettre autographe
3 novembre 1791; 1 page et demie in 8.
Note au catalogue :
Belle et rare lettre autographe de Madame Élisabeth.
Elle répond à une amie qui a été souffrante, en espérant que sa santé s'améliore :
«vous este bien assés éprouvée d'un autre coté, pour que la providence soulage vos meaux. La jouissance que vous fait éprouver la considération de votre frere en est une grande, surtout avec la sensibilité de votre ame, vous devés jouir doublement.
Il est bien nécessaire de gagner les gens en dessous, c'est dela je crois, que vient tout notre Mal.
Votre jeune ami recevra un jour la récompence de ses vertus, et je partagerai vivement le bonheur que vous éprouverés; car vous savés bien que depuis long tems le sentiment le plus vif m'attache à lui, et ce sont de ces êtres que l'on aime d'avantage, à mesure qu'on les conois mieux. Il me montre une amitié qui contribue à mon bonheur»..
Si elle participait aujourd'hui à un concours de dictée, elle arriverait bonne dernière !
* Source et infos complémentaires : Aguttes - Vente du 4 avril 2019
- Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth
Lettre autographe
3 novembre 1791; 1 page et demie in 8.
Note au catalogue :
Belle et rare lettre autographe de Madame Élisabeth.
Elle répond à une amie qui a été souffrante, en espérant que sa santé s'améliore :
«vous este bien assés éprouvée d'un autre coté, pour que la providence soulage vos meaux. La jouissance que vous fait éprouver la considération de votre frere en est une grande, surtout avec la sensibilité de votre ame, vous devés jouir doublement.
Il est bien nécessaire de gagner les gens en dessous, c'est dela je crois, que vient tout notre Mal.
Votre jeune ami recevra un jour la récompence de ses vertus, et je partagerai vivement le bonheur que vous éprouverés; car vous savés bien que depuis long tems le sentiment le plus vif m'attache à lui, et ce sont de ces êtres que l'on aime d'avantage, à mesure qu'on les conois mieux. Il me montre une amitié qui contribue à mon bonheur»..
Si elle participait aujourd'hui à un concours de dictée, elle arriverait bonne dernière !
* Source et infos complémentaires : Aguttes - Vente du 4 avril 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Au sujet des hypothétiques fiançailles de Joseph et Elisabeth, le principal intéressé prend tout de même ses renseignements auprès de Mercy :
Joseph II au comte de Mercy.
Vienne, le 5 janvier 1781
Si l'on me marie en France comme ici, Madame Elisabeth doit avoir le coeur gros en regardant le calendrier et une petite distance de vingt-deux ans ( d'elle à lui ) . Vous savez comme on peut penser sur cet état quand on a mon âge et qu'on l'a connu; néanmoins, dites-moi, pour ma curiosité seulement, si elle a grandi beaucoup, engraissé à ce qu'on dit, et enfin si elle trempine toujours à la façon de la famille et ce qu'on dit de son esprit et agrément de société .
" si elle trempine toujours à la façon de la famille " ( ) révèle une défiance par rapport aux propensions à l'obésité de Louis XVI, Provence, et Clotilde .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Trempiner avec le temps est devenu trempouiller, ce qui est beaucoup moins chic .
( un petit bout de pain dans la soupe, le vin, la sauce, le bouillon etc ... )
Enfin bref ...
La réponse de l'ambassadeur ne tarde pas .
Et la voici :
Paris, le 21 janvier 1781
Depuis que V. M. n'a vu Madame Elisabeth , il est survenu peu de changement dans son état physique; elle a grandi et a pris de l'embonpoint qui, sans être démesuré, pourrait faire craindre qu'il n'augmentât trop par la suite. Une fantaisie de cette princesse peut y avoir donné lieu; elle aime passionnément l'exercice du cheval; on lui a représenté qu'il en résulterait l'inconvénient d'engraisser, mais cette remarque ne la touche pas; elle n'a ni souci ni attention à sa figure qui incline à être bien; toute parure lui est égale et ne parait lui faire aucun plaisir; elle a maintenant une assiette plus ferme dans son maintien et a beaucoup perdu de l'habitude de trépigner. D'ailleurs bonne et douce envers ses alentours, un peu timide, mais affable envers ceux qui sont à portée de lui faire leur cour, on n'entend dire que du bien de ses qualités morales. L'éducation de celte princesse n'a pas été des mieux soignée et pourrait avoir laissé un vide du côté de la culture des agréments sociaux; cependant j'observe que, quand les ministres étrangers se présentent chez elle, elle a toujours quelque chose de gracieux et de bien placé à leur dire.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
D'ailleurs ce projet n'eut pas de suites.
A ce propos Joseph II, le 31 juillet 1781, écrivait de Versailles au prince de Kaunitz, qui le priait de se remarier :
« Mais bien des choses s'opposent encore jusqu'à présent dans mon âme à ce projet. La princesse Elisabeth n'est certes pas faite pour les combattre; elle est épaissie d'une façon dont vous ne vous pouvez pas faire une idée.»
( M. A. Beer. Joseph II, Leoopold II und Kaunitz, Ikr Brwfweciml. Wien, 1873, in-8.)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Lettres de Madame Elisabeth à la duchesse de Polignac et à la comtesse d'Artois
Présentées prochainement en vente aux enchères...
Désolé pour la piètre qualité (lamentable ! ) des images mises en ligne.
Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth (1761-1794), soeur de Louis XVI
L.A., 4 août 1789, à “Madame Charles Etlinguers” [la duchesse de POLIGNAC]
2 pages in-8, adresse; sous cadre.
Belle et rare lettre des débuts de la Révolution, le jour même de l'abolition des privilèges.
Mme de Polignac, l'ancienne gouvernante des Enfants de France, et amie de Marie-Antoinette, est alors réfugiée près de Bâle sous le nom d'emprunt de Mme Charles Etlinguers.
Elle lui écrit à Soleure pour donner des nouvelles de la situation en France et Paris :
“nous nous portons tous bien au phisique, notre ainée [Marie-Thérèse, Madame Royale] est soufrante infiniment depuis huit jour, sans causer la moindre inquietude, Paris est calme, mais les provinces ne le sont assurement pas, on dit que le maire de St Denis a été pendu hier.
Mr le B. de Besenval est toujours à Brie, j'espere qu'il ne lui arrivera rien de facheux, l'on s'occupe lentement de la constitution, tout cela sera encore bien long, le Roy a nommé ce matin les ministres, Mr de La Tour du Pin est à la guerre, l'archeveque de Bordeau garde des sceaux, l'archeveque de Vienne va remplacér celui de Lion, le Marechal de Beauvaux entre au conseil”...
Elle annonce l'arrivée prochaine près de sa correspondante d'“une personne qui me devient de jour en jour plus chere, elle me donne de ses nouvelles avec une exactitude qui m'enchante”...
C'est kiki ?
Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth (1761-1794), soeur de Louis XVI
L.A., [Paris] 5 mai 1791, à sa “chere soeur” [sa belle-soeur la comtesse d'ARTOIS]
1 page in-8; sous cadre.
Belle et rare lettre de la Révolution. La comtesse d'Artois avait quitté le 16 juillet 1789 pour se réfugier à Turin.
“Vous este bien aimable ma chere soeur de m'avoir donné de vos nouvelles, et d'avoir toujours un peu d'amitiés pour moi; je ne puis pas croire ce que vous me mandés de votre santé, vous n'este pas encore d'age a eprouver les incomodités de la vieillesse, j'espere que le primptems vous fera du bien, irés vous a la campagne cette année, je ne sais si on nous permettra d'aller a St Clout, etant fort soumis a nos maitres il n'est pas possible de former de projet, l'abandon a la providence est la vertu la plus necessaire dans ce moment cy, elle seule peut prevoir la fin de la constitution, on la desir beaucoup esperant que chaque individus y trouvera le calme si heureux et la paix, devenue sy rare”.
Elle ajoute: “Avignon appartient encore au pape, cela a été decidés hier, Mr de Clermont a pensé etre pendu pour avoir bien parlés sur cela”...
Provenance : Ancienne collection Claude de FLERS (Femmes, 18-19 novembre 2014, n° 336).
Et à nouveau proposé en vente aux enchères, cette miniature que nous évoquions récemment au sujet d'un "jeu de piste iconographique" concernant les portraits de Madame Elisabeth, un bouquet de fleurs au corsage...
Voir nos conversations : ICI
Miniature sur ivoire
Portrait de Madame Elisabeth de France
En robe bleue ornée d'un bouquet de fleurs, elle est coiffée d'un grand chapeau avec des plumes blanches et assise sur un fauteuil.
Diamètre 65 mm, poids brut 41 g.
Époque fin XVIIIe.
Cerclage à bélière et dos en or portant la dédicace : “Portrait de Madame Elisabeth de France. Donné par Monsieur Frère du Roi, à Madame la Marquise de Buckingham. Août 1797.”
Le Marquis de Buckingham était propriétaire du château de Goldenfield, résidence de Louis XVIII en Angleterre.
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret MDV - Vente Collection Amaury Taittinger, Souvenirs historiques, le 24 juin 2019
Désolé pour la piètre qualité (lamentable ! ) des images mises en ligne.
Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth (1761-1794), soeur de Louis XVI
L.A., 4 août 1789, à “Madame Charles Etlinguers” [la duchesse de POLIGNAC]
2 pages in-8, adresse; sous cadre.
Belle et rare lettre des débuts de la Révolution, le jour même de l'abolition des privilèges.
Mme de Polignac, l'ancienne gouvernante des Enfants de France, et amie de Marie-Antoinette, est alors réfugiée près de Bâle sous le nom d'emprunt de Mme Charles Etlinguers.
Elle lui écrit à Soleure pour donner des nouvelles de la situation en France et Paris :
“nous nous portons tous bien au phisique, notre ainée [Marie-Thérèse, Madame Royale] est soufrante infiniment depuis huit jour, sans causer la moindre inquietude, Paris est calme, mais les provinces ne le sont assurement pas, on dit que le maire de St Denis a été pendu hier.
Mr le B. de Besenval est toujours à Brie, j'espere qu'il ne lui arrivera rien de facheux, l'on s'occupe lentement de la constitution, tout cela sera encore bien long, le Roy a nommé ce matin les ministres, Mr de La Tour du Pin est à la guerre, l'archeveque de Bordeau garde des sceaux, l'archeveque de Vienne va remplacér celui de Lion, le Marechal de Beauvaux entre au conseil”...
Elle annonce l'arrivée prochaine près de sa correspondante d'“une personne qui me devient de jour en jour plus chere, elle me donne de ses nouvelles avec une exactitude qui m'enchante”...
C'est kiki ?
Elisabeth de France, dite Madame Elisabeth (1761-1794), soeur de Louis XVI
L.A., [Paris] 5 mai 1791, à sa “chere soeur” [sa belle-soeur la comtesse d'ARTOIS]
1 page in-8; sous cadre.
Belle et rare lettre de la Révolution. La comtesse d'Artois avait quitté le 16 juillet 1789 pour se réfugier à Turin.
“Vous este bien aimable ma chere soeur de m'avoir donné de vos nouvelles, et d'avoir toujours un peu d'amitiés pour moi; je ne puis pas croire ce que vous me mandés de votre santé, vous n'este pas encore d'age a eprouver les incomodités de la vieillesse, j'espere que le primptems vous fera du bien, irés vous a la campagne cette année, je ne sais si on nous permettra d'aller a St Clout, etant fort soumis a nos maitres il n'est pas possible de former de projet, l'abandon a la providence est la vertu la plus necessaire dans ce moment cy, elle seule peut prevoir la fin de la constitution, on la desir beaucoup esperant que chaque individus y trouvera le calme si heureux et la paix, devenue sy rare”.
Elle ajoute: “Avignon appartient encore au pape, cela a été decidés hier, Mr de Clermont a pensé etre pendu pour avoir bien parlés sur cela”...
Provenance : Ancienne collection Claude de FLERS (Femmes, 18-19 novembre 2014, n° 336).
Et à nouveau proposé en vente aux enchères, cette miniature que nous évoquions récemment au sujet d'un "jeu de piste iconographique" concernant les portraits de Madame Elisabeth, un bouquet de fleurs au corsage...
Voir nos conversations : ICI
Miniature sur ivoire
Portrait de Madame Elisabeth de France
En robe bleue ornée d'un bouquet de fleurs, elle est coiffée d'un grand chapeau avec des plumes blanches et assise sur un fauteuil.
Diamètre 65 mm, poids brut 41 g.
Époque fin XVIIIe.
Cerclage à bélière et dos en or portant la dédicace : “Portrait de Madame Elisabeth de France. Donné par Monsieur Frère du Roi, à Madame la Marquise de Buckingham. Août 1797.”
Le Marquis de Buckingham était propriétaire du château de Goldenfield, résidence de Louis XVIII en Angleterre.
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret MDV - Vente Collection Amaury Taittinger, Souvenirs historiques, le 24 juin 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Le portrait de Madame Elisabeth
que nous brosse Anne Bernet est assez déroutant. Sainte et martyre, Elisabeth semble ne vouer toutes ses pensées et toute sa vie qu'à Dieu . Elle aime un peu Angélique de Bombelles, beaucoup Mmes de Raigecourt et d'Aumale, passionnément le docteur Dassy, à la folie son frère Artois. E poi basta, c'est tout.
Je suis décidément allergique à l'amour de Dieu qui ne laisse aucune place, ou si peu, aux affections " terrestres " .
Je n'ai pas retrouvé dans cet ouvrage la princesse, charmante petite rigolote, capable d'écrire des espiègleries délirantes à ses amies, comme par exemple sa lettre désopilante sur la femme du maire de Tours, ou de signer " Elisabeth, la folle " . Non, au fil de ces pages sa vie est uniquement exemplaire, austère et édifiante.
Elle ne s'entend pas avec Marie-Antoinette, et voici pour sa relation avec Louis XVI :
Voir notre sujet sur la disgrâce de la vicomtesse d'Aumale, grande amie d'Elisabeth .
C'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3191-la-disgrace-de-la-vicomtesse-d-aumale?highlight=AUMALE
Cette disgrâce allait consommer la rupture entre Madame Elisabeth et Marie-Antoinette . Dès lors le fossé n'allait cesser de se creuser entre la princesse et le couple royal. Dans cette occurrence, pourquoi Madame Elisabeth n'a-t-elle pas quitté la France avec Artois, son frère adoré, au lendemain de la prise de la Bastille ? Majeure depuis le 3 mai, elle était libre de son choix pourvu que Louis XVI y consentît ce qui paraissait possible dans l'inquiétude du moment . Elle ne s'arrêta pas à ce projet de quitter le roi en danger, l'idée de cette désertion l'emplissait de honte et de mépris .
Ce fut moins son frère aîné qui la retint que ce qu'il incarnait . Qu'il ne fût pas à la hauteur de sa tâche, qu'elle s'en rendît trop bien compte, n'y changeait rien : Louis était sans doute un pauvre roi mais il était le roi .
En 1790, c'est le comble. Louis XVI a laissé passer sans s'y opposer la loi sur la confiscation des biens du clergé, la fermeture des monastères, la législation accordant aux Juifs de France la citoyenneté, le refus de reconnaître le catholicisme religion d'Etat...
Madame Elisabeth écrit à Angélique de Bombelles :
Je ne puis te rendre combien je suis en colère de ce décret. Il faudrait bien mieux se soumettre et attendre avec résignation la punition que le Ciel nous réserve, car il ne permettra pas que cette faute reste sans vengeance.
L'attitude de Louis XVI, surtout, l'atterrait . ( ... ) Elisabeth ne reconnaissait plus son frère, se demandait si elle l'avait jamais connu . Un mépris qu'elle n'osait pas s'avouer lui serrait la gorge, la poussant à le juger justement puni de ses faiblesses, ses dérobades, ses lâchetés . Si Louis XVI laissait dépouiller le Christ dont il était le lieutenant de Sa Royauté sur la France, lui-même en perdait chaque jour une part .
En somme la Révolution et ses horreurs était la juste punition du Ciel parce que ni Louis XIV, ni Louis XV, ni Louis XVI n'avaient exaucé les volontés du Christ; la France n'était pas consacrée au Sacré-Coeur dont l'emblème ne marquait pas les drapeaux fleurdelisés.
que nous brosse Anne Bernet est assez déroutant. Sainte et martyre, Elisabeth semble ne vouer toutes ses pensées et toute sa vie qu'à Dieu . Elle aime un peu Angélique de Bombelles, beaucoup Mmes de Raigecourt et d'Aumale, passionnément le docteur Dassy, à la folie son frère Artois. E poi basta, c'est tout.
Je suis décidément allergique à l'amour de Dieu qui ne laisse aucune place, ou si peu, aux affections " terrestres " .
Je n'ai pas retrouvé dans cet ouvrage la princesse, charmante petite rigolote, capable d'écrire des espiègleries délirantes à ses amies, comme par exemple sa lettre désopilante sur la femme du maire de Tours, ou de signer " Elisabeth, la folle " . Non, au fil de ces pages sa vie est uniquement exemplaire, austère et édifiante.
Elle ne s'entend pas avec Marie-Antoinette, et voici pour sa relation avec Louis XVI :
Voir notre sujet sur la disgrâce de la vicomtesse d'Aumale, grande amie d'Elisabeth .
C'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3191-la-disgrace-de-la-vicomtesse-d-aumale?highlight=AUMALE
Cette disgrâce allait consommer la rupture entre Madame Elisabeth et Marie-Antoinette . Dès lors le fossé n'allait cesser de se creuser entre la princesse et le couple royal. Dans cette occurrence, pourquoi Madame Elisabeth n'a-t-elle pas quitté la France avec Artois, son frère adoré, au lendemain de la prise de la Bastille ? Majeure depuis le 3 mai, elle était libre de son choix pourvu que Louis XVI y consentît ce qui paraissait possible dans l'inquiétude du moment . Elle ne s'arrêta pas à ce projet de quitter le roi en danger, l'idée de cette désertion l'emplissait de honte et de mépris .
Ce fut moins son frère aîné qui la retint que ce qu'il incarnait . Qu'il ne fût pas à la hauteur de sa tâche, qu'elle s'en rendît trop bien compte, n'y changeait rien : Louis était sans doute un pauvre roi mais il était le roi .
En 1790, c'est le comble. Louis XVI a laissé passer sans s'y opposer la loi sur la confiscation des biens du clergé, la fermeture des monastères, la législation accordant aux Juifs de France la citoyenneté, le refus de reconnaître le catholicisme religion d'Etat...
Madame Elisabeth écrit à Angélique de Bombelles :
Je ne puis te rendre combien je suis en colère de ce décret. Il faudrait bien mieux se soumettre et attendre avec résignation la punition que le Ciel nous réserve, car il ne permettra pas que cette faute reste sans vengeance.
L'attitude de Louis XVI, surtout, l'atterrait . ( ... ) Elisabeth ne reconnaissait plus son frère, se demandait si elle l'avait jamais connu . Un mépris qu'elle n'osait pas s'avouer lui serrait la gorge, la poussant à le juger justement puni de ses faiblesses, ses dérobades, ses lâchetés . Si Louis XVI laissait dépouiller le Christ dont il était le lieutenant de Sa Royauté sur la France, lui-même en perdait chaque jour une part .
En somme la Révolution et ses horreurs était la juste punition du Ciel parce que ni Louis XIV, ni Louis XV, ni Louis XVI n'avaient exaucé les volontés du Christ; la France n'était pas consacrée au Sacré-Coeur dont l'emblème ne marquait pas les drapeaux fleurdelisés.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Bonjour à tous,
Je ne sais si cela a déjà été mentionné sur ce forum, mais en travaillant sur le marquis de Sade, j'ai appris que Madame Elisabeth avait pour première dame d'honneur, Mme la Comtesse de Saumane, une tante du Divin Marquis... La pauvre devait raser les murs.
Je ne sais si cela a déjà été mentionné sur ce forum, mais en travaillant sur le marquis de Sade, j'ai appris que Madame Elisabeth avait pour première dame d'honneur, Mme la Comtesse de Saumane, une tante du Divin Marquis... La pauvre devait raser les murs.
D'éon- Messages : 213
Date d'inscription : 27/12/2013
Age : 51
Localisation : Normandie
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Ah oui dites donc c'est l'alliance de la carpe et du lapin là.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Au sujet de la volonté ou non de prendre l'habit, en particulier concernant Madame Elisabeth, nous nous interrogions toi et moi, mon petit Lulu, sur la nécessité de sincérité de la vocation pour se faire religieuse .
Lucius a écrit:
Accepter des candidat(e)s qui ne veulent que se rouler dans leur chagrin dans une sorte d'auto-flagellation romantique est absurde et inconséquent pour toute maison religieuse à toutes époques. D. Dinet a publié un très intéressant ouvrage sur la vocation au XVIIIe (avec pour cas d'étude le diocèse de Langres) et montre bien qu'on refuse ceux qui n'entrent que pour de mauvaises raisons (ambition, chagrins, pression familiale) car si ils les acceptent, c'est une bombe à retardement pour la communauté et la réputation extérieure. Lorsqu'ils acceptent, souvent pour des raisons financières, ça finit en procès quelques années plus tard.
Or je lis dans la biographie de Madame Elisabeth que Louis XVI convoqua sa soeur, le 18 mars 1786, pour la convaincre d'accepter de succéder à Anne-Charlotte de Lorraine, abbesse de Remiremont ( l'un des plus prestigieux bénéfices de Lorraine ) .
Il se heurta à un non ferme et définitif : Elisabeth ne voulait pas de cet abbatiat . Elle expliqua longuement pourquoi, disant qu'elle " ne voulait chercher à avoir un état qui la rendît indépendante du roi et de la reine ", insistant sur le relâchement du monastère, explicable puisque les chanoinesses n'étaient pas des religieuses mais des célibataires mises là faute de mieux. Sauf à proroger ce scandale, la prochaine abbesse devrait entreprendre une réforme de fond, très difficile à mener à bien parce qu'elle se heurterait au mauvais vouloir de ces dames .
... " des célibataires mises là faute de mieux "
Selon l'auteur, Anne Bernet, Remiremont jouissait d'un statut unique. Ses chanoinesses, filles de haute noblesse, ne prononçaient pas des voeux de religion, libres de sortir, retourner dans le monde, s'y marier. Les officières y étaient tenues à des voeux simples, peu contraignants, dont elles pouvaient être relevées. Seule l'abbesse était professe à voeux solennels .
Pardon mais j'ai une impression de vraiment grand n'importe quoi ... et la religion, la foi, Dieu, dans tout cela ?!
Bernique !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
... 1791
Sa lucidité restait entière, Elisabeth, à la différence de tant d'autres, avait compris dès les prémices de la Révolution que ce mouvement s'opérait d'abord contre Dieu et l'église ( ), accessoirement contre la monarchie, dans la mesure où celle-ci se voudrait garante de la sûreté des autels .
( Anne Bernet )
" ce mouvement s'opérait d'abord contre Dieu et l'église "
Quid de la misère du peuple, le poids de l'impôt, l'ambition de la bourgeoisie, la rancoeur de la noblesse ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Les proscrits de la Révolution, les Artois et Polignac en tête, s'étaient signalés ces dernières semaines par leur fermeté, les conseils de bon sens qu'ils avaient dispensés au roi ou des propos tenus en public condamnant la tournure des événements. Il s'agissait d'éloigner du roi ses derniers soutiens .
C'est bien la première fois que je lis qu'Artois et les Polignac prodiguaient au roi des conseils de bon sens !
Ils sont plutôt, en général, éreintés par les historiens.
Peut-être cela aurait-il été des conseils de bon sens, avant le printemps 89, si le roi s'y était tenu une bonne fois pour toutes, résolu à tenir tête aux factieux et à défendre l'Ancien Régime et la monarchie absolue de ses aïeux. Mais alors quoi ? ... régime autoritaire et chape de plomb ?! répression sanglante ? ... hum ! Louis XVI n'était pas Louis XIV. Dès avril 89, puis en mai la réunion des Etats généraux, il n'était plus temps de faire de la répression, trop tard, les dès en étaient jetés, il fallait composer avec les aspirations du peuple et marcher dans le sens de l'Histoire .
Dès lors résonne un peu étrangement le sous-titre de cette biographie, Madame Elisabeth, soeur de Louis XVI, celle qui aurait dû être roi .
Non ? Qu'en pensez'vous ?!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Oui, il est toujours facile de refaire l’Histoire...
Une politique « répression - réformes » eut peut-être été la bonne en 89, mais c’était peut-être déjà trop tard.
Je suis toujours frappé par le fait que Louis XVI avait, quoiqu’on dise, souvent de bonnes idées, un premier mouvement qui semblait bon. Le problème était qu’il ne savait (ne pouvait...) pas s’y tenir.
L’ouvrage « Les derniers jours de Versailles », d’Alexandre Maral, a été ma lecture historique de l’été. L’étude est excellente, et montre bien comment Louis XVI a encouragé, au début, les États Généraux, tout en restant le garant de ses prérogatives liées à sa fonction : le pouvoir monarchique (donc l’exécutif), et la séparation des pouvoirs au moment où les États se constituent en Assemblée.
Il a « perdu le nord », si l’on peut dire, quand cette Assemblée s’est mise en rivalité avec le pouvoir exécutif, et surtout quand la rue a commencé à se manifester... Je crois que la haine et la vindicte produisaient chez Louis XVI un état de sidération qui le rendait incapable d’agir, de penser, encore moins de gouverner...
Une politique « répression - réformes » eut peut-être été la bonne en 89, mais c’était peut-être déjà trop tard.
Je suis toujours frappé par le fait que Louis XVI avait, quoiqu’on dise, souvent de bonnes idées, un premier mouvement qui semblait bon. Le problème était qu’il ne savait (ne pouvait...) pas s’y tenir.
L’ouvrage « Les derniers jours de Versailles », d’Alexandre Maral, a été ma lecture historique de l’été. L’étude est excellente, et montre bien comment Louis XVI a encouragé, au début, les États Généraux, tout en restant le garant de ses prérogatives liées à sa fonction : le pouvoir monarchique (donc l’exécutif), et la séparation des pouvoirs au moment où les États se constituent en Assemblée.
Il a « perdu le nord », si l’on peut dire, quand cette Assemblée s’est mise en rivalité avec le pouvoir exécutif, et surtout quand la rue a commencé à se manifester... Je crois que la haine et la vindicte produisaient chez Louis XVI un état de sidération qui le rendait incapable d’agir, de penser, encore moins de gouverner...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Vicq d Azir a écrit:Je crois que la haine et la vindicte produisaient chez Louis XVI un état de sidération qui le rendait incapable d’agir, de penser, encore moins de gouverner...
Oui, c'est cela. Elles le laissaient comme hébété, paralysé .
Madame Elisabeth, au contraire, se serait faite petit soldat si elle avait pu ! Je parie qu'elle trépignait de n'être qu'une femme avec son rang à tenir. ( Notre intérieur est un enfer Marie-Antoinette à Fersen ) . Elle espérait toujours d'Artois le miracle et quand, à son procès, Fouquier lui demanda si elle avait " entretenu des correspondances, des intelligences avec les ennemis intérieurs et extérieurs de la République, notamment avec les frères Capet, et leur avait fourni de l'argent ? ", elle répondit finement n'avoir jamais connu que des amis de la France.
Ce n'était pas mentir puisqu'elle considérait les princes, les émigrés, les royalistes et les puissances étrangères en guerre contre la Révolution comme les amis et défenseurs de la France .
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Portraits de Madame Elisabeth
Les traits de Madame Elisabeth n'étaient pas réguliers, mais son visage exprimait la plus douce bienveillance et sa grande fraîcheur était remarquable; en tout, elle avait le charme d'une jolie bergère .
( Mme Vigée Le Brun, Souvenirs )
Quant à la soeur de M. Veto, c'est une grosse gaillarde assez bien découplée et qui paraît de bon appétit. C'est dommage, foutre ! qu'elle soit née d'une pareille race. Elle a plutôt l'air d'une grosse meunière que d'une ci-devant princesse. Il faut qu'elle ait été fabriquée par quelque fort de la Halle ou par un gros rustre. Au lieu de faire l'orgueilleuse parce que prétendument issue du sang des rois, elle devrait au contraire renier ce sang impur afin d'épouser un payeur d'arrérages .
( Hébert, N°173 du Père Duchesne )
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
J'ajoute trouver cette réflexion cocasse car, en matière de rustre, Hébert ne le cède à personne !
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Automne 1785.
Mme de Raigecourt accoucha d'un petit garçon qui n'eut que le temps d'être baptisé Stanislas ... et mourut.
Et Madame Elisabeth d'écrire à Mme de Mauléon ( soeur de Rage ) :
Nous allons tout simplement nous occuper du soin de rendre grâce à Dieu de l'heureux état de Raigecourt ( ) et féliciter le pauvre petit Stanislas de ce qu'il a reçu sa récompense de si bonne heure . Qu'il est heureux ! Qu'il est heureux ! Et qu'il a évité de dangers auxquels il aurait peut-être succombé pendant sa vie ! J'avais du scrupule à prier pour lui .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Eh bien !!
Pour quelle raison écrit-elle ainsi ?
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La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Ah, mon pauvre ami ! ce n'est pas moi qui pourrais t'expliquer pourquoi la mort est un état heureux ...
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
N'oublions pas que Madame Elisabeth ramène tout à Dieu.
Le petit Stanislas sera grimpé tout droit au Paradis en évitant la vallée de larmes de la vie.
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Il parait que, au Temple, après la mort du roi, quelques commissaires, moins féroces que les premiers, se relâchèrent quelque peu de leur surveillance et s’humanisèrent au point de laisser pénétrer dans la tour quelques amis de ces augustes victimes, écrit le comte d'Hézècques. Plusieurs membres de la commune furent même dénoncés pour ce fait, et j’ai pu voir depuis un fort beau portrait de madame Élisabeth qu’elle trouva moyen d’envoyer, du lieu de sa captivité, à madame de Raigecourt, une de ses dames du palais, qui se trouvait alors en Allemagne. Elle s’était représentée, sur cette miniature, entourant d’un crêpe funèbre une urne sur laquelle était gravé le nom de Louis XVI. Elle paraissait avoir perdu un peu de sa fraîcheur, mais il était impossible de ne pas reconnaître ses traits.
Y a-t-il trace quelque part de cet autoportrait ?
Je ne le connais pas.
Y a-t-il trace quelque part de cet autoportrait ?
Je ne le connais pas.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Nous avions posté, en amont de ce sujet, deux dessins attribués à Mme Elisabeth.
Le premier serait daté de 1776, et le second serait un portrait en médaillon de Marie-Antoinette à la prison du Temple.
Ces deux exemples ne nous donnent guère une bonne idée de son talent de dessinatrice...
Pour en revenir à cet autoportrait tel que décrit par le comte d'Hézècques : non, cela ne me dit rien.
Il y a bien des gravures du temps où elle porte un voile de deuil, mais il n'est pas question d'urne avec le nom de son frère.
Même " combat " que cette belle huile sur toile, où elle serait représentée en vestale :
Elisabeth de Bourbon (1764–1794), Princess of France, 'Madame Elisabeth'
In the style of Elisabeth Vigée Le Brun
Oil on canvas
National Trust, Cliveden, Taplow, Maidenhead, Buckinghamshire
Image : National Trust Images
Le premier serait daté de 1776, et le second serait un portrait en médaillon de Marie-Antoinette à la prison du Temple.
Ces deux exemples ne nous donnent guère une bonne idée de son talent de dessinatrice...
Pour en revenir à cet autoportrait tel que décrit par le comte d'Hézècques : non, cela ne me dit rien.
Il y a bien des gravures du temps où elle porte un voile de deuil, mais il n'est pas question d'urne avec le nom de son frère.
Même " combat " que cette belle huile sur toile, où elle serait représentée en vestale :
Elisabeth de Bourbon (1764–1794), Princess of France, 'Madame Elisabeth'
In the style of Elisabeth Vigée Le Brun
Oil on canvas
National Trust, Cliveden, Taplow, Maidenhead, Buckinghamshire
Image : National Trust Images
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI
Diffusé aujourd'hui, sur la chaîne CNews, émission " En quête d'esprit " - L'actualité d'un point de vue spirituel, religieux et philosophique (faut être habitué à ce genre de programme... ) :
Madame Élisabeth : l'Église dans la Révolution
Présentateur : Aymeric Pourbaix
Invités : Véronique Jacquier (journaliste), Xavier Snoek(curé de Notre-Dame de Lourdes), Philippe Pichot-Bravard(historien et spécialiste de la Révolution française), Dominique Sabourdin-Perrin (historienne et spécialiste de la famille royale durantla Révolution)
Durée : 58 minutes
Emission à revoir, ici : CNews - En quête d'esprit : Madame Elisabeth, l'Eglise dans la Révolution
Ou bien à écouter, ici :
Madame Élisabeth : l'Église dans la Révolution
Présentateur : Aymeric Pourbaix
Invités : Véronique Jacquier (journaliste), Xavier Snoek(curé de Notre-Dame de Lourdes), Philippe Pichot-Bravard(historien et spécialiste de la Révolution française), Dominique Sabourdin-Perrin (historienne et spécialiste de la famille royale durantla Révolution)
Durée : 58 minutes
Emission à revoir, ici : CNews - En quête d'esprit : Madame Elisabeth, l'Eglise dans la Révolution
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