Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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Gouverneur Morris
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La nuit, la neige
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Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Me ferai-je agonir pour un petit hors-sujet, tu crois Momo ?
... car le Pop Art n'est pas très XVIIIème, j'en conviens ...
Mais la série VESUVIUS d'Andy Warhol est tellement fascinante .
Allez, zou ! C'est parti !!!
"J'ai peint chaque Vésuve à la main en utilisant toujours des couleurs différentes de manière à ce que chaque tableau donne l'impression d'avoir été peint juste une minute après l'éruption."
(Andy Warhol in Catalogue de l'exposition, Vesuvius by Warhol, Naples, Museo di Capodimonte, 1985, p.35)
... car le Pop Art n'est pas très XVIIIème, j'en conviens ...
Mais la série VESUVIUS d'Andy Warhol est tellement fascinante .
Allez, zou ! C'est parti !!!
"J'ai peint chaque Vésuve à la main en utilisant toujours des couleurs différentes de manière à ce que chaque tableau donne l'impression d'avoir été peint juste une minute après l'éruption."
(Andy Warhol in Catalogue de l'exposition, Vesuvius by Warhol, Naples, Museo di Capodimonte, 1985, p.35)
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Herculanum, c'est maintenant et sur France 5
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci à toi Eleo, je ne connaissais pas la série de Warhol Et hors de question de t’agonir pour ça !!!
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Après cette petite digression, retour au XVIIIème siècle !
Edward Gibbon,
ce grand ami d'Horace Walpole et de la marquise du Deffand,
dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain,
explique que la patrie des Scipions et des Césars, ces impies, ces païens, devait être consumée par une flamme descendue du ciel ( en l'occurrence jaillie des entrailles de la terre ) , le pays même où la religion plaçait l'origine et la principale scène de l'embrasement avait été singulièrement disposé par la nature pour ce grand événement ...
Admirez cette configuration béante :
Edward Gibbon,
ce grand ami d'Horace Walpole et de la marquise du Deffand,
dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain,
explique que la patrie des Scipions et des Césars, ces impies, ces païens, devait être consumée par une flamme descendue du ciel ( en l'occurrence jaillie des entrailles de la terre ) , le pays même où la religion plaçait l'origine et la principale scène de l'embrasement avait été singulièrement disposé par la nature pour ce grand événement ...
Admirez cette configuration béante :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Pour cette nouvelle escapade sur les flancs du Vésuve , mettons nos pas dans ceux de l'abbé de Saint-Non. Si, si ! ... enfin, abbé très peu puisque, destiné, comme cadet de sa famille, à l’Eglise, il ne prit que le sous-diaconicat ( ) et, en 1749, il acheta une charge de conseiller clerc au parlement de Paris.
Jean-Claude Richard de Saint-Non, né en 1727 à Paris où il est mort le 25 novembre 1791.
Il est un graveur, dessinateur et amateur d'art français.
Saint-Non alla passer quelques mois en Italie, où il se lia étroitement avec Fragonard et Hubert Robert dont il devint le protecteur et principal commanditaire.
Fragonard fit de lui ce portrait :
Il fit avec eux le voyage de Sicile et de Naples et, à son retour, il entreprit d’en publier la relation (Voyage pittoresque de Naples et de Sicile, chez Jean-Baptiste Delafosse, Paris, 1781-1786, 5 vol. in-fol.), et l’accompagna de 542 planches et vignettes, gravées par les meilleurs artistes du temps (entre autres Charles-Nicolas Cochin, Pierre-Philippe Choffard, Heinrich Guttenberg, Joseph de Longueil) d’après ses propres dessins, ceux de Clément-Pierre Marillier et de Claude-Louis Châtelet, talentueux peintre que Marie-Antoinette affectionnait particulièrement, et ceux de ses compagnons de voyage ; car il en exécuta un grand nombre, soit à l’eau-forte, soit au lavis par un procédé de son invention, et qui diffère de celui de Le Prince.
Une semblable publication, ne s’adressant qu’à un nombre très restreint de riches amateurs, était au-dessus des forces d’un simple particulier. Elle fut ruineuse pour Saint-Non, absorbant non seulement sa propre fortune, mais aussi celle d’un de ses frères. Il n’en remplit pas moins sa tâche jusqu’au bout, ne conservant pour ressource que les revenus de son abbaye, évalués à 7 000 livres.
Lecture complète en ligne, ici :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106179z/f227.item
Le chapitre sur le Vésuve commence à partir de la page 173
Aux premiers jours de la Révolution, Saint-Non n’hésita pas à offrir la moitié de ses maigres revenus à la nation.
En effet, il était lié avec les principaux philosophes et écrivains de son temps, il faisait partie de cette société de lettrés qui répandait et défendait les idées nouvelles et préparait la Révolution. Il fréquentait assidûment le salon de Franklin à Passy et, lorsqu’il partit pour l’Italie, Rousseau le recommanda tout particulièrement son ami, le pasteur Vernes, et d'Alembert à Voltaire.
Saint-Non a encore gravé un certain nombre de pièces dont les principales sont : une suite de huit Vues du moulin Joli ; un Recueil de griffants, grand in-fol. de 294 pi. ; deux eaux-fortes originales : la Visite à la malade et Le Concert, et un grand nombre d’estampes d’après Boucher, Robert, Fragonard, Jean-Georges et Pierre-Alexandre Wille, Le Prince, Berghem, et ses propres dessins.
Saint-Non avait été admis, sous le titre d’honoraire associé libre, dans l’Académie de peinture le 6 décembre 1777.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Richard_de_Saint-Non
Jean-Claude Richard de Saint-Non, né en 1727 à Paris où il est mort le 25 novembre 1791.
Il est un graveur, dessinateur et amateur d'art français.
Saint-Non alla passer quelques mois en Italie, où il se lia étroitement avec Fragonard et Hubert Robert dont il devint le protecteur et principal commanditaire.
Fragonard fit de lui ce portrait :
portrait de Jean-Claude Richard de Saint-Non,
Il fit avec eux le voyage de Sicile et de Naples et, à son retour, il entreprit d’en publier la relation (Voyage pittoresque de Naples et de Sicile, chez Jean-Baptiste Delafosse, Paris, 1781-1786, 5 vol. in-fol.), et l’accompagna de 542 planches et vignettes, gravées par les meilleurs artistes du temps (entre autres Charles-Nicolas Cochin, Pierre-Philippe Choffard, Heinrich Guttenberg, Joseph de Longueil) d’après ses propres dessins, ceux de Clément-Pierre Marillier et de Claude-Louis Châtelet, talentueux peintre que Marie-Antoinette affectionnait particulièrement, et ceux de ses compagnons de voyage ; car il en exécuta un grand nombre, soit à l’eau-forte, soit au lavis par un procédé de son invention, et qui diffère de celui de Le Prince.
Il dédie son oeuvre à Marie-Antoinette.
Une semblable publication, ne s’adressant qu’à un nombre très restreint de riches amateurs, était au-dessus des forces d’un simple particulier. Elle fut ruineuse pour Saint-Non, absorbant non seulement sa propre fortune, mais aussi celle d’un de ses frères. Il n’en remplit pas moins sa tâche jusqu’au bout, ne conservant pour ressource que les revenus de son abbaye, évalués à 7 000 livres.
Lecture complète en ligne, ici :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106179z/f227.item
Le chapitre sur le Vésuve commence à partir de la page 173
Aux premiers jours de la Révolution, Saint-Non n’hésita pas à offrir la moitié de ses maigres revenus à la nation.
En effet, il était lié avec les principaux philosophes et écrivains de son temps, il faisait partie de cette société de lettrés qui répandait et défendait les idées nouvelles et préparait la Révolution. Il fréquentait assidûment le salon de Franklin à Passy et, lorsqu’il partit pour l’Italie, Rousseau le recommanda tout particulièrement son ami, le pasteur Vernes, et d'Alembert à Voltaire.
Saint-Non a encore gravé un certain nombre de pièces dont les principales sont : une suite de huit Vues du moulin Joli ; un Recueil de griffants, grand in-fol. de 294 pi. ; deux eaux-fortes originales : la Visite à la malade et Le Concert, et un grand nombre d’estampes d’après Boucher, Robert, Fragonard, Jean-Georges et Pierre-Alexandre Wille, Le Prince, Berghem, et ses propres dessins.
Saint-Non avait été admis, sous le titre d’honoraire associé libre, dans l’Académie de peinture le 6 décembre 1777.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Richard_de_Saint-Non
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:
Il fit avec eux le voyage de Sicile et de Naples et, à son retour, il entreprit d’en publier la relation (Voyage pittoresque de Naples et de Sicile, chez Jean-Baptiste Delafosse, Paris, 1781-1786, 5 vol. in-fol.), et l’accompagna de 542 planches et vignettes, gravées par les meilleurs artistes du temps (entre autres Charles-Nicolas Cochin, Pierre-Philippe Choffard, Heinrich Guttenberg, Joseph de Longueil) d’après ses propres dessins, ceux de Clément-Pierre Marillier et de Claude-Louis Châtelet, talentueux peintre que Marie-Antoinette affectionnait particulièrement, et ceux de ses compagnons de voyage ; car il en exécuta un grand nombre, soit à l’eau-forte, soit au lavis par un procédé de son invention, et qui diffère de celui de Le Prince.
Quelle splendide édition
Je veux bien croire qu'elle coûtait très cher et que l'abbé de Saint-Non y a mis toute sa fortune...
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci Eléonore
Mme de Sabran a écrit:Claude-Louis Châtelet, talentueux peintre que Marie-Antoinette affectionnait particulièrement
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Que c'est excitant !!!
Ce n'est pas notre Vésuve, non, non, et si ce n'est toi, c'est donc ton frère : Spectaculaire éruption de l'Etna en Sicile, les amis, aujourd'hui 17 février 2021 : images impressionnantes du volcan italien.
Le petit clin d'oeil mythologique :
Rappelons que l'Etna est l'antre d'Héphaïstos et ses cyclopes !
- Le volcan Etna est entré en Eruption, avec une forte activité explosive et des coulées de lave. ANSA - ORIETTA SCARDINO
Publié le 17/02/2021 à 10:25
C'est le plus haut volcan actif en Europe et l'un des plus actifs. En témoigne encore son entrée en éruption mardi 16 février, provoquant des chutes de cendre à des kilomètres à la ronde et des images sublimes.
C'est toujours spectaculaire. L'Etna, le plus haut volcan actif en Europe, est entré en éruption ce mardi 16 février. Des pluies de cendres et de pierres volcaniques ont été observées jusqu'à Catane, ville portuaire et principale ville de l'est de la Sicile, où l'aéroport a été fermé.
L'éruption, certes impressionnante, n'a cependant présenté aucun danger pour la population et les pompiers ont indiqué qu'ils surveillaient l'évolution de l'éruption du cyclope sicilien, rapporte l'AFP, citée par plusieurs médias.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Dernière édition par Gouverneur Morris le Jeu 18 Mar 2021, 11:20, édité 2 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci, mon cher Momo, c'est splendide !!!
Le rendu des feuillages ( en gros plan devant le Vésuve ) est d'une précision incroyable et les personnages charmants Qu'est-ce donc que cet énorme bâtiment sur la droite du tableau ?
Voilà ce que j'appelle une idée de génie !
Je vote pour !
Le rendu des feuillages ( en gros plan devant le Vésuve ) est d'une précision incroyable et les personnages charmants Qu'est-ce donc que cet énorme bâtiment sur la droite du tableau ?
Notre Pique-Nique au pied du Vésuve !Félix a écrit:Quel bonheur ce serait d'y faire un pique-nique du forum
Voilà ce que j'appelle une idée de génie !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:Qu'est-ce donc que cet énorme bâtiment sur la droite du tableau ?
Le palais de Caserte
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Et il est toujours là !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Nous brûlons des mêmes feux Phlégréens Eléonore
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
... doublement posté, en même temps, mon cher Momo !
Les grands esprits se rencontrent .
Il est adorable vraiment . Comme tous ces petits temples de l'Amour !
Les grands esprits se rencontrent .
Il est adorable vraiment . Comme tous ces petits temples de l'Amour !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
« Qui eût dit, Momo, qu'un jour nous brûlerions des mêmes feux ? »Gouverneur Morris a écrit:Nous brûlons des mêmes feux Phlégréens Eléonore
J'espère que tu as eu le temps de faire cette visite impressionnante des Champs Phlégréens avant leur fermeture au public, il y a deux ans à peu près. L'on est à demi-asphyxié par les émanations de souffre ... les portes de l'Enfer, vraiment !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci Gouv'.
Du coup je suis allé " fouillasser " sur le net pour découvrir quelques autres oeuvres de ce Caspar van Wittel.
C'est pas mal...
Soit dit en passant, son fils, Luigi Vanvitelli (qui a italianisé son nom de famille), également peintre mais aussi architecte renommé, a construit le palais royal de Caserte.
Du coup je suis allé " fouillasser " sur le net pour découvrir quelques autres oeuvres de ce Caspar van Wittel.
C'est pas mal...
Soit dit en passant, son fils, Luigi Vanvitelli (qui a italianisé son nom de famille), également peintre mais aussi architecte renommé, a construit le palais royal de Caserte.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci LNLN ! Si tu lui crées un sujet, j’y posterai ses vedute de Rome
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Nous le disions, Angelica Kauffmann a beaucoup peint le Vésuve .
Elle entreprend avec son père un voyage à Naples et à Ischia entre le 6 juillet 1763 et le 12 avril 1764. Elle peint plusieurs copies au palais de Capodimonte et remercie le roi de Naples, encore enfant, par un portrait, nous dit WIKI. Elle est lancée à Naples par les nombreux Anglais qui s'y trouvent.
Comme tous les voyageurs, elle est fascinée par le Vésuve .
Angelica imagine Pline le jeune et sa mère observant de loin son éruption et l'ensevelissement dramatique de Pompéi et Herculanum:
Elle peint la famille royale de Naples, Marie-Caroline et les siens, avec le Vésuve sur l'horizon, au fond à gauche, derrière l'épaule droite de Fernandino qui a bien grandi depuis son premier portrait :
La voluptueuse Emma Hart danse la tarentelle . Au loin, le Vésuve .
Voici une jolie dame en habits napolitains et dans le fond, bien-entendu, s'élève le panache de fumée blanche du Vésuve :
C'est ainsi que, sur nombre de tableaux d'Angelica Kauffmann, nous pouvons reconnaître la caractéristique silhouette du volcan se découpant sur le ciel, dans le lointain :
Elle entreprend avec son père un voyage à Naples et à Ischia entre le 6 juillet 1763 et le 12 avril 1764. Elle peint plusieurs copies au palais de Capodimonte et remercie le roi de Naples, encore enfant, par un portrait, nous dit WIKI. Elle est lancée à Naples par les nombreux Anglais qui s'y trouvent.
Comme tous les voyageurs, elle est fascinée par le Vésuve .
Angelica imagine Pline le jeune et sa mère observant de loin son éruption et l'ensevelissement dramatique de Pompéi et Herculanum:
Elle peint la famille royale de Naples, Marie-Caroline et les siens, avec le Vésuve sur l'horizon, au fond à gauche, derrière l'épaule droite de Fernandino qui a bien grandi depuis son premier portrait :
La voluptueuse Emma Hart danse la tarentelle . Au loin, le Vésuve .
Voici une jolie dame en habits napolitains et dans le fond, bien-entendu, s'élève le panache de fumée blanche du Vésuve :
C'est ainsi que, sur nombre de tableaux d'Angelica Kauffmann, nous pouvons reconnaître la caractéristique silhouette du volcan se découpant sur le ciel, dans le lointain :
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