Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
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Gouverneur Morris
Comtesse Diane
La nuit, la neige
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Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Merci, mon cher Momo, pour ces nouvelles photos ! ...notre bon vieux Vésuve, cela faisait longtemps !
Eh bien donc, il faut croire que Cybèle était aux fraises en octobre 79...
En juillet 2017 déjà , les intempéries avaient entraîné la fermeture de certains espaces et l’évacuation préventive d’œuvres du département des peintures et du département des Antiquités égyptiennes.
Eh bien donc, il faut croire que Cybèle était aux fraises en octobre 79...
Oui, impressionnant, n'est-ce pas !Gouverneur Morris a écrit:
Expo hélas partiellement fermée prématurément pour causes de fuites d’eau
En juillet 2017 déjà , les intempéries avaient entraîné la fermeture de certains espaces et l’évacuation préventive d’œuvres du département des peintures et du département des Antiquités égyptiennes.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Brûlant !!!
Merci, cher Momo.
Quelle folie d'aller admirer de si près ce spectacle terrifiant !
JEU DES SEPT ERREURS
Horace Vernet (1789-1863)
Ascension du Vésuve, vers 1820
Huile sur papier marouflé sur toile, H. 0.55 m ; L. 0.43 m
Provenance : Collection privée
Notre tableau est l’esquisse de l’Ascension du Vésuve, présenté dans l’atelier de l’artiste en 1822 au cours de l’une des premières expositions privées organisées par un artiste, en opposition au Salon. Il date de son premier voyage à Rome, entrepris entre janvier et juin 1820 en compagnie de son père, au cours duquel ils visitent Naples très peu de temps. Ils assistent le 21 février 1820 à l’éruption du Vésuve qui produit une colonne de vapeur d’une grande variété de couleurs dépassant le cratère d’environ 15 mètres. La nature sauvage et troublante du volcan offre un sujet parfait pour un artiste de l’époque romantique, quand les paysages calmes et maîtrisés par l’Homme commencent à perdre leur attrait. L’immensité et la force grandiose de la nature devient alors source d’émerveillement. De retour à Paris, Vernet, bonapartiste convaincu et sympathisant de l’opposition libérale contre les Bourbons – son atelier devient le lieu de rendez-vous de nombreux opposants – se voit refuser sept de ses tableaux au Salon de 1822, non pas pour leur qualité picturale, nullement mise en cause, mais pour leurs thèmes antiroyalistes. Audacieux, il organise alors une exposition de ses œuvres et de quelques autres dans son vaste atelier du quartier de la Nouvelle-Athènes. Il y présente – sans but lucratif comme le précise le catalogue – 45 de ses toiles, parmi lesquelles le tableau final de notre Ascension du Vésuve. L’évènement suscite un énorme intérêt et donne lieu à une publication par deux auteurs très en vogue, Étienne de Jouy et Antoine Jay, qui commentent ainsi l’Ascension du Vésuve :
« […] Horace Vernet […] s’est approché du cratère ; il a conduit le spectateur jusqu’à l’ouverture du foyer souterrain. Son tableau représente cette bouche terrible creusée au sommet de quelques roches arides et calcinées. De là s’échappe, non une flamme légère et volatile, mais une flamme dense, épaisse, forte, et, pour ainsi dire, solide ; si l’enfer a une entrée, ce ne peut être que celle-là ! Que ce volcan est magnifique dans sa fureur ! Que ces torrens [sic] de feux sont beaux et terribles ; que la nature est stérile autour de ce gouffre enflammé ! Tel est le despotisme, dans les régions malheureuses où il domine ; il fait payer bien cher sa pompe aride et sa désastreuse magnificence. Le grand effet de ce tableau tient à l’opposition si pittoresque du ciel d’Italie, de la fournaise qui occupe une si grande partie du tableau, et de l’horreur sombre du paysage. Parmi quelques voyageurs qui gravissent le formidable rempart du cratère, on remarque M. Horace Vernet lui-même. Cette production de l’artiste est peut-être celle qui rappelle de la manière la plus frappante le pinceau de son aïeul Joseph Vernet. Personne n’a porté plus loin que ce dernier l’art de reproduire les tons et les couleurs de la nature avec une énergie qui n’exclut pas le fini du travail. Ce sont précisément les caractères qui distinguent la Vue du Vésuve. »
https://galerieheim.com/oeuvres/ascension-du-vesuve/
Merci, cher Momo.
Quelle folie d'aller admirer de si près ce spectacle terrifiant !
JEU DES SEPT ERREURS
Horace Vernet (1789-1863)
Ascension du Vésuve, vers 1820
Huile sur papier marouflé sur toile, H. 0.55 m ; L. 0.43 m
Provenance : Collection privée
Notre tableau est l’esquisse de l’Ascension du Vésuve, présenté dans l’atelier de l’artiste en 1822 au cours de l’une des premières expositions privées organisées par un artiste, en opposition au Salon. Il date de son premier voyage à Rome, entrepris entre janvier et juin 1820 en compagnie de son père, au cours duquel ils visitent Naples très peu de temps. Ils assistent le 21 février 1820 à l’éruption du Vésuve qui produit une colonne de vapeur d’une grande variété de couleurs dépassant le cratère d’environ 15 mètres. La nature sauvage et troublante du volcan offre un sujet parfait pour un artiste de l’époque romantique, quand les paysages calmes et maîtrisés par l’Homme commencent à perdre leur attrait. L’immensité et la force grandiose de la nature devient alors source d’émerveillement. De retour à Paris, Vernet, bonapartiste convaincu et sympathisant de l’opposition libérale contre les Bourbons – son atelier devient le lieu de rendez-vous de nombreux opposants – se voit refuser sept de ses tableaux au Salon de 1822, non pas pour leur qualité picturale, nullement mise en cause, mais pour leurs thèmes antiroyalistes. Audacieux, il organise alors une exposition de ses œuvres et de quelques autres dans son vaste atelier du quartier de la Nouvelle-Athènes. Il y présente – sans but lucratif comme le précise le catalogue – 45 de ses toiles, parmi lesquelles le tableau final de notre Ascension du Vésuve. L’évènement suscite un énorme intérêt et donne lieu à une publication par deux auteurs très en vogue, Étienne de Jouy et Antoine Jay, qui commentent ainsi l’Ascension du Vésuve :
« […] Horace Vernet […] s’est approché du cratère ; il a conduit le spectateur jusqu’à l’ouverture du foyer souterrain. Son tableau représente cette bouche terrible creusée au sommet de quelques roches arides et calcinées. De là s’échappe, non une flamme légère et volatile, mais une flamme dense, épaisse, forte, et, pour ainsi dire, solide ; si l’enfer a une entrée, ce ne peut être que celle-là ! Que ce volcan est magnifique dans sa fureur ! Que ces torrens [sic] de feux sont beaux et terribles ; que la nature est stérile autour de ce gouffre enflammé ! Tel est le despotisme, dans les régions malheureuses où il domine ; il fait payer bien cher sa pompe aride et sa désastreuse magnificence. Le grand effet de ce tableau tient à l’opposition si pittoresque du ciel d’Italie, de la fournaise qui occupe une si grande partie du tableau, et de l’horreur sombre du paysage. Parmi quelques voyageurs qui gravissent le formidable rempart du cratère, on remarque M. Horace Vernet lui-même. Cette production de l’artiste est peut-être celle qui rappelle de la manière la plus frappante le pinceau de son aïeul Joseph Vernet. Personne n’a porté plus loin que ce dernier l’art de reproduire les tons et les couleurs de la nature avec une énergie qui n’exclut pas le fini du travail. Ce sont précisément les caractères qui distinguent la Vue du Vésuve. »
https://galerieheim.com/oeuvres/ascension-du-vesuve/
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle
Oh merci Éléo ! L’esquisse est également présentée à l’expo
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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