Exposition aux Archives nationales : Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution, la famille royale aux Tuileries

Dans l'attente d'informations complémentaires qui ne tarderont pas, j'annonce d'ores et déjà, ce printemps prochain :  
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution : la famille royale aux Tuileries (1789-1792)

Ce sera le thème de la prochaine exposition organisée par les Archives nationales, à l'hôtel de Soubise (Paris), du 28 mars au 15 octobre 2023.



Le jeune patriote
Anonyme
Eeau-forte coloriée, 1790

Légende : "Un enfant âgé de onze ans habillé en Uniforme National. et armé d'un petit Fusil avec son Sabre et sa Giberne suivit au matin au château des Tuileries son papa qui était de Garde auprès de sa Majesté. L'enfant nommé Graffin fit l'exercice dans le Jardin chacun admira sa bonne grâce. Monseigneur le Dauphin se mettant parmi les Spectateurs le petit Militaire lui présenta les Armes. Ah ma bonne s’écria Mgr. le Dauphin voilà un bien jeune patriote ! L'enfant répondit avec esprit : mon Prince nous le sommes tous en naissant."

Image : Paris Musées / Musée Carnavalet-Histoire de Paris

Les commissaires scientifques de l'exposition sont bien connus ici, puisque j'apprends qu'il s'agit de :

- Isabelle Aristide-Hastir, conservateur général du patrimoine, responsable du Département des Archives privées des Archives nationales, et autrice notamment du livre Marie-Antoinette & Axel de Fersen, correspondance secrète

- Emmanuel de Waresquiel, le bien aimé ici , historien spécialisé dans les périodes de la Révolution et de l’Empire, et auteur, notamment, du livre Juger la reine, les derniers jours de Marie-Antoinette

- Jean-Christian Petitfils, historien que l'on ne présente plus, auteur de dizaines d'ouvrages, dont Marie-Antoinette, dans les pas de la reine (collectif, sous la direction de) ou encore sont incontournable biographie de Louis XVI


Les plus anciens se souviennent de l'exposition qui fut organisée, à la fin de l'année 1993 début 1994, au musée Carnavalet (Paris), et intitulée : La famille royale à Paris : de l'histoire à la légende


Couverture du catalogue de l'exposition, aux éditions Paris-Musées

Le thème de l'exposition des Archives est donc plus focalisé sur la période de la résidence contrainte de la famille royale aux Tuileries, soit un peu moins de trois années du 6 octobre 1789 au 10 août 1792.
Période courte mais particulièrement riche pour ce qui concerne l'histoire de la Révolution française.

A partit de fin mars 2023, grande exposition aux ARCHIVES NATIONALES à PARIS concernant la vie de ma famille royale aux TUILERIES jusqu'au 10 Aout 1792

les lettres de MARIE ANTOINETTE et FERSEN seront à l'honneur dans une petite salle !!!!

j'ai le plaisir d'être prêteur en confiant et ce jusqu'au mois de NOVEMBRE 2023 diverses pièces de ma collection, savoir

.... partie de la tapisserie réalisée par la REINE et Madame ELISABETH au Temple, mais qui était destinée à la grande salle du trône des TUILERIES.

.... éventail populaire annonçant la mort de l'empereur frère de la Reine en 1792

et d'autres plus modestes.

MARIE ANTOINETTE

Bravo MARIE-ANTOINETTE

Messages déplacés dans ce sujet déjà existant. Bonne nouvelle, MARIE-ANTOINETTE !

Voici quelques informations complémentaires au sujet de cette exposition.

Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution.
La famille royale aux Tuileries (1789-1792)

Du 29 mars au 3 juillet, et du 30 août au 6 novembre 2023

Archives nationales, hôtel de Soubise
60 rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
Entrée libre et gratuite
Du lundi au vendredi de 10h00 à 17h30
Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00
Fermeture le mardi



Présentation :

Du 28 mars au 6 novembre 2023 (avec une fermeture en juillet-août), le visiteur pourra découvrir, à travers une centaine de documents, objets, meubles, tableaux, gravures retraçant la vie quotidienne de la famille royale aux Tuileries, une période généralement peu connue, celle des débuts de la Révolution française (entre le 6 octobre 1789 et le 10 août 1792), marquée par l'échec de la tentative de faire cohabiter les pouvoirs de l'Assemblée, du peuple et du roi.

Les visiteurs retrouveront la correspondance de Marie-Antoinette et du comte de Fersen, le journal de Fersen relatant sa dernière visite à la reine, mais aussi des écrits de Louis XVI, comme son fameux journal ou son manifeste politique aux Français du 20 juin 1791, du mobilier provenant des Tuileries et un portrait de la reine, jamais exposé en France depuis plus de soixante-dix ans.

Dix août 1792. Siège et prise du château des Tuileries
Berthault, Pierre-Gabriel Berthault (1737-1831) graveur, d'après Jean-Louis Prieur (1759-1795), dessinateur du modèle
Estampe, 1802
Image : Bibliothèque nationale de France

Entre les fastes des dernières années de l'Ancien régime à Versailles et l'emprisonnement de la famille royale au Temple, il existe un intermède de trois ans assez peu connu du public : le séjour quelque peu forcé du roi et de sa famille au palais des Tuileries, à Paris. Tel est l'objet de cette exposition : présenter la vie quotidienne et l'action politique de Louis XVI et de Marie-Antoinette durant les trois premières années de la Révolution française, à travers 150 documents et objets évoquant un palais dont presque rien n'a subsisté depuis l'incendie de la Commune de Paris (1871).

La mise en contexte des passages récemment déchiffrés de la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et le comte de Fersen vient jeter une lumière supplémentaire sur cet épisode tumultueux de notre histoire où se mêlent inextricablement les destins individuels et le sort de la Nation.

Première partie. De Versailles aux Tuileries (juin - octobre 1789)
Sont tout d'abord rappelées les principales dates de la marche accélérée de l'histoire, en ces débuts de la grande révolution : la réunion des États généraux à la constitution de l'Assemblée nationale (17 juin 1789), le serment du Jeu de paume (20 juin 1789), la prise de la Bastille (14 juillet 1789), jusqu'à l'irruption à Versailles du cortège des femmes parisiennes (5-6 octobre 1789). Les Français agissent davantage en citoyens qu'en sujets.

Deuxième partie. La Cour aux Tuileries
Voilà longtemps que le roi n'avait plus résidé aux Tuileries, et c'est une Cour réduite à l'essentiel, régie par une étiquette minimale, qui y vit au rythme des levers, des dîners, des messes, des promenades, des jeux et de quelques rares fêtes… Grâce à une scénographie astucieuse, le visiteur pénètre dans une pièce imposante où pièces de mobiliers, plans, dessins et documents d'archives exceptionnels font revivre l'intérieur d'un palais disparu. Le célèbre journal de Louis XVI, écrit de la main du roi, montre l'imbrication des activités publiques et privées d'une famille désormais autant protégée que surveillée.

Troisième partie. Le roi face à l'Assemblée
La France se dote d'une constitution écrite (14 septembre 1791) qui fait d'elle une monarchie constitutionnelle, et l'Assemblée législative (octobre 1791-août 1792) siège à quelques centaines de mètres seulement du palais. Malgré cette proximité géographique, l'équilibre des pouvoirs est instable car l'incompréhension reste grande entre le roi, chef du pouvoir exécutif, et l'Assemblée, qui détient seule le pouvoir législatif. Louis XVI semble prêt à accorder un régime à la fois libéral, décentralisé, contrôlé par une représentation élue et limité par des lois. Mais il entend, aussi, conserver l'essentiel de sa souveraineté. En témoignent les brouillons de discours et de mémoires écrits de sa main ou annotés par lui. La rumeur colporte de vrais et de faux projets d'évasions d'un roi qui veut échapper à ses contradictions.

Quatrième partie. La scène internationale
La famille royale et ses proches entretiennent une correspondance secrète avec l'étranger, attestée par la présentation dans le parcours de l'exposition d'une dizaine de lettres originales, qui furent adressées par Marie-Antoinette au comte de Fersen. Ces lettres, au ton parfois intime, révèlent l'analyse politique personnelle que la souveraine fait de la situation sans précédent à laquelle la monarchie française doit faire face. Un dispositif multimédia original explique le processus de chiffrage et de caviardage de ces missives et montre comment l'apport des technologies de pointe a pu permettre de décrypter des passages demeurés illisibles pendant plus de deux siècles.

Cinquième partie. Le pouvoir de la rue parisienne
La rue parisienne, avec ses journaux, ses clubs et ses mouvements populaires, constitue un contre-pouvoir redouté. Or, au fil des mois, l'image du roi et de la reine est de plus en plus dégradée. Dans une guerre de l'information d'une violence inouïe, les journaux donnent libre cours à des caricatures parfois outrancières. L'opinion publique se montre divisée entre les soutiens inconditionnels de la monarchie et ceux, de plus en plus nombreux, qui refusent de reconnaître Louis XVI comme « roi des Français ». La rue gronde, les pamphlets se déchainent, l'émeute n'est jamais très loin…

Sixième partie. La déflagration et la chute de la monarchie
Dans ce dernier espace, le visiteur assiste aux derniers soubresauts de la première expérience de monarchie constitutionnelle à la française, de l'entrée en guerre contre la France des couronnes européennes coalisées jusqu'à la prise des Tuileries par la foule parisienne (10 août 1792). Les irruptions répétées de la foule, puis la mise à sac finale du palais vient ainsi clore trois années d'emballements révolutionnaires décisifs pour le destin de la France. Les souverains prennent le chemin de la prison du Temple.
Le parcours du visiteur de l'exposition s'achève devant un exemplaire de la constitution de 1791, symboliquement pilonné puis déposé aux Archives nationales.

* Source et infos complémentaires : Archives nationales - Expositions

les archives m'ont demandé un prêt supplémentaire à cause d'un refus de la BN des livres coquins
j'ai choisi dans mon enfer les plus célèbres - la garce en pleurs et le godmiché royal - toinon et charlot - et quelques autres titres à choisir !!!!

marie antoinette

Le catalogue de l'exposition est déjà annoncé sur le site des éditions Gallimard.

Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution. La famille royale aux Tuileries (1789-1792)
Sous la direction d’Isabelle Aristide-Hastir, Jean-Christian Petitfils et Emmanuel de Waresquiel
Editions Gallimard / Archives nationales (mars 2023)
192 pages, 140 illustrations


Présentation :

Une période de presque trois ans sépare la fin de l’Ancien régime de l’effondrement de la monarchie. Entre 1789 et 1792, la famille royale, contrainte de quitter Versailles et ses fastes, vit assignée à résidence à Paris, au palais des Tuileries.
Louis XVI n’est plus un monarque absolu, et la France révolutionnaire se dote d’une constitution. Tout près du palais, à l’Assemblée, les députés s’emploient à la construction de ce nouveau régime au fil de débats houleux. La fébrilité de la rue est palpable et, sous la pression populaire, les éclats de violence se multiplient dans Paris. Plus loin, en Europe, les puissances étrangères observent la France avec inquiétude. Aux Tuileries, Louis XVI, Marie-Antoinette, leurs deux enfants et quelques fidèles, sous surveillance permanente, voient leur destin bouleversé.

À travers des documents d’archives, des gravures, des œuvres d’art, des objets et pièces de mobilier des Tuileries, c’est cette période tumultueuse qui est ici donnée à voir, avec une lumière particulière sur le quotidien du couple royal, la correspondance secrète de Marie-Antoinette avec le comte suédois Axel de Fersen et l’intimité d’un château aujourd’hui disparu.

petites annonces provenant des services de l'exposition

- EMMANUEL DE WARESQUIEL donnera une conférences le SAMEDI 13 MAI sur MARIE ANTOINETTE
j'y serai et propose aux amis(es) de nous y retrouver

- un scoop  en fin d'année à LONDRES il y aura une exposition sur MARIE ANTOINETTE,  je dois rencontrer la conservatrice chargée de l'organisation lors d'un de ses prochains passages à PARIS aux A.N.

MARIE ANTOINETTE

Connaît-on le prix du catalogue ? Je dois l'acquérir tôt ou tard, passion oblige.

Une petite trentaine d'euros.

Merci, c'est dans mes moyens...

Des photos du montage de l'exposition :

Merci, chère Mme de Lamballe !
Ce panneau mural dans des tons de gris ( votre première photo ) est joli.

Un grand merci, Mme de Lamballe, pour ce reportage illustré en avant-première !  

Et quelle surprise de découvrir ce portrait, que nous découvrons, sauf erreur de ma part, pour la première fois avec ses couleurs !!



Pouvez-vous confirmer l'attribution de son auteur ? Nous en parlons notamment dans ce sujet :

Portrait de Marie-Antoinette par Wertmüller (et non pas par Vigée Le Brun)

Mme de Sabran a écrit:Merci, chère Mme de Lamballe ! Ce panneau mural dans des tons de gris  ( votre première photo ) est joli.

Cette décoration murale reprend les motifs de la grande tapisserie tissée par Marie-Antoinette et Mme Elisabeth aux Tuileries et au Temple, remise à Madame Royale en 1814, qui la fit diviser en trois panneaux : l'un déposé à la Chapelle expiatoire, le second offert à Louise de Condé, supérieure de la communauté installée à l'emplacement du Temple, le troisième donné à l'église Sainte Geneviève.

Lire ce sujet dans lequel nous évoquons ce travail à quatre mains et ce qu'il est advenu de cette tapisserie (tapis ?) : Broderies et tapisseries réalisées par Marie-Antoinette

Ainsi que nos commentaires dans le sujet consacré Domaine de Madame Elisabeth à Montreuil, puisque l'un des fragments de ce tapis y avait été exposé et que nous avions eu l'occasion de photographier :


Tapis
Mme Elisabeth, Marie-Antoinette
Fond : canevas en lin. Broderie : Laines polychromes et soies (bleues claires). Doublure : toile de lin.
Fragments commencés par Marie-Antoinette et Madame Elisabeth pour la salle du trône du palais des Tuileries, continués au Temple. Tapis assemblé et complété par une bordure sous la Restauration sur l'ordre de Madame Royale.
Dimensions : 416 x 641,5 cm
Photo (et suivantes) : Château de Versailles, Dist. RMN / Christian Milet


Quant au fragment encadré que nous distinguons dans la main de l'homme qui l'ajuste au décor mural, il s'agit de celui conservé par notre amie et membre du Forum :

Michèle Lorin - Marie-Antoinette, ma collection particulière

Voici des extraits du dossier de presse qui annonce une grande exposition...







Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Au sujet de cette illustration, voir notre sujet : La vie de la famille royale aux Tuileries




Page 1 / 28 de la déclaration de Louis XVI adressée aux Français à sa sortie de Paris
Image : Archives nationales




Image : Bibliothèque nationale de France




Marie-Antoinette à Fersen : lettre du 26 septembre 1791 (2 pages)
Copie Fersen en clair, en partie caviardée.
Images : Archives nationales




Constitution du 3 septembre 1791, brisée le 5 mai 1793
Image : Archives nationales




* Source et infos complémentaires : https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

..."des écrits de Louis XVI, comme son fameux journal"... On aurait donc enfin trouvé un "journal" du roi, un vrai journal et pas un pense-bête sans intérêt comme tout pense-bête ?!!!!!!!!! Sensass  ! Souper !

Oh, merci LNLN !!!

Cette expo me semble intéressante, de même que le cycle des conférences ainsi que les visites-promenades !

Mais oui, la promenade des Tuileries me tente bien !

L'exposition vient de débuter (voir sa présentation complète ci-dessus).  

Cette exposition éclaire d'un jour nouveau la période méconnue qui a suivi les événements de 1789 et propose une immersion dans le quotidien de la famille royale, depuis son départ de Versailles pour les Tuileries jusqu'à la chute de la monarchie.




Et dans l'attente des photos de nos reporters sur le terrain, voici quelques images de l'expo...

Image : Twitter Archives nationales

Image : Twitter Archives nationales

Image : Twitter Archives nationales

Image : Twitter Archives nationales



Image : Twitter Archives nationales

Image : Twitter Archives nationales

Grand merci cher La nuit la neige..
Grâce à vous, je peux entrevoir / me faire une idée concrète / cette expo alléchante..

Leos

Marie-Antoinette et Fersen : jusqu'où ont été leurs amours ?

Par Guillaume Perrault
Publié il y a 5 heures.




Roooh, ben crotte alors !!!    Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 96% à découvrir.
https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/marie-antoinette-et-fersen-jusqu-ou-ont-ete-leurs-amours-20230401

Et puis :

Par Albane Piot,
pour Le Figaro Histoire
Publié il y a 8 heures

Le 5 octobre 1789, une cohorte immense de femmes armées de bâtons, de piques, de fusils, et traînant même quelques canons – des armes volées le matin même à l'Hôtel de Ville –, marche vers Versailles, par le pont de Sèvres, au son du tambour. On veut du pain, dont le prix est cette année excessivement cher et qu'on peine à acheminer dans la capitale, convois pillés, meuniers refusant de livrer. On veut aller chercher le roi et avec lui l'assurance d'avoir du pain à Paris, empêcher son départ pour les garnisons de la frontière. Déjà le comte d'Artois, frère du roi, Mme de Polignac, gouvernante des Enfants de France et proche amie de Marie-Antoinette, ainsi que le prince de Condé ont pris le chemin de l'exil. On veut massacrer les gardes du corps du roi, dont on n'a pas toléré le banquet traditionnel du 1er octobre à l'Opéra royal, converti…

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https://www.lefigaro.fr/histoire/echec-au-roi-louis-xvi-20230401

En marge de l'expo, je vous propose la pendule du salon du conseil aux Tuileries, aujourd’hui conservée au Getty :









clichés personnels

Merci, mon cher Momo ! Cette pendule, quelle merveille !!!

Notre ami Hardouin nous offre une vue du Salon du Conseil, dans sa reconstitution fascinante du palais des Tuileries .

hardouin a écrit:
Le Grand Cabinet du Roi, ou salon du conseil, devenu logiquement Grand Cabinet de l'Empereur

Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2483-reconstitution-virtuelle-du-palais-des-tuileries-etats-premier-empire-et-second-empire

Mais pas à la même époque...