Marie-Thérèse Charlotte, dite Madame Royale, duchesse d'Angoulême

Notre détective privé Momo est une merveille !
En effet, ces princes italiens Albani paraissent bien plus recevables dans notre cas de figure.

Dominique Poulin a écrit:Notre détective privé Momo est une merveille !    

... oui-da, une pure merveille !

Voici une autre lettre de Madame Royale à ses tantes .
 Elle a été postée quelques jours plus tôt que la précédente.  Elle est tellement convenue, lorsqu'il s'agit de l'Empereur, que c'est à se demander si Mme de Chanclos ne lit pas par-dessus l'épaule de la princesse. Mais cette lettre est touchante aussi ... Nous y lisons que, comme sa mère, la petite aime la langue italienne.
Cette lettre transite par l'évêque de Nancy.


Archives de Vienne
Photo d'Evelyn Farr

L'évêque de Nancy à Chastellet, à Rome
par la poste

Vienne le 8 février 1796

Comme j'ignore, mon cher Comte, si Madame Adélaïde a auprès d'elle aucun chevalier d'honneur, je suis fondé à croire que c'est vous qui en faites les fonctions. En conséquence, je vous envoie la lettre ci-jointe de Madame Thérèse et vous prie de la remettre à Madame.

La Princesse de France à ses Tantes

Je suis très inquiète de vous. Je n'ai pas encore reçu de vos lettres . Il y a trois semaines que je vous ai écrit, ce temps-là m'a paru bien long, aussi je profite d'un moment que j'ai pour vous assurer que mon respect et amitié pour vous ne se soit jamais démenti, que je pense à vous souvent, et j'espère que vous n'avez pas oublié votre malheureuse petite nièce . Il ne faut plus songer au passé, il est trop affreux . J'espère, mes Tantes, que vos santés sont bonnes. Certainement vous êtes bien savantes dans l'italien, et moi, malgré tout ce qui s'est passé de leçons sans que j'y pense, je ne l'ai pas oublié .
On m'a dit que le comte de Lussan était à Rome, je vous prie de lui dire bien des choses de ma part et que je ne l'ai pas oublié. J'ai eu beaucoup de plaisir à voir à Füssen l'Electeur de Trèves et la Princesse Cunégonde, son frère et sa soeur. Ce sont les premiers parents que j'ai vus en sortant de France . J'aurais beaucoup de plaisir, mes Tantes, à être avec vous à Rome, mais je suis très tranquille ici, ce qui me plaît beaucoup .
L'Empereur me traite vraiment très bien et je n'oublierai jamais le service qu'il m'a rendu. Je lui en serai toujours très reconnaissante . Je le serai aussi extrêmement de la manière dont il me traite.
Adieu, mes chères Tantes, écrivez-moi, je vous prie, et donnez-moi de vos nouvelles.


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Photo d'Evelyn Farr

Merci Eléonore pour cette autre lettre !!!

à Chastellet

Je pense qu'il faut lire Chastellux pour Henri Georges César, comte de Chastellux, chevalier d'honneur de Madame Victoire et dont l'épouse, Angélique Victoire de Durfort-Civrac, était dame d'honneur de la même. Ils l'accompagnèrent fidèlement en exil en 1791.

Mesdames Tantes vivant alors ensemble à Rome, on peut imaginer qu'elles partageaient en partie le même service d'honneur, ce qui explique la phrase introductive : Comme j'ignore, mon cher Comte, si Madame Adélaïde a auprès d'elle aucun chevalier d'honneur, je suis fondé à croire que c'est vous qui en faites les fonctions

Mon cher Momo, tu n'es que merveilleux !!!

le comte de Lussan

Il doit s'agir du comte de Lusace, Xavier de Saxe, ancien régent des états de Saxe, frère adoré de feue la dauphine et qui s'était installé en France dans l'espoir d'y finir ses vieux jours suite à son mariage morganatique. Las, la Révolution l'en chassa.

Ce qui explique la phrase qui suit :  J'ai eu beaucoup de plaisir à voir à Füssen l'Electeur de Trèves et la Princesse Cunégonde, son frère et sa soeur.

Ah, parfait ! Merci !!!

Si Lady Bess les publie, je veux bien me charger des notes de bas de page

Gouverneur Morris a écrit:
Si Lady Bess les publie, je veux bien me charger des notes de bas de page

Voilà une excellente idée !

Je reviens sur la lettre précédente :

Madame Royale à ses tantes a écrit:
L'Empereur me comble de bontés mais il sait que j'ai grande envie de revoir mes parents français et je compte, après Pâques, lui demander d'aller vous rejoindre. Je suis sûre de l'obtenir . Ainsi donc, mes chères Tantes, j'espère vous voir à la fin de mai . En passant j'irai voir mon oncle à Vérone, et de là j'irai tout de suite vous trouver. Voici quels sont mes projets, mais comme vous savez l'homme propose et Dieu dispose . Cependant j'espère que cela réussira .

La princesse se trompe lourdement puisqu'elle restera en Autriche trois ans et quatre mois précisément, c'est à dire aussi longtemps qu'au Temple, à une semaine près .
Même s'il devait renoncer à la marier avec son frère l'archiduc Charles, l'empereur n'était pas du tout pressé de relâcher dans la nature sa petite cousine qu'il considérait néanmoins comme un précieux otage .

Mme de Sabran a écrit:
Ah, parfait !  Merci !!!    

C'est le Monsieur à droite sur ce tableau qui plaît tant à LNLN :



cliché personnel

Marie-Thérèse écrivant à Louis XVIII, voici qui nous change !
Ce sont de part et d'autre, comme nous le voyons, des protestations de tendresse et d'affection ...   la princesse n'oublie pas pour autant de rassurer Louis XVIII quant à son futur mariage .


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Photo Evelyn Farr

Madame de France au Roi, son Oncle
Vienne ce 30 janvier 1796

Sire
J'espère que Sa Majesté a reçu mon portrait à présent . Il a été fait fort vite et est très ressemblant . J'espère pouvoir un jour vous envoyer un dessin de ma façon . Je travaille beaucoup ici. Je dessine, je lis, je ne vois personne et je ne sors que pour la promenade . Cette vie me plaît beaucoup. Elle est la seule qui convient à ma position. J'aime la tranquillité et à remplir mes devoirs comme je le dois . Je déteste les troubles et l'intrigue . Cela ne convient pas à mon âge. Je ne sais que vous aimer et vous rendre de coeur tout ce que je vous dois, et remercier aussi l'Empereur du fond du coeur de ma liberté et de la manière dont il me traite et dont je n'ai qu'à me louer .  Tout ce qu'on a dit n'a pas un mot de vrai, tout est su, tout est clair, l'Empereur sait la volonté de mes parents et l'approuve beaucoup. Jamais il n'a eu l'idée d'aller contre les vôtres.  Il approuve tout, mais il croit que ce n'est pas le temps.  Oui, mon cher Oncle, je vous écrirai tout plus amplement par la première lettre, mais tout ce qu'on en avait dit à Innsbruck n'étaient que des infâmes calomnies et vous avez bien jugé par votre lettre du 9.    Je suis bien tranquille à présent, je vous l'avoue, mais pardon, je ne puis pas tout vous dire aujourd'hui : c'est dimanche et il faut que j'aille à l'église pour la bénédiction du  ( ?  Momo !!!    )
Adieu, mon cher Oncle . Soyez, je vous prie, bien tranquille et aimez toujours bien Votre Nièce, qui Vous est entièrement dévouée et désire ardemment de recevoir de vos lettres .

de Votre Majesté

la très obéissante et très fidèle

Nièce et Sujette



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Photo Evelyn Farr

En a-t-il un air digne et serein !

pour la bénédiction du  ( ?  Momo !!!  Lettre de Madame Royale à Louis XVIII     )

Il doit s'agir du Salut du Saint-Sacrement :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salut_du_Saint-Sacrement

En effet si en français, on parle de Salut, les allemands catholiques parlent en effet de Benediktion :

https://www.kathweb.de/lexikon-kirche-religion/b/benediktion.html

Lucius peux-tu confirmer

Dans cette lettre de Madame Royale à la princesse de Piémont, nous voyons combien comptaient, pour tous, les échanges de portraits de famille ou même leurs copies.


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Madame de France à la Princesse de Piémont

Vienne le 25 février 1796

J'ai eu un plaisir extrême en recevant le portrait de ma malheureuse Tante que j'ai tant aimée . Je vous prie de remercier ma Tante de ce qu'elle a bien voulu qu'on copiât le sien. L'Archiduchesse Christine me l'a donné hier et je le porterai tous les jours. Il n'est pas parfaitement ressemblant, mais on y voit ses traits . L'Archiduchesse Marianne, ma Cousine, qui adore et respecte ma Tante Elisabeth est accourue vite chez moi pour voir le portrait : elle veut le faire copier. J'ai eu une grande consolation en voyant combien on connaissait ici les vertus de mes Augustes Parents, surtout ma Cousine Marianne qui est d'une grande piété et qui a pris ma Sainte Tante pour modèle. J'ai tous les portraits de mes parents. Il n'y a que celui de ma Tante qui me manque. Je suis heureuse qu'on ait trouvé un car je craignais qu'il n'y en eût pas.
Pardon, ma Tante, de vous entretenir si longtemps de la même chose, mais c'est ce qui me tient le plus à coeur en ce moment et qui me fait plaisir . Je vous prie de remercier mille fois Madame de ce qu'elle a permis qu'on copiât son portrait. Je vous remercie aussi beaucoup de me l'avoir envoyé .
Mes compliments, je vous prie, au Prince de Piémont .


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Photo d'Evelyn Farr

Vienne, au printemps 1796.
Madame Royale s'acquitte scrupuleusement d'une abondante correspondance avec tous les membres de sa famille.  
Aujourd'hui, c'est à la reine de Naples qu'elle écrit,   avec une allusion émouvante à la tendresse que partageaient l'une pour l'autre Marie-Caroline et Marie-Antoinette.


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S.A.R. Madame de France à la Reine de Naples
dans le paquet de Gallo

Vienne le 24 mars 1796

Je suis dans une grande inquiétude de ce que j'ai appris que vous aviez été malade de la rougeole. J'en suis bien fâchée mais j'espère que c'est passé. L'Impératrice a reçu ce matin une de vos lettres où vous lui dites que vous vous portez mieux, je le désire ardemment, votre maladie nous ayant fait à tous beaucoup de chagrin et particulièrement à la Princesse de Naples, ma Cousine Clémentine.  Elle vous est bien sincèrement attachée et est bien inquiète de votre santé . J'espère que quand vous recevrez cette lettre vous serez entièrement guérie .   Je ne puis assez vous remercier de la bonté et amitié que vous me témoignez dans vos lettres.  Elles me font un plaisir extrême, et je vous prie de croire que quoique je n'ai pas l'honneur et le plaisir de vous connaître, je vous aime beaucoup et je désirerais beaucoup de voir la tendre Soeur de ma Mère.  Mais je ne veux pas vous rappeler nos chagrins .  
Je vous prie de vouloir bien remercier les Princesses mes Cousines de tout l'intérêt qu'elles veulent bien prendre à moi et surtout la Princesse Christine . J'espère que le Roi est en bonne santé, ainsi que les Princes vos enfants.

La princesse Clémentine :

Aquarelle miniature par Louis-René Letronne.
Photo WIKI

A la fin du mois de mai 1796 , Madame Royale est toujours à Vienne.
Les lettres de son oncle paternel abondent . Dans celle-ci, encore et toujours, Louis XVIII exprime son souhait d'un mariage entre Marie-Thérèse et son cousin Angoulême. Mais la conjoncture complique bien ses projets.


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Photo Evelyn Farr

Louis XVIII à la Princesse de France
par la Chancellerie d'Etat

autographe

Riegel, le 31 mai 1796

J'ai reçu, ma chère Nièce, votre lettre du 22, mais je crains qu'il n'y en ait eu quelques autres d'égarées, car vous ne m'avez accusé la réception ni du petit mot que je vous ai écrit en arrivant ici et auquel était jointe une lettre de M. d'Avaray que j'avais prié de me suppléer pour vous donner des nouvelles de mon voyage, n'en ayant pas même eu le temps, ni d'une seconde lettre que je vous ai écrite peu de jours après et qui en renfermait aussi une de M. d'Avaray . Je vous prie donc de me mander si vous les avez reçues .
Je suis touché jusqu'au fond du coeur de ce que vous me dîtes sur mon départ de Véronne et des inquiétudes que vous me témoignez pour ma sûreté. J'ai passé l'âge des imprudences aussi je n'en ferai point. Mais quand mon devoir m'ordonnera de m'exposer, je m'exposerai. Ce moment est peut-être fort prochain car l'armistice est finie, mais sans être trop confiant, j'ai en moi un je ne sais quoi qui me dit que le funeste bandeau qui couvrait les yeux des Français est prêt à tomber. Vous jugez bien que c'est pour moi plus que jamais le temps de rester à l'armée, et lorsque vous reverrez l'Empereur qui ne m'en paraît pas encore convaincu, vous me ferez le plaisir de le lui dire avec cette grâce persuasive que vous possédez si bien.
Il m'est bien difficile de guider d'une manière certaine les démarches que vous pouvez faire vis à vis de S. M. I. relativement à votre mariage . Ma situation, celle de mon neveu, la vôtre peuvent difficilement se combiner d'une manière conforme à nos voeux et indépendante des traverses qui, sans lasser notre constance, peuvent retarder encore le jour tant désiré de la réunion de mes enfants dans mes bras. Dans cette dépendance des événements, tout ce que vous pouvez faire est de réclamer les bontés que S. M. I. vous témoigne, pour qu'en vous aidant de ses bons et précieux offices, elle s'entende avec moi pour hâter la célébration de votre mariage; quel lieu plus favorable par exemple, pour une cérémonie qui doit émouvoir tous les coeurs français, que la première ville frontière où, la Providence conduisant les armées de l'Empereur, on verrait sous la commune protection de l'aigle et des lys se former une union qui fera un jour le bonheur de la France et en assurerait la reconnaissance à votre bienfaiteur . Cette idée, ma chère enfant, transmise par vous, serait bien faite pour enflammer une âme noble et généreuse. Je vous la donne cependant comme une indication bien plus que comme une direction positive, et c'est à votre sagesse, à votre esprit, à la connaissance que vous avez du pays où vous êtes, que j'aime à m'en remettre sur ce que vous croirez le plus propre aux circonstances où nous sommes.
J'ai reçu des nouvelles de la Reine. Elle n'a pas voulu rester en Piémont et elle est en ce moment à Bellinzona dans la Suisse italienne. Madame a préféré rester à Turin. Mais de qui je suis inquiet, c'est de mes Tantes car Rome, que je regardais il y a deux mois comme le meilleur des asiles ne me paraît nullement en sûreté aujourd'hui. Mon frère et ses fils ont été sûrement bien heureux à l'arrivée de M. de Rivière .
Adieu, ma chère enfant, je vous embrasse .


Archives de Vienne
Photo Evelyn Farr

Mais quand mon devoir m'ordonnera de m'exposer, je m'exposerai.

Madame Royale est ce soir sur TV 5, les amis !  
C'est une rediffusion .  Mais tout le monde ne l'a peut-être pas déjà vue pour autant ?!

Nous évoquions récemment le départ en exil de Charles X et de sa famille qui embarquèrent, le 16 août 1830 à bord du navire le Great-Britain, battant pavillon américain, commandé alors par le célèbre Jules Dumont d'Urville, et à destination de Portsmouth :

Cherbourg et le départ en exil du roi Charles X

Prochainement proposé en vente aux enchères, ce très bel objet nous rappelle un autre voyage, une quinzaine d'années plus tôt : celui de la duchesse d'Angoulême, de retour en France, au départ de cette même ville de Portsmouth me semble-t-il.

Je cite des extraits de l'interminable (et pourtant inachevée en ligne) notre au catalogue :

Maquette en ivoire du vaisseau à trois-ponts « Royal Louis » battant pavillon blanc.
Dieppe 1814/1815.
Longueur de la coque (Echelle proche du millième) : 7,5 cm. Longueur HT du vaisseau 10 cm. Socle : 29 cm x 18,5 cm.




Description

Spoiler:

Notes au catalogue :

Note 1

Spoiler:

Note 2

Il y a de forte probabilité pour que cette maquette ait été réalisée pour le retour d'exil de la Duchesse d Angoulême, « l'orpheline du Temple », dite aussi « Madame Royale », fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et donc nièce de Louis XVIII, le 25 juillet 1815.
Elle fut accueillie triomphalement par le prince de Montmorency qui "eut l'honneur de recevoir cette princesse, de concert avec le duc de Castries. " Le bâtiment portait pavillon blanc ".
Son débarquement à Dieppe donna lieu à de « brillantes réceptions à l Hôtel de ville." Etait aussi présent Jacques-Antoine Mutel-Bruzen, président de la Chambre de commerce, négociant et armateur, plus tard élu maire de Dieppe et fait chevalier de l'ordre royal de la Légion d Honneur.


Note 3

A la suite de ses défaites pendant la guerre de « Sept Ans » (1756-1763), et des pertes engendrées par la guerre d'indépendance des Etats-Unis (1778-1783), la France engage un effort, des plus couteux, de reconstruction navale. La marine tente alors, afin de réaliser des économies d'échelle, de concevoir des types de bâtiments standardisés.
Les plans de l'ingénieur SANE sont choisis afin de réaliser les vaisseaux trois-ponts de 118 canons devant servir de vaisseaux-amiraux.

En septembre 1785, Louis XVI donne l'ordre de commencer la construction des deux premières unités de la série.
Le premier d'entre eux, « Commerce-de-Marseille », est construit à Toulon. Il donnera le nom à la Série des 118 canons sous l'appellation « Classe Commerce-de-Marseille ».
Entre 1786 et 1813, seize vaisseaux dans la classe furent construits. Ils mesuraient 63 mètres de long. En temps de guerre, 1117 personnes constituaient un équipage.
Au fil du temps, l'armement s en trouva modifié. Bien que dénommés « vaisseaux de 118 canons », selon le nouveau règlement de 1806, les bâtiments de la série pourront porter jusqu'à 136 pièces d'artillerie (...)


* Source et infos complémentaires : Rennes Enchères - Vente Marine du 17 février 2020


Parmi ses innombrables va-et-vient entre la France et d'autres pays d'Europe, j'ignorai que la duchesse d'Angoulême fut débarquée à Dieppe.

Quand son bateau est-il parti ? Durant le voyage, a-t-il croisé le HMS Bellerophon, qui jette l'ancre devant Brixham dans la baie de Tor, le matin du 24 juillet 1815, transportant avec lui un autre exilé : Napoléon Bonaparte ?

J'ajoute enfin que le navire " Royal Louis ", dont il est ici question, n'a pas été construit du temps de Louis XVI, ni de Louis XVIII d'ailleurs.
Construit à partir de 1810, son nom était (jusqu'en 1814) : " L'Impérial ".
Il sera démoli en 1825.

Voir notamment notre sujet : Nom des navires de guerre dans la marine française (1661 - 1815)

ce soir rediffusion de secret d histoire madame royale l orpheline de la révolution sur france 3 vers 21 h

Merci pour cette information, Nico Baku !
Je crois avoir vu ce Secret d'Histoire il n'y a pas bien longtemps, quant à moi ...
Ah mais non, pardon ! C'était l'Ombre d'un doute : " la comtesse des Ténèbres " avec Petitfils et "notre " Marie-Antoinette à nous !

C'était bien et intéressant comme toujours, mais trop superficiel . Nous ne faisions qu'effleurer Madame Royale et survoler son destin chaotique . Par exemple, je regrette que l'on passe en deux minutes sur l'abdication de Charles X , le duc d'Angoulême évincé, le petit Bordeaux coiffé au poteau par Louis-Philippe, le fils d'Egalité tout de même !!!

Oui mais c est le format de l émission. C était bien intéressant tout de même. Un drôle de personnage quand même, mais elle devait être bourrée de contradictions. Je dois dire que je ne l aime pas trop.

Je ne suis pas royaliste mais, si je l'étais,  je me sentirais probablement plutôt la fibre légitimiste.  

J'ai trouvé le Secret d'histoire sur Marie-Thérèse Charlotte de Bourbon très intéressant!!

Le seul regret que j'ai, c'est dans le choix de certains comédiens qui n'est pas toujours bien fait.
C'était le cas lundi  pour la comédienne de Marie-Antoinette
que j'ai trouvée peu majestueuse et peu ressemblante.

Mais c'est mon avis!

Cela m'a un peu gêné  pour rentrer complètement dans cette histoire de "Mme Royale" qui est passionnante.