-20%
Le deal à ne pas rater :
OCEANIC Ventilateur de pied digital – 50 W – 40 cm (cagnotte 20% ...
39.99 € 49.99 €
Voir le deal

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

+3
Gouverneur Morris
Comtesse Diane
La nuit, la neige
7 participants

Page 1 sur 9 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 29 Fév 2016, 15:40

La fascination continue ... ...... Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Indexc12
Mais cette fois, Goethe a la chance d'observer une petite éruption . :n,,;::::!!!:

" Naples, mardi 20 mars 1787.

La nouvelle qu’un torrent de lave, invisible pour Naples, venait de faire éruption et coulait vers Ottajano, m’a décidé à visiter le Vésuve pour la troisième fois. A peine arrivé au pied de la montagne, avec ma voiture à deux roues, à un cheval, comme je sautais à terre, j’ai vu paraître nos deux guides. Je n’ai voulu me passer d’aucun : j’ai pris l’un par habitude et par reconnaissance, l’autre par confiance, tous deux pour faire la course plus à mon aise. Quand nous fûmes en haut, le vieux resta en place avec les manteaux et les vivres ; le jeune me suivit, et nous montâmes hardiment au-devant d’une vapeur prodigieuse qui s’élançait de la montagne, au-dessous du cratère ; puis nous la côtoyâmes et nous descendîmes doucement jusqu’à ce qu’enfin nous vîmes, sous un ciel clair, la lave ruisseler hors de l’affreux nuage de vapeur.

On a beau avoir entendu mille fois parler d’une chose, c’est la vue immédiate qui nous en révèle le caractère propre. Le courant de lave avait au plus dix pieds de large, mais la manière dont il coulait sur une pente douce, assez unie, était fort surprenante : car, en se refroidissant sur les côtés et à la surface, tandis qu’elle coule, elle forme un canal qui s’élève sans cesse parce que la matière fondue se durcit pareillement sous le courant de feu, qui jette uniformément à droite et à gauche les scories nageant à la surface. Cela élève insensiblement une digue sur laquelle la matière embrasée continue de couler doucement comme le ruisseau d’un moulin. Nous avons côtoyé la digue, considérablement élevée, du haut de laquelle les scories roulaient régulièrement sur les côtés jusqu’à nos pieds. Nous pouvions voir d’en bas le courant de feu a travers quelques ouvertures du canal, et, comme il continuait sa course plus bas, nous pouvions aussi l’observer d’en haut.

La vive clarté du soleil semblait rembrunir le brasier ; il ne montait dans l’air pur qu’un peu de fumée. Je désirais approcher du point où la lave jaillit de la montagne. Mon guide assurait qu’elle s’y formait tout de suite une voûte et un toit sur lequel il s’était tenu souvent. Pour voir et pour éprouver aussi la chose, nous remontâmes la montagne, afin d’arriver à ce point par derrière. Heureusement nous trouvâmes la place nettoyée par un vif courant d’air. Toutefois elle ne l’était pas tout à fait, car la vapeur fumait autour de nous par mille crevasses ; et nous arrivâmes enfin sur la voûte dure, roulée comme de la bouillie, mais elle s’étendait si loin en avant, qu’elle nous empêchait de voir sortir la lave. Nous essayâmes de faire encore une vingtaine de pas, mais le sol devenait toujours plus brûlant ; une vapeur insupportable, étouffante, qui obscurcissait le soleil, tourbillonnait ; le guide, qui me précédait, se retourna bientôt, me saisit, et nous nous arrachâmes à ce bouillonnement infernal.

Après que la belle vue eut réjoui nos yeux, et un coup de vin notre gosier, nous parcourûmes la montagne pour observer d’autres particularités de ce sommet de l’enfer, qui se dresse au milieu du paradis. J’ai observé de nouveau avec attention quelques ouvertures, véritables cheminées du volcan, qui ne donnent point de fumée, mais qui exhalent sans cesse avec violence un air brûlant. Je les ai vues entièrement tapissées d’une matière stalactiforme, qui revêt, en figures de cônes et de mamelons, le canal jusqu’à l’orifice. L’irrégularité des cheminées nous a permis d’atteindre à plusieurs de ces produits de la vapeur qui pendaient en bas, en sorte que nous avons pu nous en saisir aisément au moyen de nos bâtons et d’instruments armés de crocs.

J’ai déjà trouvé chez le marchand, sous le nom délave, des exemplaires pareils, et j’ai eu la satisfaction de découvrir que c’est une suie volcanique déposée par les vapeurs brûlantes, et qui manifeste les parties minérales volatiles qu’elle renferme. Le plus magnifique coucher de soleil, une soirée divine, m’ont récréé au retour. Cependant j’ai pu sentir combien un prodigieux contraste est propre à troubler les sens. Le passage de l’effroyable au beau, du beau à l’effroyable, les annule tous deux et produit l’indifférence. Le Napolitain serait certainement un autre homme qu’il n’est, s’il ne se sentait pressé entre Dieu et Satan . "

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 29 Fév 2016, 19:39

Du reste Goethe connaît-il Lord Hamilton . Very Happy ;;;;;;;; Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Indexc13
Lord Hamilton, après que Nelson lui eût piqué Emma, coule des jours paisibles au pied de son volcan :

Assurément, si l’on prend son temps, si l’on a du savoir-faire et de la fortune, on peut se former ici un bon et large établissement. C’est comme cela que M. Hamilton s’est fait ici une belle existence et qu’il en jouit au soir de sa vie. L’appartement qu’il s’est arrangé dans le goût anglais est délicieux, et la vue de la salle du coin est peut-être unique. A nos pieds, la mer ; en face, Capri ; à droite, le Pausilippe ; plus près, la promenade de Yillareale ; à gauche un vieux bâtiment de jésuites ; plus loin, la côte de Sorrente jusqu’au cap Minerve. On trouverait difficilement en Europe quelque chose de pareil, du moins au centre d’une grande et populeuse cité. M. Hamilton est un homme d’un goût universel, et, après avoir parcouru tous les règnes de la création, il est arrivé à une belle femme, le chefd’œuvre du grand artiste.

( Goethe, Voyage en Italie )

Je n'ai pas besoin de vous préciser que Goethe va gambader dans les ruines de Pompéi et Herculanum Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 1524226653
dont il nous fait de saisissantes descriptions . Very Happy

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par La nuit, la neige Lun 29 Fév 2016, 20:39

Merci pour ces nouveaux extraits, que je ne connaissais pas.  Very Happy
Amusant de lire que Goethe et Vigée Le Brun parlent tous deux de "l'enfer au milieu du paradis".

Mme de Sabran a écrit:Du reste Goethe connaît-il Lord Hamilton .  
Lord Hamilton, après que Nelson lui eût piqué Emma, coule des jours paisibles au pied de son volcan :
Je ne comprends pas, car Nelson n'a pas "piqué" Emma à Lord Hamilton : le couple ne se sépare pas.
Ils iront jusqu'à faire (quasiment) ménage à trois. :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902
La nuit, la neige
La nuit, la neige

Messages : 17997
Date d'inscription : 21/12/2013

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 29 Fév 2016, 20:41

Tu nous expliqueras cela, veux-tu bien ? Very Happy ... car c'est moi qui ne comprends pas : je n'ai jamais lu leurs biographies ! Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par La nuit, la neige Lun 29 Fév 2016, 20:55

Eh bien, l'époux laisse faire ! boudoi32 Tant que les conventions sociales sont plus ou moins sauvegardées (et le plus ou moins est d'importance, car le trio fera scandale, notamment à l'occasion de leur retour en Angleterre).
La nuit, la neige
La nuit, la neige

Messages : 17997
Date d'inscription : 21/12/2013

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 29 Fév 2016, 21:00

Ah d'accord, le comportement conjugal habituel, comme Jules de Polignac par exemple, ou tant d'autres ...  Hop!

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mar 01 Mar 2016, 13:27

.

Toutes ces grimpettes sur les pentes du volcan,   ça ouvre l'appétit !    Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 1524226653
Si nous dégustions un petit frichti dans cette trattoria  ?!!   :n,,;::::!!!:

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Images14

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Indext11

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mar 01 Mar 2016, 20:09

Totor n'est pas du XVIIIème Wink , bien qu'il ait l'air très vieux ...  Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Indexz10
... une petite dérogation pour son Vésuve à lui, me permets-tu ?!!

;

Victor Hugo

-
Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve


.
Et désormais, chargés du seul fardeau des âmes,
Pauvres comme le peuple, humbles comme les femmes,
Ne redoutez plus rien. Votre église est le port !
Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve,
Quand sa lave, écumant comme un vin dans la cuve,
Apparaît toute rouge au bord,
Naples s’émeut; pleurante, effarée et lascive,
Elle accourt, elle étreint la terre convulsive;
Elle demande grâce au volcan courroucé;
Point de grâce! un long jet de cendre et de fumée
Grandit incessamment sur la cime enflammée,
Comme un cou de vautour hors de l’air dressé.
Soudain un éclair luit ! Hors du cratère immense
La sombre éruption bondit comme en démence.
Adieu le fronton grec et le temple toscan !
La flamme des vaisseaux empourpre la voilure.
La lave se répand comme une chevelure
Sur les épaules du volcan.
Elle vient, elle vient, cette lave profonde
Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde;
Plages, mer, archipels, tout tressaille à la fois;
Ses flots roulent, vermeils, fumants, inexorables;
Et Naples et ses palais tremblent, plus misérables
Qu’au souffle de l’orage une feuille des bois!
Chaos prodigieux ! la cendre emplit les rues,
La terre revomit des maisons disparues;
Chaque toit éperdu se heurte au toit voisin;
La mer bout dans le golfe et la plaine s’embrase;
Et les clochers géants, chancelant sur leur base,
Sonnent d’eux-mêmes le tocsin!
Mais – c’est Dieu qui le veut – tout en brisant des villes,
En comblant les vallons, en effaçant les îles,
En charriant les tours sur son flot en courroux,
Tout en bouleversant les ondes et la terre,
Toujours Vésuve épargne en son propre cratère
L’humble ermitage où prie un vieux prêtre à genoux !



Mais que fait Saint-Janvier ???   Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Antoin10

Antoine Jean-Baptiste THOMAS. Procession de Saint Janvier à Naples

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par La nuit, la neige Mar 01 Mar 2016, 23:22

Mme de Sabran a écrit:Totor n'est pas du XVIIIème  
... une petite dérogation pour son Vésuve à lui, me permets-tu ?!!

Bon !  :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902 C'est accepté...notamment parce que son père, officier des armées impériales, a servi Joseph Bonaparte à Naples peu après la naissance du petit Victor !  :\\\\\\\\:  

Merci.  Very Happy

Idea Extrait de la bio Wikipedia

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 280px-11
Portrait de Joseph-Léopolod-Sigisbert Hugo

Il passe ensuite au service de Joseph Bonaparte, alors roi de Naples.
Le pays était infesté de bandes de brigands qui tous obéissaient au terrible Fra Diavolo, à la fois chef de voleurs et chef d'insurgés de la région du Lazzio, qui répandait la terreur dans les campagnes et jusque dans les villes.

Hugo désagrège les bandes les unes après les autres, s'empare de Fra Diavolo et le fait juger, condamner et exécuter en deux heures, le 10 novembre 1806.
En récompense, le roi Joseph le nomme colonel le 28 février 1808, maréchal du palais et chef militaire de la province d'Avellino.


La suite, ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Léopold_Sigisbert_Hugo
La nuit, la neige
La nuit, la neige

Messages : 17997
Date d'inscription : 21/12/2013

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mar 01 Mar 2016, 23:29

J'ignorais tout cela ! Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292
Je te remercie de toujours tant nous en apprendre ! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Fra Diavolo semait tellement la terreur que sa tête avait été mise à prix, c'est dire !

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mer 02 Mar 2016, 11:28

La nuit, la neige a écrit:
Mme de Sabran a écrit:Totor n'est pas du XVIIIème  
... une petite dérogation pour son Vésuve à lui, me permets-tu ?!!

Bon !  :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902 C'est accepté...

Ah ! Ah ! Very Happy J'ai trouvé un autre auteur très impressionné par le Vésuve, et cette fois, je suis bien calée dans la fin du XVIIIème siècle ...
C'est un poème encore, mais très très en-dessous de celui d'Hugo .
Ce n'est pas grave, je le posterai quand même !

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mer 02 Mar 2016, 14:20

Le voici, le voilà !  :n,,;::::!!!:

de Charles-Julien Lioult de Chênedollé
( toi qui aimes les noms à courants d'air, celui-ci me plaît beaucoup !  Wink  )


;


Le Vésuve

Au bord de la mer écumante,
Vois ce mont, de l'Etna rival audacieux,
Qui, géant redouté, de sa tête fumante
Va toucher et noircir les cieux .

Sous ses voûtes demi brisées,
Dans ses vieux arsenaux, par Vulcain habités,
Il couve l'incendie aux ailes embrasées,
Et la ruine des cités .

Du sein de sa prison profonde,
S'il jette un premier cri, signal de sa fureur,
Le sol tremble, la mer sent frissonner son onde,
Et Naples attend dans la terreur.

Habitants des terres prochaines,
Fuyez ce mont brûlant qui lance le trépas !
Le Vésuve a brisé sa barrière et ses chaînes,
Et ses laves sont sur vos pas.

Le volcan court, passe et ravage:
La lave, qui s'avance en créant des déserts,
De ses vagues de feu, brusque effroi du rivage,
Va heurter la vague des mers.

Du volcan, tout est la conquête :
Les forêts, les moissons, les palais et les tours,
Engloutis dans les flots de l'ardente tempête,
Y disparaissent pour toujours .

Mais, ô facile insouciance !
O faiblesse de l'homme !  ô prompt oubli des maux !
A peine le volcan a repris son silence,
Que l'homme reprend son repos.

Ses terreurs font place à la joie;
Et le Napolitain, en ces lieux dévastés,
Sur ses palais détruits, du feu récente proie,
Se jette aux bras des voluptés
.

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Jeu 03 Mar 2016, 12:36

Un petit aparté sur Charles-Julien Lioult de Chênedollé, Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 220px-10
que nous connaissons très peu, en fait . ( enfin moi ... Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292 )
Il est né à Vire, le 4 novembre 1769 et mort le 2 décembre 1833 au château du Coisel à Burcy (Calvados) . En 1791, il émigre pour combattre dans l’armée de Condé . Plus tard, rencontre Rivarol dont il a rapporté la brillante conversation à laquelle celui-ci le tint suspendu « avec des chaînes d’or » deux années durant. Vers la fin de 1797, il rend visite dans sa retraite de Coppet à Germaine de Staël qui le fera rayer de la liste des émigrés.

De retour à Paris en 1799, il rencontre Chateaubriand et sa sœur Lucile à qui il s’est profondément attaché et dont il demande la main, sans succès. Il rencontrait tous les jours Joubert, Fontanes, Molé, Pasquier dans le salon de Pauline de Beaumont. À la mort de Lucile de Chateaubriand en 1804, Chênedollé retourne en Normandie où il épouse Aimée de Banville le 4 juin 1810, à Vire. Il est nommé, la même année, professeur de littérature à Rouen avant de devenir inspecteur de l’académie de Caen (1812-1832).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Julien_Lioult_de_Ch%C3%AAnedoll%C3%A9

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Ven 04 Mar 2016, 22:23

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Salvat10

Vue sur le Vésuve, d'une terrasse du palais royal de Caserte près de Naples by Salvatore Fergola .
( Dommage que l'on ne distingue pas davantage le volcan, tout là-bas dans la brume ... )  Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292

.............. Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Index53

Le Vésuve, superstitions et Saint-Janvier, par Gorani :

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve10
Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve11
Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve12

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Dim 06 Mar 2016, 16:38

Comme si Marie-Caroline n'avait pas suffisamment de problèmes, ;;;;;;  Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Conten15
voilà que le Vésuve s'y met aussi !!! Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Ani13512
Lord Hamilton observe et commente :

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve10

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Dim 06 Mar 2016, 22:57

;
Enfin tout de même   Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292 ,  nous pouvons admirer le flegme bien britannique de Lord Holland, car ce 8 août est pourtant resté gravé dans les tablettes comme l'une des plus belles colères du volcan :

La ville de Naples fut témoin d’une des plus fortes éruptions du Mont Vésuve, dont l’histoire fasse mention : le sommet de la montagne s’ouvrit du côté de Somma ; on vit sortir, d’une bouche immense, une effrayante colonne de matières fluides, de flammes et de pierres enflammées, dont l’ensemble formait une colonne de feu qui s’élevait à la hauteur de plus de trois mille toises. Quoique la fumée fût dirigée par le vent, sur Ottojano, elle semblait couvrir Naples.

En un instant, le Vésuve entier parut n’être qu’un globe enflammé ; des coups de foudre partirent en tous sens de la colonne de feu ; des pierres, dont quelques-unes avaient dix pieds de circonférence, élevées par la force du volcan, tombaient dans la vallée de Somma, qui en était jonchée. Les broussailles de cette vallée, et les bois d’Ottojano, s’enflammèrent. Le chemin de Portici était couvert par les habitants de Résina, de Torre di Greco et de l’Anonziata , chargés de tout ce qu’ils pouvaient emporter.

Cette étonnante convulsion ne dura que vingt-cinq minutes, pendant lesquelles la ville d’Ottojano fut réduite en cendres, et la plaine fertile de Cacisbella, transformée en un amas de pierres et de matières sulfureuses.


http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article6220

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 07 Mar 2016, 08:46

Marie-Thérèse à Marie-Antoinette ...  Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Conten16
La populace horrible et fanatique est bien plus à craindre que le volcan ...

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Books_16

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Lun 07 Mar 2016, 18:26

La nuit, la neige a écrit:Ainsi donc William Hamilton (1730 - 1803)
Nous en avons déjà parlé ici à de nombreuses occasions... Wink


Et je te propose de recommencer !   :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902 :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902 :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902



Lord William Douglas Hamilton (1730-1803) fut ambassadeur du roi d’Angleterre à la cour de Naples de 1764 à 1800.

William Hamilton

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Willia10


Diplomate, musicien, archéologue, antiquaire, il fut aussi un volcanologue passionné du Vésuve. Il le gravit une soixantaine de fois, même en pleine éruption et au péril de sa vie et de celle de son guide Bartolomeo Pumo, "le Cyclope du Volcan". Il relata avec force notes de terrain et croquis l'activité du volcan, interviewa les fermiers locaux et les personnes qui grimpaient le volcan, collecta des roches pour les envoyer en Angleterre.


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Campi-10



Campi-Phlegraei-Observations-on-the-volcanoes-of-two-sicili.jpg

Dans sa correspondance avec la Royal Society de Londres et dans un livre qui fera date : " Campi Phlegraei, Observations on the volcanoes of the two Sicilies ", illustré de gravures de son artiste attitré Pietro Fabris, il décrit les éruptions du Vésuve de 1776 à 1794, l’évolution de son cratère, mais aussi les Champs Phlégréens, le sommet de l’Etna et les îles Eoliennes.


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve10

Vesuve---Leruption-de-1760---P.Fabris.JPG

                                   Pietro Fabris, L'éruption du Vésuve en 1760
               William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles,
                                                Naples, 1776-1779, planche XII.


A Pompéï, il assiste aux fouilles et à l’exhumation de victimes du volcan … et remarque qu’en fonction de la répartition de taille et de poids des ponces, on peut retrouver l’endroit dont elles ont été émises. Il annonce ainsi, le premier, que le volcan qui a anéanti Herculanum et Pompéï en 79 était, non le Vésuve proprement dit, mais la montagne qui l’enserre au nord, le Monte Somma.


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 P_fabr10


P.Fabris---Pompeii.jpg                            Pietro Fabris, Découverte du temple d'Isis, à Pompéi
            William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles,
                                          Naples, 1776-1779, planche XXXXI



On lui doit de nombreuses observations, qui nous paraissent aujourd’hui évidentes :

- le foyer des volcans n’est pas superficiel, mais profond

- il distingue deux sortes d’épanchements laviques : "ceux qui ont l’aspect de câbles pétrifiés (les laves cordées) et ceux qui ressemblent à la Tamise en hiver,quand le fleuve emporte au dégel des plaques de neige et des glaçons " (les laves scoriacées)

- il note la présence de colonnades de basalte sur des carrières ouvertes dans les coulées durcies et en conclut que partout où on retrouve ces formations, il y a eu du volcanisme.

- observant les explosions du Vésuve, il affirme que les panaches de cendres en pin parasol sont dus au contact de la lave brûlante avec l’eau : première définition de l’hydromagmatisme.

- il pointe les dangers des poussières volcaniques saupoudrées sur les pâturages pour le bétail, et ceux des gaz des "mofettes" qui tuent par asphyxie, comme dans la grotte du Chien des Champs Phlégréens.

- il conseillera de nettoyer au fur et à mesure les cendres qui tombent sur les toits de Naples, pour éviter leur effondrement.


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Cone11


                                Pietro Fabris, Evolution du cratère du Vésuve en 1767
                William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles,
                                                        Naples, 1776-1779, planche II


Cette série de croquis montre avec précision la croissance d'un cône de cendres (cinder cone), résultant d'une éruption strombolienne ayant eu lieu en 1767  (dessin n°1 : le 8/7 - n°2 : le 25/7 - n°3 : le 6/8 - n°4 : le 17/8 - n°5 : le 3/9 et n°6 : 18/10). Le dernier croquis fut pris la veille d'une grande éruption.
Hamilton avait noté :" je constate que cette petite montagne grandit... il n'y a pas de doute, l'ensemble du Vésuve a grandi de cette façon".

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve11

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Vesuve12


1 : Pietro Fabris, La grande éruption du Vésuve en 1779, le soir
William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles, Naples, 1776-1779, planche II du Supplément


2  :Pietro Fabris, La grande éruption du Vésuve en 1779, le matin
William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles, Naples, 1776-1779, planche III du Supplément



On dénote dans ces deux images à la fois la finesse du peintre et les talents d'observateur de Lord Hamilton.
Le 8 août 1779   : durant une éruption plinienne, une fontaine de lave atteignit 4000 m. au dessus du cratère; le nuage de cendres éruptives est parcouru d'éclairs et des tephras retombent sur le Monte Somma.

Le matin du 9 août 1779, l'éruption plinienne se poursuit. La colonne éruptive est principalement blanche, indiquant une diminution de la quantité de tephras. Des bombes sont encore éjectées et leur trajectoire parabolique notée ... elle terminent entre le cône et le Monte Somma, dans la Valle del Inferno.



Il réussira à prévoir deux éruptions du Vésuve quelques jours à l’avance, en se basant sur le nombre de séismes, qui va croissant avant un réveil du volcan, et sur l’assèchement des puits. Il annoncera même l’endroit de l’éruption : la lave va sortir à un endroit sur la flanc du cône où la neige ne tient pas en hiver.


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 P_fabr11

P.Fabris-1771---pl38-Hamilton.JPGPietro Fabris, Le roi et la reine de Naples visitent les lieux de l'éruption de 1771 accompagnés par sir William. (On remarque un peintre et son chevalet, en bas à gauche ... Pietro Fabris)
                 William Hamilton, Campi Phlegraei ou Observations sur les volcans des Deux Siciles,
                                    Naples, 1776-1779, planche XXXVIII



Ses écrits auront une grande influence sur les érudits de l’époque, nombreux à fréquenter la cour de Naples.

Préoccupé par les risques que fait courir le volcan aux hommes et à leurs biens, il va conseiller au roi et à la cour de quitter leur palais de Portici menacé par les coulées de lave.




Sources :
- "Les fureurs du Vésuve, ou l’autre passion de Lord Hamilton" - Ed. Découvertes Gallimard , qui reprend l'original de W.Hamilton.

- Les Feux de la Terre, Histoires de volcans - par M. Krafft / Ed. Découvertes Gallimard

- Oracle - The Campi Phlegraei (written by Lord Hamilton)

http://www.earth-of-fire.com/article-petite-s-histoire-s-de-la-volcanologie-6-le-18-siecle-et-les-premiers-volcanologues-lord-hamil-111723422.html

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mar 08 Mar 2016, 12:12

De l'influence du Vésuve sur la sexualité ! Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 7914315 ;;;;;;;; Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Conten18
Sade et le Vésuve

Le corps dans le monde: récits et espaces sadiens

Par Mladen Kozul


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Books110


Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Books_21

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par La nuit, la neige Mar 08 Mar 2016, 19:45

.... :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902

Lorsque j'aurai un peu plus de temps, je recopierai quelques extraits de la description de Naples (ou plutôt des Napolitains) par le marquis de Sade, à l'occasion de son voyage de 1776
Il n'y va pas avec le dos de la cuillère... Suspect Laughing

C'est avec douleur, j'en conviens, qu'on voit le plus beau pays de l'univers habité par l'espèce la plus abrutie.

Etc, etc... boudoi32
La nuit, la neige
La nuit, la neige

Messages : 17997
Date d'inscription : 21/12/2013

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mar 08 Mar 2016, 19:50

La nuit, la neige a écrit:.... :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902

Il n'y va pas avec le dos de la cuillère... Suspect Laughing


De sa part, je m'attends au pire ... Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 3826491292

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mer 09 Mar 2016, 16:17

;

Oui, les Napolitains ont le sang chaud ! :Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 2028181902
Parfois ils sont en boule contre Saint Janvier et attaquent sa statue !!!

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Une_st10

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Jeu 10 Mar 2016, 16:17


_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Dim 13 Mar 2016, 10:02

...   toujours le prince de Ligne ;;;;;; Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Conten21

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Books20
Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Books20

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Mme de Sabran Mer 16 Mar 2016, 22:02

.

Sur Arte, samedi soir : Volcans assoupis
Lequel d'entre nous n'a pas, au fond de lui, un volcan qui sommeille ?


Des géants sous haute surveillance

Si les éruptions sont rares, elles peuvent aujourd'hui encore modifier le cours de l'histoire et menacer des civilisations entières. Un passionnant périple volcanique autour du monde .


Je serais très étonnée que l'émission ne jette pas un coup d'oeil du côté de notre Vésuve . Wink

_________________
...    demain est un autre jour .
Mme de Sabran
Mme de Sabran

Messages : 55164
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage

Revenir en haut Aller en bas

Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle - Page 2 Empty Re: Le Vésuve, décrit par les contemporains du XVIIIe siècle

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 9 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum