Jeanne Bécu, comtesse du Barry
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Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
SNUFF BOX WITH MINIATURE OF MADAME DU BARRY, LATE 18TH CENTURY
AFTER ÈLISABETH LOUISE VIGÉE-LEBRUN (PARIS, 1755 - 1842, PARIS)
Crystal with minature of gouache on ivory, 7 cm (2 3/4 in.) diameter
Possibly owned by Ludwig II, King of Bavaria
Isabella Stewart Gardner's collection, by 1896
Image : Gardner Museum
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Journal d'un Epicurien et de sa Mona
journalepicurien.com
Le Roi au bord d’elle . ( pas mal ! : )
Dans les Fastes de Louis XV, l’auteur, un certain Bouffonidor publie en 1782, un ouvrage en deux volumes sur la vie de Louis XV. La lecture de ces pages montre la déliquescence du pouvoir. N’oublions pas que Louis XVI était encore Roi. La préface illustre bien le dégoût que le Bien-Aimé avait suscité à la fin de son règne :
On va parler d’un Roi qui avait mérité de son peuple le doux titre de bien-aimé ; d’un Roi qui fut, dans son berceau, l’idole des Français ; à qui y dans son printemps, on éleva des statues que, dans son automne, on insulta de la manière la plus sanglante ; d’un Roi dont la mort fut, comme celle de son bisaïeul, le triomphe de la nation. Voici le moment de la vérité. Ayons le courage de tout dire et de ne rien cacher. Ne dissimulons ni les vertus, ni les vices du Monarque, ni les crimes, ni les forfaits des esclaves, des roués, des courtisans, des Ministres, des viles prostituées qui l’entourèrent pour son malheur et celui de ses peuples.
Madame du Barry
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1770
Image : Bohnams
A propos de Madame Du Barry, l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère. Ces quelques mots suffiront à illustrer :
C’est ainsi qu’on vit une catin, née dans une condition très obscure, vouée au libertinage dès sa tendre jeunesse, autant par goût que par état, n’apportant au Monarque que les restes de la prostitution de la plus vile canaille; c’est ainsi qu’on l’a vit s’asseoir presque sur le trône, et le Roi lui prodiguer le trésor public pour lui faire étaler un luxe de Reine, multiplier les impôts pour satisfaire ses fantaisies puériles, et faire dépendre le destin de ses sujets des caprices de cette folle.
Dois-je vous rappeler que cette dame est toujours en vie lors de la parution de ce livre.
De même, l’auteur rapporte les attaques contre la favorite. Même au sein de la Cour, on jase… Ainsi cet ecclésiastique profite d’un sermon pour envoyer la purée :
L’abbé de Beauvais ayant obtenu l’honorable station du carême de 1774, devant Louis XV, prit le parti de faire fortune par cette voie, en s’exposant ou à avoir un évêché pour prix de son zèle apostolique, ou à être enfermé à la bastille en punition de son audacieuse témérité. Il osa donc tonner en chaire contre la vie scandaleuse du Monarque. Il caractérisa spécialement sa passion pour Madame du Barry, dans une peinture énergique qu’il fit des mœurs de Salomon, dont la comparaison était sensible. « Ce Monarque, disait-il, rassasié de volupté, las d’avoir épuisé, pour réveiller ses sens flétris, tous les genres de plaisirs qui entourent le trône, finit par en chercher d’une espèce nouvelle dans les viles restes de la corruption publique. » Madame du Barry se reconnut trop bien à ce portrait pour n’être pas piquée. Elle écrivit le soir même cette lettre à l’audacieux prédicateur : « Vous venez, Monsieur l’abbé, de prêcher avec une insolence extrême, la charité, la modération ; vous avez eu la hardiesse de noircir la vie de notre Monarque aux yeux de son peuple; vous n’avez attaqué que lui, quoiqu’il fût le seul que vous deviez ménager, et dont vous deviez en quelque sorte excuser les faiblesses, devant ses sujets. Ce n’est point la charité chrétienne qui vous a inspiré ; c’est l’ambition et le seul désir de vous élever qui ont été les mobiles de votre conduite. A la place de Sa Majesté, je vous exilerais dans quelque village éloigné, pour y apprendre à être plus circonspect, et à ne plus chercher à soulever les peuples contre les Princes que Dieu leur a donnés pour les gouverner. Je ne sais ce qu’elle fera; mais vous avez trop compté sur sa bonté. Vous ne vous attendiez pas à recevoir de moi des règles pour vous conduire, puisées dans le christianisme et la morale ; mais pour votre bien, tâchez d’en faire votre profit. Voilà mon sermon, je souhaite qu’il vous puisse être utile ». La favorite chercha, par toute voie possible, à indisposer son royal amant contre le hardi prédicateur; mais Louis XV était bon ; il ne se fâcha pas, il l’excusa même, en disant qu’il avait fait son métier, et il récompensa la station de ce nouvel Athanase, par le don de l’évêché de Sénez.
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Le Roi au bord d’elle . ( pas mal ! : )
Dans les Fastes de Louis XV, l’auteur, un certain Bouffonidor publie en 1782, un ouvrage en deux volumes sur la vie de Louis XV. La lecture de ces pages montre la déliquescence du pouvoir. N’oublions pas que Louis XVI était encore Roi. La préface illustre bien le dégoût que le Bien-Aimé avait suscité à la fin de son règne :
On va parler d’un Roi qui avait mérité de son peuple le doux titre de bien-aimé ; d’un Roi qui fut, dans son berceau, l’idole des Français ; à qui y dans son printemps, on éleva des statues que, dans son automne, on insulta de la manière la plus sanglante ; d’un Roi dont la mort fut, comme celle de son bisaïeul, le triomphe de la nation. Voici le moment de la vérité. Ayons le courage de tout dire et de ne rien cacher. Ne dissimulons ni les vertus, ni les vices du Monarque, ni les crimes, ni les forfaits des esclaves, des roués, des courtisans, des Ministres, des viles prostituées qui l’entourèrent pour son malheur et celui de ses peuples.
Madame du Barry
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1770
Image : Bohnams
A propos de Madame Du Barry, l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère. Ces quelques mots suffiront à illustrer :
C’est ainsi qu’on vit une catin, née dans une condition très obscure, vouée au libertinage dès sa tendre jeunesse, autant par goût que par état, n’apportant au Monarque que les restes de la prostitution de la plus vile canaille; c’est ainsi qu’on l’a vit s’asseoir presque sur le trône, et le Roi lui prodiguer le trésor public pour lui faire étaler un luxe de Reine, multiplier les impôts pour satisfaire ses fantaisies puériles, et faire dépendre le destin de ses sujets des caprices de cette folle.
Dois-je vous rappeler que cette dame est toujours en vie lors de la parution de ce livre.
De même, l’auteur rapporte les attaques contre la favorite. Même au sein de la Cour, on jase… Ainsi cet ecclésiastique profite d’un sermon pour envoyer la purée :
L’abbé de Beauvais ayant obtenu l’honorable station du carême de 1774, devant Louis XV, prit le parti de faire fortune par cette voie, en s’exposant ou à avoir un évêché pour prix de son zèle apostolique, ou à être enfermé à la bastille en punition de son audacieuse témérité. Il osa donc tonner en chaire contre la vie scandaleuse du Monarque. Il caractérisa spécialement sa passion pour Madame du Barry, dans une peinture énergique qu’il fit des mœurs de Salomon, dont la comparaison était sensible. « Ce Monarque, disait-il, rassasié de volupté, las d’avoir épuisé, pour réveiller ses sens flétris, tous les genres de plaisirs qui entourent le trône, finit par en chercher d’une espèce nouvelle dans les viles restes de la corruption publique. » Madame du Barry se reconnut trop bien à ce portrait pour n’être pas piquée. Elle écrivit le soir même cette lettre à l’audacieux prédicateur : « Vous venez, Monsieur l’abbé, de prêcher avec une insolence extrême, la charité, la modération ; vous avez eu la hardiesse de noircir la vie de notre Monarque aux yeux de son peuple; vous n’avez attaqué que lui, quoiqu’il fût le seul que vous deviez ménager, et dont vous deviez en quelque sorte excuser les faiblesses, devant ses sujets. Ce n’est point la charité chrétienne qui vous a inspiré ; c’est l’ambition et le seul désir de vous élever qui ont été les mobiles de votre conduite. A la place de Sa Majesté, je vous exilerais dans quelque village éloigné, pour y apprendre à être plus circonspect, et à ne plus chercher à soulever les peuples contre les Princes que Dieu leur a donnés pour les gouverner. Je ne sais ce qu’elle fera; mais vous avez trop compté sur sa bonté. Vous ne vous attendiez pas à recevoir de moi des règles pour vous conduire, puisées dans le christianisme et la morale ; mais pour votre bien, tâchez d’en faire votre profit. Voilà mon sermon, je souhaite qu’il vous puisse être utile ». La favorite chercha, par toute voie possible, à indisposer son royal amant contre le hardi prédicateur; mais Louis XV était bon ; il ne se fâcha pas, il l’excusa même, en disant qu’il avait fait son métier, et il récompensa la station de ce nouvel Athanase, par le don de l’évêché de Sénez.
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Ce serait oublier que Marie-Antoinette a fait la paix avec Jeanne pendant la révolution : elles se sont écrit...
Donc je n'ai pas le sentiment d'avoir porté affront à ma Reine
Et puis Marie-Antoinette s'est installée à Trianon avec des meubles qui avaient été pour Jeanne alors...
Bien à vous.
Donc je n'ai pas le sentiment d'avoir porté affront à ma Reine
Et puis Marie-Antoinette s'est installée à Trianon avec des meubles qui avaient été pour Jeanne alors...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
A ce propos je recherche justement des infos sur cette fameuse lettre, alors si quelqu'un a des infos à me donner, je l'en remercie d'avance.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Majesté a écrit:Ce serait oublier que Marie-Antoinette a fait la paix avec Jeanne pendant la révolution : elles se sont écrit...
.
La reine lui aurait même demandé d'intercéder auprès du duc d'Orléans pour faire baisser le prix de Saint-Cloud. Elles se sont peut-être vues pour en parler, qui sait.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Ah bon je ne connaissais pas cette information. merci
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Aucune piste du Barry dans la compilation correspondance d'Evelyne Lever .
Mais nous savons qu'elle souffre parfois d'omissions inexplicables ...
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Selon Catherine Hermary-Vieille ("Les Années Trianon"), la comtesse de Barry a été sollicitée par la reine car elle était amie avec la comtesse de Montesson, épouse morganatique du duc d'Orléans.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Cosmo a écrit:Majesté a écrit:Ce serait oublier que Marie-Antoinette a fait la paix avec Jeanne pendant la révolution : elles se sont écrit...
.
La reine lui aurait même demandé d'intercéder auprès du duc d'Orléans pour faire baisser le prix de Saint-Cloud. Elles se sont peut-être vues pour en parler, qui sait.
Alors remettons tout dans le contexte. Ce n'est pas Marie-Antoinette qui s'adressa directement à Mme du Barry, mais le baron de Breteuil qui imagina de s'adresser à Mme du Barry pour négocier la vente de St Cloud.
Par l'entremise du Duc de Brissac qui était à ce moment l'amant de Mme du Barry, ce dernier ayant de l'ascendant sur Mme de Montesson, mariée secrètement au Duc d'Orléans. Au final le prix fut diminué de deux, trois millions de Livres. Et St Cloud fut acquis pur six millions de Livres le 24 octobre 1784.
Dixit les mémoires du Marquis Louis de Bouillé.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Ordre de départ de Mme du Barry de la cour.
Donc sous le numéro O/1/416, nous trouvons aux Archives Nationales le registre de l'année 1774 pour toutes les missives, ordres et lettres de cachets mais ce ne sont que des retranscriptions. Quelle émotion d'avoir ce volume immense entre les bras. A la page 317 nous trouvons deux missives, l'une pour le Comte du Barry et l'autre pour la Comtesse.
Donc sous le numéro O/1/416, nous trouvons aux Archives Nationales le registre de l'année 1774 pour toutes les missives, ordres et lettres de cachets mais ce ne sont que des retranscriptions. Quelle émotion d'avoir ce volume immense entre les bras. A la page 317 nous trouvons deux missives, l'une pour le Comte du Barry et l'autre pour la Comtesse.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Je reconnais l'orthographe languedocienne Barri, celle dont use Armand Praviel dans son ouvrage Monsieur du Barri et sa famille.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Merci.
L'ordre tombe le 12 mai 1774, deux jours après la mort de Louis XV.
Sur le papier, le roi ne l'exile pas à l'abbaye de Pont aux Dames, il ne fait que lui "permettre" d'aller voir sa "tante" à ladite abbaye ! : :
"J'espère Madame que vous ne douterez pas de toute la peine que je ressens d'être obligé de vous annoncer une défense de paroître à la Cour. Mais je suis obligé d'exécuter les ordres du Roi, qui me charge de vous marquer que son intention, est que vous n'y veniez pas, jusqu'à nouvel ordre de sa part. Sa Majesté, en même tems, veut bien vous permettre d'aller voir Madame votre Tante, à l'abbaye du Pont aux Dames, et je vais écrire en conséquence à Madame l'abbesse afin que vous n'éprouviez aucune difficulté. Vous voudré bien m'accuser la réception de cette lettre, par celui qui vous la remettra, afin que je puisse justifier à Sa Majesté de l'exécution de son ordre. J'ay l'honneur Madame d'être votre... "
L'ordre tombe le 12 mai 1774, deux jours après la mort de Louis XV.
Sur le papier, le roi ne l'exile pas à l'abbaye de Pont aux Dames, il ne fait que lui "permettre" d'aller voir sa "tante" à ladite abbaye ! : :
"J'espère Madame que vous ne douterez pas de toute la peine que je ressens d'être obligé de vous annoncer une défense de paroître à la Cour. Mais je suis obligé d'exécuter les ordres du Roi, qui me charge de vous marquer que son intention, est que vous n'y veniez pas, jusqu'à nouvel ordre de sa part. Sa Majesté, en même tems, veut bien vous permettre d'aller voir Madame votre Tante, à l'abbaye du Pont aux Dames, et je vais écrire en conséquence à Madame l'abbesse afin que vous n'éprouviez aucune difficulté. Vous voudré bien m'accuser la réception de cette lettre, par celui qui vous la remettra, afin que je puisse justifier à Sa Majesté de l'exécution de son ordre. J'ay l'honneur Madame d'être votre... "
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Sur quoi, le Roué : Adieu, paniers, vendanges sont faites !
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Je reprends le fil concernant la supposée liaison avec le Duc d'Aiguillon. Reprenant la bio du Duc de Castrie, pas une seule allusion à cela, dans le Saint André non plus, mais je trouve un passage chez les frères Goncourt, qui utilisent une citation de Mme du Deffand "Le d'Aiguillon est bien avec la du Barry", cela veut tout dire et ne rien dire. Oui il est avec la Comtesse du Barry car c'est grâce à elle qu'il devient secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, mais c'est aussi grâce à lui qu'elle a put accéder à la Cour. Une dernière chose, le Duc d'Aiguillon est le neveu du Maréchal Duc de Richelieu. Pour moi, il n'y aucune preuve de cette liaison sauf des rumeurs de caniveau digne de Choiseul.
Une caricature du Duc de Lauragais.
Mme du Baril.
Une caricature du Duc de Lauragais.
Mme du Baril.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Je n'arrive pas à lire qui a signé la lettre s'adressant à Mme du Barry ?
Le message est très élégament tourné ceci dit.
Le message est très élégament tourné ceci dit.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Je ne comprends pas pourquoi on la voit en train de recoudre des vêtements sur la caricature?
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Cosmo a écrit:Je ne comprends pas pourquoi on la voit en train de recoudre des vêtements sur la caricature?
N'oublie pas qu'elle fut dans une maison de mode. Mademoiselle Lange. Et puis c'est aussi une façon de la rabaisser, elle reprise ses effets personnels. Avec en arrière plan, une belle recevant les hommages ou autre chose d'un client. Juste une façon de rappeler ou de calomnier le passé de Jeanne.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Ah je vois. Mais elle avait commencé comme vendeuse de modes, pas comme couturière. Bref, la vérité n'était pas le souci principal de ce caricaturiste.
Bien vu pour l'arrière-plan.
Bien vu pour l'arrière-plan.
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Cosmo a écrit: Bref, la vérité n'était pas le souci principal de ce caricaturiste.
C'est clair, le but étant de faire mal. Sans oublier le chien faisant ses besoins au pied du tonneau.
Reprenant cette image du tonneau, lorsque Mme du Barry mais aussi tout le clan fut exilé, un bon mot circula : "Les tonneaux fuient".
Invité- Invité
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Le chien faisant ses besoins n'est pas neuf dans les caricatures, c'est le fait c...... d'aujourd'hui. Marie Antoinette un jour m'avait montré une caricature sur la mort de Fersen avec un chien qui pissait sur le cadavre, le message était clair !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Jeanne Bécu, comtesse du Barry
Österreich a écrit:Le tout dans la rue... Comme une fille de la rue !!!
Oui avec en arrière plan comme je le disais à Cosmo, la fille faisant commerce de ses charmes.
Invité- Invité
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