Jeanne Bécu, comtesse du Barry

Cosmo a écrit: Bref, la vérité n'était pas le souci principal de ce caricaturiste.  

C'est clair, le but étant de faire mal. Sans oublier le chien faisant ses besoins au pied du tonneau.
Reprenant cette image du tonneau, lorsque Mme du Barry mais aussi tout le clan fut exilé, un bon mot circula : "Les tonneaux fuient".   

Le chien faisant ses besoins n'est pas neuf dans les caricatures, c'est le fait c...... d'aujourd'hui. Marie Antoinette un jour m'avait montré une caricature sur la mort de Fersen avec un chien qui pissait sur le cadavre, le message était clair !

Le tout dans la rue... Comme une fille de la rue !!!

Österreich a écrit:Le tout dans la rue... Comme une fille de la rue !!!

Oui avec en arrière plan comme je le disais à Cosmo, la fille faisant commerce de ses charmes.

Esquisse d'un portrait miniature de Mme du Barry, réalisée par Richard Cosway à l'occasion d'une visite de Mme du Barry en Angleterre en 1791 ou 1793. Cette oeuvre se trouve dans la collection Pierpont Morgan.

... toujours ce regard langoureux sous les paupières à demi-closes .   

J'aime beaucoup ce portrait...
Je ne me souvenais pas qu'il était du mari de Maria Cosway, interprété par Simon Callow dans Jefferson à Paris de James Ivory...

Bien à vous.

Jeanne, c'était du prêt-à-chavirer !  : : : 

Encore une trouvaille aux archives britanniques. Quelques lettres de Mme du Barry à Charles Alexandre de Calonne, alors ministre des finances. Voici une lettre du 5 avril 1784 pour amuser Majesté. Les photos sont meilleures que la lettre originale, car on peut les aggrandir. L'écriture est minuscule, pas du tout extravagante!

Merci, ma chère Eve ! Elle n'écrit pas trop mal, comparé à Louis XVI (j'ai vraiment du mal à déchiffrer Louis XVI parfois). Mais il est vrai qu'il vaut mieux agrandir la photo.

"Pourquoi ne me suis-je pas emparée, Monsieur, de quel qu'une de vos plumes qui donnent si bien le don de persuader ; avec quelle chaleur ne vous aurais-je pas représenté la justice, la modération même de mes réclamations ?..." De quelles réclamations parle-t-elle?

Merci Eve ! Jeanne écrit bien... ce qui est étonnant c'est l'espace entre les mots...
Ca doit avoir une signification particulière en graphologie...

Bien à vous.

Financières, je crois. J'ai photos de plusieurs lettres d'elle envoyée depuis Louveciennes, et l'argent semble être au coeur du contenu. Calonne état ministre des finances, il pouvait l'aider à faire valoir ses 'réclamations' auprès de Louis XVI.

Je n'ai pas le temps de transcrire ces lettres à présent.

J'imagine en effet la signification financière de ces lettres...
Mais ce que je soulevais dans la graphologie c'est la signification psychologique d'un tel éloignement des mots...
Merci d'avoir pris le temps de nous poster ces lettres

Bien à toi

Il y un membre du forum qui pourrait nous donner un résumé graphologique?
A mon avis, cette écriture parle d'une personne très réservée sur ses véritables émotions et idées.

J'ai un livre sur la graphologie... il est ancien et ne concerne que les écritures d'il y a un temps certain...mais est-ce que ces analyses correspondent aux écritures du XVIIIème siècle? Cela concerne des personnes qui écrivaient à la plume... c'est moins différents que depuis l'arrivée des stylos, je présume...
Il faut que je retrouve ce livre àè-è\':

Bien à vous.

outremanche a écrit:Encore une trouvaille aux archives britanniques. Quelques lettres de Mme du Barry à Charles Alexandre de Calonne, alors ministre des finances. Voici une lettre du 5 avril 1784 pour amuser Majesté. Les photos sont meilleures que la lettre originale, car on peut les aggrandir. L'écriture est minuscule, pas du tout extravagante!

Pauvre Calonne ! Il a dû chercher une loupe pour déchiffrer les lettres que Mme du Barry lui adressait
:

Cette écriture est bien la preuve que madame du Barry avait reçu une excellente éducation malgré des origines plus que modestes.

Pastel représentant Madame du Barry.

Là on est au tout début de par son vêtement. je trouve la bouche un peu pincée. le regard est mignon tout plein.

J'avoue que je ne l'aime pas du tout ce pastel...
Jeanne y paraît encore comme une adolescente mal dégrossie...
Rien à voir encore avec la grâce qui la caractérisera...

Bien à vous.

Par Bernard Vassor

Dans cet ouvrage anonyme  de Pidansat de Mairobert, l'auteur prétend raconter comment la mère de la jeune fille la vendit à des "Marcheuses" qui la conduisirent chez  la Dame Gourdan la plus célèbre entremetteuse de la rue Des Deux Portes. Il est peu de seigneurs qui ne veuillent recevoir une maîtresse de sa main.... Publié en 1775, du vivant de la Gourdan dont la concurrente la plus proche était "La Brisseau" dans son Hôtel de la rue Française.

En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/5248086/le-salon-de-madame-doublet/#7Mu2SBC4YmM3Hlzg.99

.

Quel destin que celui de Mme du Barry....


Portrait de madame du Barry
par François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1774
Image : Versailles, Chambre de commerce et d’industrie des Yvelines

Comme nous avons bien besoin de nous amuser un peu...dimanche 25 sur la chaine 25 "Sous les jupons de l'histoire" présenté par Christine Bravo : La du Barry.
(jupons fort visités : ).

CLIOXVIII a écrit:
(jupons fort visités : ).

... et visites, un temps, dûment tarifées !

déjà le trou de la sécu ? :